Bonsoir à toutes et à tous,
voilà je suis en terminale S, j'ai une dissertation en philosophie sur le désir et le bonheur. J'ai donc élaboré une problématique qui est la suivante: le désir est-il seul objet du bonheur?
J'ai donc mis en place un plan et j'aimerai avoir votre avis;
I- Le désir est un moyen d'accéder au bonheur
1) La réalisation de nos désirs nous mène vers une certaine jouissance
2) Sans désir, il n'y a rien à satisfaire
II- Mais désir peut-être synonyme de malheur
1) Le désir est manque
2) Les désirs impossibles / vains nous barre le chemin vers le bonheur
3) Mais certains doivent rester impossible
4) Le désir est infini
III- Il existe d'autres moyens d'accéder au bonheur.
1) Ayant connaissances des causes et conséquences, le désir peut être un moyen de motivation
2) Etre heureux c'est savoir se contenter de ce que l'on a
Si vous avez des questions sur certaines parties, pourquoi celles-ci etc... Demandez-moi. Tant que cela m'aide à bien poffiner mon plan. ^^
Merci de votre aide!
Tu peux aussi renforcer ton axe 1 en développant plus l'idée que le désir permet de se dépasser et d'aller vers ce que l'on est pas encore nous différenciant de l'animal qui lui reste cantonné à ce pour quoi il a été programmé.
En deux, ca serait plus eplicite si tu parlais de l'impact psychologique de la dépendence au désir et de l'impossibilité à tous les satisfaires.
En trois, la doctrine epicurienne peut t'aider, mais aussi revenir à la source des désirs: les pulsions
Nietzsche, Kant (insociable sociabilité exploitable) ou hegel avec sa théorie des grands hommes et l'impact de leur désir , saint-augustin/schopenhauer, , epicure, freud et l'"image du tonneau percé" de platon
Je ne pense pas avoir bien tout compris pour mon premier axe. Que voulez-vous dire par se dépasser et d'ler vers ce que l'on est pas encore? Pourquoi parler de l'animal?
Ensuite que voulez vous dire par 'impact psychologique?
Merci en tout cas de votre réponse.
Le désir est tantôt considéré positivement puisque l'on considère l'objet désiré comme source de plaisir ou de contentement, voire de bonheur et tantôt considéré négativement comme une source de souffrance, une forme d'insatisfaction.
L'homme est perpétuellement en quête du désir, puisqu'il cherche a revivre ce fantasme répétitif, il dépend du désir. Prenons le cas d'un besoin, d'un tout premier besoin : s'ensuit une satisfaction de la douleur éprouvée, la première satisfaction. Quand l'individu éprouvera une nouvelle fois ce besoin, émergera simultanément le souvenir de la satisfaction jadis obtenue. Le désir est tourné vers le passé ; l'individu veut la restauration de la satisfaction qu'il a obtenue la première fois. Il s'investit affectivement, et le besoin s'ourle d'une épaisseur psychologique. C'est cette considération nouvelle par rapport au besoin qui fait que le désir ne peut être comblé tout à fait, et que nous sommes voués à une insatisfaction perpétuelle : si la douleur liée au besoin peut être calmée, comme ç'a déjà été le cas une première fois, rien ne peut venir calmer cet investissement affectif créé de toutes pièces. Pour information, cet engrenage est une conséquence de l'égo dans la mesure où l'être vivant parvient à prendre conscience de ce qui pourrait lui être bénéfique en toute autonomie.
Hors-sujet : L'explication de ce que signifie "l'ego" pour les intéressés L'ego est une seconde personnalité. La première nous permet de vivre la sensibilité du monde, tel un "animal". Quant à l'ego, il n'est pas présent dès la naissance. En effet, la conscience de soi est un fondement des autres vis à vis de notre identité. Les réactions et les formes d’interactions de chacun nous reflètent notre influence sur eux. Ainsi, nous pouvons nous définir à propos de ce renvois des êtres vivants provoqué par notre action. Je vous invite à étudier la théorie du miroir
Étant une conscience complexe interactive, l'objectif de l'être est de conserver la longévité de son système, ce qui lui demande un apport énergique persévérant. Par subsistance, il reçoit de la puissance grâce aux échanges d'un milieu qui lui est physiquement extrinsèque. Voici en quoi se résume l'idée du bien, l'un des fondements de la volonté.
En remarquant cela, je suis dans l'impasse puisque je me retrouve dans un paradoxe limité par la sémantique : Le paradoxe de l’œuf et de la poule.
Le désir est souvent considéré comme le "ce" de ce que le sujet perçoit et ressent. Ainsi, le désir est synonyme, est fonction d'être. En effet, l'un ne peut exister sans l'autre. Une vraie harmonie, symbiose s'installe entre ces deux termes, qui à la base, sont plus que très éloignés l'un vers l'autre. Enfin, l'être, être ou ne peut être est facile d'insertion dans le domaine de définition du concept: désir.
Pour en revenir sur la question, j'ai extrapolé une hypothèse :
Si nous étions capable de mesurer le bonheur, la somme des frustrations et des satisfactions de l'homme nous mènerai vers un équilibre constant proche de l'ataraxie parfaite.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ataraxie
tu devrais nuancer le désir de la volonté aussi vite fait pcq le désir n'est pas seul objet du bonheur