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Sujet : Le droit peut il garantir la liberté?

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Ismau21 Ismau21
MP
Niveau 2
22 janvier 2016 à 21:12:25

Le droit peut il garantir la liberté selon vous argumenter bien vos réponses :oui:

-_pourquoi_- -_pourquoi_-
MP
Niveau 4
22 janvier 2016 à 23:02:11

Oui et non, ça dépend.

Moyennant 25€ je veux bien faire ton boulot.

thebabouche thebabouche
MP
Niveau 12
22 janvier 2016 à 23:03:38

Réponse simple : non.
Tu me mets tout le droit que tu veux sur le bureau, je prends une matraque je fais le tour du bureau et je t'en colle une derrière la tête. Tu te réveils attaché dans une cave où tu passeras le reste de ta vie. Enjoy ta liberté garantie par ton droit.

Ecbase6 Ecbase6
MP
Niveau 4
23 janvier 2016 à 11:00:28

Cette question est théoriquement intéressante au sens où elle pointe un dualisme juridique.
Si l'on raisonne en matière de droit, et non plus à partir d'exemples vagues comme certains s'amusent à le faire, on peut affirmer que le droit garantit les libertés fondamentales des individus, même s'il ne s'agit pas d'un absolu.

En témoigne cette entité juridique qu'est l'Etat de droit, machine réglée par le droit qui agit conformément aux règles qu'elle a elle-même édictées. Il convient toutefois de préciser les termes, car j'imagine que s'il en était autrement vous m'objecterez que le IIIème Reich fut un Etat de droit, et que ceci ne l'empêcha pas de bafouer les libertés fondamentales de ses citoyens, et vous auriez raison.

En ce sens, il faut bien distinguer l'Etat de droit procédural, l'Etat de droit matériel de l'Etat de droit procédural et matériel. Le IIIe Reich fut un Etat de droit procédural, ce qui fut une condition non-nécessaire à la garantie les libertés fondamentales, en témoigne la proche histoire d'une Europe dont, j'imagine, vous n'ignorez pas la nature chaotique. La République démocratique de la France d'aujourd'hui, quant à elle, est un Etat de droit procédural et matériel, qui, de ce fait, garantit les libertés fondamentales en raison d'une dimension matérielle. En somme, il convient de préciser les termes afin de mieux appréhender la complexité du droit.

Cette ambiguïté du vocabulaire juridique traduit finalement l'ambivalence du droit. Le droit peut en effet protéger ou tuer, tout dépend de l'utilisation que l'on en fait; il s'agit là d'un beau dualisme, n'est-ce pas? Il protège, si les libertés fondamentales sont inscrites dans les textes suprêmes, et si elles sont elles-mêmes protégées par des organes juridiques. Il tue, si les autorités jugent bon d'instrumentaliser la violation des libertés.

Message édité le 23 janvier 2016 à 11:03:50 par Ecbase6
toto_au_bistro toto_au_bistro
MP
Niveau 10
23 janvier 2016 à 12:09:35

Le 23 janvier 2016 à 11:00:28 Ecbase6 a écrit :
En ce sens, il faut bien distinguer l'Etat de droit procédural, l'Etat de droit matériel de l'Etat de droit procédural et matériel. Le IIIe Reich fut un Etat de droit procédural, ce qui fut une condition non-nécessaire à la garantie les libertés fondamentales, en témoigne la proche histoire d'une Europe dont, j'imagine, vous n'ignorez pas la nature chaotique. La République démocratique de la France d'aujourd'hui, quant à elle, est un Etat de droit procédural et matériel, qui, de ce fait, garantit les libertés fondamentales en raison d'une dimension matérielle. En somme, il convient de préciser les termes afin de mieux appréhender la complexité du droit.

C'est dommage que tu ne donnes que des exemples et pas des définitions. J'ai pas trop compris ce que tu entendais par "Etat de droit procédural" et "Etat de droit matériel".

Sinon, je suis d'accord que le droit peut créer (ou non) un cadre dans lequel on a des libertés bien spécifiques. Mais c'est juste un aspect de la question. « La liberté » ne se limite pas aux libertés individuelles garanties par un texte juridique. La liberté peut se définir par la capacité de faire quelque chose d'autre. Ainsi :

  • Le droit ne dit par exemple rien sur le débat compatibilisme/incompatibilisme.
  • Dans la perspective du contrat social, on peut se demander aussi si ce n'est pas la liberté qui d'abord garantit le droit (on accepte collectivement de sacrifier un peu de notre liberté pour construire un système qui nous garantisse des droits et des libertés individuelles).
  • Quand Spartacus et les esclaves se révoltent, ils usent de cette capacité. Cela peut être relié avec la dialectique du maître et de l'esclave d'Hegel.
Ecbase6 Ecbase6
MP
Niveau 4
23 janvier 2016 à 12:44:48

C'est dommage que tu ne donnes que des exemples et pas des définitions. J'ai pas trop compris ce que tu entendais par "Etat de droit procédural" et "Etat de droit matériel.

Est-ce une plaisanterie? J'ai défini l'Etat de droit en soi et pour soi, j'ai illustré ces théories juridiques au demeurant complexes, je le reconnais, en opposant la France républicaine d'aujourd'hui et le IIIe Reich de l'Allemagne d'antan... Il s'agit là de quelques définitions couplées à des exemples, quoi de plus normal après tout?
Aussi n'est-ce pas moi qui "entends" ces deux termes, mais plutôt les théoriciens du droit tels que Sieyès et Kelsen dont je ne fais que rappeler quelques concepts.
Je te conseille par conséquent de lire ces auteurs afin de mieux comprendre le droit. Quelques définitions trouvées sur le net peuvent aussi t'aider :

1.http://lesdefinitions.fr/droit-procedural
2.http://www.cogbyte.de/pro[...]ject/Que-signifie-Etat-de-droit.1286.0.html?&L=5

Dans la perspective du contrat social, on peut se demander aussi si ce n'est pas la liberté qui d'abord garantit le droit (on accepte collectivement de sacrifier un peu de notre liberté pour construire un système qui nous garantisse des droits et des libertés individuelles).

Au sujet de la perspective du contrat social, j'ose rappeler que son théoricien, le brave Jean-Jacques comme dirait le philosophe Alain, fut à l'origine du droit matériel dans le cadre du constitutionnalisme formel. Rousseau d'ailleurs n'évoquait pas le sacrifice d'une liberté tel qu'il est symbolisé par la souveraineté nationale, mais plutôt l'accomplissement des libertés au travers d'une souveraineté populaire jusqu'alors rejetée en France.

Message édité le 23 janvier 2016 à 12:46:13 par Ecbase6
toto_au_bistro toto_au_bistro
MP
Niveau 10
23 janvier 2016 à 12:59:36

Le 23 janvier 2016 à 12:27:38 Ecbase6 a écrit :
Est-ce une plaisanterie? J'ai défini l'Etat de droit en soi et pour soi, j'ai illustré ces théories juridiques au demeurant complexes, je le reconnais, en opposant la France républicaine d'aujourd'hui et le IIIe Reich de l'Allemagne d'antan... Il s'agit là d'exemples, n'est-ce pas?

Merci pour les liens, mais le prends pas mal, tu as dit toi-même qu'il faut préciser les termes. Or tu n'avais pas donné de définitions pour ces deux expressions, mais seulement des exemples. Ce qui n'est pas la même chose.

Au sujet de la perspective du contrat social, j'ose rappeler que son théoricien, le brave Jean-Jacques comme dirait le philosophe Alain, fut à l'origine du droit matériel dans le cadre du constitutionnalisme formel. Rousseau d'ailleurs n'évoquait pas le sacrifice d'une liberté tel qu'il est symbolisé par la souveraineté nationale, mais plutôt l'accomplissent des libertés au travers d'une souveraineté populaire jusqu'alors rejetée en France.

http://athena.unige.ch/athena/rousseau/rousseau_contrat_social.html

Quoiqu'il se prive dans cet état de plusieurs avantages qu'il tient de la nature, il en regagne de si grands, ses facultés s'exercent et se développent, ses idées s'étendent, ses sentiments s'ennoblissent, son âme tout entière s'élève à tel point que si les abus de cette nouvelle condition ne le dégradaient souvent au-dessous de celle dont il est sorti, il devrait bénir sans cesse l'instant heureux qui l'en arracha pour jamais, et qui, d'un animal stupide et borné, fit un être intelligent et un homme

Rousseau dit clairement qu'en quittant l'état de nature on se prive de plusieurs avantages (perte d'un peu de liberté dans la définition générique de la liberté que j'ai donné plus haut), mais qu'on en regagne juste après. Dans cette perspective, c'est bien « la liberté » qui vient avant l'état de droit.

Ecbase6 Ecbase6
MP
Niveau 4
23 janvier 2016 à 14:33:08

Rousseau dit clairement qu'en quittant l'état de nature on se prive de plusieurs avantages (perte d'un peu de liberté dans la définition générique de la liberté que j'ai donné plus haut), mais qu'on en regagne juste après. Dans cette perspective, c'est bien « la liberté » qui vient avant l'état de droit.

Je n'ai absolument rien à redire là-dessus : tu évoques la première étape de la généalogie de l'inégalité réalisait par Rousseau au travers de son Discours, et c'est tout à fait exact, néanmoins j'ai du mal à comprendre comment tu en viens à penser que la liberté serait la garante du droit :

on peut se demander aussi si ce n'est pas la liberté qui d'abord garantit le droit

Le Contrat social devait précisément rétablir certaines libertés dans une société qui se veut nécessairement inégalitaire - '"L'homme est né libre, mais partout il est dans les fers" - ; en somme à libérer un tant soit peu l'homme de ces fers. Aussi le droit serait-il mis au service de la liberté, d'où la rédaction de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, qui, a posteriori, fit clairement écho à cette idée en ce qu'il s'agit d'un texte constitutionnel qui reconnaît "l'égalité des hommes devant la loi" et la liberté, entre autres.
C'est pourquoi je parle d'un accomplissement de la liberté. L'inverse, tu en conviendras, me semble difficilement envisageable compte tenu du fait que la liberté de chacun est restreinte par les principes sociétaux... Comment mettre la liberté au service du droit alors que cette dernière est en passe d'être détruite?
Le fait que la liberté prévaut à l'Etat de droit est évident, Rousseau l'a mis en évidence dans sa généalogie, et je ne le nie pas ; en revanche l'idée d'une liberté qui garantirait le droit m'apparait comme un énorme contresens.

Comme le note Arendt dans cet extrait (Le Système totalitaire), l'Etat totalitaire national-socialiste n'agissait pas conformément aux lois qu'il avait lui-même édicté.

Tout à fait, c'est en ce sens qu'il existe une distinction fondamentale entre l'Etat de droit en soi et l'Etat de droit pour soi ; une distinction réalisait en 1934 par Kelsen dans sa Théorie du droit pure . L'Etat de droit en soi, finalement, ne veut rien dire. C'est alors que les deux précisions apportées par le droit matériel et le droit procédural font sens : Le IIIe Reich ne fut pas un Etat de droit en soi, mais un Etat de droit pour soi procédural en raison du fait qu'il disposait d'entités juridiques et de lois qui n'ont pas pour autant été suivies et respectées. L'exemple parfaitement choisi par Hannah Arendt pourrait s'accompagner de celui de l'URSS stalinienne, un autre régime totalitaire qui s'inscrivit dans la même perspective : celui de l'anarchisme juridique, terme très justement employé par Hannah Arendt qui fut néanmoins conceptualisé différemment par Kelsen.

Message édité le 23 janvier 2016 à 14:34:10 par Ecbase6
Cabolodge Cabolodge
MP
Niveau 10
23 janvier 2016 à 14:41:13

De quelle(s) liberté(s) peut-on parler ? Le Larousse en donne beaucoup :

- Des règles qui régissent les rapports sociaux entre les membres d'une même société : codes civil et pénale, celles des institutions comme l'Ecole, celles du travail ?

- Des permissions donné à une personne par une autorité supérieure ?

- D'une possibilité morale d'agir de telle ou telle manière ?

- De la faculté légale ou réglementaire reconnue à certains d'avoir des avantages ?

Pour le droit :

- ne pas être soumis à un maître ?
- un peuple qui exerce sa propre souveraineté ?
- réglementation reconnue par une autorité supérieure ?
- possibilité d'agir selon ses propres choix sans se référer à une autorité supérieure ?
- liberté intellectuelle, physique ou expressive ?

Quant à garantir :préserver, protéger, assurer, être garant, prémunir : Affirmer la qualité de quelque chose donc ne pas "dénaturer" la notion de liberté, ne pas la compromettre.

Sur quoi doit-on s'entendre ?

toto_au_bistro toto_au_bistro
MP
Niveau 10
23 janvier 2016 à 14:52:26

Le 23 janvier 2016 à 14:33:08 Ecbase6 a écrit :
Le fait que la liberté prévaut à l'Etat de droit est évident, Rousseau l'a mis en évidence dans sa généalogie, et je ne le nie pas ; en revanche l'idée d'une liberté qui garantirait le droit m'apparait comme un énorme contresens.

Je ne faisais que poser la question et j'en mettrais pas ma main à couper. Le droit est une construction qui présuppose une perte de liberté (virtuelle ou réelle selon les principes sociétaux dont tu parles). Dans la théorie du contrat social, chaque individu le fait de son propre accord, le droit est donc fondé (garanti ?) par un choix libre (permis par la liberté qu'ils ont). Si demain tout le monde décide de rompre ce pacte, le droit n'a plus de sens.

Message édité le 23 janvier 2016 à 14:52:55 par toto_au_bistro
Ecbase6 Ecbase6
MP
Niveau 4
24 janvier 2016 à 11:44:25

Je ne faisais que poser la question et j'en mettrais pas ma main à couper

:oui:

je me trompe peut-être complètement mais j'ai l'impression qu'il y a des relents de la vieille phrase "au-dessus de la loi des hommes il y a la loi de Dieu". En particulier, pourrais-tu tenir le même discours en n'accordant aucune transcendance même à la déclaration des droits de l'Homme ?

Kelsen théorisa la norme hypothético-transcendantale comme sommet de la pyramide des normes, et qui de ce fait, est supérieure aux textes à valeur constitutionnelle (dont la DDHC) et à la Constitution elle-même. Ce concept ne fait absolument pas référence à Dieu, mais à un commun accord du peuple que nombreux ont certes critiqué, qui néanmoins demeure encore aujourd'hui le fondement de légitimité du droit, quoiqu'on en dise.
La religion n'a aucun impact dans un tel système. Vous avez la très fâcheuse tendance à m'accuser de tenir ce discours, pourtant ce n'est pas le mien, autrement je me permettrais allègrement d'imprégner le droit de mes idées, comme tu le sous-entends... Je me contente simplement de rappeler les idées des maîtres...

les ss ont l'autorisation de faire absolument tout ce qu'ils veulent et les ordres d'hitler ont force de loi

Ce n'est pas si facile. Accorder à un seul homme la supériorité sur le législatif ne peut être inscrit dans une Constitution, sans quoi elle apparaitrait comme contradictoire, et, finalement, elle ne serait pas. Conséquemment, l'Etat de droit disparaitrait de jure. C'est de facto tout à fait envisageable.

Message édité le 24 janvier 2016 à 11:49:21 par Ecbase6
thebabouche thebabouche
MP
Niveau 12
24 janvier 2016 à 23:19:29

Le 24 janvier 2016 à 11:44:25 Ecbase6 a écrit :

Je ne faisais que poser la question et j'en mettrais pas ma main à couper

:oui:

je me trompe peut-être complètement mais j'ai l'impression qu'il y a des relents de la vieille phrase "au-dessus de la loi des hommes il y a la loi de Dieu". En particulier, pourrais-tu tenir le même discours en n'accordant aucune transcendance même à la déclaration des droits de l'Homme ?

Kelsen théorisa la norme hypothético-transcendantale comme sommet de la pyramide des normes, et qui de ce fait, est supérieure aux textes à valeur constitutionnelle (dont la DDHC) et à la Constitution elle-même. Ce concept ne fait absolument pas référence à Dieu, mais à un commun accord du peuple que nombreux ont certes critiqué, qui néanmoins demeure encore aujourd'hui le fondement de légitimité du droit, quoiqu'on en dise.
La religion n'a aucun impact dans un tel système. Vous avez la très fâcheuse tendance à m'accuser de tenir ce discours, pourtant ce n'est pas le mien, autrement je me permettrais allègrement d'imprégner le droit de mes idées, comme tu le sous-entends... Je me contente simplement de rappeler les idées des maîtres...

Sauf que tu te méprends sur ce que j'appelle religion. Je ne me limite pas du tout à la religion catholiques et aux quelques autres hyper connues. Non, c'est le mécanisme qui me permet d'identifier une religion, et en l'occurrence se revendiquer d'une transcendance qui donnerait le devoir-être "parce que, c'est comme ça, c'est indiscutable, c'est au-delà de tout débat, c'est au-delà des hommes" c'est typiquement être dans ce schéma. Et ce que l'on constate c'est que c'est toujours des hommes (et des femmes, ce n'est pas la question) qui donnent le transcendant, c'est-à-dire une partie de l'immanence qui, pour mettre fin au débat, sort le joker du transcendant.
La faille a cela est super connue: je peux tout autant affirmer que l'inverse des valeurs transcendantes précédemment affirmées constitue des valeurs transcendantes.
C'est la vieille question de "à quoi accrocher" ce que l'on manipule. Et à cette question michel onfray répond très bien: in fine si on veut l'accrocher à quelque chose de fixe on va se tourner vers le transcendant et a religion (peut-être une religion construite sur mesure au moment où l'on en a besoin, ce n'est pas la question).
C'est paradoxal, puisque si on s'autorise ce recours à "c'est comme ça na" autant le faire dès le début et ne pas prétendre utiliser la raison.

Donc oui, si tu n'appuies tes dires sur rien d'autres que le bon vieux transcendantale-point-barre on peut très bien imaginer hitler se donnant légitimité de la même façon. Un partout la balle au centre dans ce cas, car je n'ai pas à adhérer à ton transcendantale ou à celui du camp d'en face, précisément parce que tu ne peux pas sans avoir déjà un transcendantale me prouver que celui-ci est mieux que celui-là.

les ss ont l'autorisation de faire absolument tout ce qu'ils veulent et les ordres d'hitler ont force de loi

Ce n'est pas si facile. Accorder à un seul homme la supériorité sur le législatif ne peut être inscrit dans une Constitution, sans quoi elle apparaitrait comme contradictoire, et, finalement, elle ne serait pas. Conséquemment, l'Etat de droit disparaitrait de jure. C'est de facto tout à fait envisageable.

En vertu de quoi. Toujours la même chose, si tu raisonnes tu n'affirmes pas, si tu affirmes inutile de raisonner (c'est comme écouter un mec qui a le gourdin t'expliquer pourquoi il a raison de te piquer ta bouffe, en posant d'abord plusieurs vérités incontestables-ou-c'est-le-gourdin puis en tissant là-dessus).

-statisticien- -statisticien-
MP
Niveau 5
26 janvier 2016 à 02:37:40

Le 22 janvier 2016 à 21:12:25 Ismau21 a écrit :
Le droit peut il garantir la liberté selon vous argumenter bien vos réponses :oui:

Oui et non subjectivement et dans le cursus scolaire c'est toujours oui et non ...

Objectivement non jamais impossible et notamment ... : pas la liberté qu'il prétend défendre dans les textes où il prétend la défendre comme dans notre pays pour plusieurs raisons dont la vraie , la principale , le fondement de notre vie humaine : sans homme pour appliquer la loi de l'homme celle-ci ne peut pas s'appliquer .

Pour te résumer vulgairement : le bout de papier a besoin de l'homme pour que les écrits qui y ont été posés par lui même soient lus par lui même et enfin appliqués à lui même .

Message édité le 26 janvier 2016 à 02:41:29 par -statisticien-
thebabouche thebabouche
MP
Niveau 12
26 janvier 2016 à 22:36:21

Le 26 janvier 2016 à 02:37:40 -Statisticien- a écrit :

Le 22 janvier 2016 à 21:12:25 Ismau21 a écrit :
Le droit peut il garantir la liberté selon vous argumenter bien vos réponses :oui:

Oui et non subjectivement et dans le cursus scolaire c'est toujours oui et non ...

Objectivement non jamais impossible et notamment ... : pas la liberté qu'il prétend défendre dans les textes où il prétend la défendre comme dans notre pays pour plusieurs raisons dont la vraie , la principale , le fondement de notre vie humaine : sans homme pour appliquer la loi de l'homme celle-ci ne peut pas s'appliquer .

Pour te résumer vulgairement : le bout de papier a besoin de l'homme pour que les écrits qui y ont été posés par lui même soient lus par lui même et enfin appliqués à lui même .

Donc il ne peut pas garantir, si cela ne peut être que sous certaines conditions sur lesquelles il n'a aucun contrôle. Et c'est bien ce que je dis dans mon premier post.

Et c'est la vieille opposition du devoir-être et de l'étant, de la théorie et de la pratique. Est-ce qu'il y a une différence entre la théorie et la pratique ? En théorie non, en pratique oui.

-statisticien- -statisticien-
MP
Niveau 5
26 janvier 2016 à 23:44:54

Le 26 janvier 2016 à 22:36:21 thebabouche a écrit :

Le 26 janvier 2016 à 02:37:40 -Statisticien- a écrit :

Le 22 janvier 2016 à 21:12:25 Ismau21 a écrit :
Le droit peut il garantir la liberté selon vous argumenter bien vos réponses :oui:

Oui et non subjectivement et dans le cursus scolaire c'est toujours oui et non ...

Objectivement non jamais impossible et notamment ... : pas la liberté qu'il prétend défendre dans les textes où il prétend la défendre comme dans notre pays pour plusieurs raisons dont la vraie , la principale , le fondement de notre vie humaine : sans homme pour appliquer la loi de l'homme celle-ci ne peut pas s'appliquer .

Pour te résumer vulgairement : le bout de papier a besoin de l'homme pour que les écrits qui y ont été posés par lui même soient lus par lui même et enfin appliqués à lui même .

Donc il ne peut pas garantir, si cela ne peut être que sous certaines conditions sur lesquelles il n'a aucun contrôle. Et c'est bien ce que je dis dans mon premier post.

Et c'est la vieille opposition du devoir-être et de l'étant, de la théorie et de la pratique. Est-ce qu'il y a une différence entre la théorie et la pratique ? En théorie non, en pratique oui.

C'est vrai mais non
Non ce n'est pas la bonne approche ,Il faut sortir du domaine traditionnel philosophique pour aboutir à cette conclusion et chercher les réponses objectives dans ce qu'on a toujours voulu nous enfermer en tant que "monde des pensées" .

Le Droit ne peut pas garantir de liberté tout court et ne le pourra jamais , le garant de notre liberté c'est nous même .Le droit c'est l'ensemble de règles , c'est l'intermédiaire de notre volonté mis sur un papier .

A un moment donné , on doit sortir de ce monde des "esprits" et chercher les vérités réelles de nos pensées , la pensée n'existe pas , elle est irréelle , son but est la simple communication de matière à matière .Nos inventions ne sont le fruit que d'interactions entre matières , tout est matière , rien n'est réellement pensé .Il faut dépasser la philosophie et se rattacher à des réponses les plus objectives possibles car plus elles seront précises et objectives plus elles se rapprocheront du réel et plus elle se rapproche du réel plus elles sont proches de la matière et plus elles sont proches de la matière plus on progresse dans notre évolution .

Et c'est pour cette raison précise que la science nous a toujours donné l'impression d'avoir accompli et à juste titre plus de bienfaits pour l'humanité .La philosophie s'est enfermée dans sa discipline et l'a corrompu , la pensée devrait être claire et précise et diffuse à tout un chacun et facilement compréhensible pour qu'elle ait une utilité aussi équivalente à celles des sciences .
La philosophie dépassée est une science de la pensée dont l'origine traduit un entrainement à la pensée , pensée produite par la matière dans ce cas présent décrivant la communication entre neurones par signaux électrochimiques.

Ce hors sujet vise à t'expliquer qu'en réalité il y a toujours une réponse précise à une question précise contrairement à ce que l'on demande aux élèves dans un cursus philosophique.

Message édité le 26 janvier 2016 à 23:46:39 par -statisticien-
thebabouche thebabouche
MP
Niveau 12
26 janvier 2016 à 23:51:04

Le 26 janvier 2016 à 23:44:54 -Statisticien- a écrit :
C'est vrai mais non

[...]

Je ne vois pas pourquoi tu dis "non" pour ensuite te positionner, à savoir du côté de la pratique (à la question "la force prime le droit ou le droit prime la force" tu choisis la première option).

Il n'y a aucun problème à être matérialistes et je ne vais pas te le reprocher.

-statisticien- -statisticien-
MP
Niveau 5
26 janvier 2016 à 23:54:50

Et si tu utilises ce concept que l'on peut appeler comme l'on veut , "science de l'esprit philosophie dépassée transcendée etc.." c'est à dire si tu cherches à te rattacher à la réalité à l'objectivité et que tu es capable de te remettre en question toi même pour chercher ton erreur avant d'attendre que l'autre la cherche ou trouve à ta place , tu te rendras compte que le monde réel , et ta vie , et ce que tu fais chaque seconde chaque jour chaque mois peut être réellement pensé c'est à dire que tu peux appliquer "ta philosophie" finalement sans qu'elle reste enfermée dans des livres , débats , discussions, cours d'écoles , examens .
Et là tu changeras ta vie mais surtout tu deviendras "beaucoup plus " maître de ta vie dans le semblant de liberté qu'il nous a été donné à la base pour survivre .
Quel est l'intérêt ? si tu pousses tu comprendras beaucoup de choses ..... conscience , jugement juste et donc plus efficace , rapidité de choix , d'exécution , humilité , souffrances , choix, pouvoir, connaissance , solutions, problèmes,anticipation , jouissance , apaisement etc... etc ...oui beaucoup plus maître de ta vie , ça change une vie , ça change une personne , son comportement , ses choix , ça peut tout changer en bien ou en mal d'ailleurs selon l'aboutissement de ta réflexion et tes capacités à la faire aboutir à la bonne solution également certes .

-statisticien- -statisticien-
MP
Niveau 5
26 janvier 2016 à 23:57:17

Le 26 janvier 2016 à 23:51:04 thebabouche a écrit :

Le 26 janvier 2016 à 23:44:54 -Statisticien- a écrit :
C'est vrai mais non

[...]

Je ne vois pas pourquoi tu dis "non" pour ensuite te positionner, à savoir du côté de la pratique (à la question "la force prime le droit ou le droit prime la force" tu choisis la première option).

Il n'y a aucun problème à être matérialistes et je ne vais pas te le reprocher.

Parce que c'était vrai mais faux à la fois tout en étant faux , tout est expliqué .
Matérialiste ? disons que je n'ai pas le choix c'est la conclusion logique d'une réflexion réelle ^^, le monde est bien réel même si certains perdent la tête .

Testo-protocole Testo-protocole
MP
Niveau 10
27 janvier 2016 à 00:14:29

Je me rectifie.

Être en droit ne m'empêche pas d'établir toutes sortes de libertés du moment que mes actions sont en conformité avec la constitution des lois.

Message édité le 27 janvier 2016 à 00:14:52 par Testo-protocole
-statisticien- -statisticien-
MP
Niveau 5
27 janvier 2016 à 00:17:01

D'ailleurs j'aurais pas le temps de développer ce point mais quand on applique mon concept , on constate tous les jours de sa réalité .Et moi c'est cela que je trouve interessant , on doit sortir du débat d'idées "stérile" et rentrer dans le débat "fertile" celui qui donne application à la réalité que l'on vit chaque jour ...

L'auteur a posé une question simple et je lui réponds simplement .Les arguements de tous les jours , de toute l'histoire sont là :
jurisprudence vs droit
erreurs judiciaires
société sans droit
préhistoire
histoire
époque contemporaine
pluralité juridique selon les pays
Droit belge
Droit Français
Droit international
Droit théologique
etc...
etc...

La vérité c'est que sans aucun homme pour écrire lire et appliquer le Droit , il n'existe pas de droits et surtout de lois autre que celles ayant permis notre simple existence pour ce qui nous concerne dans l'univers.Alors encore moins un garant de liberté .
Surtout qu'il faudra aussi définir "la" et "les"libertés et le sens dans lequel on l'entend ...

Pour le coup dans mon discours on peut l'entendre dans le sens qu'on veut , à partir du moment où le droit n'est qu'un bout de papier support de nos pensées écrites dessus , il ne peut être le garant de notre ou nos libertés qu'à travers nous même les hommes , le Droit est l'ensemble des règles qui régissent la vie des hommes , la Loi des hommes .

Après on a la Loi et les Lois de l'univers , celles auxquelles on est soumis , nous , les êtres vivants et compagnies mais ça c'est une autre histoire....

Message édité le 27 janvier 2016 à 00:18:22 par -statisticien-
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