Quand bien même le libre-arbitre n'existerait pas et que le hasard dans son sens restreint (chose à caractère acausal) non plus, on peut imaginer des situations mettant à mal le fatalisme, en partant du principe qu'un homme n'est pas omniscient.
Exemple : un homme attribue un acte futur (notamment des actes qui consistent en des contraires) aux divers résultats d'un lancer de dé. Il lance ce dé, et agit comme il l'avait prévu. Or, aussi fatal que puisse être le résultat du lancer, l'homme ne pouvait pas le connaître à l'avance. Donc l'action qui en résulte n'est pas fatale.
Avec le même raisonnement , l'homme peut s'attribuer diverses décisions qui dépendront du nombre de lettres du premier nom qu'il trouvera à une page x de l'annuaire. Ces décisions seront donc des contingences.
À moins qu'on tombe dans un fatalisme complet où une force suprême pallie notre ignorance.
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(De toute façon, que le fatalisme existe ou non, rien ne nous empêche de réaliser nos souhaits car on ne pourra dire qu'a posteriori qu'on n'avait pas pu faire autre chose. Ça n'a donc plus d'importance.).
Vous en pensez quoi ?
Que l'on ne sache pas où le train mène n'empêche pas celui-ci de suivre les rails et d'arriver à destination, non?
Je dois avouer que je ne comprends pas trop ton raisonnement: en quoi le fatalisme, qui ne dépendrait a priori pas des individus, dépendrait-il de la connaissance (ou de la non connaissances) subjective du cours des événements par les sujets qui lui sont soumis ?
On peut défendre un fatalisme intégral, ouais, où il s'ensuivrait tout ou presque n'est qu'illusion.
Mais si on se contente de dire que ni libre-arbitre ni hasard n'existent, mon raisonnement montre qu'il peut exister des contingences.
J'ai toujours du mal à comprendre : pourrais-tu m'expliquer (me réexpliquer) qu'est ce qui diffère entre le fatalisme intégral et la situation que tu présentes ici s'il te plaît?
Dans le cas du dé par exemple, j'ai l'impression que cela se déroulerait comme ceci:
Puisque apparemment tu défends une autre version de cet exemple, pourrais-tu me dire en quoi je me tromperais dans mon raisonnement s'il te plaît?
Ça dépend de si on considère effectivement que de surcroît, rien de sensible n'ait de sens, la causalité serait alors elle-même illusoire
C'est peut-être le cas, après tout
Ça dépend de si on considère effectivement que de surcroît, rien de sensible n'ait de sens, la causalité serait alors elle-même illusoire
Pourrais-tu développer s'il te plaît ?
il n'y a pas d'émotion il y a la paix