Un jeu à l'ancienne comme on en fait plus, une héroïne charismatique, un gameplay original avec les transformations, une bande-son très agréable... Si vous ne l'avez pas, achetez-le, si vous ne connaissez pas la série, achetez-les tous (ordre chronologique de la série: Shantae > Shantae risky's revenge > Shantae and the pirate's curse > Shantae half genie-hero.

Un des excellents jeu de l'époque qui n'ont jamais eu de réel succès et qui sont injustement oubliés de nos jours, les graphismes sont vraiment excellents pour la GameBoy Color, Shantae est si belle qu'on en tomberait facilement amoureux !, la durée de vie est vraiment énorme il faut des heures pour le terminer, et la bande son vraiment mémorable, un jeu que vous devez vraiment posséder vous ne le regretterez pas vous avez ma parole. un 20/20 indiscutable pour ma part.

Sorti très tard sur Game Boy Color alors que la Game Boy Advance existait depuis plus d'un an, Shantae est un platformer adventure en side scrolling qui rappelle notamment Castlevania II pour ses zones sans map, et son cycle jour-nuit ou encore Zelda II pour certains environnements, ses villages, ses réceptacles de cœur cachés et ses artefacts à trouver dans des ruines. Sorti uniquement aux États-Unis et développé par WayForward Technologies (à qui l'on doit notamment Contra 4, Duck Tales remastered, Silent Hill book of memories ou encore des jeux dématérialisés comme Double Dragon Neon et BloodRayne betrayal), il met en scène la charmante Shantae, demi-génie à l'apparence d'une jeune fille orientale aux prises avec une bande de monstres et de pirates dirigés par la maléfique Risky Boots, au design similaire mais aux couleurs à à l'allure opposée à Shantae. Le but est de traverser la forêt, le désert, la banquise, la montagne et bien d'autres environnements à la recherche de quatre artefacts dont Risky a besoin pour mettre au point un robot géant.

En allant de ville en ville, on trouve toujours un personnage qui va nous ouvrir l'entrée des ruines une fois devant, des magasins vendant des objets comme des soins, des anti-chutes , des contrepoisons ou des boosters de force, des mini-jeux pour gagner de l'argent (notamment la danse orientale qui est au cœur du gameplay) ou obligatoires pour avancer (la course contre Rottytops), une bestiole qui veut qu'on lui ramène ses enfants (cachés dans chaque ruine) contre un sort de téléportation, des bains publics pour recharger ses cœurs (au nombre de trois au début) et une sauvegarde auprès d'un personnage vert (des statues étant également présentes en dehors). Le jeu arbore des graphismes bien colorés tout à fait dignes de la machine (comme rarement vu tellement la console manque de classiques) et des musiques allant du simplement efficace (le thème des villages, l'intérieur des maisons, l'overworld principal) à l'intense prônant l'aventure (l'extérieur de nuit, le thème des ruines).

Le gameplay est assez simpliste dans le sens où Shantae ne peut attaquer qu'en donnant des coups de cheveux (ce qui n'est pas sans rappeler Kabuki Quantum Fighter), mais il vient vite à évoluer avec les transformations que l'on acquiert en délivrant une alliée dans chaque ruine. On peut ainsi devenir un petit singe afin de grimper contre les murs, un éléphant qui défonce des blocs, une araignée qui peut marcher sur certains décors de fond et une harpie afin de voler où bon nous semble. Quelques techniques de combat peuvent être achetées dans une des villes mais elles coûtent cher (les ennemis étant souvent très résistants et laissent tomber très peu d'argent), une évolution plus simple des coups spéciaux aurait été plus appréciable, même si on trouve également des objets permettant d'attaquer en animal. Si on peut se faire pas mal toucher et vite perdre ses trois vies en tombant dans des trous ou en touchant des piques, le game over ramène à la dernière sauvegarde avec aucune suppression de quoi que ce soit, perdre une vie ramène à la dernière pièce et si on en perd une pendant un boss, les dégâts infligés sont retenus.

Le jeu est très sympa à parcourir mais on peut également lui reprocher des zones trop larges entraînant un manque de clarté dans les repères pendant l'avancée. Des échelles mènent dans des souterrains contenant des secrets ou des raccourcis et les chemins de gauche et de droite finissent par se rejoindre sur la map. Le cycle jour-nuit apporte un vrai plus dans l'immersion et la difficulté, malgré la trop grande résistance des ennemis. Un bon jeu qui aurait mérité d'être bien plus connu et qui verra des suites en téléchargement quelques années plus tard !