Et si notre rôle était simplement de faire caca partout pour rendre les sols fertiles ?
On n'ose pas se proposer cette hypothèse parce que se serait réducteur peut'être
Les animaux se nourrissent d'autres animaux, de plantes, etc...
Mais on y penses rarement : les végétaux, eux, sauf quelques exceptions, savent se nourrir d'autres choses que du vivant...
Donc, d'un certain point de vue, les animaux, les hommes, les biches... : sont des parasites de la vie
Les plantes transforment du mort en vie, mais se limitent à leur propre figure, forme... ...
Où est le champignon ? est ce qu'ils sont entre minéral et végétal ? ou entre végétal et animal ?
En parlant de rôle, tu supposes une fin ; j'imagine que tu parles du "dessein de la nature", qui ne fait rien d'inutile etc.
Puis tu proposes de résumer la production de "l'être vivant" (sans distinction) au caca.
Rares sont les êtres vivants qui font des beaux cacas ! Ca a pas l'air d'être la règle.
Du lait, du sang, du miel et du caca. Tu devrais écrire un livre qui suivrait cette ligne dialectique.
L'arbre surpasse l'homme
https://m.youtube.com/watch?v=5514mvGe6DQ
J'le coupe, il a qu'à se taire
J'le plante, il pousse, j'le recoupe, il a qu'à se taire
Même pas merci... ou un peu, un mot gentil avant de remplir la cheminée... pas pour l'arbre, mais pour la bonne idée de savoir utilisée l'arbre pour mon bien
Il a qu'à se taire
poule dao daille vanille
Non, dans le clash c'est l'homme qui gagne. S'il voulait il pourrait détruire tous les arbres de la terre alors que l'inverse n'est pas possible. L'arbre fait beaucoup de choses mais c'est un faible.
Pour réponse à Cacadict, ta question est interessante mais ta suggestion ne supporte clairement pas le poids de l'observation la plus élémentaire : la vache chie beaucoup plus. Aucun intérêt à développer toute une intelligence pour dépasser le rendement titanesque de la production de merdes d'une grosse vache.
Pas d'accord, le faible est plus fort que le fort.
''Qui veut abaisser quelqu’un doit d’abord le grandir.
Qui veut affaiblir quelqu’un doit d’abord le renforcer.
Qui veut éliminer quelqu’un doit d’abord l’exalter.
Qui veut supplanter quelqu’un doit d’abord lui faire des concessions.
Telle est la vision subtile du monde.
Le souple vainc le dur.
Le faible vainc le fort.
Le poisson ne doit pas sortir des eaux profondes.
Les armes les plus efficaces de l’Etat ne doivent pas être montrées aux hommes.
''
S'il n'y a plus d'arbre (plantes, etc.), il n'y a plus d'homme.
S'il n'y a plus d'homme, il y aura encore des arbres (plantes, etc.).
Et l'arbre arrive à être en harmonie avec ce qui l'entoure. L'homme devrait prendre exemple sur lui. L'arbre surpasse l'homme.
nan mais dans le sens où "meilleur" implique une fin : l'arbre n'a pas d'autre fin que celle qui est inscrite en lui de tout temps, etc. Il est "meilleur", ou il "surpasse" l'homme qu'à partir du moment où un homme le dit, l'exprime, le fait comprendre, en expose la raison etc.. donc : seulement par la médiation de l'homme
quelque part, l'homme n'a pas de fin en soi, et de ce moins, il fait un plus
comme dit kemar : "de cet handicap, j'ai tiré ma force" (dans Draw my life, 23 juillet 2015) (référence, si on y met du nôtre, qui vaudra dans mille ans autant que le livre de la voie etc)
Le 21 mars 2018 à 15:40:57 SergentPoivre a écrit :
L'arbre surpasse l'hommehttps://m.youtube.com/watch?v=5514mvGe6DQ
Juste ! D'ailleurs les arbres ont deja inventé des fusées pour aller sur Mars et pas nous
Intérêt ?
J'allais dire que l'arbre n'a pas besoin de fusée ou d'électronique pour vivre mais l'homme non plus en soi.
L'homme régresse depuis l'Antiquité à peu près.
En ce moment, on touche le fond.
La vie était meilleure quand elle n'était que survie. La période où l'homme était comme l'arbre, en symbiose avec le Tout
Le 23 mars 2018 à 06:54:09 SergentPoivre a écrit :
Intérêt ?J'allais dire que l'arbre n'a pas besoin de fusée ou d'électronique pour vivre mais l'homme non plus en soi.
L'homme régresse depuis l'Antiquité à peu près.
En ce moment, on touche le fond.
La vie était meilleure quand elle n'était que survie. La période où l'homme était comme l'arbre, en symbiose avec le Tout
"c'était mieux avant"
"avant j'étais en communion avec maman qui me nourrissait, sans que j'ai l'angoisse du besoin"
"puis je suis né, et il fallait manifester mon besoin, c'était embêtant, mais maman répondait, et faisait de son mieux"
"puis j'ai grandi un peu, et le vilain papa (la vilaine société) a prit ma maman (ô natuuure) tout pour lui, et moi je voulais pas"
"c'était mieux avant"
J'ai connu des critiques plus subtiles... :
Rousseau. Du contrat social. De l'état civil.
Ce passage de l'état de nature à l'état civil produit dans l'homme un changement très remarquable, en substituant dans sa conduite la justice à l'instinct, et donnant à ses actions la moralité qui leur manquait auparavant. C'est alors seulement que la voix du devoir succédant à l'impulsion physique et le droit à l'appétit, l'homme, qui jusque-là n'avait regardé que lui-même, se voit forcé d'agir sur d'autres principes, et de consulter sa raison avant d'écouter ses penchants. Quoiqu'il se prive dans cet état de plusieurs avantages qu'il tient de la nature, il en regagne de si grands, ses facultés s'exercent et se développent, ses idées s'étendent, ses sentiments s'ennoblissent, son âme tout entière s'élève à tel point QUE si les abus de cette nouvelle condition ne le dégradaient souvent au-dessous de celle dont il est sorti, il devrait bénir sans cesse l'instant heureux qui l'en arracha pour jamais, et qui, d'un animal stupide et borné, fit un être intelligent et un homme.
Heu l'homme un peu évolué n'a pas besoin de loi pour savoir ce qu'il fait, être en règle avec les autres, etc.
Il n'y a que les hommes faibles qui ont besoin de loi (de Justice).
Les gens sont même devenus dépendant des lois. Ils savent pas trop pourquoi ils font ci ou ça. Ils suivent comme des moutons car ils sont pour beaucoup incapable de voir le vrai du faux, le beau du laid, etc.
Enfin les gens honnêtes et vrais ça ne les embête pas tout cela car les lois sont comme ils vivraient sans loi.
(Qui plus est, j'ai cité le Tao to king, je suis assez d'accord avec ce recueil car l'état naturel est en fait l'état civil parfait.
Exemple :
''La bonté suprême est comme l’eau
Qui favorise tout et ne rivalise avec rien.
En occupant la position dédaignée de tout humain,
Elle est toute proche du Tao.
Sa position est favorable.
Son cœur est profond.
Son don est généreux.
Sa parole est fidèle.
Son gouvernement est en ordre parfait.
Elle remplit sa tâche.
Elle agit à propos.
En ne rivalisant avec personne,
Elle est irréprochable.
''
)
En quelque sorte, le problème sera toujours l'ego.
Il n'y a pas besoin de loi ou de Justice, il suffit juste d'abaisser son ego.
Ainsi l'égoisme disparait.
La sympathie et l'altruisme viennent.
Le monde devient merveilleux.
Pas besoin de loi pour cela, il suffit de s'adonner à ce que toutes les religions et énormément de philosophies de vie conseillent : abaisser l'ego, retirer le dualisme... être en union avec ce qui nous entoure... au pire s'il y a problème, il suffit de rester indifférent.
Le 23 mars 2018 à 16:42:13 SergentPoivre a écrit :
En quelque sorte, le problème sera toujours l'ego.Il n'y a pas besoin de loi ou de Justice, il suffit juste d'abaisser son ego.
Ainsi l'égoisme disparait.
La sympathie et l'altruisme viennent.
Le monde devient merveilleux.
Pas besoin de loi pour cela, il suffit de s'adonner à ce que toutes les religions et énormément de philosophies de vie conseillent : abaisser l'ego, retirer le dualisme... être en union avec ce qui nous entoure... au pire s'il y a problème, il suffit de rester indifférent.
Pour cela il faut d'abord savoir déterminer l'égo, ainsi qu'apprendre à se connaître soi et l'univers qui nous entoure. Comment fait-on pour apprendre ? Quels sont les meilleurs apprentissages dans la vie d'un homme ? Ses erreurs. Mais comment l'homme fait-il pour apprendre de ses erreurs, ou tout simplement pour avoir une notion de bien et de mal, donc de reconnaître ses erreurs au travers des yeux voisins, sans justice ?
Le monde est parfois merveilleux, parfois cruel, et ce ne sont certainement pas les lois qui font de lui un enfer, mais l'ignorance. L'indifférence, c'est l'ignorance. Les animaux, dont les hommes, sont violents de par leur ignorance et la première forme de respect se fait valoir par les contacts humains, puis la communauté ou la justice, n'existant pas l'une sans l'autre, qui dictent sans même l'écrire que la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres.
Non pas par l'action, pas besoin d'agir mal pour reconnaitre que c'est mal, il faut plutot utiliser la contemplation, l'observation, l'analyse raisonnée enfin (mais attention de ne pas tomber dans le piège de l'analyser directe, juste observer, être attentif, ne pas émettre de jugement hâtif, au pire, si on ne sait pas, qu'on n'est pas sûr, autant n'émettre aucun jugement et laisser un point d'interrogation).
L'indifférence c'est quand tu observes quelque chose, en étant sûr de ne pas émettre de jugement hatif, tu en arrives à la conclusion "ah c'est mal" mais tu expliques à la personne (sans violence) que c'est mal. Elle est un peu bête et ne comprend pas. Son acte en soi est mauvais mais pas préjudiciable donc tu laisses couler. C'est de cette indifférence dont je parle.
Un des leitmotivs naturels en plus est de s'élever et d'élever les gens si on le peut. Si on voit qu'on ne le peut pas (et qu'on ne le doit pas forcément), alors il ne reste que l'indifférence.