Erdogan : Vers un revirement à l'italienne ?
Depuis un mois, il s'est passé énormément de choses du côté de la Turquie d'Erdogan. D'abord ces excuses concernant le Su 24 russe abattu en novembre 2015, et il y a dix jours ce putsch manqué et la purge généralisée qui lui a succédé et est toujours en cours ; le tout sur fond de négociation toujours difficiles avec l'UE au sujet de l'éventuel avenir européen de la Turquie, qui après avoir eu un espoir d'accélération lors de la négociation sur la crise des migrants a vu un retour à la prudence européenne. A cela il faut ajouter que les relations turco-américaines se détériorent régulièrement depuis plusieurs mois en raison de l'alliance des Etats-Unis avec les Kurdes pour lutter contre l'Etat islamique.
Tout ceci, et quelques récents éléments sur lesquels je devrai revenir, me conduisent nécessairement à revoir mes prévisions dans une certaine mesure.
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http://www.historionomie.com/archives/2016/07/25/34107556.html
En effet, mes lecteurs réguliers se souviendront que j'avais envisagé il y a quelques mois que la Turquie puisse être la "Pologne de Poutine", c'est-à-dire sa première proie "facile" comme la Pologne le fut pour Hitler. J'avais noté que Poutine pourrait en effet chercher à déstabiliser le régime en excitant le PKK, en renouant avec la tradition soviétique de financement et d'armement de ce groupe terroriste, et en jouant les pompiers pyromanes dans le Caucase. Et une fois le pays en proie au désordre Poutine serait débarassé du pilier sud de l'Otan et la menace de tenaille qu'il représenterait en cas d'invasion russe de l'Europe de l'Est ; dans le pire des cas, Poutine pourrait même vouloir démembrer la Turquie et réaliser le vieux rêve russe de reprendre Istanbul et de s'emparer des détroits du Bosphore et des Dardanelles.
Waouh, jamais vu une telle paranoïa
Mais la Russie n'a même pas de cores ni de claims sur Istanbul
Avec son développement de malade Poutine va se prendre une coalition s'il prend la ville
Le 30 juillet 2016 à 08:23:07 Monetarisme a écrit :
Mais la Russie n'a même pas de cores ni de claims sur IstanbulAvec son développement de malade Poutine va se prendre une coalition s'il prend la ville
Bien le joueur de Europa Universalis
le vieux rêve russe de reprendre Istanbul
?
Quand istanbul a t-elle était russe ?
Le 30 juillet 2016 à 08:23:07 Monetarisme a écrit :
Mais la Russie n'a même pas de cores ni de claims sur IstanbulAvec son développement de malade Poutine va se prendre une coalition s'il prend la ville
Le pays qui s'écroule sous l'overextansion
Le 30 juillet 2016 à 09:03:00 sims804 a écrit :
le vieux rêve russe de reprendre Istanbul
?
Quand istanbul a t-elle était russe ?
Non mais là on parle en terme de religion, pas d'Etat voyons. Reprendre en tant qu'orthodoxes.
D'ailleurs je me demande ce qu'auraient fait les Tsars s'ils avaient réussi à démembrer l'empire ottoman et prendre les détroits. Ils auraient prit le contrôle direct de Constantinople où ils l'auraient offert à la Grèce qui serait devenue vassale de l'empire russe ?
Edit : quoi que j'imagine qu'avec la doctrine de la "3e Rome", il se peut que les Tsars aient considérés qu'il s'agissait bien de REprendre
Intéressant ce commentaire :
Posté par un_lecteur, il y a 3 jours | Recommander Recommander | Répondre
Quelque-chose de tout à fait dégoûtant se prépare et je suis persuadé que Poutine a vendu l'idée à Erdogan. Il y a 4 millions de syriens en Turquie, des gens qui ne veulent absolument pas vivre dans la dictature socialiste. On peut imaginer que ce nombre va continuer à augmenter après la guerre, quand la circulation intérieure en Syrie sera rétablie car si Bachar il y a encore, des millions de gens vont fuir, leur espoir de liberté syrienne étant brisé.
Mais où vont ils tous aller ? La Turquie se prépare à les installer dans le sud est du pays, dans les régions kurdes. Un programme d'ingénierie sociale qui n'est pas sans rappeler les nombreuses déportations et réinstallations mises au point dans l'URSS pour déséquilibrer les nations conquises.
Ainsi, une foi les kurdes turques éparpillés et leur région colonisé par des gens qui reste des malheureux qui ne voulaient pas cela mais qui seront prêt à tout pour ne pas retourner en Syrie, tout les espoir d'indépendance du "Kurdistan du nord" anéantis, et cela alors que la Turquie sombrera dans l'autoritarisme.