Nous avons rassemblé les données du lieu de travail des journalistes et la rapidité avec laquelle ils bougent. Les résultats devraient vous inquiéter.

Par Jack Shafer et Tucker Doherty
Mai / juin 2017

Ces bulles représentent les 150 comtés avec la plupart des travaux de publication de journaux et d'Internet. | Illustration par DataPoint

Comment les grands médias ont-ils manqué la vague Donald Trump? Les organisations d'actualités anciennes ou nouvelles, grandes ou petites, imprimées ou en ligne, diffusées ou transmises par câble aux phalanges des journalistes armées de données et d'analyses de vote des plus sophistiquées pour couvrir la campagne présidentielle. La supposition écrasante était que la course était pour Hillary Clinton, et la vraie question n'était pas de savoir comment la victoire de novembre serait la plus marquée, mais combien forte la vague frapperait le parvenu politique Trump. Aujourd'hui, c'est Trump qui occupe la Maison-Blanche et Clinton qui dérivent vers la mer - un résultat qui n'est pas seulement une embarras pour la presse, mais comme un acte d'accusation. D'une manière profonde, les élections se sont précisées, les médias nationaux ne comprennent tout simplement pas la nation qu'il couvre prétendument.

Qu'est-ce qui allait si mal? Qu'est-ce qui va toujours aussi mal? Pour certains conservateurs, la victoire étonnante de Trump le 8 novembre a expliqué ce qu'ils avaient soupçonné, que la presse infestée par les démocrates était sciemment dans le même camp que Clinton. Les médias, dans ce point de vue, étaient coupables non seulement d'un parti pris de confirmation mais d'une complicité. Mais la charge de l'information neutre a été de rien ajoutée aux faits connus: aucune organisation de nouvelles n'a ignoré l'histoire des courriels de Clinton, et tout le monde s'est régalé du pirates des courriels endommageant John Podesta que WikiLeaks a servi sous forme de buffet. Métaphoriquement parlant, vous n'êtes pas en train de pousser Clinton vers la victoire si vous la mettez sur le piédestal, elle et son parti politique presque tous les jours.

http://www.politico.com/magazine/story/2017/04/25/media-bubble-real-journalism-jobs-east-coast-215048

Article que j'ai trouvé intéressant et qui ressemble a votre politique actuel,je vous invite a le lire avec un traducteur

Juste après les élections, le stratège présidentiel Steve Bannon a fait sauter la presse sur le même point mais avec un vocabulaire audacieux. "La bulle médiatique est le symbole ultime de ce qui ne va pas avec ce pays", a déclaré Bannon. "Ce n'est qu'un cercle de personnes qui se parlent entre eux mais qui n'ont aucune idée de ce qui se passe." La pensée collectif journalistique est un symptôme, pas une cause.

C est ce qu il se passe en France, à plus grande échelle.

pour le partage.

Allez hop, on remonte cet article

Très intéressant et qui illustre bien pourquoi je préfère la presse régionale à la presse métropolitaine. On peut aussi dresser un parallèle évident avec la pensée "progressiste" d'une bonne partie des développeurs de jeux vidéos indés dont la Mecque (intellectuelle et relationnelle) se situe à San Francisco.

https://morningconsult.com/wp-content/uploads/2017/04/169999_crosstabs_MC_Qs_v2_AP.pdf

Un sondage qui va avec le sujet...

Excellent article. Mais pas pire que ce que je pensais, hélas.

Je dois dire que c'est fatiguant de regarder les informations, ou lire des articles en prenant toujours des pincettes sur l'esprit critique. S'assurer que les informations données sont vraies, et vérifiables et non dirigėes.

Je comprends que la grosse partie des électeurs votent ce qu'on leur dit de voter. C'est plus simple, plus facile. Moins responsable.

_Arlian_ :

Excellent article. Mais pas pire que ce que je pensais, hélas.

Je dois dire que c'est fatiguant de regarder les informations, ou lire des articles en prenant toujours des pincettes sur l'esprit critique. S'assurer que les informations données sont vraies, et vérifiables et non dirigėes.

Je comprends que la grosse partie des électeurs votent ce qu'on leur dit de voter. C'est plus simple, plus facile. Moins responsable.

Expérience de Millgram

Quand on voit qu'aux USA plein de gens (juges des cours suprêmes, maires des villes, membres même républicains du Congrès et du Sénat) entrent en "résistance" contre Trump et l'empêchent d'appliquer sa politique, on peut être certain que le mécontentement des gens va pas cesser, et au contraire croître.

Rien que pour le mur de Trump la majorité du Congrès et du Sénat s'y oppose à cause de républicains bien pensants qui sont d'accord avec les démocrates pour ça (les démocrates étant contre le versement du moindre centime pour le mur). Le mur pourra sans doute jamais être construit.

Pour le renvoi des sans-papiers (qui était déjà censé être effectif sous Obama car Trump ne veut qu'appliquer une loi qui existait déjà sous Obama, ce qu'Obama voulait pas faire) quasiment toutes les villes américaines (plus de 200 villes) ont décidé d'entrer en résistance contre Trump et de pas renvoyer les clandestins (alors que, comme je l'ai dit, c'est ce que la loi veut, même depuis Obama !)
http://www.apsanlaw.com/law-246.List-of-Sanctuary-cities.html

Autant dire que la politique de Trump sur le renvoi des clandestins ne sert alors plus à rien puisque les clandestins sont concentrés dans les grandes villes...

En réaction à ça Trump a émit un décret pour couper les subventions fédérales à ces villes si elles ne renvoient pas les sans papiers et les livrent pas aux autorités fédérales (qui sont chargées des expulsions). Mais un juge bien-pensant d'une cour haut placée a invalidé le décret ! http://www.lefigaro.fr/international/2017/04/26/01003-20170426ARTFIG00104-un-nouveau-decret-de-donald-trump-sur-l-immigration-bloque-par-la-justice.php?cmtpage=0

Les décrets de Trump pour geler temporairement l'immigration en provenance de 7 pays musulmans en raison de risque terroriste ont systématiquement été invalidés par des juges bien-pensant haut placés.

Et les médias après ont la malhonnêteté de dire que Trump "ne tient pas ses promesses" alors qu'en réalité on assiste à une crise démocratique car Trump a été démocratiquement élu, mais plein de gens l'empêchent de faire ce pour quoi il a été élu... J'ai bien peur que dans 4 ans les clandestins puissent toujours aussi facilement entrer aux USA, que le mur voit jamais le jour et que l'immigration musulmane soit encore plus importante dans le pays...