http://pro.clubic.com/legislation-loi-internet/actualite-792252-encadrer-sport-vrai-sport.html
C'est un sujet qui a déjà souvent été posté sur ce forum. L'e-sport est-il un sport?
Comme on peut le voir dans l'article l'e-sport pourrait bientôt être reconnu comme un sport.
Selon moi, pour ce qui est du coté compétitif de l'e-sport, on pourrait le considérer comme un sport, mais d'un autre coté, l'e-sport n'est pas vraiment un sport dans le sens où ce n'est pas une activité physique.
Pour moi l'e-sport n'est pas plus un sport que les échecs (pourtant reconnu comme un sport par le comité international olympique...), mais il faut pourtant l'encadrer, si l'e-sport était reconnu comme un sport tout serait plus facile. Mais ça ne veut pas dire qu'il faut le catégoriser comme un sport, pourquoi ne pas simplement créer une nouvelle catégorie?
Vous en pensez quoi?
Jeu cérébral ou mental si tu préfère.
Si tu veux même sport cérébral ou mental.
On pourrait alors aussi y mettre le poker, les échecs et tout les autres jeux du style.
Beaucoup ont déjà regardé un bon match de rugby, un samedi soir, en hurlant à chaque transformation de son équipe favorite. Le sport traditionnel galvanise des milliards de spectateurs autant qu’il engrange des millions de dollars et ne s’en cache pas. Mais quand le monde du ballon ovale vante sa sueur, ses mélées et ses plaquages, d’autres lui préfèrent l’adrénaline, les smokes et les headshots : bienvenue dans le monde du sport électronique. Cette discipline semble posséder toutes les qualités pour devenir un véritable sport d’ici quelques années.
Il est intéressant de noter que les apports du sport électronique sont identiques à ceux de son homologue traditionnel, bien que dans des proportions moindres. En 2015, la discipline a dépassé la barre des 36 millions de spectateurs uniques pour le jeu vidéo League of Legends. La même année, le premier prix de The International atteignait les 8 millions de dollars. Du côté du mercato électro-sportif, on trouvera des transferts atteignant généralement les centaines de dollars, mais certains joueurs comme ScreaM ont déjà changé d’équipe pour plus de 150.000 billets verts.
La télévision, elle, avait déjà compris l’intérêt d’un tel marché en 1982, avec l’émission « Starcade », qui fut oubliée lors de la popularisation d’internet. L’avènement de Twitch depuis 2011 a ravivé les flammes du petit écran, et ESPN, la célèbre chaîne américaine dédiée au sport, compte bien moderniser ses programmes. La Corée du Sud, elle, pousse sa participation encore plus loin. Certains services nationaux, comme Samsung ou SK Telecom, investissent déjà dans le domaine. Malgré une éducation stricte et conséquente, les jeunes coréens arrivent à associer études et sport électronique, et ce dans un seul but : devenir le meilleur, mondialement si il le faut. Bien que la discipline reste plutôt minoritaire en Corée, son gouvernement met à disposition des joueurs des cafés internet spécialisés dans les jeux vidéos.
Selon T. L. Taylor dans « Rising The Stakes », ce genre de comportement pourrait voir le jour en occident d’ici peu. Certains pays, comme l’Allemagne, la Suède ou encore les Pays-Bas, sont déjà bien ancrés dans le sport électronique et risquent en effet de succomber les premiers à la demande grandissante des joueurs européens.
Un encadrement plus que nécessaire
Malgré tout le confort qu’un pays puisse proposer, le sport électronique ne serait rien sans des subventions. Une protection sociale et un salaire minimum sont indispensables. Des visas plus simples à obtenir, notamment pour les tournois américains ou russes, sont également importants pour une croissance saine du sport électronique.
Du côté des ligues et des entreprises liées au domaine, les règlements évoluent de manière positive depuis plusieurs années. Depuis mi-2015, la société suédoise Modern Times Group tente d’uniformiser ces règles, après son achat de trois grands noms du sport électronique : les ligues ESL et ESEA, ainsi que le festival Dreamhack.
Pour faciliter ces démarches, l’International Electronic Sports Federation a été créée en 2008 par neuf pays, la Belgique à la Corée du Sud, en passant par le Danemark. La France, elle, n’y participe pas : en effet, le ministère de la Culture et celui du Sport se bataillent continuellement pour savoir lequel des deux devra soutenir le sport électronique. Le premier est bien plus intéressé par les tableaux de maîtres plutôt qu’à un quelconque sport. L’autre ne veut même pas entendre parler d’une discipline qu’il estime trop lié à la culture vidéo-ludique. Seule la ministre du Numérique, Axelle Lemaire, semble vouloir débloquer la situation.
Une impasse juridique et sociale
Pourtant, cette guerre des ministères n’a plus lieu d’être : en considérant la discipline comme un sport, elle obtiendrait directement une identité culturelle reconnaissable. De plus, cela permettrait une meilleure législation du domaine, qui lui assurerait un rôle de tremplin pour l’égalité : en effet, la discipline est l’une des rares disciplines sportives où tout le monde joue à jeu égal.
Mais pour cela, il faut d’abord négocier avec les détracteurs du sport électronique. Ceux-ci accusent son manque d’activité physique. Le reproche aurait pu être crédible si un tel manque existait réellement. En effet, la majorité des sports électroniques n’ont, au final, que peu de différences avec une compétition de darts ou de billard. Par ailleurs, certains jeux vidéos à but compétitif, comme le jeu de rythme Just Dance, sont très physiques. La frontière entre le sport et son homologue électronique reste donc vraiment incertaine, et une redéfinition du terme semble nécessaire.
En attendant une quelconque législation, il conviendrait parfaitement de séparer le sport en deux parties : le sport traditionnel d’un côté, allant de l’athlétisme au billard, et le sport plus moderne de l’autre, des échecs aux jeux vidéos. Ainsi, les moutons seront bien gardés, et les joueurs professionnels pourront continuer de soutenir avec passion leur équipe de rugby préférée !
Tu sais que tu écris bien toi?
En attendant une quelconque législation, il conviendrait parfaitement de séparer le sport en deux parties : le sport traditionnel d’un côté, allant de l’athlétisme au billard, et le sport plus moderne de l’autre, des échecs aux jeux vidéos. Ainsi, les moutons seront bien gardés, et les joueurs professionnels pourront continuer de soutenir avec passion leur équipe de rugby préférée !
Exactement ce que je pense!
La même année, le premier prix de The International atteignait les 8 millions de dollars.
Petite erreur: c'était $18,429,613 en total et $6,634,661 pour les premiers.
Si tu veux créer un topic pour tes articles n'hésite pas.