on les voit réciter des prières, de belles paroles à longueur de journée, mais jamais je ne ressens un véritable amour, car c'est devenu une façade pour plaire, non pas aux autres, mais à Dieu
Ceux-là sont des hypocrites, et Dieu lit dans les coeurs.
Oui, on peut aimer son prochain comme Jésus, mais c'est difficile, et le plus difficile est de réussir à garder cet amour malgré le temps et les épreuves, mais c'est possible.
L'amour, c'est l'absolu mis à la portée des caniches.
Pour un cœur désireux du bien, cependant, des épiphanies d'Agapé sont possibles, quoique rares et brèves par nature.
Il est possible que, sous la fable sainte et le déguisement de la vie de Jésus, se cache un des cas les plus douloureux du martyre de la conscience de l’amour, le martyre du cœur le plus innocent et le plus avide, auquel ne suffisait aucun amour humain, du cœur qui désirait l’amour, qui voulait être aimé et rien que cela, avec dureté, avec frénésie, avec de terribles explosions contre ceux qui lui refusaient l’amour. C’est l’histoire d’un pauvre être insatisfait et insatiable dans l’amour, d’un être qui dut inventer l’enfer pour y précipiter ceux qui ne voulaient pas l’aimer, — et qui, enfin éclairé sur l’amour des hommes, fut forcé d’inventer un Dieu qui fût tout amour, totalement puissance d’amour, — qui eût pitié de l’amour humain parce que cet amour est si misérable, si ignorant ! Celui qui sent ainsi, qui connaît ainsi l’amour — cherche la mort. Mais pourquoi poursuivre des choses aussi douloureuses ? En supposant qu’on n’y soit pas obligé.
Le 09 janvier 2020 à 18:43:09 matrisKKK a écrit :
Il est possible que, sous la fable sainte et le déguisement de la vie de Jésus, se cache un des cas les plus douloureux du martyre de la conscience de l’amour, le martyre du cœur le plus innocent et le plus avide, auquel ne suffisait aucun amour humain, du cœur qui désirait l’amour, qui voulait être aimé et rien que cela, avec dureté, avec frénésie, avec de terribles explosions contre ceux qui lui refusaient l’amour. C’est l’histoire d’un pauvre être insatisfait et insatiable dans l’amour, d’un être qui dut inventer l’enfer pour y précipiter ceux qui ne voulaient pas l’aimer, — et qui, enfin éclairé sur l’amour des hommes, fut forcé d’inventer un Dieu qui fût tout amour, totalement puissance d’amour, — qui eût pitié de l’amour humain parce que cet amour est si misérable, si ignorant ! Celui qui sent ainsi, qui connaît ainsi l’amour — cherche la mort. Mais pourquoi poursuivre des choses aussi douloureuses ? En supposant qu’on n’y soit pas obligé.
nizetcheu
Je pense qu’il faut passer par l’étape de l’acceptation avant de s’aimer, ainsi ce sera faisable !
Le sujet est assez imprécis.
Je citerai donc Nietzsche :
L'amour est toujours au-delà de bien et mal.