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Sujet : L'honnêteté intellectuelle des philosophes.

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5yearsearlier 5yearsearlier
MP
Niveau 9
01 juillet 2016 à 17:55:35

Comme l'a dit Nietzsche « la plus grande partie de la pensée consciente chez un philosophe est secrètement menée par ses instincts et forcée à suivre une voie tracée. » Il semblerait bien à mon avis que les dispositions psychiques et les caractéristiques physiques d'un individu influent majoritairement sur ses futures adhérences / croyances politiques ou philosophiques. Il y aurait une sorte de déterminisme psychique engrainés et motivés par l'ensemble de nos traumas infantiles ou de quelconque affect passé pouvant influencer de quelque façon le "moi" d'un individu ou même de l'existence d'un "défaut" physique ou psychologique inné et immuable qui fera qu'on sera plus disposé dès l'enfance ou la pré-adolescence à adhérer à certains partis / courants ou à développer certaines idées ...

Nous pouvons prendre Socrate pour exemple qui tout le monde le sait était réputé pour sa grande laideur physique et qui comme par hasard n'a cessé tout au long de sa vie de faire l'apologie de la beauté morale et métaphysique qu'il place au dessus de celle qui est purement brute et physique.

On peut en dire dire même d'Aristote qui fait continuellement l'éloge de l'intellect et de la raison au détriment de vertus ou caractéristiques corporelles tout aussi louables comme la force, l'endurance, la complexion organique etc . « C’est la nature qui, par des vues de conservation, a créé certains êtres pour commander, et d’autres pour obéir. C’est elle qui a voulu que l’être doué de raison et de prévoyance commandât en maître ; de même encore que la nature a voulu que l’être capable par ses facultés corporelles d’exécuter des ordres, obéît en esclave » dit-il. Aristote de ce que l'on raconte était petit, trapu, avec des jambes grêles et de petits yeux enfoncés bref il n'avait rien d'un athlète. Pouvons nous maintenant imaginer ce même Aristote faire l'apologie du corps, placé le physique au dessus de la raison et se considérer en même temps inférieur à ses voisins les barbares qu'il critique tant et qui sont intrinsèquement à son opposé ?

Il semblerait donc que bien rare sont les philosophes avec des tendances masochistes ou adeptes de l'auto-dénigrement. La plus part des idées que ces philosophes défendent visent en un sens à justifier / combler ou à majorer leurs propres infirmités et défauts.

Pseudo supprimé
Niveau 6
01 juillet 2016 à 18:06:52

Intéressant. On pourrait ajouter la philosophie des religions abrahamiques, qui placent leurs commandements moraux au dessus de tout alors que rares sont les peuples moins moraux que les peuples du désert.

Que compensent les relativistes moraux selon toi ?

Message édité le 01 juillet 2016 à 18:08:03 par
Killeurxd3 Killeurxd3
MP
Niveau 4
01 juillet 2016 à 18:29:46

non pas vraiment par exemple la philosophie de Sénèque était de condamner la richesse et les plaisir voluptueux alors que lui même vivait comme un prince malgré qu'il fasse l'apologie d'une vie austère mais en effet le philosophe sans le savoir peut être victime de lui même dans sa quête de vérité.

Pseudo supprimé
Niveau 10
01 juillet 2016 à 20:42:15

Le 01 juillet 2016 à 18:29:46 Killeurxd3 a écrit :
non pas vraiment par exemple la philosophie de Sénèque était de condamner la richesse et les plaisir voluptueux alors que lui même vivait comme un prince malgré qu'il fasse l'apologie d'une vie austère mais en effet le philosophe sans le savoir peut être victime de lui même dans sa quête de vérité.

On peut aussi parler de Platon, qui était athlète olympique et qui plaçait l'esprit avant le corps.

5yearsearlier 5yearsearlier
MP
Niveau 9
01 juillet 2016 à 22:20:03

On pourrait ajouter la philosophie des religions abrahamiques, qui placent leurs commandements moraux au dessus de tout alors que rares sont les peuples moins moraux que les peuples du désert.

Je ne pense pas qu'on puisse faire la parallèle avec la morale ou les religions. Mon pavé porte essentiellement sur les doctrines/courants philosophiques ou politiques dont on porte arbitrairement adhérence bien que notre choix soit ou puisse être encouragé et déterminé par certains facteurs inconnus tandis que la morale est quelque chose que la plus part des gens subissent et voient comme une évidence réelle et qui est biologiquement encré en eux; De même pour la plus part des religieux qui bien souvent subissent leur religion et sont endoctrinés dés le plus jeune âge par la famille, on ne peut donc pas vraiment dire qu'ils adhérent à leur croyance dans la mesure ou ils ne remettent en question la justesse / validité des écrits de leurs textes que trés rarement; ils les suivent juste aveuglément et font en sorte catéchiser la génération suivante et ainsi de suite, en gros il est plus question d'habitude que de croyance.

Que compensent les relativistes moraux selon toi ?

Tout dépend du relativiste moral en soi et de ses raisons de jointions à cette croyance; je ne juge pas la doctrine en soi mais les raisons d’adhérences des membres de celle ci qui peuvent varier selon les individus et qui bien souvent selon moi sont plus dictés par des facteurs inconscients ou passé ...

Le 01 juillet 2016 à 18:29:46 Killeurxd3 a écrit :
non pas vraiment par exemple la philosophie de Sénèque était de condamner la richesse et les plaisir voluptueux alors que lui même vivait comme un prince malgré qu'il fasse l'apologie d'une vie austère mais en effet le philosophe sans le savoir peut être victime de lui même dans sa quête de vérité.

Je ne dis pas qu'il n'arrive pas à certains philosophes de penser contre eux même je dis juste que la plus part des penseurs que j'ai lu avaient bien des raisons personnels qui justifiaient ou encourageaient les idées qu'ils défendaient. Je pars juste du fait que les idées / tendances / croyances ne viennent pas ex nihilo dictée par la seule volonté du vrai. Il y a une part de subjectivité ( inconsciente ou pas ) modeler d'une part par nos expériences infantiles car c'est selon moi les plus traumatogenes et certaines irrégularités / défauts / complexes physiques ou psychiques plus ou moins permanents. C'est juste du relativisme poussé à l’extrême.

Message édité le 01 juillet 2016 à 22:24:19 par 5yearsearlier
toto_au_bistro toto_au_bistro
MP
Niveau 10
02 juillet 2016 à 08:26:29

Oui, on peut analyser la personnalité des philosophes, faire de la psychologie. Personnellement, je m'en fous. Au final, ce sont les arguments qui comptent.

Un peu en lien avec le sujet, quelqu'un a étudié les vols de livres en bibliothèque selon le domaine en philosophie (Schwitzgebel, E. (2009). Do ethicists steal more books?. Philosophical Psychology, 22(6), 711-725, http://www.faculty.ucr.edu/~eschwitz/SchwitzPapers/EthicsBooks081124.htm) :

With respect to their treatment of library books, then, it does not appear that the people reading philosophical ethics behave any better than those reading other sorts of philosophy; indeed, the opposite seems to be the case. It surely does not follow that ethicists and their students generally behave the same as, or worse than, people interested in other areas of philosophy. To draw this general conclusion would require more studies examining a diverse range of moral behavior. However, in one domain in which ethicists could have displayed superior conscientiousness, honesty, and concern for others’ property, they failed to do so.

Je pense qu'il ne faut pas s'attendre à ce que quelqu'un qui soit spécialisé en philosophie morale soit plus vertueux que les autres. Pour moi, ce que dit un philosophie et ce qu'il fait ou bien ses ressorts psychologiques devraient être plus ou moins déconnectés. C'est toujours intéressant de savoir pourquoi un philosophe a tendance à penser XYZ, mais au final ce sont les arguments qui comptent.

[ElPacho] [ElPacho]
MP
Niveau 10
02 juillet 2016 à 10:48:48

Non apparemment c'était un lutteur, qui aurait remporté des titres aux Jeux Olympiques. Et il paraît qu'il était imposant physiquement :ok:

Kouzain2loin Kouzain2loin
MP
Niveau 9
02 juillet 2016 à 14:36:32

Tu connais rousseau?

c'était un autodidacte très cultivé mais cela ne l'a pas empêcher de prêcher contre la culture, la science, ...

Il était contre le fait d'apprendre alors qu'il n'avait pas de mal à apprendre et bien qu'il était fragile physiquement, il glorifiait les peuples comme les spartiates et le retour à la vie primitive et dure.[[sticker:p/1kkp]]

amorrfati amorrfati
MP
Niveau 2
02 juillet 2016 à 23:17:50

Le 01 juillet 2016 à 18:06:52 OdeurChameau a écrit :
On pourrait ajouter la philosophie des religions abrahamiques, qui placent leurs commandements moraux au dessus de tout alors que rares sont les peuples moins moraux que les peuples du désert.

C'est quoi pour toi un "peuple moral" ? Parce qu'à part celle héritée des commandements abrahamiques, je ne vois pas quelle morale tu considérerait comme plus à suivre pour ces "peuples du désert" :o))

Pseudo supprimé
Niveau 6
02 juillet 2016 à 23:50:16

Le 02 juillet 2016 à 23:17:50 Amorrfati a écrit :

Le 01 juillet 2016 à 18:06:52 OdeurChameau a écrit :
On pourrait ajouter la philosophie des religions abrahamiques, qui placent leurs commandements moraux au dessus de tout alors que rares sont les peuples moins moraux que les peuples du désert.

C'est quoi pour toi un "peuple moral" ? Parce qu'à part celle héritée des commandements abrahamiques, je ne vois pas quelle morale tu considérerait comme plus à suivre pour ces "peuples du désert" :o))

Je ne prêche pas, je ne préconise rien en dehors de tout contexte, j'analyse. De la même manière que les forces électriques sont les forces qui maintiennent la cohésion de l'atome, les forces morales sont les forces qui maintiennent la cohésion de la société. Une société ou un peuple peu moral est donc une société où ces forces sont de faible intensité.

Message édité le 02 juillet 2016 à 23:50:53 par
amorrfati amorrfati
MP
Niveau 2
03 juillet 2016 à 00:04:52

Sauf que la morale des commandements abrahamiques n'est pas la seule qui soit, et, avant elle, ces "peuples du désert" étaient tenus par une forme différente de morale. Donc je ne pense pas que ça ait un lien concret avec le sujet étant donné qu'il porte sur la compensation intellectuelle des philosophes.

Pseudo supprimé
Niveau 6
03 juillet 2016 à 00:15:25

Donc je ne pense pas que ça ait un lien concret avec le sujet étant donné qu'il porte sur la compensation intellectuelle des philosophes.

Une religion porte une vision du monde, c'est une philosophie, il n'y a donc pas de raison de ne pas vouloir appliquer cette théorie de la compensation aux créateurs de religion.

amorrfati amorrfati
MP
Niveau 2
03 juillet 2016 à 00:59:42

Je me suis mal exprimé, ce que je dis c'est qu'on ne peut pas affirmer que la morale abrahamique telle que conçue et diffusée par ses adeptes serait une "compensation" à un prétendu manque de moral chez les peuples au sein desquels elle a émergée, puisque ces peuples étaient autrefois uni par un autre type de morale (d'autres "forces morales" comme tu dis).

amorrfati amorrfati
MP
Niveau 2
03 juillet 2016 à 01:03:54

Ce serait plutôt un renversement de valeurs (tel que le soutien Nietzsche) plutôt qu'une compensation à un manque de moral.

edophoenix edophoenix
MP
Niveau 15
03 juillet 2016 à 23:55:58

Plop à toi !

Après une première réflexion, je ne pense pas être tout-à-fait en désaccord avec toi :

la démarche philosophique suppose de chercher à remettre en cause ses idées préconçues, certes, mais elle va plus loin en tentant de construire un système, un modèle de monde, à partir de présupposés de base (il y aura forcément un point de départ où l'on aura nécessairement besoin d'établir un présupposé, tout comme les axiomes en mathématiques), et construire un tel modèle, selon une base définie plutôt qu'une autre, et selon un enchaînement logique qu'on s'efforcera d'opérer le plus rigoureusement possible, peut en effet conduire à bien des errements.

Mais cela fait pour moi partie de la beauté de la philosophie que cette liberté de la pensée, cette liberté d'erreur et d'errement qui reste permise par les règles rigoureuses de la rationalité.
Et je prends cela aussi comme un appel à l'humilité : la raison humaine ne suffit pas à nous garantir contre l'erreur...

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