J'ai beau croire parfois que je pense plus que les autres parce que j'imagine plus de situations graves que les autres je me rend compte que c'est le pessimisme qui me fait ça,
j'imagine bien que ça va partir comme ça mais est-ce que je vivrais toute ma vie comme ça ou je trouverais le bonheur de penser à bien tout le temps un jour ?
(En fait j'ai l'impression que ce qu'on lie souvent à de l'intelligence - comme l'introspection par exemple - est plutôt lié à du pessimisme)
C'est assez naturel, je dirais, pour ne pas mourir ou souffrir. Mais il y a moyen de changer la programmation de ton esprit
C'est bien ce que je pensais, j'suis même conscient que quand ça arrivera je me rappellerais de cette pensée et si j'suis bien devenu optimiste j'y repenserais avec le sourire Ce que je souhaite à toute personne sur Terre
C'est une idée que je trouve tout à fait intéressante à titre personnel
L'intelligence elle-même, le haut degré de conscience, ne serait qu'une sorte de maladie de l'homme, très peu différente de ce que peut être la dépression
ça ferait de notre espèce une espèce malade, incapable de revenir à la terre et à l'immanence, coincée dans la transcendance qui n'est rien d'autre que le malheur (ce qui expliquerait pourquoi la chute du paradis dans la génèse provient d'une accession à une forme de connaissance)
Oui mais justement, est-ce que ce serait exactement de cette façon que l'on verrait ces choses si on était aussi intelligents et optimistes ?
Je me trompe peut-être mais vu que j'ai pas de réponse j'ai comme l'impression que c'est l'intelligence qui nous coince dans le malheur comme tu dis oui
je vois pas comment quelqu'un de suffisamment lucide sur la situation du monde pourrait ne pas s'en attrister
Il suffit de ne pas y penser, moi dans mes périodes ou j'me met à penser au temps qui passe vite et qu'on est voué à le subir, je me dis que de toute façon c'est comme cela que tout le monde vit et que tout le monde à vécu et ça me remet d'aplomb
Je vais être direct : être optimisme c'est de la merde. Malheureusement, il n'y a pas assez de pessimisme dans ce monde pour qu'on s'en rende compte
Regarde cette conférence si jamais tu doutes au point qu'il te prenait l'envie d'abandonner ton pessimisme :
L'argument le plus fort en faveur de l'optimisme je dirais que c'est l'effet placebo/nocebo
Non c'est même plus fort que ça
C'est la causalité en fait
L'optimisme apporte le meilleur dans une vie, le pessimisme apporte le pire
Si t'es dans une situation où tu as à choisir sans savoir de quel côté se trouve la vérité, t'as toutes les raisons de choisir l'optimisme, puisqu'il a des effets positifs
Il ne s'agit pas tant de savoir de quoi est fait le monde que de le faire (et de le subir) conformément à l'image qu'on en a
Le 14 novembre 2018 à 22:40:49 MindcraftMax a écrit :
Je vais être direct : être optimisme c'est de la merde. Malheureusement, il n'y a pas assez de pessimisme dans ce monde pour qu'on s'en rende compteRegarde cette conférence si jamais tu doutes au point qu'il te prenait l'envie d'abandonner ton pessimisme :
. Et sinon il y a ce topic Le stoïcisme en quelques mots de toto_au_bistro : https://www.jeuxvideo.com/forums/42-68-54128615-1-0-1-0-le-stoicisme-en-quelques-mots.htm
En fait j'vais raccourcir ma réponse, je vois pas comment on peut aimer son pessimisme, c'est la partie négative de la pensée pour sûr, alors c'est sûr au moins on peut tout prédire de façon plus réalisme mais c'est clairement juste du stresse en plus et c'est mauvais
Le 14 novembre 2018 à 23:00:49 Cizal a écrit :
L'argument le plus fort en faveur de l'optimisme je dirais que c'est l'effet placebo/noceboNon c'est même plus fort que ça
C'est la causalité en faitL'optimisme apporte le meilleur dans une vie, le pessimisme apporte le pire
Si t'es dans une situation où tu as à choisir sans savoir de quel côté se trouve la vérité, t'as toutes les raisons de choisir l'optimisme, puisqu'il a des effets positifsIl ne s'agit pas tant de savoir de quoi est fait le monde que de le faire (et de le subir) conformément à l'image qu'on en a
Je comprends très bien ce que tu veux dire, cependant ça n'aide pas vraiment à devenir optimiste, juste à comprendre ce que c'est quoi.
D'ailleurs ton exemple est assez spécial et ne s'applique vraiment pas partout, l'optimisme il se choisit pas c'est une façon de penser donc j'vois pas quel genre de situation pourrait nous laisser décider un truc pareil
On peut choisir sa façon de pensée. Enfin, j'espère ! Au moins partiellement.
On doit voir pour moi la vie froidement réalistiquement.
Là les gens te prennent pour un robot, une machine, un ordinateur, un homme sans sentiment.
Et grâce à cette vue impartial, tu vas prendre le choix du vrai, du ciel, du paradis, du bonheur, de l'optimisme
Une citation que j'adore pour comprendre la différence entre un optimiste et un pessimiste :
https://scontent.fbru1-1.fna.fbcdn.net/v/t1.0-9/27750579_936077443235032_1832596893732563452_n.jpg?_nc_cat=101&_nc_ht=scontent.fbru1-1.fna&oh=2ae19573f3759f4516fb1cc000e15ad8&oe=5C7C2311
quelqu'un de réaliste ne dirait pas qu'on peut choisir sa façon de pensée
Quelqu'un de réaliste est donc déterministe ?
plutôt oui, dans le sens où il croit pas trop aux miracles
j'vois pas quel genre de situation pourrait nous laisser décider un truc pareil
la foi
Le 18 novembre 2018 à 11:26:16 matrisK a écrit :
quelqu'un de réaliste ne dirait pas qu'on peut choisir sa façon de pensée
La façon de penser change dans une vie, et tout un tas de choses rentrent dans la liste de ce qui influe sur le changement, y compris les actes et les intentions de la personne concernée
https://www.youtube.com/watch?v=3vlzKaH4mpw
Morpheus réaliste ou optimiste ?
Neo réaliste ou pessimiste ?
Ah il y a bien sur le combat final contre Smith :
https://www.youtube.com/watch?v=v5NSSIHY9f0
Smith réaliste ou pessimiste ?
Néo réaliste ou optimiste ?
Pas besoin de croire au miracle pour croire à l'autodétermination
Et si tu ne crois pas en l'autodétermination, même problème que dans les autres discussions ; tu renies ta propre façon de vivre ; de la même manière que tu tiens DE FAIT des choses pour vraies, tu tiens pour vrai que tes actions sont choisies
D'ailleurs suite à l'argumentation selon laquelle on ne peut déterminer librement sa propre réussite, on détermine librement son propre échec
Par quel argument pété on en arrive à la conclusion que choisir l'inaction est cohérent après avoir argumenté qu'on n'avait pas le choix
Ce que semblent, à mes yeux, indiquer les grands archétypes (matrix, alice, l'odyssée etc) et les grands penseurs (descartes, jung, nietzsche), c'est que le monde tel qu'on le connaît est adapté au bonheur des imbéciles d'une part (on y réussit par la non-remise en cause, par la foi, par le conformisme etc)
Tandis que l'intelligence est, elle, jetée en pâture dans le trou sans fond du nihilisme, dans la maison des feuilles, dans le terrier du lapin, dans le doute, etc, là où rien ne fait sens et là où on peut se laisser piéger pour l'éternité
De là, deux types de personnes ; ceux qui y restent (et qui en meurent), dévorés par l'absurde, et ceux qui mettent de l'ordre dans le chaos (Alice, Néo, Ulysse, tous les héros archétypaux en fait), tous ceux qui se font maîtres du nouveau monde et qui peuvent réémerger dans le premier, celui que les idiots n'ont jamais quitté. Ils peuvent y réémerger grandis, et sont à même de diriger les autres, car ils connaissent tous les tenants et aboutissants.
L'intelligence, la transcendance, se fait par la destruction et la reconstruction de soi, mais c'est un processus parfois long, et certains ne trouvent jamais comment reconstruire (c'est le cas des adolescents pour commencer)
Fullmetal Alchemist l'a très très bien illustré aussi
La synthèse alchimique consiste en la décomposition, puis la reconstruction. On ne peut pas simplement "changer" les choses, il faut détruire et reconstruire (ça vaut aussi pour soi)
Et Scar, par exemple, arrête sa synthèse au stade de la déconstruction tant qu'il est plongé dans cette espèce de rage nihiliste. Quand il retrouve un sens, il embrasse la synthèse toute entière.
Il y aurait trois états de l'homme que seraient le bonheur idiot, la foi (la situation initiale dans la plupart des récits), le malheur confus, le nihilisme (élément perturbateur, péripétie), ou le bonheur savant, une forme étrange, meilleure, de retour à la foi (situation finale)
Tu peux aussi rapporter ces trois états aux trois stades d'une vie, enfance, adolescence, âge adulte