... Ou malheureux en démocratie ?
La liberté est-elle synonyme de bonheur ou le bonheur s’obtient-il par la conviction que l'on ne peu trouver mieux sur terre que ce que l'on a acquit ?
Depuis quand on est libre en démocratie?
le bohneur s'obtient surtout en arretant de desiré,il faut donc maitrisé ces sentiments et émotions
c'est beaucoup plus gratifiant d'etre maitre de soi et totalement libre
les dictatures servent a rendre heureux les faibles qui réflichissent peu
Le bonheur c'est une moyenne arithmétique de tout ce qui nous arrive à chaque instant intellectuel, auquel on attribue un +1 ou un -1.
A chaque instant intellectuel donné, si ma moyenne est un nombre positif : je suis heureux à cet instant, si c'est un nombre négatif, je suis malheureux.
Ce que j'appelle un instant intellectuel, c'est la durée minimale nécessaire à mon cerveau pour recevoir et traiter une information, et donc lui attribuer le +1 ou -1.
Lors d'un coup de choc, on se prend une grosse dose de -1 successifs, si on apprend une bonne nouvelle, une la même en positif.
Bref, si je mathématise le bonheur, c'est aussi pour y voir plus clair sur l'action que j'ai sur lui : C'est moi qui détermine les +1 ou -1, fortement influencé par mon environnement. En poussant à l'extrême, on pourrait presque changer tous les -1 en +1, après tout il y a bien une raison pour laquelle ces nombres sont dits "nombres relatifs".
La liberté que j'ai et qui influence mon bonheur, c'est de déterminer mes +1 et -1, ou plutôt de déterminer les règles qui permettront de déterminer à quel type d'information j'attribue +1 ou -1.
Ainsi, la liberté que j'ai, c'est de déterminer mes propres règles (donc de déterminer mes propres chaînes...) et c'est en sens qu'elle est maîtresse de mon bonheur.
Pour autant, le "ou" de ta question n'est pas exclusif, je suis aussi libre de déterminer que mon bonheur ne sera atteint qu'après conviction "que l'on ne peut trouver mieux sur Terre que ce que l'on a déjà acquit" (à vrai dire j'ai même un peu de mal à voir pourquoi les deux propositions de ton énoncé seraient la négation l'une de l'autre)
Bien entendu, tout ça c'est un idéal, la véritable liberté de ses propres chaînes n'est que partielle, la société choisissant beaucoup de ces chaînes et l'endroit bien précis où les mettre. Forts sont ceux qui savent s'en défendre en bon dosage (car les chaînes de la société peuvent être nécessaires).
Par nature même de la démocratie ou de la dictature, la société (ou un groupe d'individu seul) détermine nos chaînes fondamentales parfois de façon bien trop invasive, voire très souvent dans une dictature.
Rapasteque : Scepticisme
nurilox93000 : Stoïcisme
Jooord : Utilitarisme
(j'ai bien résumé ? )
Je pense que oui... Enfin, ce sont les représentations grossièrement résumées qu'on se fait de ces courants.
Ceci dit, pour répondre au stoïque, je ne pense pas que supprimer le désir rende heureux : si on ne désire plus rien, on n'est plus des êtres vivants, enfin, en tout cas plus des humains. L'homme est un être de désirs. Et je vous renvoie à tous les penseurs
Le truc, c'est justement de savoir maîtriser son désir, pour pouvoir continuer à désirer, mais sans faire dépendre son bonheur uniquement de la réalisation de ceux-ci.
La tension du désir nous fait aller de l'avant, mais il faut rester lucide sur le fait que la réalisation de ce désir entraînera un nouveau désir.
Tant mieux, finalement : le désir, c'est l'élan de notre vie.
Renoncer au désir, c'est renoncer à la vie.
Bah oui vaut mieux être heureux en dictature
Tu es donc adepte du meilleur des Mondes ?
Vaut mieux être condamné à mort en alabama ou non justiciable en Chine?
Bien sûr qu'il vaut mieux être "heureux" tout court que malheureux, quelque soit la situation extérieure.
Questionnement inutile pour branlette de keyboard fighters.
C'est vrai que ça m'a fait pensé a un sketch de De Palmade :
Tu préfères, à vie... avoir des dents en bois , ou des jambes en mousse ?
Si tu penses que le bonheur et le malheur sont filtrés par un système politique, qu'ils en découlent, alors tu empreintes une voie terne, en tout cas, à notre époque.
La liberté est synonyme de malheur, qu'elle soit dans un système politique ou dans l'intelligence elle-même
Le coup de génie de 1984 c'est de proposer une happy end
Donc
démocratie = malheur
Dictature = bonheur
Soit Corée du nord>France.
Non parce que je parle en terme d'absolu, et concernant la dictature je parle d'une dictature parfaite
Mais si la corée du Nord pouvait brainwash tout le monde et la France libérer toutes les consciences, y'aurait probablement plus de suicide en France
enfin, de vrais suicides
maintenant si il faut parler réel je peux pas, non seulement parce que je considère pas la France comme une démocratie ni même comme une démocratie ratée, à l'heure actuelle ce pays est clairement un attrape-couillons et les dictatures n'ont pas beaucoup à lui envier, tout ce qui est classe dirigeante/média est pourri jusqu'à l'os, on le voit avec la propagande d'entre-deux tours
l'opinion publique est zombifiée et menée à la baguette, ils peuvent bien avoir le droit de vote puisque de toute façon on choisit pour eux
mais en plus de ça j'ai pas la moindre idée de ce à quoi ressemble la corée
ah, oui, et détail qui a son importance
je ne dis pas "dictature>démocratie", je dis que je pense que si on cherche le bonheur, il vaut peut-être mieux se tourner vers la dictature
c'est pas tout à fait pareil
Le 30 avril 2017 à 00:15:
Veyli a écrit :(...)
Mais si la corée du Nord pouvait brainwash tout le monde et la France libérer toutes les consciences, y'aurait probablement plus de suicide en France
enfin, de vrais suicides
(...)
...Et c'est pas déjà le cas ?