Est-ce que certains de nos dirigeants sont tombés sur la tête ?
Le délire sur l’islamophobie ou sur l’intolérance vestimentaire est en train de dépasser toutes les bornes de la raison.
Faut-il vraiment rappeler que ce sont les libertés religieuses qui reposent sur les libertés démocratiques et non pas l’inverse ?
http://www.journaldemontreal.com/2017/02/17/delires-religieux-chez-nos-elus#cxrecs_s
Intéressant article, bien qu'il s'agisse plus d'un réquisitoire que d'une actualité.
Ca ne fait que confirmer ce que je pense depuis un moment, à savoir que la laïcité fut utile en son temps mais qu'elle fut mise en place à une époque bien particulière, dans un contexte religieux bien particulier.
Il serait temps d'aller un peu plus loin, de la renforcer.
De reconnaître qu'elle est dangereuse (j'ai déjà expliqué pourquoi, je ne vais pas recommencer) et qu'à ce titre une personne ne devrait être mise à son contacte qu'après avoir donné son libre consentement. Cela signifie notamment que tout prosélytisme, y compris celui des parents envers les enfants devrait être interdit. L'alcool n'est pas systématiquement nocif, il est dangereux. Conduire n'est pas systématiquement nocif, c'est dangereux. Les produits chimiques ne sont pas systématiquement nocifs, ils sont dangereux. Etc.
La religion n'est pas systématiquement nocive, mais elle est dangereuse et, pour cette raison, devrait être tenue à l'écart des enfants.
bof c'est juste une mode, ça passera.
Cela signifie notamment que tout prosélytisme, y compris celui des parents envers les enfants devrait être interdit
Difficile de faire plus con comme réflexion... "Désolé papa, tu peux pas me parler de Dieu et de Jésus, c'est interdit par la loi tu sais bien, la caméra dans le salon nous regarde !"
Le 18 février 2017 à 01:29:09 [RathalosDu93] a écrit :
Cela signifie notamment que tout prosélytisme, y compris celui des parents envers les enfants devrait être interditDifficile de faire plus con comme réflexion... "Désolé papa, tu peux pas me parler de Dieu et de Jésus, c'est interdit par la loi tu sais bien, la caméra dans le salon nous regarde !"
On parle surtout des parents qui envoient leurs gosses dans des écoles religieuses, leur enseignent la religion comme étant la seule vraie avant même qu'ils ne soient capable de comprendre, sans leur laisser le choix.
On parle surtout des parents qui envoient leurs gosses dans des écoles religieuses, leur enseignent la religion comme étant la seule vraie avant même qu'ils ne soient capable de comprendre, sans leur laisser le choix.
Pourquoi faudrait-il leur laisser le choix ? Quelle intense inutilisation de ton intellect t'a amené à ce concept absurde ? Quand mon père me parlait gamin de la gauche et du syndicalisme il ne me laissait pas le choix de mes opinion politiques ? Lorsqu'il m'emmenait visiter des châteaux, ou des musées sur l'agriculture au fond de la cambrousse il ne me laissait pas le choix de mes affinités culturelles ? Lorsqu'il me faisait manger les spécialités des villes par lesquelles on passait durant le trajet des vacances il s’immisçait de manière inacceptable dans mes goûts culinaires ? Non. Il s'assurait de bien faire mon éducation.
Il n'y a aucune différence pour ce qui concerne la religion, ta laïcité elle n'est pas le bienvenu si elle veut s'introduire dans la sphère privée, au sein même du foyer.
"Yeo-Yin
MP
CiterBlacklisterAlerte
18 février 2017 à 01:01:53
Intéressant article, bien qu'il s'agisse plus d'un réquisitoire que d'une actualité.
Ca ne fait que confirmer ce que je pense depuis un moment, à savoir que la laïcité fut utile en son temps mais qu'elle fut mise en place à une époque bien particulière, dans un contexte religieux bien particulier.
Il serait temps d'aller un peu plus loin, de la renforcer.
De reconnaître qu'elle est dangereuse (j'ai déjà expliqué pourquoi, je ne vais pas recommencer) et qu'à ce titre une personne ne devrait être mise à son contacte qu'après avoir donné son libre consentement. Cela signifie notamment que tout prosélytisme, y compris celui des parents envers les enfants devrait être interdit. L'alcool n'est pas systématiquement nocif, il est dangereux. Conduire n'est pas systématiquement nocif, c'est dangereux. Les produits chimiques ne sont pas systématiquement nocifs, ils sont dangereux. Etc.
La religion n'est pas systématiquement nocive, mais elle est dangereuse et, pour cette raison, devrait être tenue à l'écart des enfants."
ton post est dangereux, tu tiens des propos extremes et ça illustre parfaitement ce qui se passe vis à vis de la laicité en France.
C'est devenu une neo-fausse religion qui souhaite s'imposer partout sur n'importe quel sujet comme s'il fallait y adhérer au risque d'être vu comme......un "extremiste méchant"....
c'est flippant
Yeo yin c'est ta pensée qui est dangereuse, c'est clairement du totalitarisme.
Mais c'est vraiment absurde de comparer et hiérarchiser les lois de l'État et les lois "religieuses". Les lois "religieuses" sont appliquées au niveau personnel et il s'agit de conviction, tout le monde n'a pas la même religion dans un État. Puis il y a les lois de l'État qui sont pour tout le monde et qui ne sont pas forcément en contradiction avec les lois religieuses.
Un chrétien, musulman ou même athée peut être contre la loi du mariage pour tous, mais ça reste une conviction pour eux même s'ils n'acceptent pas cette loi, ça concerne que les couples homosexuels.
Ce n'est pas blanc ou noir comme certains veulent nous le faire croire.
C'est devenu une neo-fausse religion qui souhaite s'imposer partout sur n'importe quel sujet comme s'il fallait y adhérer au risque d'être vu comme......un "extremiste méchant"....
c'est flippant
mais lol, tres beau requisitoire envers justement ce que tu penses defendre, les musulmans n'ont honte de rien aujourd'hui, et s'opposer à ce genre de discours c'est être raciste, voila ou en est
Le 18 février 2017 à 12:49:57 SkGalata a écrit :
Mais c'est vraiment absurde de comparer et hiérarchiser les lois de l'État et les lois "religieuses". Les lois "religieuses" sont appliquées au niveau personnel et il s'agit de conviction, tout le monde n'a pas la même religion dans un État. Puis il y a les lois de l'État qui sont pour tout le monde et qui ne sont pas forcément en contradiction avec les lois religieuses.Un chrétien, musulman ou même athée peut être contre la loi du mariage pour tous, mais ça reste une conviction pour eux même s'ils n'acceptent pas cette loi, ça concerne que les couples homosexuels.
Ce n'est pas blanc ou noir comme certains veulent nous le faire croire.
C'est là que tu te trompe justement, les lois religieuses sont justement appliquées hors de l'espace personnel. Le voile, signe d'appartenance et porté justement en dehors du domicile. Le demande pour les menus de substitution dans les écoles publiques, voir la disparition du porc dans les cantines, pour tout le monde. Ceux qui refusent de serrer des mains, de parler, de servir, parce que leur religion le leur interdit. Prières de rues aussi, qui n'est ni plus ni moins qu'une réquisition de l'espace public. Et les écoles religieuses où l'enseignement religieux prime sur l'enseignement tout court.
C'est toi qui mélange tout, le voile est une application personnelle, le porter dans un espace public fait partie de la liberté de culte garantie par l'État tout justement, c'est pareil pour la kippa et autres. Dans les fonctions et institutions de l'État c'est interdit et cette loi est bien appliquée en France de manière générale, il n'y a pas de fonctionnaires voilées.
Concernant la nourriture dans les cantines et les prières de rue ça ne concerne pas la loi religieuse mais ce sont des revendications. Les élèves musulmans peuvent juste s'adapter et manger des plats sans viandes ou ne pas manger à la cantine tout simplement. Pour la prière de rue ils n'ont qu'à prier dans les mosquées existantes ou chez eux.
Il faut savoir distinguer les choses.
Le 18 février 2017 à 13:08:30 SkGalata a écrit :
C'est toi qui mélange tout, le voile est une application personnelle, le porter dans un espace public fait partie de la liberté de culte garantie par l'État tout justement, c'est pareil pour la kippa et autres. Dans les fonctions et institutions de l'État c'est interdit et cette loi est bien appliquée en France de manière générale, il n'y a pas de fonctionnaires voilées.Concernant la nourriture dans les cantines et les prières de rue ça ne concerne pas la loi religieuse mais ce sont des revendications. Les élèves musulmans peuvent juste s'adapter et manger des plats sans viandes ou ne pas manger à la cantine tout simplement. Pour la prière de rue ils n'ont qu'à prier dans les mosquées existantes ou chez eux.
Il faut savoir distinguer les choses.
Sauf que ce que tu dis là, c'est ce qu'on leur dit, nous, depuis le début, mais qu'ils refusent. Le dire d'ailleurs est considéré comme islamophobe, voir raciste. Dans l'idéal ce que tu décris serait appliqué, sauf que la réalité est toute autre.
Rien que pour les cantines, j'ai regardé le menu des écoles de ma ville. Pas un plat de porc, pas de saucisson, de jambon ou quoi que ce soit du genre. Aucune trace de porc, et ça depuis un moment.
Et quelle liberté de choix religieux je donne à mon enfant quand je suis athée?
l'État n'a pas à s'imicser dans la sphère privée pour en contrôler le discours parental sauf quand celui-ci est extrémiste et juridiquement condamnable. Et de toute façon le faire serait prêter allégeance à Big brother
C'est bien pour ça que dans l'école publique il n y a pas de cours religieux. L enfant adherera en sa pleine conscience a la religion ou disons a l'idéologie de son choix quand il sera adulte. Du moins ado. Avant cela c'est les parents qui lui font ce choix, pour l'amour de dieu apparemment.
C'est juste normal de transmettre un héritage religieux et culturel à ses enfants, c'est propre à l'éducation et relation parents-enfants, c'est ainsi depuis la nuit du temps. L'État n'a pas à s'immiscer.
Trudeau ca marche (plus ou moins) tant que la population musulman ne représente que 5-6%, mais d'ici quelque temps lorsque le pourcentage aura augmenté de manière significative, vous pouvez être sur que la personne qui succédera a ce cher Justin sera plus a droite et moins ouverte, beaucoup moins...
Puis sincèrement les délires comme le gosse de 12 ans qui peut venir à l'ecole avec un poignard car c'est "culturel" et plus généralement l’état qui se couche systématiquement devant les délires et revendication de chaque religion, a mon avis beaucoup de canadien commence déjà a voir les problèmes que cela peut engendrer...
C'est juste normal de transmettre un héritage religieux et culturel à ses enfants, c'est propre à l'éducation et relation parents-enfants, c'est ainsi depuis la nuit du temps. L'État n'a pas à s'immiscer.
Oui dans la mesure où l'on peut signaler aux autorités les familles susceptibles de s'être radicalisées et qui enfreignent les codes juridiques, sociaux et moraux de la société.
Dans un pays laïc ça marche dans les deux sens
Si tu n'es pas apte à adapter ta pratique religieuse à la société, qui ne l'est pas, ça pose problème.
Bien sûr du moment qu'il n'y a rien d'illégal.
Le 19 février 2017 à 09:14:31 flexokick a écrit :
Et quelle liberté de choix religieux je donne à mon enfant quand je suis athée?
Faut être précis sur les termes. Athée = qui croit que dieu n'existe pas. A différencier de l'agnostique = qui croit qu'on ne peut pas savoir si dieu existe ou pas. Et a différencier de l'apathéisme, qui est l'indifférence vis-à-vis des religions et, dans un sens étendu, des questions spirituelles.
Je t'invite donc à reformuler ta question précisément (si elle ne l'est pas déjà) pour que je puisse y répondre de manière adéquate. Comprends bien que je ne te demande pas d'épouser ces termes, juste de me dire quel sens tu donnes au mot "athée".
Mais la réponse générale est : tu peux bien être athée, catholique ou musulman, si tu n'en touches pas un mot à ton enfant tu lui laisses une liberté religieuse totale.
Si, lorsque ton enfant dit "dieu" tu l'envoies dans sa chambre et tu lui fais sauter le repas du soir, tu empiètes pas mal sur sa liberté (mais autant que si ton enfant à mangé un aliment que tu considère interdit et que tu lui infliges le même traitement).
l'État n'a pas à s'imicser dans la sphère privée pour en contrôler le discours parental sauf quand celui-ci est extrémiste et juridiquement condamnable.
Ce que je propose c'est de rendre le prosélytisme des parents à l'égard des enfants juridiquement condamnable, donc ça rentrera dans le cas de ton "sauf".
Et de toute façon le faire serait prêter allégeance à Big brother
Ca serait prêter allégeance si, pour faire respecter ça, on mettait des caméra chez les gens, on faisait des écoutes téléphoniques et j'en passe. Ce n'est pas ce que je propose de faire, puisque je dis qu'il faudrait, en plus de l'interdiction, dire aux enfants qu'ils n'ont pas à le subir, mettre en place un numéro à appeler si ça se produit, dire aux enfants de ne pas avoir honte/peur de se confier etc. Bref, on peut mettre en place l'interdiction sans l'assortir de mesures à la big brother.
Le 19 février 2017 à 10:07:23 SkGalata a écrit :
C'est juste normal de transmettre un héritage religieux et culturel à ses enfants, c'est propre à l'éducation et relation parents-enfants, c'est ainsi depuis la nuit du temps. L'État n'a pas à s'immiscer.
Le sophisme ad antiquitatem ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Argumentum_ad_antiquitatem ) je l'attendais celui-là. Sophisme = non-argument = irrecevable, try again.