Après la grogne des policiers de voie publique, le ras-le-bol des officiers de police judiciaire. Depuis deux semaines, un mouvement de contestation contre la lourdeur de la procédure pénale essaime au sein des forces de l’ordre. De nombreux fonctionnaires ont ainsi demandé le retrait de leur habilitation d’officier de police judiciaire (OPJ). Envoyées sous forme de rapports, adressées au parquet général, ces demandes restent symboliques, l’habilitation d’OPJ ne pouvant être annulée que par le biais d’une sanction. Mais la démarche prend de l’ampleur.
A Lyon, jeudi 1er décembre, une délégation de policiers a déposé au secrétariat du procureur général près de 400 demandes de retrait d’habilitation. Selon plusieurs sources, quatre commissaires figurent parmi les signataires. « Des mails ont circulé, on en a discuté dans les services, explique un enquêteur d’une unité de la police judiciaire de Lyon. Ce n’est pas contre la justice, c’est une manière de dire qu’on ne peut plus continuer comme ça. Notre métier n’a plus de sens, on croule sous les actes administratifs, on n’enquête plus. »
http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/12/03/les-officiers-de-police-judiciaire-en-colere-contre-des-procedures-toujours-plus-lourdes_5042830_1653578.html?utm_medium=Social&utm_campaign=Echobox&utm_source=Facebook&utm_term=Autofeed#link_time=1480775611
C’est une nouvelle disposition législative entrée en vigueur mi-novembre qui a agi comme élément déclencheur. Elle prévoit la possibilité pour un suspect de s’entretenir pendant sa garde à vue avec un tiers (un parent, un proche, un employeur ou une autorité consulaire).
Ça va être pratique pour trouver les preuves si le complice s'occupe de les faire disparaître.
Toujours plus de contrainte pour la police, toujours plus de facilité pour les criminels. Ah ça va être beau de traquer un terroriste si il peut prévenir ses potes et leur dire de tout cacher.
Les officiers de police judiciaire ont des prérogatives immenses et effroyables comme la faculté de placer en garde à vue une personne et l'obliger ainsi à croupir dans une cellule pendant de nombreuses heures, il dispose en outre de la faculté de convoquer par la force s'il le faut toute personne ou encore du pouvoir d'imposer des prises d'empreintes digitales, bref une procédure rigoureuse suivie scrupuleusement est indispensable pour assurer le respect des libertés
Le LRP n'a pas été mis à jour avec les nouvelles règles de la garde à vue. alors qu'on le sait depuis le mois de juin.
Mais le plus grave et ce qui n'a jamais été évoqué c'est les modalités de l'entretien d'un tiers avec une personne placé en garde à vue. Dans la plupart des commissariats il n' y a pas de locaux adaptés pour ca. Faire ca dans le bureau de l'OPJ qui a du boulot c'est niet, faire dans les locaux de garde à vue c'est niet aussi pour des raisons de sécurité.
Deja que l'Etat à dépensé des millions d'euros pour refaire les locaux de garde à vue dans les commissariats ( accès à un point d'eau et WC dans les cellules , un local pour le médecin et un local pour l'avocat ) on va encore en dépenser pour les entretiens avec un tiers.
Une mesure ridicule que l'on peut vite contourner. mais quelle perte de temps inutile
Le 04 décembre 2016 à 02:26:19 Antonin_Chauvel a écrit :
Les officiers de police judiciaire ont des prérogatives immenses et effroyables comme la faculté de placer en garde à vue une personne et l'obliger ainsi à croupir dans une cellule pendant de nombreuses heures, il dispose en outre de la faculté de convoquer par la force s'il le faut toute personne ou encore du pouvoir d'imposer des prises d'empreintes digitales, bref une procédure rigoureuse suivie scrupuleusement est indispensable pour assurer le respect des libertés
tu ne peux pas forcer une personne à se faire signaliser. Si elle refuse c'est une nouvelle infraction et c'est un délit