Bonjour,

Je suis technicien supérieur en informatique, et ai capitalisé une bonne quinzaine d'années d'expérience dans le domaine. Il y a quatre ans de cela, je pensais enfin avoir trouvé un poste "idéal" dit "en fixe" dans une PME, et celui ci présentait pour moi un double avantage :
- Laisser derrière moi le milieu des SSII, qui, malgré malgré des rémunératiions intéressantes pour les techniciens expérimentés, présente souvent l'inconvénient de proposer des missions itinérantes de durée variable. En effet, ce type de poste peut présenter tout son intérêt pour un jeune technicien avide de découverte et de dépaysement, mais en arrivant aux abords de la quarantaine, j'ai pu voir qu'il m'en avait lourdement coûté en termes de stabilité dans ma vie personnelle.
- La proxmité par rapport à mon domicile (17km) me permettait d'opter pour des trajets sportifs en VTT, pas simplement pour suivre la mode du "vélotaff", mais surtout pour neutraliser certains risques liés à l'âge et au type d'activité, tels que le surpoids, avec la hausse de la choléstérolémie et des triglycérides qui s'ensuivent. Bref, un choix pour tenir la forme.

Lors de ma rencontre avec l'employeur, tout semblait bien se passer, et le terme de la préiode d'essai a bel et bien confirmé que j'avais les galons pour que me soit confiée la gestion corrective et évolutive de son parc informatique, que ce soit au niveau de l'infrastructure réseau, du remplacement d'un ancien serveur par une machine construite selon des spécifications au goût du jour, ou encore, de la migration multiposte vers office 365, ainsi que l'ajout de fonctiionnalités élaborées à l''application de gestion métier locale non documentée (rétro-analyse, analyse, et développement)..
Les mois passèrent, les contacts avec les collègues étaient excellents, et le patron semblait satisfait d'avoir trouvé le technicien "tout terrain" qu'il recherchait pour son parc informatique. Les choses commencèrent cependant à se gâter lorsqu'il souhaita me confier des tâches de communication commerciale. Je lui ai alors expliqué que je n'en assurerais que la partie technique en la faisant bien, en débatant à propos du développement d'un site web avec support e-commerce, et en faisant valoir le fait que mon travail de veille technologique permettrait d'y intégrer des vidéos 360°, mais que je resterais dans les clous de mon métier, en exposant clairement le fait que je ne maîtrisais pas le relationnel comlmercial ni de nombreuses spécificités de la communication commerciale. A ce moment là, j'ai eu droit à la première réponse sèche de sa part, à savoir "il faudra évoluer, car avec moi, il ne doit pas y avoir de point faible". Je pris alors tacitement la décision d'ignorer son observation, en étant résolu à continuer exclusivement mon travail de technicien sans ménager mes heures ni ma disponibilité, mais sans plus. Cela provoqua son irritation, tant et si bien qu'une multitude d'ostacles et de pièges relationnels retors ont été déployés à son initiative en vue d'obtenir ma démission. Je l'ai compris, en prenant la décision de faire comme si de rien n'était dans l'espoir d'obtenir a terme un licenciement en bonne et du forme avec indemnités (pour mésentente, par exemple), mais mes nerfs ont fini par céder avant lui et j'ai fini par poser un arrêt maladie de longue durée grâce à un thérapeute bienveillant. Au terme de cet arrêt de travail, je suis parveniu à obtenir une rupture conventionnelle, non sans que cela lui déplaise car c'est bel et bien bien une démission qu'il aurait souhaité. Peu de temps après avoir quitté l'entreprise, je n'ai pas tardé à découvrir que l'on m'avait concocté un petit "cadeau" de départ, à savoir, que les appels de traditionnels gêneurs adressés à l'entreprise (démarcheurs, etc), se trouvaient redirigés vers mon numéro de mobile personnel, ce qui m'a obligé à en changer.

Ceci étant, je ressors de cette mésaventure professionnelle en me sentant encore un peu diminué, plus rapidement fatiguable, et aussi malheureusement, plus méfiant.

J'envisage cependant de remettre rapidement le pied à l'étrier, en restant dans le domaine de l'informatique, mais en envisageant aussi d'autres environnements, notamment le secteur associatif, ainsi que des activités plus orientées vers la formation, que ce soit auprès d'un public scolaire, de gens mis en échec en raison de la "fracture numérique", ou même, de personnes âgées. Après lecture de mon petit "pavé" que je souhaite aussi peu désagréable que possible, que pensez vous de ce choix d'alternative ? Auriez vous également des pistes complémentaires à suggérer ?

Arrêt de longue durée à cause d'une réponse sèche.
La blague de l'année.

Le problème, vdd, c'est que vous isollez un élément particulier, qui a lui seul serait peu significatif, ou oubliant le contexte global que j'ai décrit, Les coiséquences délétères ne me semblent pas particulièrement difficiles à comprendre. Au risque de donner dans le "3615 mylife", je pourrais entrer plus avant dans les détails afin de mieux faire ressortir les moments les plus saillants, mais est-ce bien nécessaire ?

Faites pas attention à la personne ci dessus c'est un "troll" comme il y en a partout sur ce site

Merci pour votre compréhension, Hijari. J'avais bien saisi que la réponse de "maisoui98" était "'trollesque"', mais j'ai estimé utile de lui expliquer son erreur de perspective. Qui sait si, passées quelques compréhension des erreurs, certains "trolls" ne pourraient pas en définitive devenir... des intervenants. Le fait que des gens puissent se montrer "désireux de polluer/dégrader", ou "envieux de ne pouvoir apporter au débat", ne fait pas oublier qu'un être humain, dont les déterminations/expériences de vie sont multiples, se tient derrière le clavier. Bien souvent, ce qui se trouve derrière est l'expérience du manque (d'expérience/de connaissances/ de relations/ de preuves de la valeur de soi/de bonheur. De mon coté, tout ce que je vois, c'est qu'il est question de quelqu'un qui "essaie de dire quelque chose", même si c'est au premier abord peu engageant et peu en rapport avec le sujet.

Est-ce que t'as envisagé d'essayer de travailler dans la fonction publique ?
Tu ne seras peut être pas aussi bien payé que dans le privé mais ça correspond à ce que tu recherches, faut juste s'informer des concours qui sont organisés

Bonjour Fracompte,
Il s'agit là d'une perspective pertinente, Pour ce qui est de salaire, cela ne me poserait pas de souci, compte tenu du fait que les gros achats sont faits et que je ne me trâne actuellement ni dette ni nana cadre à impressionner
D'autre part, je me suis lasissé dire que la fonction publique pouvait offrir un relationnel métier plus "safe". De ce fait, je vais effectivement regarder de ce coté là.

Ouais effectivement go public, essayez de voir un peu, des métier comme la cybercriminalité sont très recherchés