La note du Cnesco a le mérite de la clarté : elle affirme, chiffres en main, "que les résultats scolaires des élèves issus de l'immigration se sont dégradés durant la dernière décennie et que l'écart de performance entre les jeunes autochtones et les immigrés de la seconde génération est supérieur, en France, à celui observé dans les autres pays de l'OCDE" - à ceci près que les élèves issus de l'immigration asiatique ont les mêmes résultats que les "Français de souche". Les Maghrébins-Africains seraient-ils plus bêtes ? Voilà qui ne va pas arranger, à Alger, les relations déjà tendues entre autochtones et travailleurs chinois.
Trêve de plaisanterie : le problème n'est pas ethnique. L'étude du Cnesco note par ailleurs que "les filles issues de l'immigration réussissent mieux que leurs alter ego garçons" : cela ne tient donc ni aux origines ni au milieu familial - en tout cas, pas de façon uniforme.
http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/brighelli-echec-scolaire-la-vengeance-des-fils-d-immigres-05-03-2015-1910108_1886.php
Ma grande soeur est en Master 2 et est major de promo
Moi je suis en L2
Les garçons maghrébins prennent trop cher dans cet article
C'est une charge contre les maghrébins, rien de plus
L'image du père est absente ou s'est dévalorisée, compte tenu de leur situation fréquente de chômage, aux yeux des garçons qui, de plus, "petits rois" dans le milieu familial, se voient à l'école non reconnus dans leur posture dominante.
C'est ce qu'on m'a dit le 1er jour de stage en maternelle. Les PE femmes ont du mal à être respectées par certains élèves parce que le père est soit en prison soit au bled.
- L'école joue un rôle émancipateur pour les jeunes filles. Elles sont reconnues à l'école en tant que personnes à égalité avec les garçons, ce qui n'est pas toujours le cas dans le milieu familial, d'où leur investissement dans cet espace de liberté.
- L'image du père est absente ou s'est dévalorisée, compte tenu de leur situation fréquente de chômage, aux yeux des garçons qui, de plus, "petits rois" dans le milieu familial, se voient à l'école non reconnus dans leur posture dominante.
Tout est dit là dedans En résumé c'est un problème d'éducation
L'éducation arabo-islamique fait peu de place à la femme hein
Faut se réveiller maintenant, ouvrir les yeux et regarder ce qui se passe dans le monde de Roubaix à Djeddah en passant par Marseille, Alger et le Caire
Perso j'habite en cité et j'ai noté dans les transports en commun que les mères qui laissaient leur môme gesticuler tout le trajet et pleurer à t'en péter les tympans étaient toujours arabes
Et les voisins du dessous sont une mère musulmane (convertie d'après ma mère vu qu'elle avait le type européen) et ses 3 mômes sont infernales (d'environ 5/6 à 3 ans je dirai), hurlent toute la soirée en courant en tapant du pied, moi suis au-dessus j'arrive même à sentir les vibrations avec les pieds au sol
Et parfois la mère gueule mais 0 rsultats, elle n'a probablement aucune autorité et le père n'est là qu'une fois par mois grand max et les fois ou il est là on entend plus un bruit
Ça malheureusement les familles où la mère n'a pas d'autorité sur les enfants n'est pas que l'apanage des musulmans, c'est assez global. Le problème est quand les pères sont comme tu dis absents dans ces cas là et ne prennent pas ce rôle de père au sérieux. Cela dit il existe des mères avec du caractère et qui du coup, ont l'autorité suffisante pour éduquer leurs enfants sans père, mais ce n'est pas un cas majoritaire.
Le 05 mars 2015 à 12:21:56 Shon a écrit :
Perso j'ai vécu l'enfer pendant 3 ans à cause d'un couple de cassos avec 3 enfants au-dessus de mon appartement et je peux te dire que ces gens n'avaient strictement rien d'arabe ou de musulmanTout comme les horreurs qui ont oublié toute dignité que je croise parfois en récupérant ma filleule à l'école maternelle
T'habitais chez moi ou quoi OMG la description, j'avais ça y'a 2 ans !
BOUM BOUM sur ton plafond à longueur de journée !
Je peux que ma femme n'a pas besoin de mon aide pour se faire respecter par nos deux enfants et elle ne depasse pas 1.60!
Les enfants d'immigrés réussissent moins bien que les autres, surtout les garçons. Un échec à la source de la violence et de l'islamisme, s'alarme Brighelli.
C'est bien de le préciser, car cela ne concerne effectivement pas les fils d'immigrés arméniens ou chinois, au contraire leur proportion à réussir sur la population totale de ces immigrés est incroyable.
Il y a vraiment une séparation nette.
Le 05 mars 2015 à 11:54:31 Shiyun-delateur a écrit :
Ma grande soeur est en Master 2 et est major de promo
Moi je suis en L2
T'es en droit aussi, ça compte pas
Le 05 mars 2015 à 22:40:37 Dmitrios a écrit :
Les enfants d'immigrés réussissent moins bien que les autres, surtout les garçons. Un échec à la source de la violence et de l'islamisme, s'alarme Brighelli.
C'est bien de le préciser, car cela ne concerne effectivement pas les fils d'immigrés arméniens ou chinois, au contraire leur proportion à réussir sur la population totale de ces immigrés est incroyable.
Il y a vraiment une séparation nette.
Pourcentage des éthnies présentent dans les milieux difficile? Je suis sûr qu'on aurait une nette majorité d'enfants issue de parents immigré afro-maghrébins, ça n'a rien à voir avec la religion, c'est l'environnement, une majorité d'immigrés afro-maghrébins y sont présent, pas étonnant qu'ils soient la majorité à ne pas réussir à l'école...
le fait que les asiatiques réussissent de façon identique aux blancs voire mieux prouve au contraire que le facteur ethnique joue un grand rôle.
Le 05 mars 2015 à 22:54:33 mod-hokage a écrit :
Le 05 mars 2015 à 22:40:37 Dmitrios a écrit :
Les enfants d'immigrés réussissent moins bien que les autres, surtout les garçons. Un échec à la source de la violence et de l'islamisme, s'alarme Brighelli.
C'est bien de le préciser, car cela ne concerne effectivement pas les fils d'immigrés arméniens ou chinois, au contraire leur proportion à réussir sur la population totale de ces immigrés est incroyable.
Il y a vraiment une séparation nette.Pourcentage des éthnies présentent dans les milieux difficile? Je suis sûr qu'on aurait une nette majorité d'enfants issue de parents immigré afro-maghrébins, ça n'a rien à voir avec la religion, c'est l'environnement, une majorité d'immigrés afro-maghrébins y sont présent, pas étonnant qu'ils soient la majorité à ne pas réussir à l'école...
Ah ? Les collèges/lycées ZEP engagent des professeurs qui sont tous qualifiés pour enseigner (au passage, pas besoin d'avoir des années d'expérience en CPGE pour enseigner dans un collège, hein), non ? Des établissements avec plus de fonds que les autres en plus, non ? Alors pourquoi le taux de réussite au brevet/bac est inférieur alors ? C'est sûr, pas facile d'enseigner quand c'est le bordel en classe
Pas possible d'étudier chez soi car y a pas de place/4, 5 kheys à s'occuper ? Y a bien une bibliothèque municipale (quand elle n'est pas brûlée bien sûr) dans le coin pour y faire ses devoirs au pire ... Idem pour les aides aux devoirs dans les centres sociaux ... Mais là aussi, faut d'abord faire la police avant de pouvoir y instaurer un calme propice au travail (pour y avoir taffé quand j'étais étudiant, je connais bien l'ambiance qui peut y règner dans ces centres sociaux pour cités "chaudes", même quand c'est gratuit et qu'on est là pour les aider, à peine 5% sont réceptifs )
Concernant les asiatiques ... Il est de notoriété publique qu'ils sont tous riches hein ... Quid des milliers d'asiatiques vivant (encore actuellement) dans des taudis ? Oui, les camps pour réfugiés indochinois comme à Bias ou à St-Livrade (anciens barraquements militaires "reconvertis" en maisonnettes). Enormément de leurs gamins jouissent aujourd'hui d'une bnne situation sociale. Comment est-ce possible ? Car la valeur du travail y est enseignée dès leur plus jeune âge !
De manière très globale, les filles se trouvent des raisons de réussir et les garçons des excuses pour avoir échoué.
Quoi qu'on en dise, on reste inconsciemment dans une société où l'homme est destiné à "régner"; la conséquence c'est que les filles, elles, se donnent du mal pour se conformer aux attentes de la société, tandis que les garçons estiment que ça leur tombera tout cuit dans l'assiette.
Au final, beaucoup d'échecs côté masculin; et souvent l'enfermement dans des certitudes visant a masquer une incapacité à répondre aux attentes.
Et c'est malheureusement encore plus marqué dans des groupes qui prêtent à l'homme une situation dominante.
Il n'est d'ailleurs absolument pas rare que des mères conseillent à leur fille de se marier avec des hommes qui ne partagent pas cette logique ...à l'insu des hommes le plus souvent et surtout si ça leur à pesé.
Jusqu'ici, il n'est pas question de communautarisme du tout; et en fait il ne devrait pas en être question.
La femme est prédisposée à donner la vie et elle cherchera toujours la sécurité, la stabilité....bref des garanties sur l'avenir.
A partir de là, c'est vrai que certains adhérents à des conceptions ancestrales de la société sont plus sujet à l'échec, non pas qu'ils soient moins bons, mais simplement parce qu'ils ne voient pas de raisons de se battre. Et ça, c'est leur faute.
"Ah ? Les collèges/lycées ZEP engagent des professeurs qui sont tous qualifiés pour enseigner (au passage, pas besoin d'avoir des années d'expérience en CPGE pour enseigner dans un collège, hein), non ? Des établissements avec plus de fonds que les autres en plus, non ? Alors pourquoi le taux de réussite au brevet/bac est inférieur alors ? C'est sûr, pas facile d'enseigner quand c'est le bordel en classe "
Je vis dans un quartier et je vais tout reprendre par étape:
Je plains pas les profs qui pour la plupart font de l'excellent boulot, je plains les collèges et écoles qui se trouvent à l'intérieur d'un quartier donnant l'impression à l'élève de ne pas être dans un établissement mais toujours dans le quartier.
La réussite scolaire ne se joue pas uniquement à l'école, ces enfants n'ont pas (ou peu) d'exemple à suivre, des parents souvent au chômage (non qualifié ou bien qualifié mais sans emploi), je te rappelle que les taux de chômage dans ses zones sont deux fois plus élevé qu'ailleurs ( http://www.inegalites.fr/spip.php?article312 ) et que les perspectives d'avenir sont quasi nulles, couplé à un sentiment d'exclusion sociale (mon quartier est disons "fermé" ) comment veux tu qu'ils réussissent autant que les autres?
"Concernant les asiatiques ... Il est de notoriété publique qu'ils sont tous riches hein ... Quid des milliers d'asiatiques vivant (encore actuellement) dans des taudis ? Oui, les camps pour réfugiés indochinois comme à Bias ou à St-Livrade (anciens barraquements militaires "reconvertis" en maisonnettes). Enormément de leurs gamins jouissent aujourd'hui d'une bnne situation sociale. Comment est-ce possible ? Car la valeur du travail y est enseignée dès leur plus jeune âge !"
L'éducation est primordiale chez l'enfant, et je concède volontiers que l'éducation asiatique est disons plus rigoureuse que chez certains afro-maghrébin, mais le nombre élevé de ces enfants en échec scolaire (afro-maghrébins) s'explique surtout en raison de leur très forte concentration dans ces zones où se meurt l'avenir des jeunes, tu peux pas comparer les jeunes issue de parents immigré asiatique avec ceux issue de parents immigré afro-maghrébin puisque la concentration de ces jeunes n'est pas la même dans ces quartiers.
Toujours d'expérience, j'ai deux amis asiatique (y en a pas des masses dans mon quartier non plus) qui sont tombé dans l'échec scolaire (arrêté en 3 ème comme pour la plupart), et j'en connais des jeunes issue de l'immigration afro-maghrébine qui réussissent très bien et issue de milieux sociaux difficile, donc attention ça reste une histoire de proportion, y a plus d'enfant issue de l'immigration afro-maghrébine qui ne réussissent pas à l'école justement parce qu'ils sont plus nombreux dans ces milieux.
L'environnement est tout aussi important que l'école dans laquelle se rend l'enfant, on a pas tous eu la chance de naître dans un milieux plus propice à la réussite (étude à l'appui si vous le souhaitez).
Toujours d'expérience et concernant les filles, c'est généralement leur seule chance de réussir, un enfant voit son père/son frère son voisin se rendre au chantier, il assimile ses modèles à des travaux physiques (qui se rappelle du rêve des 3ème de sa classe? LE BEP CHAUDRONNERIE...hélas), pour lui l'école en devient presque une perte de temps, il s'est fixé un objectif. La fille elle ne peut pas prétendre à un travail physique, ses parents l'encourage donc plus que le garçon à faire des études, c'est sa seule chance (je parle d'expérience), elle s'assimile souvent aux professeurs d'école (les femmes) et on plus vocation à réussir car elle rêve d'une vie meilleure (plus optimiste que les garçon c'est sûr). Elle s'assimile rarement à sa mère, peut être parce qu'elle déteste ce qu'elle fait (le ménage par exemple), ces modèles ne se trouvent pas dans son cercle familiale (j'ai une connaissance qui s'assimilais à la mère de l'une de ses copines, elle était docteur).
Je rejoins aussi auflette quand à la position de l'homme dans certaines de ces familles, la fille doit batailler plus que le garçon pour réussir, elle en a conscience, là où le garçon insouciant attend que sa lui tombe dessus comme le pain que sa mère lui cuisine.
On peut aussi se dire que la fille vois dans les garçon qu'elle cotoie dans son quartier, des hommes sans avenir, comme dit auflette elle a besoin de sécurité, si les hommes qu'elle cotoie ne peuvent le lui apporter elle se voit contraint de se la procurer seule et donc de réussir.
Aaah les joies du voisinage... Avec le voisin et ses sales morveux au dessus de mon ancien appartement c'était tout aussi infernal et ces personnes la n'avaient rien de musulman ou autre. Et les désordres ont cessés le jour ou ils ont reçu une mise en demeure très "courtoise" de mon conseil.
C'est bien de le préciser, car cela ne concerne effectivement pas les fils d'immigrés arméniens ou chinois, au contraire leur proportion à réussir sur la population totale de ces immigrés est incroyable.
= D'abord les minorités asiatiques sont majoritairement issu d'une immigration volontaire (économique), ils choisissent délibérément de s'auto ségréger communautairement (pour faire face aux discriminations subies), ils parviennent par ailleurs très bien à mobiliser leur capital social, la solidarité communautaire impliquant pour ces migrants des corrections collectives des devoirs et un contrôle social sur les jeunes du groupe. Ils ne sont pas comparables avec les autres populations, mais leur réussite n'a rien à voir avec l'ethnie.
le fait que les asiatiques réussissent de façon identique aux blancs voire mieux prouve au contraire que le facteur ethnique joue un grand rôle.
Cogite ça avant de sortir de tels énormités :
Zhou M. 1992 Chinatown. The socioeconomic potential of an urban enclave, Philadelphie Temple University Press
Zhou M. et Bankston 1994 "Social capital and the adaptation of the second generation : the case of Cietnamese youth in New Orleans" International Migration Review vol 28