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Sujet : Faut il avoir peur du progrès technique ?

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Mafiou-Monroe Mafiou-Monroe
MP
Niveau 11
31 janvier 2017 à 21:50:30

Notre prof, nous a laissé réfléchir ( sans dissertation ou autre à rendre ) sur la question "Faut il avoir peur du progrès technique ?"
C'est un bon sujet car on travaille sur l'art, mais le progrès technique peut il vraiment être relié à l'art ? Par les méthodes nouvelles de diffuser l'art ?
Après un progrès technique était sûrement fabuleux à l'époque, alors que aujourd'hui il peut être délaissé voir oublié. La peur d'oublier une façon de faire/ travaillé est bonne ?
Ou alors le progrès technique dépassera l'homme un jour non ? Et ainsi créé une peur de soumission ( croyance à la domination robotique tousa tousa )

edophoenix edophoenix
MP
Niveau 15
01 février 2017 à 18:29:04

Plop à toi !

Je pense que ça n'a pas grand'chose à voir avec l'art, elle vous demande de réfléchir au thème suivant du programme. Vous allez aborder un nouveau chapitre de cours, à mon (pas-si-humble) avis.

Beaucoup de personnes ont eu peur du progrès parce qu'il implique (ou impliquait) un bouleversement de leur mode de vie. Ou, - dans le cas du marxisme - on a eu peur du progrès technique, non pas à cause de cela, mais parce que la classe dominante se l'appropriait afin de mieux asservir les travailleurs.

Alors, bon, les scientistes de leur côté ont fait l'apologie du progrès scientifique (et donc du progrès technique, qui va dans son sillage), en faisant remarquer ses avantages, la meilleure santé, la qualité et le niveau de vie qui augmentent, la longévité, etc.

Que le progrès "dépasse" l'homme, je ne sais pas ce que tu veux dire exactement par là : que l'homme se sente dépassé par sa création ? qu'il soit remplacé par ce qu'il a fabriqué ? (comme les robots qui mettraient les hommes au chômage) ?
C'est une piste.

Mais la robotique nous permet aussi d'en apprendre plus sur nous-mêmes, paradoxalement : en essayent de construire des robots, nous prenons conscience que notre intelligence, ainsi que la biomécanique et la kinésiologie humaines sont bien lus complexe à reproduire qu'on ne le pensait.
On s'aperçoit que nous sommes des merveilles de la nature (ou de Dieu, selon certains) difficiles à dépasser.

Pseudo supprimé
Niveau 5
01 février 2017 à 18:36:57

Tout dépend de ce que l'on veut, si ton but dans la vie c'est de perpétuer cette chose mal foutue et mal odorante que l'on appelle humanité, alors oui, tu devrais avoir peur.

Si ton but dans la vie c'est d'aller vers toujours plus de technologie, de conquête, de grandeur et, en un mot, de civilisation, alors tu devrais accueillir le progrès technique avec joie.

Message édité le 01 février 2017 à 18:37:43 par
foundernoob foundernoob
MP
Niveau 10
01 février 2017 à 22:31:29

Le progrès technique en lui même est inéluctable (on n'a pas le choix si on veut survivre), du moins tant que l'on vit dans notre système.

La vraie question est plutôt : Faut il avoir peur de ce que feront les hommes du progrès technique ?

TopTurbo TopTurbo
MP
Niveau 10
02 février 2017 à 02:07:00

L'Homme aime la diversité. On associe fréquemment le progrès technique avec l'insensibilité entre les relations humaines. Néanmoins, le progrès technique s'accompagne toujours d'une étude sur la psychologie. Il est normal d'avoir peur de l'avenir quand on ne sait pas comment y parvenir. Alors nous devrions de préférence contempler l'évolution du temps, au fur et à mesure, afin de mieux saisir la nouveauté qui forme la continuité de ce qui est ancien. Et je sais pertinemment que nous ne sommes pas trop angoissé de ce qu'est devenu aujourd'hui.

Pseudo supprimé
Niveau 5
02 février 2017 à 14:09:23

J'ai tout dis, pourquoi vous continuez de répondre ? C'est insultant.

Message édité le 02 février 2017 à 14:09:31 par
edophoenix edophoenix
MP
Niveau 15
02 février 2017 à 19:56:40

Pour feed le forum ? :gni:

Au fait, tu serais pas misanthrope sur les bords, des fois ? :p)

Pseudo supprimé
Niveau 5
02 février 2017 à 20:01:39

Le 02 février 2017 à 19:56:40 edophoenix a écrit :
Pour feed le forum ? :gni:

Au fait, tu serais pas misanthrope sur les bords, des fois ? :p)

Un peu mon neveu, je considère même que de ne pas l'être constitue une faute de goût.

Catsoldier Catsoldier
MP
Niveau 8
02 février 2017 à 21:57:45

La technique est constitutive de l'art, tout comme l'histoire de l'art peut être lue comme un progrès technique, dans la mesure où une discipline artistique se définit d'abord par la production d'objets techniques et par la maîtrise d'outils, c'est-à-dire le produit de savoirs-faire issus d'une connaissance particulière de la matière, savoirs-faire se perfectionnant au fil du temps. La technicité de l'art a été très tôt perçue et conçue dans l'histoire de la philosophie occidentale puisque déjà à l'antiquité grecque, Aristote définissait les artistes comme des êtres ayant une disposition naturelle à émettre des règles de productions artistiques, c'est le sens originelle de la technè. Toute discipline artistique est technique mais parmi celles qui ont le plus progressé techniquement parlant, le développement de la photographie est le plus caractéristique du progrès technique dans l'histoire de l'art. Tu as l'objet produit - la photo - qui est l'application d'un savoir - la chimie - à la base, une photographie, c'est un noircissement de chlorure d'argent par la lumière. Tu as également les savoirs-faire propre à la discipline, ainsi que les pratiques propres au courant de pensée dans la discipline, qui sont d'autres formes de la technique qui renvoient aux méthodes de travail et à la maîtrise de l'outils, ex : comment prendre tels clichés, quelles sont les conventions du courant de pensée. Et tu as le photographe, celui qui a cette aptitude à prendre le bon cliché. Par les innovations apportées par le progrès technique, le produit et l'outils photographiques ont évolué de l'argentique vers le numérique, une bonne partie des méthodes photo ont été incorporées dans l'outils, facilitant la discipline photographique au plus grand nombre.
Dans l'art, le progrès de la technique se développe dans le sens d'une plus grande reproductibilité de l’œuvre d'art ainsi que d'une démocratisation des moyens artistiques. En clair, il y a plus d’œuvres d'art dans le monde moderne et il y a beaucoup de personnes capables de produire des œuvres (réflexion menée par le philosophe allemand Walter Benjamin).

Ce développement technique de l'art permet de saisir ce qu'il y a au cœur de la technique, ce qui est propre à la technique : la mise en pratique de connaissances scientifiques dans la fabrication d'outils qui rendent notre action efficace. En condensant la puissance scientifique dans le fonctionnement d'outils, la technique a rendu la connaissance prête à l'emploi. Je veux quelque chose, il suffit d'appuyer sur le bouton pour faire. En clair, c'est rendre possible les moyens de notre volonté sur commandes. Donc, comme toute réflexion sur les moyens, ces derniers sont jugeables seulement par rapport aux fins que l'on se donne. Une technique est amorale en soi. C'est à partir du moment où on l'utilise qu'elle défend le parti de celui qui l'emploie.

[arashi] [arashi]
MP
Niveau 33
03 février 2017 à 02:05:53

Le 01 février 2017 à 18:36:57 DuMueslin2 a écrit :
Tout dépend de ce que l'on veut, si ton but dans la vie c'est de perpétuer cette chose mal foutue et mal odorante que l'on appelle humanité, alors oui, tu devrais avoir peur.

Si ton but dans la vie c'est d'aller vers toujours plus de technologie, de conquête, de grandeur et, en un mot, de civilisation, alors tu devrais accueillir le progrès technique avec joie.

La fameuse civilisation : plus de meurtre depuis son "arrivée" que de tout temps; les camps, les bombes atomiques, le stress chronique...

PS. Ta pulsion de mort me dégoûte, tout mon corps a envie de vomir.
____

Une technique n'est pas "amorale", au sens où, selon le philosophe italien Giorgio Agamben, une technique, enfin il parle de dispositifs, a intrinsèquement dans ses possibilités certaines formes de subjectivation : autrement dit, un dispositif canalise la puissance d'un être selon certaines lignes déterminée.

Message édité le 03 février 2017 à 02:08:57 par [arashi]
edophoenix edophoenix
MP
Niveau 15
03 février 2017 à 07:14:50

Le 03 février 2017 à 02:05:
[arashi] a écrit :

La fameuse civilisation : plus de meurtre depuis son "arrivée" que de tout temps; les camps, les bombes atomiques, le stress chronique...

:d) Les simiens n'ont pas attendus la civilisation pour se taper dessus à coups de branches, hein... O.K., maintenant, on a des outils qui permettent de tuer plus de gens d'un seul-coup-d'un-seul, et plus de moyens d'asservissement psychologique, mais la violence humaine, elle, elle ne date pas de la civilisation.

Une technique n'est pas "amorale", au sens où, selon le philosophe italien Giorgio Agamben, une technique, enfin il parle de dispositifs, a intrinsèquement dans ses possibilités certaines formes de subjectivation : autrement dit, un dispositif canalise la puissance d'un être selon certaines lignes déterminées.

:d) bon, çà, je le remets juste parce que j'aime bien la référence :-)
D'ailleurs, c'est vrai que c'est con, de dire qu'un outil est neutre et que tout dépend de son utilisation. Je veux dire, un revolver, c'est spécifiquement conçu pour tuer des êtres vivants... Dire que tout dépend de son utilisation, c'est un poil naïf, quand même (enfin, je trouve).

Message édité le 03 février 2017 à 07:16:18 par edophoenix
Pseudo supprimé
Niveau 5
03 février 2017 à 10:09:35

La fameuse civilisation : plus de meurtre depuis son "arrivée" que de tout temps; les camps, les bombes atomiques, le stress chronique...

Ça reste à prouver, le salarié du tertiaire est il vraiment plus stressé que son ancêtre réveillé en pleine nuit par un ours ? Les meurtres, il faut ramener à la population de l'époque. Et puis de toute façon il faut bien que les gens meurent pour laisser la place aux générations suivantes, le progrès a ses exigences. :ok:

PS. Ta pulsion de mort me dégoûte, tout mon corps a envie de vomir.

Ça c'est juste que tu as trop mangé, étrange pour un philanthrope de ne rien laisser aux petits africains qui ont faim.

Message édité le 03 février 2017 à 10:12:50 par
Catsoldier Catsoldier
MP
Niveau 8
04 février 2017 à 13:31:41

Une technique n'est pas "amorale", au sens où, selon le philosophe italien Giorgio Agamben, une technique, enfin il parle de dispositifs, a intrinsèquement dans ses possibilités certaines formes de subjectivation : autrement dit, un dispositif canalise la puissance d'un être selon certaines lignes déterminée. (Arashi)

D'ailleurs, c'est vrai que c'est con, de dire qu'un outil est neutre et que tout dépend de son utilisation. Je veux dire, un revolver, c'est spécifiquement conçu pour tuer des êtres vivants... Dire que tout dépend de son utilisation, c'est un poil naïf, quand même (enfin, je trouve). (Edo')

Oui, c'est vrai. Comme j'ai amorcé une réflexion sur les moyens par rapport aux fins, j'en suis venu à une conclusion plutôt kantienne. ^^ Je suis d'accord avec vous. L'usage d'un outil est déterminé dès sa conception. Si il est conçu à des fins offensives, alors il est peu probable que son usage dérive vers d'autres fins.

De plus, les outils technologiques (de la technique automatisée) conditionnent son fonctionnement, et donc son usage, au comportement de l'utilisateur - c'est le conditionnement technologique, une partie de la réflexion menée par Jean-Michel Besnier sur les conditions d'utilisation générales. Pour qu'un outil technologique fonctionne, il faut que l'utilisateur conforme son comportement aux règles d'utilisation. En cas de refus, c'est la non-activation de l'outil et l'utilisateur est renvoyé à une situation d'impuissance. Pour son fonctionnement, l'outil technologique requiert la docilité de son utilisateur. C'est toute la finalité de l'ergonomie et du design des technologies que de concevoir le comportement de l'utilisateur pour contrôler étape par étape l'emploi de son outil.

Cependant, on peut revenir sur l'exemple du revolver.

un revolver, c'est spécifiquement conçu pour tuer des êtres vivants... (Edo')

Ce que tu dis est-il une nécessité ?

Que penser de l'usage des armes à feu par la police ? Comment d'un point de vue rationnel une organisation publique peut-elle justifier l'emploi d'armes à feu ? En premier abord, dans les principes de sécurité, l'usage d'armes à feu est employé dans une démarche de dissuasion. Si l'agent utilise son arme, c'est pour contrôler, neutraliser la dangerosité d'un individu. Exemple : le blesser à la jambe ou à l'épaule pour l'empêcher de nuire. C'est en dernier recours, en cas de force majeure, qu'il doit employer son arme pour tuer. Bien qu'une arme à feu soit conçue pour un usage offensif, il n'en reste pas moins que les fins poursuivies puissent être de la défense, ici de l'ordre public.

edophoenix edophoenix
MP
Niveau 15
04 février 2017 à 16:17:45

C'est vrai, je n'avais pas envisagé tous ces cas de figure. Mais dans tous les cas, une arme ne soigne pas de la grippe. Elle est censée faire du mal à l'individu sur lequel on l'applique. Après, peut-être pas forcément tuer. Mais la matraque c'est pareil : on ne tue pas, on étourdit. Et çà n'est pas moins de la violence pour autant.

L'ennui, c'est qu'on n'en peut pas dire que la personne qui manie l'outil est innocente, même si l'outil n'est pas neutre. Dans tous les cas, la personne décide d'utiliser l'outil, que ce soit un revolver, une matraque, un ordinateur, un tournevis ou un stéthoscope.

Message édité le 04 février 2017 à 16:18:11 par edophoenix
PIeinair PIeinair
MP
Niveau 47
07 février 2017 à 19:21:53

Je sais pas s'il faut avoir peur du progrès technique, même si en bon opposant à la religion j'aimerais te dire que non, mais je sais qu'historiquement, on a, de fait, peur du progrès technique, parce qu'il est lié à l'orgueil, à l'hybris.

La technique c'est l'élan démesuré de l'homme, c'est sa soif d'évolution et de connaissance sans bornes, c'est sa propre consomption, condamnée par la plupart des mythes et par la plupart des religions qui leur succèdent

On rapproche souvent l'origine de la technique à l'usage du feu, qui symbolise également danger, transgression et connaissance. Le feu divin volé par Prométhée, par exemple, est parfois interprété littéralement, comme l'usage du feu et le développement technique qu'il permet

Depuis toujours la technique c'est ressenti comme une tendance de l'homme inévitable, qui semble avoir au premier abord un apport positif mais qui simultanément, ou sur du plus long terme, le condamne. La technique c'est un élan vers le soleil, c'est des ailes de cire, c'est une tour de Babel.

C'est pour ça que la religion est toujours la première à monter au créneau contre tout ce qui est "progrès", elle ressent, parfois peut-être inconsciemment, dans la technique une démesure, un écart de la nature qui n'était pas nécessaire et qui serait motivé par une force négative

Je précise qu'ici je ne fais pas de distinction, je parle bien de la technique dans l'absolu qui serait ennemie de la plupart des grandes spiritualités, même quand il s'agit de médecine par exemple. C'est un pouvoir bienvenu chez les dieux ou les figures saintes, c'est un interdit chez l'homme.

On pensera à Asclépios, Arachné par exemple

Message édité le 07 février 2017 à 19:24:23 par PIeinair
Isis-tool Isis-tool
MP
Niveau 8
09 février 2017 à 18:23:37

Le progrès dont il faut avoir peur, c'est le humanisme social et civilisationnel (qui nous éduque d'être ce que nous ne sommes pas, à forcer les autres à adopter notre point de vue, à détruire ce qui nous résiste) ce progressisme humanistique dont nous sommes si fier car il nous a élever au dessus du règne animal et qui à plus long terme risque de nous rendre à la case départ ou pire.

Et ce qui est du progrès technique, (condition que celui-ci ne s'affirme pas au detriment de l'homme) je suis pour le long terme, même si cela implique de puiser dans les ressources de notre universfini est en expansion.

Evil-Empire Evil-Empire
MP
Niveau 23
10 février 2017 à 01:48:02

Ce dont il faut avoir peur c'est des personnes qui créent et utilisent le progrès technique.

Black_desir Black_desir
MP
Niveau 8
10 février 2017 à 05:10:51

Ça dépend si tu est bio-consérvateur ou transhumaniste.
Pour ma part je ne pense pas qu'il faille craindre le progrès technique.
Il faut plutôt avoir une vision scientifique de la chose , prendre en compte l'évolution des espèces.

Et alors, on comprend que le progrès technique est la justement pour comblé les lacunes que l'évolution à laisser à l 'Homme ( masque à oxygène= pour palier l’absence de bronche , avion= volé ext...) .
Au delà de palier à des lacunes évolutives, le progrès technique permet d'atteindre des vitesse d'évolution vertigineuse, tandis que l'évolution prend des millier d'année pour d'infime résultat .

Et il faudrait on avoir peur ?
Si on définit la peur comme étant le sentiment que l'on éprouve face à l'inconnue matérielle ou conceptuel, alors oui il est normal d'avoir peur du progrès en général.
Cependant cette peur doit rester passagère et non phobique (bio-conservateur) . Par exemple grâce au progrès médicale , nous sommes passer en Europe en l’espace de quelques siècle d'une espérance de vie de 24 ans à 85 ans actuellement'

Les exemples en faveur du progrès sont légion ( rétine artificielle, cœur artificielle ext...).
Cette question est encore plus d’actualité à notre époque , ou les progrès exponentiel de l'informatique rendent possible des choses inimaginable, comme:
-le séquençage ADN qui se démocratise : et qui permet de prédire des maladie plusieurs décennie avant qu'elle ne se déclare ( la mucoviscidose chez le foetus par exemple )
-l'inintelligence artificiel : qui dans quelques décennie entre autre tuerons la profession de médecin tout en la surpassant ( voire : Watson de la société IBM)
-et bien d'autres: la voiture intelligente (google car ) , les organes artificiel , l'enzyme qui permet de corriger des anomalie génétique , les nano-technologie...

Ce qui pourrais justifier une crainte ,ce serais la question de l'humain , le progrès technique nous mène t'il vers une post-humanité ? clairement oui.

c'est ce qui pousse certain transhumanisme à pensé que notre génération (né entre 1995 à aujourd'hui) sera bénéficiaire de tout les progrès technologique de la fin du 21eme siècle (allongement significatif de l'espérance de vie, inversement de la vieillesse, éradication des maladie ...)

[arashi] [arashi]
MP
Niveau 33
10 février 2017 à 05:14:58

Le 03 février 2017 à 10:09:35 DuMueslin2 a écrit :

La fameuse civilisation : plus de meurtre depuis son "arrivée" que de tout temps; les camps, les bombes atomiques, le stress chronique...

Ça reste à prouver, le salarié du tertiaire est il vraiment plus stressé que son ancêtre réveillé en pleine nuit par un ours ? Les meurtres, il faut ramener à la population de l'époque. Et puis de toute façon il faut bien que les gens meurent pour laisser la place aux générations suivantes, le progrès a ses exigences. :ok:

PS. Ta pulsion de mort me dégoûte, tout mon corps a envie de vomir.

Ça c'est juste que tu as trop mangé, étrange pour un philanthrope de ne rien laisser aux petits africains qui ont faim.

Le progrès n'existe pas : il n'y a que des différences. Les "Sauvages" ne sont pas moins "avancés" que les "Civilisés" : ils sont tout autant adapté à leur environnement que les seconds, selon leur besoin. La technique ne nait pas "intellectuellement", hors du social. Au contraire, une technique ne nait qu'en rapport, qu'en agencement avec un moment social. La technique nait d'un problème. À cet égard, on ne peut pas dire qu'une technique soit plus avancée, "meilleure" qu'une autre : une hache n'est pas moins bonne qu'une scie à chaine. Ce serait idiot de le penser : elles n'ont pas la même fonction, elles n'ont pas les mêmes buts, elles n'ont pas les mêmes possibilités. Deux exemples: les indiens (Guaranis, je pense), lorsqu'ils ont eu en main, après la colonisation, des haches de métal, qu'ont-ils fait? (De telles haches avaient certains avantages sur les leur). Au lieu de travailler pendant x nombre de temps, avec elles, ils ont travaillé x/10 nombre de temps. Dans leur agencement, cela faisait sens de travailler le moins possible. Deuxième exemple : "l'évolution" des outils pour l'agriculture du riz ( leur nom m'échappe, malheureusement). Cette "évolution" n'est pas un progrès : elle ne se fait que par rapport à des contraintes sociales (démographie, surface à cultiver, etc. ). À mesure qu'apparaissaient des problèmes sociaux, il fallait trouver une solution.

Le travailleur du tertiaire est-il moins stressé? Peut-être, sans doute : sa société atomisé; son temps plein qu'il doit remplir pour survivre; la peur du renvoie, la crise permanente (omnicrise). Comparons : une société organique, communautaire où chaque membre est supporté, en interrelation avec sa tribu; le temps de travail ? Moins de 4h par jour. Pour certaines tribus, deux mois de travail aux quatre à six ans. La guerre : un honneur, un bonheur, un trip.
Alors, car c'est sans doute ce que tu vas me répondre, "Si c'est si bien, retourne-y!", ou quelque chose dans ce genre-là : je n'ai jamais dit que tout était beau, premièrement. S'il n'y a que des différences entre des objets techniques, entre des socius, etc., alors il y a toujours des avantages et des inconvénients : à ces "avantages" des sociétés "primitives", il y a de nombreux inconvénients (perte de l'individu dans le collectif; le corps est "marqué" (torturé, dirons-nous) de la loi "sauvage" (Tu ne vaux pas plus qu'aucun; tu ne vaux pas moins qu'aucun); guerre continuelle) et je les admet : regarde j'en ai nommé beaucoup. De même, moi, et sans doute presque quiconque en 2017 ne voudrait, ni ne pourrait, vivre dans cet agencement : ce n'est pas le nôtre, ce n'est pas ce que nous avons appris à aimer, à tolérer. Cependant, il ne fait aucun doute qu'il y a de nombreux intérêts dans leur mode de vie que notre agencement ne produit plus et que nous, certains, moi, toi, aurions intérêt à examiner.

Edo:

Oui, et je suis entièrement d'accord avec toi. Cependant, ce que je souhaite exposer par ces exemples, et sans doute aurais-je dû l'expliquer, c'est que 1) il est totalement faux de dire que nous sommes plus "civilisés" qu'avant; 2) nos moyens techniques nous donnent une puissance de destruction inégalée; certes, avant, il y avait bien des guerres, mais comment se faisait-elle et pourquoi? Et jusqu'où pouvait-elle aller? Quand les indiens ont, d'un commun accord de tous, nommé Geronimo comme chef de guerre qu'ont-ils fait? Ils sont allés tuer la garnison espagnole qui avait massacré les femmes et les enfants de leur tribu. Ensuite? Ensuite, c'était fini : la "dette" était payé : fin du massacre... 3) nos moyens techniques, par les dispositifs nouveaux, par les agencements nouveaux que forment ces dispositifs, totalement changé la façon dont la "violence", dont le pouvoir s'exerce dans le corps social. "Le" pouvoir s'exerce désormais de façon infiniment plus diffuse sur l'ensemble du corps social. De façon moins "concentré" (le pouvoir du Roi ne s'abat plus de façon immodéré sur le pauvre criminel ), certes, mais de façon peut-être plus sournoise, plus insidieuse : peut-on réellement parler de "progrès", "d'avancement", des "bienfaits" de la civilisation?

Il vaudrait sans doute mieux parler d'avantages et d'inconvénients que comporte notre "belle" modernité.

Dernier point, un texte intéressant, dont le titre m'échappe mais que je pourrais aisément retrouvé si ça intéresse quelqu'un, dont la thèse était la suivante : C'est la raison instrumentale/bureaucratique/administrative/industrielle, celle-là même qui guide nos États "modernes", nos entreprises "modernes" qui a conduit les nazis à la Solution Finale. Car, en effet, avant d'arriver à cette idée, l'administration faisait face à des problèmes strictement d'efficience technique : cout, temps, efficacité. Au début leur solution était d'exiler les Juifs ailleurs (en Europe), puis, en raison d'empêchement, en Russie, puis, car la Russie ne se laissait pas prendre par l'Allemagne, loin, loin en mer, mais, en raison des grands coûts, du temps, les administrateurs ont eu l'idée, si raisonnable de notre point de vue moderne, car c'était la moins cher, la plus simple, d'employer les chambres à gaz...

Les massacres, autant en terme d'atrocité, en terme de quantité, ne sont possibles que parce que notre Civilisation est si "avancé", qu'elle a ses possibilités destructrices et, évidement, ses bienfaits...

edophoenix edophoenix
MP
Niveau 15
10 février 2017 à 06:05:45

@ [arashi] et @ Black_desir :

je suis d'accord avec tout ce que vous dites tous les deux : le problème aussi dans ce débat, c'est, je crois, qu'on ne parle pas de la même chose : personne n'a défini ce qu'il entendait par progrès.

Du coup :

Le 10 février 2017 à 05:10:
Black_desir a écrit :

Ça dépend si tu est bio-consérvateur ou transhumaniste.
Pour ma part je ne pense pas qu'il faille craindre le progrès technique.
Il faut plutôt avoir une vision scientifique de la chose , prendre en compte l'évolution des espèces.

:d) J'ai aimé cette intervention parce que je m'intéresse de près aux débats sur le transhumanisme. Deux problèmes cependant :

  • le premier, c'est qu'il faut se demander si le progrès est réductible au transhumanisme techno-scientifique : qu'en est-il du progrès social et du progrès industriel ? Ne sont-ils pas néfaste pour l'environnement ? Le progrès social est-il réellement démocratique ou ne s'agit-il que d'une manière de faire rentrer les travailleurs dans le rang, en leur accordant quelques avantages qui endormiront leur conscience et les feront revenir sous le giron des marchés ? Plus largement et plus psychologiquement, le progrès scientifique n'est-il pas aussi un désenchantement du monde, qui pousse les hommes à perdre les repères hérités de leurs parents et qui donnaient sens à leur existence ?

Ces questions dépassent celles du transhumanisme, n'pas ?

  • le second, c'est que la question du transhumanisme, ce n'est pas seulement la peur d'évoluer et de ne plus être humain : c'est d'abord, la peur que les inégalités sociales de richesse devienne des inégalités devant l'évolution : est-il naturel que le transhumanisme profite d'abord et avant tout aux riches, plus qu'aux autres ? C'est aussi la peur de l'asservissement : devenir un humain télécommandé à distance, ou encore un humain formaté et conditionné. Lire ou relire Le meilleur des mondes de Huxley permet de comprendre certains des enjeux du transhumanisme... Parce que le problème du transhumanisme, c'est que l'homme n'est plus conçu (biologiquement parlant), il est fabriqué.

Ce n'est pas nécessairement mauvais en soi, mais ça commence à sentir le sapin quand cette fabrication est orientée par un but idéologiquement discutable. Ca pose aussi la question de l'utilitarisme : que l'homme soit utilitariste, ce n'est pas nouveau, mais qu'il soit lui-même défini par son utilité, c'est plus inquiétant.

Pour revenir à la civilisation dont tu parles, [arashi] : oui, j'adhère tout-à-fait à ce propos que l'homme du Moyen-Âge n'était pas moins civilisé que nous autres (je suis d'ailleurs passionné d'histoire médiévale et du début de la Renaissance (en particulier la période Louis XI & Charles VIII).
la civilisation, c'est la culture de l'homme qui vit en cité, donc, depuis que l'homme s'est sédentarisé jusqu'à nos jours, on ne peut pas décrété qu'il y ait une période plus civilisée qu'une autre, techniquement parlant.
Je suis également d'accord avec ton 2) et, juste histoire d'apporter une précision, je pense que la modernité, c'est qu'une autre modalité d'exercice de la violence (même si ce n'est pas réductible uniquement à cela). Mais ce que je voulais souligner, c'est que la tendance à la violence est partie inhérente de l'homme, et que l'homme évolue par - et dans - sa lutte contre sa propre tendance à la violence, avec parfois des défaites spectaculaires (l'épisode hitlérien, point Godwin compris, par exemple, qui a été l'expérimentation de l'industrialisation de la violence).

cependant, il ne faut pas non plus négliger les aspects des guerres d'autrefois : la guerre moderne est née des leçons des guerres précédentes. Les tribus indiennes -pour reprendre ton exemple -, avant de se réunir sous l'autorité de Geronimo, se combattaient également entre elles, tout comme un tas d'autres peuples, en suivant la loi du talion, celle de la vengeance et des cycles de la violence.

Je ne dis pas que la guerre n'est qu'une question de moyens : tout l'aspect stratégique, de la mise en œuvre de ces moyens, des méthodes employées, des pillages, des destructions civiles, du terrorisme, qui sont mobilisés aujourd'hui, ne l'étaient pas de la même manière il y a trois siècles seulement.

Je n'en insiste pas moins sur le fait que la manière de mener la guerre moderne n'est pour moi qu'une nouvelle manifestation de quelque chose qui fait fondamentalement partie de nous.

Pour terminer sur une note moins amère, je suis cependant convaincu que la raison et que l'amour de la vie est autant enraciné en nous que la violence.

Et c'est pourquoi je crois quand même à la notion de progrès : que les innovations socio-techniques aient été par le passé, bien trop souvent, au service de l'avidité humaine, n'empêche pas que d'autres aient été au service de la vie. C'est pourquoi j'admire beaucoup Pasteur, par exemple, qui a œuvré en faveur de la santé humaine,

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