Le grand port maritime de Marseille (GPMM) a été touché, mardi 21 avril, par un mouvement de grève lancé par le syndicat Force ouvrière. Revendication salariale ? Statutaire ? Action de solidarité avec les salariés de la SNCM qui attendaient la décision du tribunal de commerce pour la reprise de leur entreprise, étudiée le lendemain ? Rien de tout cela. A l’origine du conflit, une dérisoire histoire de toilettes entre voisins syndicaux, qui a si mal tourné qu’elle a conduit plusieurs représentants CGT à passer, le même mardi, une dizaine d’heures en garde à vue.
« C’est une vraie histoire de chiottes », souffle Jean-Michel Italiano, secrétaire général du syndicat FO au GPMM. Comme quatre autres représentants de son syndicat, il a déposé plainte contre plusieurs cadres de la CGT Port, dont le secrétaire général, figure des luttes locales, Pascal Galéoté. Il les accuse d’avoir, le 2 avril, pénétré dans le local FO et agressé physiquement plusieurs membres de son organisation.
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Planète Marseille, tu peux pas test