Plop !
C'est une vue que j'avais depuis une demi-douzaine d'années, autour de laquelle je ne brodais jamais plus que cela.
Or, considérons les choses suivantes :
- l'intelligence est d'une certaine manière un moyen de faire la maximum à partir du minimum. Or, partant d'éléments simples, le développement réalisé dépendra de la vigueur d'un jeu de recherche de causes et de conséquences, dans la même mesure où Aristote qualifiait avec délice la conclusion d'un syllogisme de "nouvelle et nécessaire".
- les inférences sont au coeur de l'appréhension de causalités
- on arrive également à comprendre plein de corrélations vis-à-vis de l'intelligence présumées par le vulgaire :
1. S'agissant de l'humour, le décalage est d'autant plus lointain et à propos qu'on parvient à aller loin dans une chaîne causale.
Un exemple :
- Yo, les gens, comment faire ? On s'est moqué de moi à la piscine...
- laisse-moi deviner, les seuls légumes que tu manges, c'est salade tomates oignons ?
Moqué à la piscine -> apparence risible -> embonpoint -> alimentation déplorable -> exemple du kebab -> synecdoque kébabière
De même, la "pattern recognition" demande de lier des chose entre elles en les classant de manière indéniablement correspondante à la causalité.
2. Quant à la curiosité et la culture, un haut sens de la causalité permet d'être conscient des possibilités nouvelles offertes par la connaissance, qui marque du sceau du goût même quand la curiosité est désintéressée.
3. Quant à la richesse du style d'expression, elle procède de ce qu'un langage plein de nuances et cherchant la précision dénote une pensée sachant faire la part des choses. Par le sens de la causalité.
4. Et, ce que je trouve particulièrement intéressant, d'autant plus que la question a fait l'objet d'un sujet ici, on arrive à comprendre pourquoi on corrèle intelligence et cohérence, ainsi qu'intellect et conscience empathique :
Nous regorgons de contradictions, et elles subsistent parce que nous n'avons que rarement une vue synoptique sur notre psychisme. Or, un bon moyen de "tout bien considérer" est de voir que tel pan de notre psychisme implique ceci, qui à son tour implique cela, et ainsi de suite, jusqu'à solliciter un autre pan de notre psychisme et de pouvoir l'avoir à l'esprit et en dernière instance confronter lesdits pans ! D'où également la conscience empathique par l'aisance à prendre connaissance d'effets de nos principes, de nos actes, et assimilés.
Je pense pouvoir explorer la question de la sensibilité par la suite.
Tout ceci ne valant que toutes choses égales par ailleurs.
Qu'en pensez-vous ?
de vos partages.
Je ne crois pas en la causalité, qui est un postulat. Après, vu que l'intelligence semble être essentiellement axiomatique, peut-être.
J'aime bien ton topic et j'aime bien ce que tu y dis
Hâte de voir ce que tu as a dire sur la sensibilité j'ai fait un topic il n'y pas longtemps déçu mais il avait bide il était sans doute nul.
Au risque de me répéter il y a une définition beaucoup plus générale pour l'intelligence qui est celle ci :
L'intelligence est la capacité à maximiser ses futurs potentiels.
Un comportement qui nous semblerait intelligent émerge directement de cette définition. Si je joue avec un casse-tête chinois, je ne le fais pas dans le but de le résoudre ni de m'amuser mais bien pour emmagasiner une expérience qui pourrait me servir "au cas où" et satisfaire la définition. La curiosité ou la volonté de récolter un maximum d'information découle aussi de cette définition.
https://www.ted.com/talks/alex_wissner_gross_a_new_equation_for_intelligence?language=fr
Le 20 mai 2018 à 10:06:22 quadroctet a écrit :
Au risque de me répéter il y a une définition beaucoup plus générale pour l'intelligence qui est celle ci :L'intelligence est la capacité à maximiser ses futurs potentiels.
Un comportement qui nous semblerait intelligent émerge directement de cette définition. Si je joue avec un casse-tête chinois, je ne le fais pas dans le but de le résoudre ni de m'amuser mais bien pour emmagasiner une expérience qui pourrait me servir "au cas où" et satisfaire la définition. La curiosité ou la volonté de récolter un maximum d'information découle aussi de cette définition.
https://www.ted.com/talks/alex_wissner_gross_a_new_equation_for_intelligence?language=fr
Ce n'est pas ca l'intelligence
Ca cela s'apparente plus a de la prévoyance ou de la maturité.
La définition de l'op est meilleure
Mais si c'est ça bougre de haricot puisque le gars a développé une IA programmée pour maximiser ses futurs potentiels et un comportement jugé comme intelligent en émerge dans n'importe qu'elle situation.
Cette définition n'est pas meilleure mais elle est plus englobante. L'auteur rejoint plus ou moins cette définition dans son point 2.
L'intelligence n'existe pas, comme toutes les divisions elles sont erronées car tout est uni
Les sentiments et la raisons ne sont pas divisibles ils ne font qu'un
Et plus tu fuiras tes sentiments plus tu tromperas ta raison
Le 20 mai 2018 à 12:03:00 quadroctet a écrit :
Mais si c'est ça bougre de haricot puisque le gars a développé une IA programmée pour maximiser ses futurs potentiels et un comportement jugé comme intelligent en émerge dans n'importe qu'elle situation.Cette définition n'est pas meilleure mais elle est plus englobante. L'auteur rejoint plus ou moins cette définition dans son point 2.
Bon je viens de regarder une partie de ta vidéo.
Pour moi l'intelligence n'a rien a voir avec l'action. C'est un potentiel l'intelligence ; être intelligent c'est le fait de POUVOIR résoudre des problèmes, trouver des solutions.
Enfin bon
Le 21 mai 2018 à 07:53:06 BALAVOBISPO a écrit :
L'intelligence n'existe pas, comme toutes les divisions elles sont erronées car tout est uni
Écoutez cet homme.
L'auteur qui abandonne son topic