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Titre: le vent se lève, 風立ちぬ, Kaze tachinu
Genre: Biographie romancée, guerre, drame.
Réalisation: Hayao miyazaki
Scénario: Hayao miyazaki
Société de production: Studio Ghibli
Société de distribution: Tōhō
Format: Film d'animation de 126 minutes.

Synopsis: Inspiré par le fameux concepteur d’avions Giovanni Caproni, Jiro rêve de voler et de dessiner de magnifiques avions. Mais sa mauvaise vue l’empêche de devenir pilote, et il se fait engager dans le département aéronautique d’une importante entreprise d’ingénierie en 1927. Son génie l’impose rapidement comme l’un des plus grands ingénieurs du monde.

Le film raconte une grande partie de sa vie et dépeint les événements historiques clés qui ont profondément influencé le cours de son existence, dont le séisme de Kanto en 1923, la Grande Dépression, l’épidémie de tuberculose et l’entrée en guerre du Japon. Jiro connaîtra l’amour avec Nahoko et l’amitié avec son collègue Honjo. Inventeur extraordinaire, il fera entrer l’aviation dans une ère nouvelle.

Avis personnel:
Après avoir vu la quasi-totalité des productions du studio Ghibli, et la totalité des films de Hayao Miyazaki, aller voir ce qui est annoncé comme son dernier film procure à la fois un sentiment d'excitation et d'angoisse.

La peur que ce ne soit pas à la hauteur des attentes extraordinaires placées en lui.
Et dès les 15 premières minutes, j'étais rassuré. Miyazaki est bien le maître du vent, personne ne sait faire vivre cet élément, le plus noble et le plus insaisissable comme lui. La séquence d'ouverture nous entraîne dans l'enfance de Jiro Horikoshi, sa rencontre avec Caproni, ingénieur Italien, lui inspirant une vocation de concepteurs d'avions.
L'histoire peut ne sembler être qu'un prétexte pour explorer une dernière fois la passion de Miyazaki pour l'aviation (après Porco Rosso notamment), pourtant elle est bien plus que ça. Réel hommage, antimilitariste ("les avions ne devraient jamais être utilisés pour faire la guerre"), et également la première vraie histoire d'amour portée à l'écran par ce réalisateur, Le Vent se Lève traite de nombreux sujets, tout en gardant une poésie et une finesse rarement égalées.
Miyazaki aime ce qu'il fait et l'histoire qu'il raconte et cela se sent.

Enfin, il faut souligner le travail à nouveau remarquable de Joe Hisaishi. La musique accompagnant le film est sublime.

Le Vent se Lève est le film le plus adulte, le plus mature de Hayao Miyazaki. Selon toute vraisemblance, ce devrait également être son dernier. Si cela est vrai, le plus grand génie de l'animation vient de tirer sa révérence, et de quelle manière. Arigatô, Miyazaki-sensei.

J'ai bien aimé le film dans l'ensemble même si mon préféré reste Le voyage de Chihiro

Enfin une réaction

Clairement le Miyazaki le plus faible derrière "Le château ambulant". J'ai passé un bon moment cela dit.

Comment trouvez ces chaussures ? Moi je les adores !

Je trouve à l'opposé de Shuryen que c'est un de ses meilleurs. C'est la seule véritable étude de personnage de Miyazaki, et avec un aspect biographique, je pense, très fort. C'est un film sur le questionnement de l'artiste et de sa relation avec sa création. Je pense que Kaze Tachinu est son film le plus réfléchit et le mieux amené, et j'espère qu'avec le temps il viendra à être plus reconnu.

Très bon film, dessin et animation toujours au top et histoire très bonne à suivre et pour une raison que j'ignore j'ai pleuré à la fin, alors que c'était pas vraiment triste à la fin, après j'ai pas pleuré a fond les larmes ont coulé c'est tout

Et au niveau bruitage au début j'en été pas sûr mais j'ai vite compris que les gros bruitages étaient fait avec des voix, ça donnait une certaine ambiance aux scènes

J'ai aussi lu quelque part que l'aviateur italien était en fait la représentation de Miyazaki vis à vis de ces films

Le 04 septembre 2015 à 20:27:35 Ementia a écrit :
Je trouve à l'opposé de Shuryen que c'est un de ses meilleurs. C'est la seule véritable étude de personnage de Miyazaki, et avec un aspect biographique, je pense, très fort. C'est un film sur le questionnement de l'artiste et de sa relation avec sa création. Je pense que Kaze Tachinu est son film le plus réfléchit et le mieux amené, et j'espère qu'avec le temps il viendra à être plus reconnu.

Évidemment, puisque c'est son seul film destiné à un public adultes. C'est comme si tu prétendais que les seinen sont mieux que les shonen car les premiers sont plus matures que les seconds. Ça se traduit par un manque important d'objectivité face à une oeuvre artistique.

Après tu peux tout à fait l'apprécier Kaze Tachinu plus que les autres, chacun ses goûts, ce n'est en aucun cas rédhibitoire.

Premièrement j'ai jamais parlé de maturité, ton analogie est faussée et réductrice de ma position. Le fait qu'un film soit destiné à un public plus jeune n'implique aucunement que son propos sera moins bien amené ou moins réfléchit (si tant est que les autres films de Miyazaki sont destinés aux enfants). C'est toi qui fait ici un sacré amalgame, induisant que les films qui seraient créés avec des enfants en tête subiraient un sous-traitement. De ce fait, si tu veux rentrer dans le débat sur l'objectivité, tu te places bien mal, en plus de qualifier le film comme "clairement" inférieur aux autres alors qu'il a de très grandes qualités au niveau de l'écriture et de la cinématographie qui sont presque mieux travaillées que dans la plupart de ses autres films, tu soulignes surtout ton incompréhension de l'oeuvre de Miyazaki dans sa plus grande partie.

Après tu peux tout à fait l'apprécier Kaze Tachinu plus que les autres, chacun ses goûts, ce n'est en aucun cas rédhibitoire.

Je te remercie de me laisser avoir mes goûts, c'était difficile de garder ma position après ton dictat argumentatif.

tu soulignes surtout ton incompréhension de l'oeuvre de Miyazaki dans sa plus grande partie.

Parce que Miyazaki ne traite pas l'enfant comme un être sous-développé et primitif, mais comme un spectateur intelligent qui saisira énormément de thématiques et de situations complexes. Il n'est pas du genre à simplifier son propos pour qu'il soit plus facilement appréhendé par les enfants; en sont testament Mononoke Hime ou Nausicaa par exemple.

Tu collectionnes les sophismes comme un philatéliste les timbres.

Tu n'as jamais parlé de maturité, moi si. C'était pour mettre en exergue toute la bêtise de ton raisonnement.

Un film pour un jeune public sera toujours (sauf exception) moins profond, moins viscéral, il exposera des thèmes plus simples et abordables. C'est donc normal que Le vent se lève soit plus "réfléchi", il va plus loin dans son raisonnement, le réalisateur traite d'un sujet qui lui tient particulièrement à coeur (et c'est pour cela que Miyazaki a décidé de ne pas trop enfantiser le tout) et surtout l'aspect historique et mis en avant. Ce que tu dis est complètement hors de propos, ce n'est juste pas comparable. Ou alors j'arrive et je te dis " mwa je trouv que Perfect Blue é meiheure ke lé film de Miyazaki parce qu'il é plu réfléchi ^^". S'il te plaît, un peu de sérieux.

Oui les films de Miyazaki sont destinés aux enfants, il le répète à chaque sortie d'un de ses longs-métrages. As-tu ne serait-ce écouter qu'une seule interview de lui pour en douter ?

Et enfin, je trouve ironique de m'accuser de faire un "diktat argumentatifs" quand les tiens frôlent le néant. Car au risque de te décevoir "il a de très grandes qualités au niveau de l'écriture et de la cinématographie" déjà ça ne veut rien dire et ensuite si tu parles de mise en scène, j'attends que tu me démontres avec un langage cinématographique (plongée, contre-plongée, panoramique, échelle de plan et scie) en quoi il est mieux réalisé que ses oeuvres antérieures. Je t'attends au tournant.

Non mais écoute coco, les joutes verbales pour mesurer la taille de ton organe m'intéressent pas, je vais rester clair là-dessus et pas entamer un jeu de "compter les fallacies argumentatives de l'autre pour faire croire qu'il y a une substance dans mon propos" pour balancer une vanne comparant l'autre avec un collectionneur de timbres et insérer des fautes d'orthographe parce que c'est le lulz et ça décrédibilise trop.

J'avance juste que ce film a des choses à faire valoir, alors que tu le présentes, avec ton approche ô combien objective, comme inférieur (on en parle de ce sophisme là?). Je pourrais pas avoir un plus grand désintérêt concernant ton opinion du film, les qualités sont là, je les ai vues, maintenant, par fainéantise, mais surtout parce que j'ai autre chose à faire, je vais pas te faire une analyse détaillée du film plan par plan, ligne par ligne; surtout vu le peu d'idées que t'as avancées mettant en avant pourquoi le film est si "clairement" mauvais par rapport aux autres.

Quand je dis qu'il est réfléchit, je ne parle pas de profondeur de la thématique mais du traitement de celle-ci, ce n'est pas du tout la même chose; il me semble que mes messages précédents indiquaient bien cette direction. Quant aux enfants, je t'en réfère au message que j'ai posté concernant ton incompréhension de Miyazaki, et pour aller plus loin tu peux aller voir le making of de Kaze Tachinu, Yume to kyôki no ôkoku ou il parle précisément de ce point. C'est là qu'on diffère, je ne pense pas que le fait de créer une oeuvre destinée à un jeune public, surtout chez Miyazaki, implique qu'il y a une rétention des idées et des problématiques traitées. Ton constat est valable pour un film de Disney, mais il ne s'applique pas à Miyazaki ou à Lewis Carroll, par exemple. Je pense que les oeuvres de ces auteurs peuvent être tout aussi pertinentes et perspicaces que celle d'autant d'autres auteurs qui ne créent pas avec des enfants comme public cible.

Je ne vois pas non plus pourquoi tu t'évertues à classer ce film comme "second plus mauvais" parmi la filmographie de Miyazaki d'un côté, alors que de l'autre tu me dis que ce film n'est pas comparable sous certains aspects avec le reste de son oeuvre parce qu'il ne serait pas destiné au même public. Quels sont à ce moment-là tes critères? Un film s'inscrit dans la continuité d'une oeuvre, et mérite d'être comparé avec celle-ci, et je ne vois que des évolutions à ce niveau-là; peu importe si le public cible n'est pas le même, c'est le créateur qui transmet, et le spectateur qui est réceptif, pas l'inverse.

Je viens de le voir, et c'est assurément l'un des meilleurs miyazaki.
En fait ils sont tous géniaux, donc ça veut rien rien dire.
Le moins bon de tous pour moi est Mon voisin Totoro.

j'avais oublié a quel point cela faisais longtemps que j'avais pas vue de miyzaki récent, n'ayant pas vue Ponyo sur la falaise, le plus récent était Le Château ambulant.
Et dans ce film je retrouve tout ce qui fait d'un Film miyazaki excellent.
Aucun moment d’ennui, on est prit constamment dans l'univers, impossible d’être déconcentré. L'univers et L'ambiance est gérer au top.
L'animation est aussi exceptionnel, on en oublie ce qu'est "la vrais animation" avec nos série animé Fast Food. Des plans, des scènes, condensé a une animation exceptionnellement belle, dés les premières minute on sens que le film va être a la hauteur.
Les personnages très intéressant, même si l'histoire qui tourne autour nous change des belle histoire utopique de Ghibli pour nous offrir quelque chose de plus mure, plus triste, plus réaliste sans tourné dans de la dramatisation exagéré, ce qui rend l’œuvre très équilibré habilement mélangé à certaine "scène" qui vienne donné de la magie.

FRANCHEMENT a voir !

Hum pareil (enfin je l'avais vu au cinéma) et c'est vraiment un superbe Ghibli. j'adore de toute façon les animés qui gravitent au tour du thème de la guerre. Le film est forcément moins accessible que les productions habituelles du studio mais c'est aussi cette prise de risque que j'aime chez eux.

Après, il faut aussi ce remettre dans le contexte politique du japon à l'époque (révision de la constitution Japonaise par Abe) et ce faisant, on comprend le message qu'essaie de faire passer Miyazaki avec ce film.

Contexte ou hors contexte ça reste un excellent film.

D’ailleurs je comprend mieux la petite polémique autour de la cigarette dans le film, ça ne m'a pas dérangé, mais ya toujours des gens pour crier aux scandale avec ce genre de futilité.
Impliquant que les CM2 d'aujourd'hui ne fument pas déjà
(je suis non fumeur)