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Sujet : Néolibéralisme, self-made man et vidéos motivantes

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[Yangus] [Yangus]
MP
Niveau 15
20 janvier 2017 à 19:23:09

Salut, j'avais lu une fois que les vidéos motivantes qu'on peut trouver sur internet incitant à se bouger pour atteindre ses rêves entretenaient en réalité partie de l'idéologie néolibérale américaine, et je me demandais pourquoi, ou plutôt dans quelle mesure c'était vrai.

Je vois bien que ces vidéos gomment la réalité, dans le sens où elle omettent de parler de tout déterminisme et de réalité sociologique. Par exemple en disant qu'en travaillant dur, on peut y arriver. Cela renvoie au mythe du self-made man, le mec parti de rien mais qui par la force de sa volonté arrive haut.

En fait j'arrive pas à me décider si c'est bon ou mauvais, parce que d'un côté ça entretien une idéologie sous-jacente qui culpabilise les chômeurs, qui sont "paresseux", puisqu'il suffirait qu'ils fassent plus d'effort pour enfin trouver du travail, soit le discours néolibéral sur le chômage. Ces vidéos taisent les déterminismes sociaux, qui montrent qu'un fils de cadre né dans un bon quartier aura beaucoup plus de chance de succès qu'un fils d'ouvrier banlieusard, et culpabilisent donc celui qui n'arrive pas à aller où il veut.

Mais d'un autre côté le fond est pas faux, c'est vrai que c'est pas en restant sur ton canapé à rien glander que tu vas faire quelque chose de ta vie, et que se bouger est toujours positif. C'est vrai que des exceptions existent, et que c'est dans ton intérêt de bosser dûr pour être qui tu veux être, aller où tu veux aller, et que ça peut aider beaucoup de monde. C'est clair qu'en développant sa confiance en soi et en affrontant le danger on peut être plus proches de ses objectifs toussa toussa, mais quand même, ça me pose problème.

Bref, je sais pas trop quoi en penser, quel est votre avis sur la question ? :noel:

Ce genre de vidéos : https://www.youtube.com/watch?v=Fqsy0uCh0TM https://www.youtube.com/watch?v=YazUDBniuEg

Message édité le 20 janvier 2017 à 19:23:43 par [Yangus]
Diyhaniyawoo Diyhaniyawoo
MP
Niveau 8
21 janvier 2017 à 09:59:19

Ces discours sur l'effort ne sont pas faux en soi et de plus la notion de succès est toute relative.

Un fils d'ouvrier illettré et d'mère femme de ménage aura une autre notion du succès qu'un fils d'un PDG d'une société du CAC 40 et d'une mère avocate.

La notion de satisfaction c'est un sentiment de s'être dépassé et d'avoir recueilli des résultats tangibles.

La course au succès est sans fin si tu y réfléchis bien.

Ensuite, discourir pour donner de l'espoir est une démarche pour apaiser les esprits, leur proposer une voie pour se sortir de leur condition. Dans ce traité écrit par un certain Sun Tzu - de l'art de la guerre - il était dit qu'une troupe qui ne voyait pas d'issue pour se replier allait se battre comme des animaux, avec une force décuplée. D'où l'intérêt pour le stratège d'offrir une voie de retraite afin de briser la combativité de ses ennemis.

On peut le voir ainsi dans la société actuelle , la voie de sortie c'est le monde sous-développé en infrastructures, en savoirs etc par rapport à l'occident. C'est même l'explication du colonialisme, le monde extérieur sert d'échappatoire, car sinon les forces sociales agissantes dans un milieu fermé conduiraient à une lutte forcenée de classes pour trouver un consensus nouveau.

Son_Eminence Son_Eminence
MP
Niveau 10
21 janvier 2017 à 10:12:11

Je me suis posé la question car d'un côté cette éthique "PNL" paraît naïve, très "américaine" (loi d'attraction, recherche individualiste de l'enrichissement matérialiste, tout ça...) mais d'un autre je me souviens d'une idée d'Anthony Robbins : l'important n'est pas forcément qu'une idée soit juste ou fausse... La question est : m'aide-t-elle à vivre ? Est-elle stimulante ? Et il est incontestable que la PNL peut aider à vivre, stimuler...

Diyhaniyawoo Diyhaniyawoo
MP
Niveau 8
21 janvier 2017 à 10:48:43

Je pense qu'il y a un risque à cette proposition, centrée sur un besoin individuel à se satisfaire elle conduirait à faire non pas le choix le plus difficile, et donc le plus satisfaisant, mais le choix le plus facile.

Car au final, qu'est ce qui compte si ce n'est pas ma satisfaction? Donc elle est trop centrée sur la satisfaction éphémère.

Je ne peux pas m'empêcher de penser que la culture américaine c'est la chapelle, les prédicateurs, et de croire que les mots sont plus forts que la réalité.

J'ai travaillé avec des américains, en Afrique, et ce sont des être apeurés, très motivés mais toujours à stresser quand ils se buttent à des réalités qui sont bien différentes loin de leur grand Disney land. Tout paraît possible chez eux, ils ont tant de moyens. Des moyens techniques énormes, des outils , des matériaux... tu leur enlève tout ça il reste quoi?

[maxstiner] [maxstiner]
MP
Niveau 3
21 janvier 2017 à 10:55:41

On peut très bien être déterministe et se bouger le cul, le fait de glander ou d'être actif et l'idée qu'on se fait de la problématique déterminisme/libre-arbitre participe du déterminisme.

Le mérite de ce genre d'idéologie c'est qu'il crée un espoir qui peut avoir des effets dans la réalité, le processus est identique à celui de l'effet placebo.

Et on a pas a souscrire à une idéologie qui opère comme un régulateur social en culpabilisant les individus et qui en même temps admet des principes qui sont contredis par la réalité et par les autres science( l'êtres-humain libre, autonome, origine de ses actes, souverain dans ses décisions, doté d'un libre-arbitre à toute épreuve) du seul fait que ce genre d'idéologie produit des effets dans le réel, sachant que son contraire( le déterminisme) peut potentiellement tout aussi produire les même effets.

Donc il n'y a pas d'opposition stricte entre ceux qui sont déterministes et qui seraient partisan du "à-quoi-bon" et ceux qui croiraient à l'idéologie libéral et qui seraient actifs, on peut très bien être déterministe et très actif,motivé, engagé dans ce qu'on fait ( l'histoire de la philosophie nous montre pléthore de philosophes déterministes et qui ne sont tout sauf des glandeurs, je pense notamment à Spinoza,Schopenhauer, Nietzsche, Karl Marx(surtout lui), Freud etc. ).

elmerido elmerido
MP
Niveau 7
21 janvier 2017 à 19:14:51

"Dieu a créé le volume, le diable la surface"

C'est pas tout de mettre du déo, encore faut-il se laver :ok:

edophoenix edophoenix
MP
Niveau 14
28 janvier 2017 à 19:18:45

Plop à tous !

Franchement, je suis partagé moi aussi.

Je vais simplement réagir à ceci :

d'un côté ça entretien une idéologie sous-jacente qui culpabilise les chômeurs, qui sont "paresseux", puisqu'il suffirait qu'ils fassent plus d'effort pour enfin trouver du travail, soit le discours néolibéral sur le chômage (...)

Bon, je vais faire mon pinailleur : s'il s'agit des néolibéraux politiques, je suis d'accord qu'ils disent çà, mais si on parle de néolibéraux économiques, c'est très loin de leur discours. Le chômage a des fonctions précises et joue son rôle dans l'économie, les chômeurs sont des forces de travail inemployés, et un vivier - ou un réservoir -, de force productive à la disposition des entreprises, un moyen de maintenir la pression sur les travailleurs (vive le management moderne...), des personnes dont les compétences ne sont pas requises dans le processus de production, et tutti quanti... Mais pas des paresseux.

[Yangus] [Yangus]
MP
Niveau 15
28 janvier 2017 à 21:05:34

Le 28 janvier 2017 à 19:18:45 edophoenix a écrit :
Plop à tous !

Franchement, je suis partagé moi aussi.

Je vais simplement réagir à ceci :

d'un côté ça entretien une idéologie sous-jacente qui culpabilise les chômeurs, qui sont "paresseux", puisqu'il suffirait qu'ils fassent plus d'effort pour enfin trouver du travail, soit le discours néolibéral sur le chômage (...)

Bon, je vais faire mon pinailleur : s'il s'agit des néolibéraux politiques, je suis d'accord qu'ils disent çà, mais si on parle de néolibéraux économiques, c'est très loin de leur discours. Le chômage a des fonctions précises et joue son rôle dans l'économie, les chômeurs sont des forces de travail inemployés, et un vivier - ou un réservoir -, de force productive à la disposition des entreprises, un moyen de maintenir la pression sur les travailleurs (vive le management moderne...), des personnes dont les compétences ne sont pas requises dans le processus de production, et tutti quanti... Mais pas des paresseux.

Je suis pas d'accord :noel: dans la théorie néoclassique le chômage est volontaire parce que les gens n'acceptent pas de travailler au salaire fixé librement par le marché entre autre, ils acceptent pas de se faire exploiter.
De plus, les néolibéraux sont critique de l'assistanat, du SMIC, des aides publiques et de tout ce qui pourrait inciter le travailleur à restreindre son offre de travail en somme. Donc quelque part si, ils sont bien considérés comme paresseux d'après moi.

edophoenix edophoenix
MP
Niveau 14
29 janvier 2017 à 11:58:56

Ah oui, c'est vrai, tu as raison. C'est en effet ce que dit la théorie néoclassique. Je suis dans des lectures tellement partielles que j'en oublie la vision d'ensemble..! Honte à moi. :rouge:

Message édité le 29 janvier 2017 à 11:59:08 par edophoenix
philoboite philoboite
MP
Niveau 3
02 février 2017 à 20:42:30

Ce genre de discours semblent prescrire la réalisation d'un but lointain, qui ne peut-être, pour nous, qu'une image illusoire et non une chose réellement connue, en oubliant les buts proches. Ce peut-être, par exemple, une personne qui, en voyant deux arbres dans une plaine, a une drôle d'impression profonde et essaye de l'éclaircir en pensant d'une manière qui lui semble elle-même très mystérieuse (Je pense à un passage d'À la recherche du temps perdu). Cette personne peut avoir le rêve de devenir un grand écrivain, mais sa formation ne se fait que lorsque cette préoccupation lui échappe complètement et qu'il est affairé à une sorte de problème dont il n'avait pas idée jusqu'à présent et qui n'était évidemment pas contenu dans les images de son rêve. Ce par quoi elle avance réellement, elle ne l'entraperçoit que dans l'instant. De même pour les scientifiques ou les philosophes. Le curieux qui commence à réaliser certains problèmes de mathématiques et y trouve du plaisir, puis qui devient un passionné des mathématiques, n'a pas besoin qu'on lui dise : "Cultive ton esprit !". Ce qu'il veut avant tout, ce n'est pas réaliser tel but lointain, mais tel problème particulier de mathématiques.
Les deux modes de pensée ne sont pas incompatibles. Il peut-être utile, pour amorcer le processus de pensée qui par la suite s'auto-motive, de regarder ce genre de vidéos de tant en tant. Mais je crois que, lorsqu'on suit ce genre de chemins (sans doute les plus intéressants), ce genre de motivation est de moins en moins utile.
C'est peut-être différent pour les hommes politiques.

On peut me répondre que, par exemple, Grigori Perelman a voulu réaliser un but lointain, celui, parmi d'autres, sans doute, de la résolution de la conjecture de Poincarré. Mais cette résolution n'a pas pour lui l'aspect, à l'inverse d'un Lycéen moyen qui rêverait de devenir un grand mathématicien, d'une image illusoire, édulcorée, dans laquelle entre moins des pensées mathématiques, des intuitions toutes proches, des sensations mystérieuses, que des discours devant une assemblée après avoir reçu la médailles fields. Je me complète : J'aimerais faire ici la distinction entre les buts extrinsèques au travail qu'il faut pour les réaliser, et les buts intrinsèques à un tel travail. Les plus intéressants sont sans doute, excepté pour les projets politiques, les intrinsèques. Généralement, celui qui veut devenir traders veut en vérité un statut sociale, et non l'activité du traders. Celui dont la motivation est rythmé par des "Go muscu !" veut un physique musclé pour plaire au fille, ou plus généralement, s'insérer plus facilement dans un statut social désirable. Celui en revanche qui aime vraiment le sport, a t-il réellement besoin de ce genre de discours pour en faire ? Je remarque d'ailleurs en écrivant ce que je viens d'écrire qu'il me semble que le rêve commun que veut véhiculer ce genre de discours est celui d'un statut social hautement désirable, comme ceux qu'on les célébrités qu'ils nous montrent. De même pour celui qui veut devenir un grand écrivain ou un grand scientifique, ou un grand mangaka (Mon rêve d'enfance. Heureusement, j'ai commencé à écouter certaines musiques qui ont produits chez moi des impressions esthétiques nouvelles, mystérieuses et fascinantes, et j'ai bien vite oublié ce rêve creux. Je ne veux pas dire que les mangas sont inférieurs aux découvertes musicales que j'ai faite à ce moment là. C'est juste que mes premières grandes impressions de ce genre ce sont faite avec de la musique. Ce n'était plus alors seulement les mangas qui m'intéressaient, mais l'art en général). Celui qui aime le sport veut sentir les sensations du sports. Son but est immanent au travail qu'il faut pour le réaliser. Je dirais, à la manière d'Aristote, que le sport pratiqué a, non pas toute sa fin (Il y a la victoire), mais peut-être l'essentiel en lui-même. Le grand homme politique ne veut pas un statut sociale hautement désirable, mais, par exemple, le rêve de Martin Luther King. Ce genre de rêve ne peut évidemment pas être blâmé, mais correspond t-il à ce genre de vidéos assez individualistes ?
Si on a comme rêve celui de participer au bonheur du plus grand nombre de gens possibles, avec le plus d'équité possible, de faire évoluer la société dans le bon sens, même s'il faut pour cela sacrifier son image et travailler dans l'ombre, je vois mal comment ce genre de vidéos peut nous aider. Faire briller une seule personne sur terre, ce n'est pas grand chose.

[Poleyde] [Poleyde]
MP
Niveau 10
02 février 2017 à 23:34:05

Le self-made man c'est ce qui incite surtout l'homme à être entrepreneur, à être productif, donner un sens à sa vie. Effectivement ces vidéos là rentrent dans ce cadre-là. Autonomie, indépendance, volonté de mieux faire, de progresser, de s'en sortir, d'agir, d'apprendre, de se dépasser, de croître, de faire par soi-même, de se réaliser par sa propre perfectibilité, respect des individus, ces vidéos pédagogiques s'avère être bénéfique d'après mes propres expériences.

Mais juste pour réagir à cela :d)

Je vois bien que ces vidéos gomment la réalité, dans le sens où elle omettent de parler de tout déterminisme et de réalité sociologique. Par exemple en disant qu'en travaillant dur, on peut y arriver. Cela renvoie au mythe du self-made man, le mec parti de rien mais qui par la force de sa volonté arrive haut.

En fait j'arrive pas à me décider si c'est bon ou mauvais, parce que d'un côté ça entretien une idéologie sous-jacente qui culpabilise les chômeurs, qui sont "paresseux", puisqu'il suffirait qu'ils fassent plus d'effort pour enfin trouver du travail, soit le discours néolibéral sur le chômage. Ces vidéos taisent les déterminismes sociaux, qui montrent qu'un fils de cadre né dans un bon quartier aura beaucoup plus de chance de succès qu'un fils d'ouvrier banlieusard, et culpabilisent donc celui qui n'arrive pas à aller où il veut.

Ces vidéos prennent en compte ces réalités-là puisqu'elles incitent à se dépasser quel que soit sa situation en fonction de l'objectif que l'on se fixe soi même. Donc comme tu l'avais déjà dit, la vision que l'on a du "succès" n'est pas monolithique, elle diffère selon les personnes. Je n'ai pas vu de quelconque culpabilisation dans ce genre de vidéos, la confiance en soi qui est prônée ne fonctionnerais pas si l'on se mettait à rabaisser qui que ce soit.

Je pense que l'on peut soulever un autre problème, est-ce que les discours comme celui que j'ai cité ne participe pas à une sorte de "culture de l'excuse" ? Le capital culturel peut s'acquérir peu importe notre situation sociale, il est largement plus accessible qu'à une certaine époque...

[Poleyde] [Poleyde]
MP
Niveau 10
02 février 2017 à 23:39:31

Pour mon VDD :d) Ce qui résulte de ces vidéos et de la logique individualiste en général, c'est de se découvrir soi-même pour ensuite s'élever intérieurement, ça n'entre pas en contradiction avec le désir d'intérêt commun, si c'est à cela que la personne se destine. L'individualisme passe par une prise en charge de soi même afin de se donner les moyens et les bagages nécessaires d'accomplir ce que l'on souhaite. Les grands meneurs de groupes se sont tous livrés à un travail personnel avant de livrer leur combat pour la communauté, ce n'est pas incompatible !

Puis rien que le fait de monter son entreprise constitue un bénéfice pour les autres.

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