Tous les grecs n'étaient pas seulement musclés, ils étaient bâtis comme des ARMOIRES À GLACE. À peu près tous les philosophes, poètes, dramaturges, tragédiens etc. l'étaient, car ils étaient tous des hommes adultes qui eurent la chance et l'honneur de se battre dans l'armée ou de ramer dans la flotte de la marine. Ou de faire les deux.
Le monde sous-estime grandement le niveau d'effort que ces hommes ont endurés. Ces hommes s’entraînaient TOUS les jours. Ils s’entraînaient tellement qu'ils finirent par adorer le fait de s’entraîner. Ils vivaient pour l'entrainement physique. Leurs seuls plaisirs se résumaient à l'entrainement physique et ensuite à l'admiration homo-érotique à la vue de leur corps dans le doux et soyeux soleil méditerranéen. Les dix premières pages du premier dialogue de Platon nous montrent Socrate désirant les viriles pectoraux d'un adolescent, brillant de sueur à travers sa toge. Socrate se compare à un lion sur le point de dévorer sa proie, arrivant à peine à se contrôler. Voilà comment les premiers écrits de philosophie occidentaux commencent : Un désir homo-érotique pour des muscles. Quand Alcibiade, l'homme le plus viril de l'histoire de l'humanité, fait irruption dans le célèbre banquet dans lequel les invités conversent courtoisement au sujet de l'amour, c'est pour demander à Socrate pourquoi est-ce qu'il ne le sodomisait pas quand ils passaient du temps ensemble à s'embrasser et à s'enlacer. Vous savez comment ce dialogue se finit ? Socrate se tire et en profite pour aller faire des exercices physique.
Les diverses reproductions et reconstructions contemporaines sont très distancés de la vérité concernant les attributs physiques de l'armée Athénienne - tout comme celle de la population d'Athènes. De nombreux historiens contemporains doutent de la précision des éléments qui sont en leur possession, par exemple la course vers Athènes lors de la bataille de Marathon. Un culturiste moderne ne serait pas capable de traverser une telle distance en si peu de temps, même en portant un équipement beaucoup plus léger en comparaison de ce que portait un soldat Athénien. Il a fallu une équipe de rameurs Olympique médaillés pour maîtriser les techniques qu'utilisaient les rameurs de la marine Athénienne, bien sûr en dehors des conditions de combat, et ce sur une eau totalement placide. L'entièreté de la flotte Athénienne était régulièrement capable de ces manœuvres, saisons après saisons, années après années, campagnes après campagnes. Le seul moteur utilisé durant ces manœuvres était la force musculaire de l'Homme. Le muscle brut, luisant et suant de l'homme Athénien. Les hommes Égéens n'éprouvèrent que de l'envie face aux Athéniens.
C'est tout à fait compréhensible et explicable que des historiens modernes, venant d'une société où l'homme est flasque et bedonnant, sont dans l'incompréhension la plus totale face à la pure virilité d'Athènes. Socrate a sauvé Alcibiade lors d'un combat hoplitique lors de la guerre du Péloponnèse. Eschyle, le plus ancien des dramaturges, s'est battu à Marathon. Ils s'adonnaient tous aux travaux physiques et à la sodomie, lorsqu'ils n'étaient pas entrain de littéralement inventer la civilisation occidentale moderne.