Est ce vous sauriez pourquoi ?
Quand j écoute de la musique, mon esprit est bien plus enclin à la réflexion philosophique, c est comme si la musique était en quelque sorte mon esprit qui me pousse à la réflexion
Moi c'est après l'orgasme
Chacun a sa propre stimulation cérébrale j'ai envie de dire
Ecouter de la musique active certaines zones du cerveau, peut-être est-ce lié ?
C'est cool pour toi...
Moi souvent avant-pendant-après la douche.
.
.
.
.
Ou quand je suis gazé.
la musique nous fait bien chialé parfois donc oui ca influence.
Au delà de la dimension culturelle et artistique, la musique est une puissance qui aide à agir, à penser, à vivre. Je ne peux pas m'empêcher de penser que chercher à l'interdire tend en soi à une régression civilisationnelle.:(
La musique est trop envahissante, fantasmatique ou puissante, pour qu'elle me permette de profondes réflexions, lorsque j'en écoute, ou lorsqu'elle campe dans mon esprit.
Lorsque je fais le ménage, c'est étonnant comme les idées fusent, mais de même, pour en approfondir le sens, il me faut être au calme et au repos du corps.
S E,
Interdire la musique, c'est interdire l'art. Interdire l'art c'est interdire la possibilité de catharsis. Pire qu'une régression civilisationnelle, c'est une dérive totalitaire nihiliste et mortifère.
Je n'irai pas jusque là mais c'est certainement une porte ouverte vers la dérive totalitaire mortifère dont tu parles.:oui:
C'est à dire que ce dont je parle m'est inspiré par une certaine actualité, à laquelle tu fais référence, il me semble.
J'ai bien compris. Je pense simplement que les imams comme celui de Brest qui prêchent l'interdiction totale de la musique restent non comparables aux djihadistes de DAESH. Mais ils leur préparent le terrain sans forcément le vouloir. En conduisant des personnes à détester des dimensions qui font le sel de la vie comme la musique, ils les conduisent incidemment à être prêts à la mort.:(
Je vois. Je pourrais te répondre davantage sur ce sujet précis, mais pour l'heure revenons au sujet du topic.
La présence de musique dans notre esprit, influence notre pensée, mais pour être tout à fait cohérent avec ce que j'ai dis précédemment, notre faculté de concentration, d'attention est perturbé par celle-ci, et, si elle peut nous faire du bien, nous émouvoir, et nous cultiver, pour atteindre un point de réflexion juste et approprié, mieux vaut un esprit limpide et totalement attentif et concentré.
Ou alors, un son, unique, une note prolongée, ou un coup de tambour, ou de cymbale, un seul. Qui en quelque sorte "nettoie" l'esprit des scorie de ses pensées foutraques, dispersées et perturbatrices.
j'suis pas d'accord , certain chirurgien opere avec du Mozart ou autre ziq classic , ca leur permet une meilleur concentration.
Au commencement était le Rythme, bien plus que le Verbe.
Beethoven plutôt que Saint Jean !
Ou plutôt, Beethoven avec Saint Jean.
Mais entre nous, ce qu'il y avait au commencement n'était rien d'autre que le Silence. Sauf qu'il n'était pas très habitable tout nu ; les hommes l'ont donc chanté et mis en musique. Le Silence s'est fait son et force de vie : primauté de la poésie (dans la vie spirituelle, s'entend).
Les philosophes, qui avaient moins de talent mais qu'on affectionne quand même pour leur clarté et leur pédagogie (quand ils en ont), sont arrivés ensuite avec leur Verbe.
"Quand la Vie ne trouve pas de chanteur pour chanter son coeur, elle produit un philosophe pour qu'il exprime son esprit" (Khalil Gibran)
Le 25 novembre 2015 à 12:13:16 [tedaille1980] a écrit :
j'suis pas d'accord , certain chirurgien opere avec du Mozart ou autre ziq classic , ca leur permet une meilleur concentration.
Certaines musiques chez certaines personnes, sans doute. Mais c'est une concentration pour un travail qu'ils ont déjà pratiqué, qu'ils connaissent déjà, et qu'ils maitrisent, pas pour une réflexion profonde, vouée à explorer des terrains inconnus.
shayde,
Cette phrase de Khalil Gibran est très belle. Mais exprimer son esprit, est-ce exprimer son coeur ?
Bonne question. S'il y a une différence de nature entre vérité du cœur et vérité de l'esprit, Gibran accorde manifestement plus d'importance à la première, et moi aussi. C'est le cœur qui nous fait vivre, c'est lui qui produit la beauté et motive la bonté, des qualités plus importantes que l'intelligence du philosophe.
Mais il est aussi permis de penser que ces deux sortes de vérité se rejoignent -- par des voies différentes cependant. "La poésie est essentiellement philosophique, mais elle doit l'être involontairement", disait Baudelaire : elle a aussi part à la vérité (à sa recherche, du moins), mais sur un mode différent, non volontaire, car elle n'élabore pas des concepts pour ajouter toujours du sens à du sens comme le font les philosophes : elle chante plutôt que de discuter ou démontrer, elle vise le plaisir esthétique plutôt que l'austérité intellectuelle...