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Sujet : Pour ceux qui aiment les creepypastas

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rafou27 rafou27
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Niveau 6
02 mars 2017 à 18:08:30

Pour ceux qui aiment les creepypastas j'en ai écrit une

Appel masqué
Pendant plusieurs années j’ai exercé le métier de télé-conseiller. J’appelais toute la journée des gens pour essayer de leur vendre des trucs.

Je suis sûr que vous avez tous reçu au moins une fois dans votre vie ce genre d’appels. Un opérateur téléphonique, par exemple, qui essaye de vous vendre son forfait mobile.
On ne va pas se mentir, ce genre d’appels, on s’en passerait bien. On a tous eu envie - et moi le premier avant de passer de l’autre côté - d’envoyer bouler le mec ou la nana qui essayait de nous refourguer son offre. Bien souvent, la personne à l’autre bout du fil n’a d’ailleurs même pas le temps de terminer sa phrase d’intro qu’on a déjà raccroché ou qu’on lui a balancé un « ça m’intéresse pas, au revoir. »

Je ne supportais pas ce genre d’appels. Puis un jour, j’ai eu une offre d’emploi pour devenir ce mec qui appellerait des gens toute la journée. Quand j’ai pris mes premiers appels je me suis rendu compte de quelque chose. Beaucoup de personnes n’ont pas l’air d’avoir conscience que c’est un être humain qui les appelle. À croire qu’ils nous prennent pour des robots sans âme, sans cœur, et incapables d’éprouver des émotions. Je fais ce qu’on me dit, je suis la trame d’appel qu’on me donne, je ne décide pas de qui je dois ou non appeler. Du coup, je me suis souvent fait remballer et pas toujours très gentiment. Ce n’est pas le seul coté négatif du métier. C’est répétitif aussi. On rabâche toujours la même chose. Les journées sont souvent longues. Il y a quand même des points positifs. Quand je réussissais à vendre un abonnement quelconque à quelqu’un que je ne connaissais ni d’Adam ni d’Eve, j’avoue que j’étais envahi d’un sentiment de fierté. Ça n’effaçait pas complètement les désagréments mais je m’y étais fait à la longue. J’avais pris mes petites habitudes.

Et puis un jour, un appel a bouleversé ma vie. C’était il y a un environ un an. Cet appel m’a terrorisé. J’en ai perdu le sommeil pendant plusieurs semaines. J’avais déjà eu mon lot de bizarreries en plusieurs années de bons et loyaux services rendus à ma centrale d’appel. Mais là, j’ai flippé grave. À tel point que pour la première fois de ma carrière j’ai dû prendre un arrêt maladie de plusieurs semaines. J’étais traumatisé.

C’était un vendredi, c’était presque la fin de ma journée. Il devait être aux alentours de 19h30. On était en fin de fichier, du coup on avait beaucoup de répondeurs et pas mal d’attente entre les appels. J’attendais depuis trois minutes quand une fiche est enfin apparue. J’ai commencé comme d’habitude :

« Bonjour, Maxime du service commercial... »

L’homme à l’autre bout du téléphone m’a coupé en me disant d’arrêter tout de suite. Jusque là rien d’anormal, ça arrive souvent.
J’ai attendu une petite seconde pour écouter ce qu’il avait à me dire. En général les gens qui disent ça enchaînent en se plaignant soit des appels, soit affirment que cela ne les intéresse pas. Mais lui ne disait rien. J’entendais sa respiration, bruyante. Alors j’ai continué :

« Je vous appelle pour...

- Tais-toi, Maxime. »

L’énervement commençait à me gagner. C’était la fin de la journée, et même si j’avais l’habitude des gens irrespectueux, là, ça me tapait sur les nerfs. Il faut savoir qu’en tant que télé-conseillers nous avons des consignes et notamment celle de ne pas prendre de haut les clients, et que peu importe ce qu’ils nous disent nous devons toujours rester polis et courtois. Du coup, même si j’avais envie d’envoyer bouler ce crétin, je me suis contenté d’un :

« Monsieur, je m’excuse si... »

Il m’a coupé à nouveau.

« T’arrête pas de m’appeler Maxime. J’aime pas ça.

- C’est un logiciel qui vous appelle automatiquement, Monsieur, vous avez peut-être eu l’un de mes collègues.

- Non, je sais que c’est toi qui m’appelles tout le temps, Maxime. »

Tout en parlant et en l’écoutant je regardais l’historique des appels. J’ai commencé à me sentir mal à l’aise. Il avait raison, c’est moi qui l’appelais tout le temps. Dans l’historique c’était toujours mon nom et je l’avais toujours classé en répondeur. Donc il n’avait jamais répondu, c’était la première fois. Pour vous, ça ne vous paraît peut-être pas étrange tout ça. Mais je vous assure que c’était pas normal que ce soit toujours moi qui tombe sur ce type. Sur une plateforme d’appels, nous sommes plusieurs équipes. Dans la mienne on était presque une vingtaine. Les appels sont distribués aléatoirement par le logiciel aux télé-conseillers qui sont disponibles pour les prendre. Donc logiquement, il n’aurait pas dû y avoir que mon nom dans l’historique. Le logiciel l’avait déjà appelé huit fois ce mois-ci et c’était toujours moi qui l’avais eu. Pas une fois un de mes collègues l’avait eu.

J’ai essayé de me rassurer en me disant que c’était peut-être le logiciel qui avait un problème, ça n'aurait pas été la première fois. Le fait que mon nom apparaissait systématiquement, ça devait être un bug. Et puis le mec n’avait aucun moyen de savoir ça. Il voyait toujours le même numéro qui l’appelait, ça le saoulait. Il ne me visait pas spécialement.

« Si on vous contacte, c’est parce que... »

Il m’a de nouveau coupé :

« Je t’ai dit de te taire, Thomas. »

Là j’ai flippé. Maxime c’est un pseudo que j’utilise parmi plein d’autres, mon vrai prénom c’est Thomas. Comment il pouvait savoir ça ?

« Je suis Maxime, Monsieur... »

J’essayais de contrôler ma voix, je ne voulais pas laisser transparaître mon trouble.

« Non, tu es Thomas, et t’arrêtes pas de m’appeler. J’aime pas ça. Je vais m’assurer que ça n’arrive plus. »

J’étais pas très sûr de comprendre sa phrase, si c’était bien des menaces qu’il était en train de me faire. Mes yeux étaient rivés sur son nom, j’essayais de me souvenir si je le connaissais de quelque part, si c’était pas une mauvaise blague de la part d’un pote qui aurait reconnu ma voix. Mais j’avais beau chercher, son nom m’était complètement inconnu.

Il a continué :

« Je sais que tu m’appelles d’une centrale d’appels dans le nord de la France. »

C’était vrai aussi, mais je me rassurais comme je pouvais en me disant que le nord de la France c’était vague, et qu’à ma connaissance il y avait plusieurs entreprises différentes qui travaillaient dans le démarchage téléphonique.
Sauf qu’ensuite il m’a donné la ville exacte, et le nom de l’entreprise où je travaillais. Il m’a même détaillé mes horaires. J’étais en repos le jeudi d’après et il m’a dit qu’il me trouverait à ce moment-là.

J’avais qu’une envie, c’était de raccrocher. Sauf qu’on n’a pas le droit de raccrocher au nez d’un client. Aujourd’hui je me dis que si j’avais raccroché, on m’aurait rien reproché, c’était un cas exceptionnel. Mais à la place, je suis resté comme un con les yeux scotchés à l’ordinateur à continuer de l’écouter :

« Je vais te passer l’envie d’harceler les gens, ton écharpe bleu marine me sera bien utile pour te fermer ta grande gueule. »

Là, il a raccroché. J’étais tétanisé. Inutile de vous dire que j’avais bien une écharpe bleu marine.

Je suis resté sans rien faire pendant cinq bonnes minutes, les mains tremblantes. Mes collègues ont remarqué que ça n’allait pas et ils m’ont demandé ce qu'il se passait.

Les appels étant enregistrés, mon supérieur a écouté la conversation. J’espérais encore que c’était une blague, que mon supérieur allait me dire « C’est rien, t’inquiète pas ». Mais à la place, je l’ai vu se décomposer à mesure que l’enregistrement avançait. La police a été contactée. J’ai été interrogé, pour savoir si c’était bien sûr que je ne connaissais pas mon interlocuteur.

Il y a eu une enquête et j’ai refusé d’aller travailler par la suite. Mon médecin m’a mis en arrêt. J’étais sous surveillance policière, notamment le fameux jeudi où l’homme m’a dit qu’il me trouverait.

Il ne s’est rien passé ce jour-là. Ni les autres jours. L’enquête n’a abouti à rien, ils n’ont jamais réussi à retrouver le type. Le numéro que j’avais appelé n’était plus attribué, et le nom ne correspondait à aucun client ou ancien client de l’opérateur pour lequel je travaillais. Encore aujourd’hui, je n’ai aucune idée de qui était cet homme. J’ai dû prendre des médocs pour me calmer tellement j’étais stressé. J’étais obligé de prendre des somnifères pour pouvoir dormir. Je faisais toujours le même cauchemar : le gars débarquait chez moi pour me tuer.

Plusieurs semaines plus tard, j’ai remonté la pente et j’ai repris le travail. J’aurais pu changer, j’aurais peut-être même dû changer à ce moment-là. Mais je n’ai pas de diplôme, et je ne savais vraiment pas dans quoi d’autre je pourrais travailler.

Le premier jour et la première semaine se sont déroulés à peu près normalement. J’étais toujours angoissé, mais à un degré moindre que lors de mon arrêt maladie. Et puis, après plusieurs semaines, je m’étais à peu près remis de cette mauvaise expérience. Deux mois plus tard, j’ai changé de plateau, ce qui signifiait que j’allais travailler pour un autre opérateur. Avec d’autres collègues, on a eu quelques jours de formation et on s’est ensuite lancés pour les appels.

Deux semaines après ça, le cauchemar a recommencé. Vers 18h, une fiche m’est apparue. C’était le nom d’une femme.
J’ai commencé mon speech, cette fois je me faisais appeler Alexis.
On a soupiré à l’autre bout du téléphone. Rien d’anormal, c’est le genre de choses qui arrivent encore une fois très souvent. J’ai continué et j’ai présenté l’objet de mon appel, la fibre avait été installée dans sa ville.

« C’est encore toi, Thomas. »

C’était la même voix que l’autre fois. J’étais pétrifié, incapable de faire un geste ou de dire un mot. Comment se faisait-il que je retombais sur ce taré ? Ce n’était pas le même nom, j’en étais certain. J’avais été assez traumatisé pour ne pas l’oublier. Il a continué :

« J’ai raté notre rendez-vous, tu étais trop entouré. J’ai pensé un court instant à être clément. Mais ça fait six fois que tu me rappelles, Thomas. Je ne vais pas laisser passer ça. À bientôt. »

Il a raccroché. J’ai consulté l’historique des appels, et encore une fois, il avait raison. Je l’avais appelé cinq fois avant aujourd’hui et je l’avais toujours classé en répondeur. Le cauchemar se répétait.
J’ai de nouveau prévenu ma hiérarchie, il y a eu encore une enquête et sans surprise cela n’a rien donné. Impossible de retrouver cet homme.
J’ai pris la décision de démissionner ce jour-là. Je n’ai plus jamais remis les pieds dans une centrale d’appels.

Les semaines et les mois sont passés, j’avais trouvé du boulot dans une boutique comme vendeur. Je croyais en avoir fini avec tout ça quand un jour, un numéro masqué m’a appelé sur mon portable. J’ai décroché machinalement.

« Tu crois quand même pas que je t’ai oublié, Thomas ? Sympa ta veste en cuir. »

C’était lui. J’ai raccroché immédiatement. Il n’a pas essayé de me rappeler. J’ai cru que j’allais m’évanouir tellement j’étais terrorisé.
Comment avait-il eu mon numéro de portable ? Le plus terrifiant, c'est que j'avais effectivement une veste en cuir. Il était là, quelque part, et il me voyait. J'ai regardé autour de moi. Il y avait du monde, j'étais dans un centre commercial. Mais personne ne semblait me fixer ou m'observer.

Je me suis mêlé à la foule et, une fois hors du centre commercial, j'ai couru vers le commissariat le plus proche. Je me disais que si je courais assez vite, peu importe où ce mec était, j'arriverais à le semer. Une fois de plus, la police ne m'a été d'aucune aide. Impossible de tracer l’appel. Évidemment.

Suite à ça, j’ai changé de numéro et j’ai même déménagé dans une autre région, espérant que cela suffise pour échapper à ce cinglé. J’ai des crises d’angoisse quand mon téléphone sonne. J’ai même pensé un temps à ne plus avoir du tout de portable.
Cela fait cinq mois depuis ce dernier appel. Il ne s’est rien passé. J’essaye de me convaincre que c’est juste une blague de très mauvais goût. En ayant changé de numéro et déménagé, je me dis qu’il n’y a aucun moyen pour que ce type me retrouve.

Pourtant, si j’écris tout ça aujourd’hui, c'est parce que j'ai besoin d'aide. Depuis deux heures mon téléphone portable n’arrête pas de sonner. C’est un numéro masqué et j’ai beaucoup trop peur pour décrocher. On est en pleine nuit, et j'ose pas sortir de chez moi. Je suis sûr que c'est lui et qu'il m'observe de quelque part.

rafou27 rafou27
MP
Niveau 6
02 mars 2017 à 18:10:48

En voici une deuxième

Le rythmophile
Quand j'étais enfant, j'ai vécu une expérience très étrange. Je vivais dans une maison à la campagne. Il me prenait parfois l'envie de regarder les champs aux alentours par ma fenêtre pour passer le temps, et un jour - vers mes 9 ans - j'ai vu quelque chose d'inhabituel : un homme habillé tout en rouge se tenait à la limite d'un champ pas loin de chez moi, assez près pour que je puisse très bien le voir. Je me souviens qu'un masque grimaçant rouge cachait son visage.

Je l'avais d'abord pris pour un paysan étranger déguisé avec un costume de sa localité, comme certains mendiants roumains quand viennent les fêtes de Noël. Il était assis en tailleur et semblait regarder dans le vide. Je me suis un peu penché pour mieux le voir et je l'ai vu se pencher dans la même direction que moi. Je me demandais s'il m'imitait, quand il s'est levé et s'est mis à se pencher rapidement de droite à gauche, comme un pendule, sans bouger le bas de son corps.

La peur a pris le dessus vis-à-vis de cette scène surréaliste, et je suis parti rapidement de ma fenêtre. J'ai couru jusque dans la chambre de mes parents et les ai réveillés. Je les ai conduits à la fenêtre, mais l'homme n'était plus là.

Le lendemain, je suis retourné voir si l'homme étrange était revenu, et en effet il était debout, à tordre le haut de son corps de droite à gauche. C'est à ce moment-là que je me suis mis à ressentir une fascination pour lui et à ne plus le considérer comme un voisin, mais comme ce qu'il était : un être rouge dansant.

J'ai commencé à sauter sur place pour danser avec lui, et il s'est mis à sautiller également en étant synchronisé avec moi. Encore une fois, je suis parti avec des sueurs froides. J'ai à nouveau prévenu mes parents, et il avait encore disparu. Je pense qu'à ce moment-là mes parents ont commencé à prendre ça pour un jeu.

Le troisième jour, je suis passé le voir et il était là, en tailleur, le regard dans le vide. À peine je l'ai regardé, que pour la première fois son regard s'est posé sur moi. J'ai ressenti une peur profonde et une attirance inexpliquée pour cet être. Il s'est levé et s'est mis à faire le pendule. J'ai essayé de l'imiter en tordant également mon corps sur la droite quand lui le faisait, puis à gauche, puis à droite... Et puis, il s'est arrêté : étant plus rapide que moi, il attendait que je me resynchronise avec lui. On était repartis, et encore une fois il s'est arrêté dans son mouvement.

Finalement, j'ai abandonné et je me suis mis à sauter sur place. Il a fait de même et a profité du mouvement pour s'approcher de chez moi. Je ne ressentais plus de peur, juste une grande fascination. Quand il est apparu à ma fenêtre - je dormais au rez-de-chaussée à l'époque - je me suis empressé d'aller lui ouvrir.

Il me fixait depuis que j'étais à la fenêtre, mais à l'instant où je l'ai ouverte, il s'est mis à regarder face à lui et a quitté ma chambre. C'est à ce moment-là que j'ai récupéré mes esprits, comme si son regard m'avait hypnotisé. Je l'ai suivi. Je ne ressentais plus de fascination, ou presque, juste assez pour regarder vers où il allait. La peur avait pris le relais. Il marchait en frottant en rythme ses sabots de bois sur le sol et il est entré dans la chambre de mon petit frère, âgé de quelques semaines. Il dormait dans son berceau, sa poitrine se soulevait doucement. L'être a commencé à calquer sa respiration sur celle de mon frère et a à nouveau tourné sa tête dans ma direction.

Avant même de croiser son regard, je me suis mis à courir aussi vite que je le pouvais, et je me suis plongé sous mes draps en hurlant. Je retenais mes larmes quand j'ai entendu le simulacre de la respiration de mon frère se rapprocher, jusqu'à être collé à mon oreille. Je pouvais sentir le souffle chaud de cette respiration filtrer à travers mes draps, pour finalement s'arrêter d'un coup. Le bruit du frottement des sabots contre le sol a commencé à s'éloigner, est sorti de ma chambre, et est allé vers la gauche. À gauche il n'y avait que notre cave.

C'est au même moment que mes parents ont surgi dans ma chambre. Je leur ai tout expliqué en détails, mais comme dans un mauvais film d'horreur, ils m'ont dit que j'avais dû faire un cauchemar. Le fait de leur avoir raconté ça en étant sous mes draps ne m'avait pas aidé.

Le soir, à l'heure d'aller me coucher, ma mère m'a embrassé et est partie rejoindre mon père dans le salon, malgré mes supplications d'appeler la police pour sécuriser la cave. À cet âge, j'avais tendance à surévaluer les gens en uniforme.

Je mettais beaucoup de temps à m'endormir à cette époque, on avait une fuite dans la cave, le rythme des gouttes me berçait, la cave étant étonnamment très peu isolée.

Je me suis réveillé à cause du bruit de sabots contre le sol de ma chambre. Je n'ai pas ouvert les yeux, j'étais terrorisé. J'ai même arrêté de respirer, mais je savais qu'il était là, à se tordre sur les côtés.
Par chance pour ma famille, à ce moment-là, mon frère ne faisait pas de bruit et le bruit de la télé n'avait pas l'air de l’intéresser. Il est redescendu vers la fuite, juste avant que je commence à manquer d'air. Cette fois c'est moi qui avais dû respirer trop fort. La peur qu'il revienne m'avait empêché d'appeler mes parents à l'aide.

Le lendemain était un lundi. Je m'en souviens parce que ce jour-là c'était ma tante qui me ramenait de l'école. En arrivant devant chez moi, on a été accueillis par des sirènes de pompiers et de police.

Ma mère avait découvert mon père mort dans la cave, juste avant notre arrivée. Il était en bleu de travail et avait les outils pour réparer la fuite. Elle a immédiatement appelé la police.

Elle ne me l'a pas dit à cette époque, mais quand ma mère m'a jugé assez mature, elle n'a pas cherché à me cacher plus longtemps comment il était mort, même si j'imagine que c'est l'incompréhension qui l'a poussée. Selon le rapport d'autopsie, il serait mort d'épuisement après avoir dansé des heures sans s'arrêter.

Le monstre n'a pas refait surface depuis les dix ans qui ont suivi la mort de mon père, mais je suis inquiet. Cela fait deux matins de suite que je vois mon petit frère sautiller devant sa fenêtre. L’existence de cet être couplé à mes remords de lui avoir ouvert m'ont poussé à vous écrire, mais c'est la possibilité qu'il rôde encore qui a achevé ma décision de vous prévenir.

rafou27 rafou27
MP
Niveau 6
02 mars 2017 à 18:14:25

Et une troisième

Souvenirs d'automne
Depuis ma plus tendre enfance, j'ai toujours été très joueur. Mes parents considéraient cela comme un vice qui nuirait à ma scolarité, mais c'est tout le contraire : les jeux de logique et de réflexion m'ont permis de développer un esprit extraordinairement aiguisé.
Énigmes, jeux d'enquête, j'ai tout essayé. Et j'ai tout réussi.
Internet m'a aussi apporté mon lot de défis à relever. Comme la Via Virtualis, ou bien ouverture facile. Ces sites proposent une série d’énigmes, de la plus facile à la plus ardue. Mais, comme tout, ça a été une partie de plaisir pour moi.

Petit à petit, j'ai gagné une grande réputation dans ma ville, puis dans mon pays. On me comparait souvent à un Sherlock Holmes des temps moderne. Ainsi, j'ai intégré la police très rapidement. On me confiait les enquêtes qui piétinaient, et je passais mon temps à analyser des scènes de crime, des pièces à conviction, et je décelais des indices là où les autres ne voyaient qu'un élément insignifiant, ce qui permettait généralement de résoudre l'affaire.
Pourtant, l'année dernière, j'ai fait face à l'affaire qui a détruit ma réputation, ainsi que ma carrière.

Plus d'une dizaine d'enfants avaient disparus, depuis le début de l'année. Tous avaient étés enlevés, depuis leurs lits, dans le domicile familial. La méthode était toujours la même. Les parents couchaient leurs enfants le soir, pour ne découvrir qu'un lit vide au matin. Aucune trace d'intrusion, cependant. Un vrai mystère. Personne ne comprenait comme cela était possible. J'ai donc hérité de l'affaire. Enfin un défi à ma hauteur, je me disais alors.

Pourtant, même moi, je ne voyais aucun indice. Aucun signe d'intrusion apparent. Aucun lien entre les familles victimes, ou les enfants enlevés. Rien qui ne reliait ces enlèvements à des cas similaires. Bref, c’était inexplicable, surtout qu'aucune rançon n’était réclamée. S'agissait-il d'un pervers ? D'un tueur en série? C’était impossible à dire avec les éléments à notre disposition.

C'est le matin où un autre enfant avait disparu qu'une lettre est arrivée à notre bureau. Une lettre qui m’était spécialement destinée. Dans celle-ci, une simple photo, avec au dos une inscription :

"Tic...Tac... :-) "

La photo était superbement prise, il faut l'avouer. Elle représentait une route, bordée de feuilles mortes, s’enfonçant dans une forêt. La photo était prise du centre de la route. Au milieu de celle-ci était posée un panier. L'angle de vue était tel qu'il était impossible de voir ce qu'il y avait dans celui-ci. Au bord de la route on distinguait de grands pins majestueux. En agrandissant l'image, j'ai pu noter que celle-ci était parsemées de petits grains de maïs.

C'est juste ce dont j'avais besoin pour retrouver l'endroit de la photo. En effet, je savais que dans la région, il y avait énormément de champs de maïs, mais il n'y en avait qu'un seul dont le chemin du retour à l'entrepôt passait par une forêt.

Et j'avais raison, nous avons rapidement trouvé l'endroit précis où avait été prise la photo. Mais il n'y avait plus aucune trace du panier. La police avait passé la forêt au peigne fin, ainsi que les champs de maïs environnants et les entrepôts. Mais aucune trace des enfants disparus. Au bout de deux journées de recherche intensive, nous avons fini par conclure que c’était une fausse piste. La photo avait sûrement été envoyée pour nous distraire des pistes qui nous mettrait sur les traces du criminel.

Pourtant le lendemain, je sentais que je n'en avais pas fini avait cette photo. Je l'ai analysée une nouvelle fois, un détail m'avait peut être échappé... Et c’était le cas. C’était tellement gros, que ça ne m'avait pas sauté aux yeux de suite. Je suis tellement habitué à flatter mon ego en trouvant des indices indécelables pour la plupart des gens, que les choses évidentes ne m'interpellaient plus. Et ça a été ma plus grande erreur.

En regardant la photo, c'est les feuilles mortes qui m'ont semblé bizarres... Sur le côté de la route, il y avait des pins. Les pins ont des aiguilles. Pas des feuilles. Et les aiguilles ne tombent pas en automne.
Nous sommes retourné sur les lieux et avons creusé à l'endroit ou étaient les feuilles mortes sur la photo. Nous avons retrouvé 10 crânes d'enfants, dont un dans un panier. Avec eux, était aussi enterré un petit cercueil, dans lequel se trouvait le cadavre d'une petite fille. Une note était attachée à ses vêtements :

« Il y avait assez d'air pour qu'elle tienne une journée. Vous auriez pu la sauver. »

rafou27 rafou27
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Niveau 6
02 mars 2017 à 18:19:18

Et une quatrième

Post-it
Lorsqu'on était petits, ma sœur et moi avions un rituel particulier, le soir, pendant parfois plusieurs heures, avant d'aller nous coucher. On s'envoyait des post-it sous les portes de nos chambres, et il fallait être rapide pour ne pas se faire prendre par nos parents.

C'était des petits mots, des blagues, des dessins comiques, des moqueries, bref, le genre de conneries que deux frangins s'enverraient.

Et puis, il y a eu ce soir-là en 1999.

Une fois rentré du collège, j'étais directement monté dans ma chambre après être passé dire bonjour à ma mère. Je voulais geeker et profiter de ma soirée, je m'étais donc fait un sandwich accompagné de chips, puis je me suis enfermé. Après avoir fait mes devoirs, j'ai joué à la Gameboy sans prêter attention au temps qui passait.

Il était 22 heures, c'était en général le moment où on commençait à se glisser des post-it sous nos portes. J'étais dans une partie de Pokémon quand j'ai entendu un petit bruit de feuille froissée. J'ai souri et je me suis penché pour ramasser le bout de papier.

En lettres capitales, il y était écrit au surligneur rose :

« coucou toi »

Il y avait un petit dessin qui représentait un œil rond entouré de cils.

Ma sœur n'avait que 10 ans, son écriture était gauche et ses dessins maladroits. J'ai griffonné rapidement « salut petit rat » avec en dessous un visage souriant. Je me suis dépêché de glisser ma réponse sous la porte de la chambre de ma sœurette.

Alors que je venais à peine d'appuyer sur la poignée de la mienne pour la fermer, un second message a filé entre mes pieds.

« je suis pas poilue mais c'est vrai que j'ai des petites dents pointues » avec en dessous une tête de souris mal faite me tirant la langue.

Je soupçonnais ma sœur, vu sa rapidité, d'avoir préparé des post-it en avance, c'était cohérent vu que je la surnommais régulièrement avec des noms de rongeurs.

« C'est bien tu finis par le reconnaître », ai-je écrit avec un surligneur orange, et pour me moquer, j'ai ensuite gribouillé sa tête avec une grande bouche pleine de petits crocs.

Je suis allé en direction de sa chambre, où j'ai surveillé quelques instants si aucun papier ne se montrait, puis de retour dans la mienne, un nouveau papier est arrivé dès que j'ai fermé la porte.

« Mais c'est moi ! »

Je ne comprenais pas, d'habitude on se serait chamaillés, mais cette fois elle approuvait tout ce que je disais. Une nouvelle stratégie ? Je m'en amusais d'avance bien qu'un peu perturbé par la vitesse des réponses.

« Tu t'es prise pour sonic ? »
Cette fois, pas de retour immédiat. Puis une ou deux minutes plus tard, j'ai de nouveau vu le petit carré de papier sortir lentement de sous ma porte.

« Belle prise »
Toujours avec ce même surligneur rose illisible.

Je ne comprenais pas de quoi elle voulait parler, je cherchais une référence, mais sans succès. Puis, je me suis souvenu du Mew que je venais de capturer. J'ai rapidement écarté cette hypothèse. Elle ne pouvait pas savoir, ça datait d'une heure. Ça ne pouvait pas avoir de lien.

Je me suis empressé de répliquer : « de quoi tu parles ? J'ai raté un épisode ? »

Au moment où elle allait glisser son message, sa porte n'a fait presque aucun bruit. Perplexe, j'ai ouvert la porte brusquement, mais rien, personne. Je voulais tout de même rester discret à cause des parents.

« sur ton jeu pokémon »

L'écriture devenait de plus en plus soignée et serrée, mais toujours au feutre. Comment aurait-elle pu deviner ? J'y passais du temps après tout. Cette fois je n'avais pas envie de répondre, j'étais un peu mal à l'aise. J'ai laissé tomber l'échange, avant de prendre une bande dessinée en me glissant sous mes couvertures.

Un autre message. Encore.

« alors on m'abandonne pour de la lecture ? »

Cette fois le message était écrit au feutre noir. En plus du message, il y avait le portrait d'une petite fille souriante, avec des dents pointues. Cette fois, j'ai eu vraiment peur. J'osais à peine fermer le verrou de ma porte. Puis j'ai décidé de poser un t-shirt dans la fente sous ma porte.

« C'est bon tu as gagné... j'arrête de jouer »

Le lendemain durant le petit déjeuner, après une nuit agitée, je croisais ma mère se préparant un café. Il manquait le bol de ma sœur, alors, surpris, je lui ai demandé :

« Elle n'a pas cours aujourd'hui ?
- Tu sais bien qu'elle est partie en Bretagne 4 jours avec l'école. »

rafou27 rafou27
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Niveau 6
02 mars 2017 à 18:35:50

Dite le moi si vous les trouver bien et si vous en voulez d'autres

Pseudo supprimé
Niveau 10
02 mars 2017 à 19:13:48

Il y'a un topic exprès pour ça mais vu ton travail et le fait que la modo est jamais là ils ne bloquerons pas ton sujet

Pseudo supprimé
Niveau 10
02 mars 2017 à 19:21:33

J'ai beaucoups aimer la première

rafou27 rafou27
MP
Niveau 6
02 mars 2017 à 19:26:09

Merci

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Niveau 10
02 mars 2017 à 19:30:33

dorien ^^

rafou27 rafou27
MP
Niveau 6
02 mars 2017 à 19:33:21

Ces pas vraiment une creepy mais ...

Je suis en enfer
Il n'y a pas d'autres mots pour décrire ce que je vis : je suis bel et bien en Enfer.

Je ne sais pas vraiment pourquoi... Enfin, je ne vois aucune raison qui expliquerait ma présence ici, mais bon. Je ne connais aucun endroit sur la planète qui ressemble à celui-ci. L'enfer, ou du moins la partie de l'Enfer où je me trouve, ne ressemble pas vraiment à ce que vous pourriez imaginer. Ce n'est pas une caverne remplie de feu et de flammes, et de démons rouges qui me tourmentent.

Au lieu de ça, il y a juste un grand désert, vide. Il n'y a personne ici, à part moi. Maintenant, vous devez penser que ce n'est pas si mal, finalement. Ça pourrait être pire. Mais, croyez-le ou pas, ça l'est. Même si je suis en Enfer, j'ai toujours faim. Cela doit être ma punition. Je suis perpétuellement affamé. Et il n'y a rien à manger dans ce désert. Rien, excepté cet animal. Et il me nargue, comme s'il savait pour ma faim insatiable. Evidemment, j'essaie de l'attraper pour me nourrir. Et c'est là que ça devient mauvais.

Vu que c'est l'Enfer, cet animal ne peut pas être attrapé. Chaque fois que j'essaie, à chaque fois que je suis sur le point de l'attraper ou de le tuer, il parvient miraculeusement à s’échapper. Donc, ceci est mon destin. Une faim éternelle, et de la nourriture à portée de main, mais inaccessible.

Parfois, je me prends à être inventif, à tester de nouvelles idées pour attraper ma proie, espérant que cette fois sera la bonne. Il y a une sorte de présence invisible ici qui me donne de nouveaux outils pour m'aider, mais ce n'est pas par bonté ou compassion, juste pour le plaisir de me voir échouer une nouvelle fois. Pour maintenir en moi une lueur d'espoir. Après tout, si j’étais sûr de ne jamais pouvoir attraper ce foutu animal, je ne souffrirais pas autant, n'est-ce pas ?

D'autres fois, je décide de ne pas jouer le jeu de mes tourmenteurs. Je refuse cette chasse inutile, et j'essaie de trouver une autre façon de passer le temps. Mais la faim ne cesse jamais, et ce n'est qu'une question de temps avant que je ne reparte à la chasse.

Et, si la faim ne m'y oblige pas, l'ennui le fait. C'est là toute la beauté de l'Enfer, je peux cesser cette torture quand je le souhaite, mais quand je le fais, il n'y a littéralement rien d'autre à faire.
L'ennui ou un acte futile perpétuel. C'est l'Enfer.

Je peux juste espérer que quand je l'atrapperai enfin, le goût du BIP BIP en vaudra la chandelle.

Pseudo supprimé
Niveau 10
02 mars 2017 à 19:38:28

Magnifique cette vision de l'enfer cela me dégoute plus que celle avec les flammes et les démons [[sticker:p/1lm9]]

rafou27 rafou27
MP
Niveau 6
02 mars 2017 à 19:42:10

Ho si tu aime j'en ai plein d'autres je passais mon temps a en écrire en cours

Les combattants de Dieu
Quand j'étais enfant, il y avait cette femme, qui affirmait pouvoir communiquer avec les anges. Elle racontait beaucoup d'histoires, mais il y en a une qui a retenu tout particulièrement mon attention. Elle disait que c'était un ange qui lui avait raconté ça.

"Si Dieu existe, pourquoi y a-t-il autant de malheur sur terre ?" C'est une question qui revient à chaque fois, mais elle est hors sujet

Toute chose doit avoir un équilibre. La lumière et l'ombre. Le bien et le mal. Sans l'un, l'autre ne peut exister.

"Si c'est vrai, alors Dieu ne fait RIEN pour combattre le mal ?" Ça pourrait être la question qui se pose alors.

Bien sûr, qu'il combat le mal. Il y a un ange, Dartalian, qui erre sur Terre, et élimine le mal là où il se trouve. Il tue des êtres dont nous ne voudrions même pas connaître l'existence. Il les détruit afin que nous puissions dormir paisiblement la nuit.

Nous, les humains, n'avons aucune idée de combien d'entre nous vivent grâce à lui.

" Mais qu'en est-il de Staline ? Hitler? Ted Bundy ? Jack l'Eventreur ? "

Eh bien, ce sont la minorité de ceux qu'il faut laisser vivre. Pour l'équilibre. Ceux détruits par Dartalian, sont eux bien trop horribles et vils pour vivre dans notre monde.

Ce qui est drôle, c'est que je parierais que vous n'avez jamais entendu le nom Dartalian dans les textes religieux, mais je pense tout de même que vous le connaissez.

On a un autre nom pour le désigner

"Syndrome de mort subite du nourrisson"

rafou27 rafou27
MP
Niveau 6
02 mars 2017 à 19:43:06

Mais j'avoue que celle là on me l'a raconter

yakariauski yakariauski
MP
Niveau 5
02 mars 2017 à 21:57:24

Je te repond parceque sur ta premiere creepy pasta ca reste de la fiction et bien moi j ai eu une histoire similaire a peu de choses pret sauf que moi je l ai vecu...

rafou27 rafou27
MP
Niveau 6
03 mars 2017 à 08:42:43

Sérieux ? Tu peux me l'a raconter stp

Message édité le 03 mars 2017 à 08:46:00 par rafou27
rafou27 rafou27
MP
Niveau 6
03 mars 2017 à 18:10:03

Et une autre

Seule avec elle
Note : J'ai retrouvé ce post sur un forum japonais. Je pense qu'il est intéressant, j'ai décidé de le traduire et de vous en faire part.

---

Bonjour, je me présente, je m'appelle Mimi et j'ai 17 ans.
J'ai été témoin d'une expérience assez bizarre il y a quelques mois. J'ai fait pas mal de recherches sur Internet histoire d'en savoir plus, et puis je suis tombée sur ce forum. Je vous partage mon histoire dans l'espoir de trouver des explications et de voir si d'autres ont vécu des phénomènes similaires.

Cela s'est produit au début des vacances de printemps. Je rentrais chez moi et j'ai trouvé ma sœur dans le salon, une petite fille que je ne connaissais pas était en train de l'enlacer. Quand je lui ai demandé qui était cette gamine, ma sœur m'a répondu qu'elle s'appelait Kei et que nos parents la gardaient pour la nuit car cette dernière avait, semblait-t-il, quelques soucis familiaux. Apparemment, elle était très collante et ma sœur était soulagée de s'en débarrasser.

Kei était très mignonne et je ne voyais pas d’inconvénients à m'occuper d'elle. Nous avons passé l'après-midi à dessiner et à faire des jeux, mais j'ai vite compris ce que ma sœur voulait dire par « collante ». Vers la fin de l'après-midi, j'ai dû aller aux toilettes et la petite s'est mise à hurler, à pleurer très fort. Elle ne voulait pas me lâcher. Nous sommes ensuite allées nous promener afin de lui changer un peu les idées. Je me disais qu'elle ne connaissait pas notre maison et qu'elle s'ennuyait de chez elle, tout bêtement.

En rentrant à la maison pour le dîner, nous avons surpris ma sœur et mes parents en train de se disputer. Il y avait des traces noires de pas partout dans le couloir de l'entrée et mes parents accusaient ma sœur d'avoir sali la maison. Nous avons donc tous vérifié sous nos pieds, mais ils n'étaient pas sales. Quand je me suis retournée vers Kei, j'ai vu qu'elle avait également des traces noires sur le visage. Je l'ai emmenée à la salle de bain se débarbouiller et nous sommes allées dîner. Ma famille était toujours confuse de ce qu'il venait de se produire.

Cette nuit-là, Kei dormait avec moi. Une fois au lit, je lui ai demandé pourquoi elle ne m'avait pas lâchée d'une semelle de la journée, si quelque chose l'effrayait. Elle m'a répondu, les larmes aux yeux, que c'était à cause de « la dame toute noire » qui la suivait partout, et que si elle me laissait partir, elle se retrouverait toute seule avec elle. Je l'ai rassurée comme j'ai pu en lui disant que c'était juste son imagination, je l'ai bordée et nous nous sommes endormies.

Je me suis réveillée quelques heures plus tard et me suis levée sans allumer la lumière pour aller boire un verre d'eau. Quand j'ai ouvert la porte à mon retour, j'ai vu dans la demi-obscurité une énorme ombre noire se dresser au dessus du lit, des traces de mains partout sur le lit, et sur le visage de Kei. Cette dernière s'est réveillée sous mes cris, je l'ai prise dans mes bras et nous sommes allées dormir dans le salon.

Le lendemain, après le départ de Kei, mes parents ont amené un exorciste à la maison. Ils m'ont avoué plus tard que si Kei était venue passer la nuit chez nous, c'était uniquement car sa famille était en pleines cérémonies funéraires chez elle et qu'elle n'était pas encore au courant du décès de sa mère.

Sa mère se serait suicidée en s'immolant.

philipperecit philipperecit
MP
Niveau 5
03 mars 2017 à 23:17:34

c'est curieux... quasi toute tes histoires je les ai lu sur le site "creepypastafromthecrypte"... Si c'est vraiment toi tu as vraiment du talent.
Dailleur j'ai prevu de conter "appel masqué" sur ma chaine "recit fantastique" prochainement. :)

rafou27 rafou27
MP
Niveau 6
04 mars 2017 à 17:14:43

Oui ces moi le modo qui a écrit ou traduit toute ces histoires

Message édité le 04 mars 2017 à 17:15:40 par rafou27
SredniVaschtar SredniVaschtar
MP
Niveau 6
05 mars 2017 à 21:25:59

Si c'est toi je suppose que ca ne te poserais pas de problème si j'envoie ton topic a l'administration du forum creepypastafromthecrypt ^^

Pseudo supprimé
Niveau 10
08 mars 2017 à 14:49:10

sinon il y'aura une suite à la première ?et la dernière j'ai trouver la fin inattendus

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