A priori la sexualité humaine est un phénomène à la fois animal et social. Certains font pencher la balance plus d’un côté que de l’autre. C’est le cas du jeune homme dans cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=5hicxSvypC4

De son point de vue la sexualité humaine ne s’explique pas par des instincts et autres besoins biologiques. Il considère le sexe comme un besoin psychologique dont on pourrait s’affranchir, visiblement .

Sans doute va-t-il un peu trop loin dans son rejet des déterminants biologiques, mais il a le mérite de lancer le débat de façon argumenté je trouve. Comme c’est une question qui m’intéresse, j’aimerais savoir ce que vous en pensez.

Son argument sur les besoins biologiques (boire, manger) qui n’évoluent pas avec le temps contrairement à la sexualité qui a bien changé de visage au cours des dernières décennies me paraît assez intéressant notamment.

Le comportement animal et le comportement social ne sont pas des termes opposés. Ils ne sont pas contradictoires, antinomiques. Quand on cherche à les opposer c'est ni plus ni moins qu'on cherche à porter un jugement moral sur ledit comportement et qu'on a pas compris qu'un animal peut être très social sans cesser d'être cet animal.

Son argument sur les besoins biologiques (boire, manger) qui n’évoluent pas avec le temps contrairement à la sexualité qui a bien changé de visage au cours des dernières décennies me paraît assez intéressant notamment.

On est passé d'une production locale à un marché agroalimentaire international en quelques décennies aussi. Le français moyen en 1950' ne mangeait pas un kebab/ coca trois fois semaine, c'est pas parce que tu manges tout les jours que le besoin n'évolue pas. Et la reproduction est un besoin biologique tout aussi important que boire ou manger d'ailleurs, seulement son impact et son fonctionnement est plus global, moins direct.

Le 25 mai 2016 à 04:47:
AlphaKhey a écrit :

Son argument sur les besoins biologiques (boire, manger) qui n’évoluent pas avec le temps contrairement à la sexualité qui a bien changé de visage au cours des dernières décennies me paraît assez intéressant notamment.

On est passé d'une production locale à un marché agroalimentaire international en quelques décennies aussi. Le français moyen en 1950' ne mangeait pas un kebab/ coca trois fois semaine, c'est pas parce que tu manges tout les jours que le besoin n'évolue pas.

je réponds juste à çà, en passant :
en fait, le besoin biologique de se nourrir ne change absolument pas dans ce que tu décris : c'est la manière de satisfaire ce besoin qui a changé, mais pas le besoin lui-même.

Du coup, concernant la sexualité, on peut dire la même chose : avant les innovations (préservatifs, contraception médicale ou chimique), on le satisfaisait d'une manière différente : en pondant des mômes ('façon de parler).
Maintenant, on peut le satisfaire sans pour autant mettre sa partenaire en cloque.
Mais encore une fois, c'est la manière de répondre au besoin pour le satisfaire, qui a changé, et non le besoin lui-même.

Le Kebab-Coca, un besoin biologique ?

Je note.

Je suppose que ce sera prochainement aussi considéré comme un droit de l'homme.

Ha... Ha...

Le besoin de s'alimenter, qu'il soit satisfait par un gigot d'agneau, par une salade, ou par un kebab, c'est toujours le besoin de s'alimenter.

Tu n'as pas compris l'ami.

Un mec qui fait pression sur sa copine pour qu'elle le suce avec des arguments du genre "je suis un homme, j'ai des besoins", c'est un peu comme un taulard qui exigerait qu'on lui serve des Big Mac tous les jours en prétendant que sa physiologie l'exige. Dans les deux cas c'est du foutage de gueule.

Quoiqu'il en soit, le fait qu'un parallèle ait été fait entre la sexualité "libérée" contemporaine et le kebab-coca en dit assez sur ce qu'il faut penser de cette fameuse sexualité "libérée"...

Le 28 mai 2016 à 22:46:29 edophoenix a écrit :

mais ce que les personnes font entre elles ne regardent qu'elles et je n'ai pas à leur imposer ma propre morale en la matière. J'ai beau être conservateur, je me contente de l'être pour moi, et que chacun puisse suivre sa propre morale (tant qu'elle ne lèse pas autrui, bien sûr), me semble un principe de justice clairement partagé aujourd'hui.

Un principe de justice partagé par presque tous en effet. Mais pas par moi.

Que l’institutrice de ta fille de six ans ait l’haleine qui sente la bite parce qu’elle a pompé un type jusqu’à deux heure du matin, ça ne te dérange pas ? Ça ne te regarde pas ?

Que l’infirmière chargée de s’occuper de ton père âgé et malade ait l’attention accaparée par le sperme de la veille qui s’écoule de son sphincter anal mal refermé, ça ne te dérange pas ? Ça ne te regarde pas ?

Non, tant qu'elle ne fait pas çà devant ma fille
-/qu'elle ne fait pas boire ce qui lui encombre le sphincter à mon père,
et qu'elles font leur travail correctement, je n'en ai rien à foutre de ce qu'elles font dans leur vie privée, c'est la leur, et je n'ai pas à les diriger.

Si en plus çà leur permet de se détendre après leur travail éprouvant (soigner des grabataires ingrats et mécontents ou supporter une classe de 40 chiards parce que l'Etat refuse d'embaucher davantage d'instits pour économiser quelques sous qu'il investira dans des bureaucrates fabriqueurs de lois plutôt que dans des personnes humanistes pour s'occuper de l'avenir du pays en éduquant correctement les mômes), ...

Si elles arrivent plus détendues à leur travail, l'accomplissent bravement, je serai le premier à les encourager à s'éclater comme elles le veulent dans leur vie personnelle.

A part çà, j'ai plutôt l'impression que l'obsédé du sexe, ici, c'est toi... Qu'est-ce qui se passe pour que tu en parles de cette façon tu as été traumatisé ?!
(je me moque pas hein, je ne veux pas être méchant ni rien, je pose la question sérieusement., j'aimerais vraiment comprendre ce que tu trouves de mauvais dans un acte naturel, qu'en outre l'humanité a su transcender en la parant d'un sentiment aussi noble que peut l'être l'amour - bien compris ?)

Que l’institutrice de ta fille de six ans ait l’haleine qui sente la bite parce qu’elle a pompé un type jusqu’à deux heure du matin, ça ne te dérange pas ? Ça ne te regarde pas ?

Le bof, il ne connait même pas le dentifrice...

Que l’infirmière chargée de s’occuper de ton père âgé et malade ait l’attention accaparée par le sperme de la veille qui s’écoule de son sphincter anal mal refermé, ça ne te dérange pas ? Ça ne te regarde pas ?

Oui tu as raison, on devrait instauré une loi pour que tout ceux qui ont des responsabilités dans notre société soient filmé 24/24 7/7 afin d'être certain qu'il n'aient pas un comportement déviant ou pervers. (en redonnant une vraie définition à la perversité... à tout ces mécréants...)

C'est scandaleux ces infirmières qui se font défoncer la rondelle alors qu'elles ont des vies entre leurs mains pendant leur travail ou bien encore ces institutrices qui osent avoir une vie sexuelle alors qu'elles s'occupent de nos enfants !!!

Que l’institutrice de ta fille de six ans ait l’haleine qui sente la bite parce qu’elle a pompé un type jusqu’à deux heure du matin, ça ne te dérange pas ? Ça ne te regarde pas ?

Après si ta fille de six ans trouve que l'haleine de la maîtresse sent la bite, pose-toi des questions.

Toi tu embrassais bien ta mère le matin alors que la veille elle avait la queue de ton père entre les dents, j'imagine que tu n'en gardes pas des séquelles.

Et puis, quand tu auras enfin ta première relation sexuelle, tu remarqueras que la fille se lave après (en général). Eh oui, quand tu encules ta copine, elle est pas obligée de rester avec ta semence toute la journée dans le fion, tant mieux d'ailleurs.

Le 29 mai 2016 à 23:11:43 edophoenix a écrit :

A part çà, j'ai plutôt l'impression que l'obsédé du sexe, ici, c'est toi... Qu'est-ce qui se passe pour que tu en parles de cette façon tu as été traumatisé ?!

Je ne fais que décrire la sexualité telle qu’elle est (de nos jours). Contrairement à vous je ne m’efforce pas de maquiller la réalité en invoquant un prétendu amour.

Et si j’aborde le sujet, ce n’est pas par obsession, mais essentiellement parce que c’est désolant de voir les jeunes Européens, dont le destin était d’explorer l’Univers, se complaire la tête dans un derche.

Les yeux tournés vers un trou de balle plutôt que levés vers les étoiles. Voilà où on en est 45 ans après la « libération » sexuelle et les premiers pas de l'homme sur la Lune.

Le 30 mai 2016 à 03:13:29 [ElPacho] a écrit :

Toi tu embrassais bien ta mère le matin alors que la veille elle avait la queue de ton père entre les dents, j'imagine que tu n'en gardes pas des séquelles.

Je reconnais bien là le besoin de croire que toutes les femmes, de tout temps, étaient des suceuses de bites.
On patauge dans la fosse à purin, mais plutôt que d’en sortir on se rassure en se faisant croire que l’humanité y a toujours pataugé.
Votre orgueil supporte mal qu’on rappelle que jusque récemment l’idée de sucer une bite donnait envie de vomir à la plupart des femmes (et des hommes).