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Sujet : L'"humanisme" ?

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Duplessis Duplessis
MP
Niveau 10
16 mai 2015 à 10:57:35

Bonjour, je cherche un mot pour dire... la seule chose dont je suis certain...:hap: :

Le fait que nous avons à gagner à nous aimer mutuellement, à nous entraider, à cultiver la compassion. Cela paraît sans doute "gentil", niais, mais je pense sincèrement qu'il n'y a rien de plus important.

Evidemment, la société humaine gagnerait à ce que chacun soit plus altruiste MAIS AUSSI chacun de nous gagne à pratiquer l'altruisme, paradoxalement, aussi d'un point de vue égoïste : cela peut nous rendre plus "serein", plus joyeux d'être en harmonie avec nos semblables. Peut-être suis-je un "gentil", un niais, mais j'assume. (En fait je fais aussi des saloperies mais par "manquement", cela ne correspond pas à mes valeurs).

Le problème c'est que lorsque l'on parle d'"humanisme", on se fait souvent rabrouer par les philosophes et les historiens : l'humanisme tel qu'il est apparu à la Renaissance c'est une quête du savoir, une confiance en la raison, une croyance en la liberté individuelle...

Donc ce n'est pas vraiment ce que je cherche à nommer. Je passe d'ailleurs sur le fait que j'ai des doutes sur le libre-arbitre.

Il y a eu un élargissement du sens aujourd'hui pour tendre vers ce que je disais (respect des Droits de l'homme...) mais cet élargissement est visiblement assez méprisé par les intellectuels.

On me dira que peu ou prou, ce que j'évoque se rapproche de l'éthique chrétienne mais l'amour chrétien va de pair avec une croyance en Jésus comme fils de Dieu et, agnostique, je ne peux me prétendre "chrétien"...:noel:

:merci: de m'aider à nommer... ma valeur fondamentale.

Pseudo supprimé
Niveau 7
16 mai 2015 à 11:43:30

C'est une sorte de fraternité humaine découlant de l'empathie ou de la sympathie ?

Mais quoi que ce soit, ça sent le grand fantasme, assez chrétien dans l'âme, qui voudrait que l'humain soit autre chose que ce qu'il est.

Le fait que nous avons à gagner à nous aimer mutuellement, à nous entraider, à cultiver la compassion

Cette nécessité provient sans doute de ta volonté de vivre dans une société universelle, mais c'est exactement notre condition qui fait que nous tendons vers le contraire. Ni l'humain ni la société que tu souhaites n'aurait jamais survécu 200.000 ans.

Message édité le 16 mai 2015 à 11:43:56 par
Duplessis Duplessis
MP
Niveau 10
16 mai 2015 à 12:05:46

Le 16 mai 2015 à 11:43:30 necro-_-13 a écrit :
C'est une sorte de fraternité humaine découlant de l'empathie ou de la sympathie ?

Je cherche un terme plus générique...:)

Mais quoi que ce soit, ça sent le grand fantasme, assez chrétien dans l'âme, qui voudrait que l'humain soit autre chose que ce qu'il est.

C'est certainement inspiré par les valeurs chrétiennes (qui elles-mêmes viennent du judaïsme, qui lui-même a des racines...)

Sommes-nous obligés de nous satisfaire de ce que nous sommes ? Ne peut-on désirer une évolution ? Et si l'on accepte l'idée d'évolution, c'est cohérent avec l'idée, effectivement, de ne pas valider tout ce que nous sommes aujourd'hui.

Le fait que nous avons à gagner à nous aimer mutuellement, à nous entraider, à cultiver la compassion

Cette nécessité provient sans doute de ta volonté de vivre dans une société universelle, mais c'est exactement notre condition qui fait que nous tendons vers le contraire. Ni l'humain ni la société que tu souhaites n'aurait jamais survécu 200.000 ans.

La "fraternité" (je ne trouve pas ce mot satisfaisant non plus, il faut trouver autre chose mais en attendant...) ne signifie pas fusionner tous les peuples. La coexistence pacifique des pays, même des plus petits, garantissant une richesse et une diversité culturelle n'est en rien contradictoire.

La société actuelle qui construit et entretient des armes de destruction massive, qui pousse à toujours plus de consommation au dépens de l'équilibre biologique de notre planète, la haine de l'autre, tout cela est-il aujourd'hui gage de survie plus longue de l'humanité que ne le serait le développement de davantage de fraternité ?

raposo raposo
MP
Niveau 12
16 mai 2015 à 12:31:07

Je pense comme toi Duplessis. Mais comme toujours c'est une question d'équilibre. Si tout le monde vit uniquement pour les autres, alors personne ne vit plus pour soi et finalement on vit pour quoi ? Il serait ridicule que se consacrer aux autres devienne une manière de s'oublier soi-même avec bonne conscience, de se défaire de ses responsabilités personnelles et d'abandonner un projet de vie individuel.

Mais en société il n'y a pas que ma propre ambition séparée de celle de mon voisin, il y a aussi beaucoup de fins communes ou qui se rejoignent. C'est comme ça que je préfère présenter les choses et dans ce cas, est-ce que le terme "altruisme" est le plus approprié ?

En tout cas je loue ton point de vue et le partage de ton texte car je crois que dans notre société de consommation on est déjà très confronté à l'accent mis sur l'individualisme alors je ne suis pas sûr qu'il soit vraiment nécessaire d'accentuer cette extrême par une éloge. Là où personnellement je pose des limites à l'individualisme c'est que je n'accepte pas ni de moi ni d'autrui l'attitude qui consiste à tirer son plaisir d'une entrave au développement de son prochain. Si je rencontre une personne faisant preuve de ce caractère que j'associe à l'injustice la résolution ne passera pas par la vaine tentative d'imposer une morale mais bien par une inévitable confrontation et l'emploi de la force. Alors aujourd'hui j'emploie la force et ceux qui me traitent de "gentils" ne rient plus.

PS: Je m'attendais à ce que les légitimateurs de la sélection naturelle comme principe d'existence sociale arrivent. :noel: Peut-être pas aussi vite. Necro parle de fantasme. "Ni l'humain ni la société que tu souhaites n'aurait jamais survécu 200.000 ans." Et ça c'est un fantasme d’évolutionniste. Arrête de t'excuser de tes idées Duplessis, elles n'ont rien de "niais". Et l'ironie systématique à l'encontre de ce qu'on a appelé la gentillesse n'y changera rien.

Message édité le 16 mai 2015 à 12:35:05 par raposo
raposo raposo
MP
Niveau 12
16 mai 2015 à 12:49:12

Pour nommer la valeur fondamentale que tu désignes je pense que le meilleur terme c'est l'amour. Il est intéressant de savoir pourquoi on aime. En tant que croyant en Dieu je crois avoir compris la logique faisant que je ressens avec sincérité l'amour envers les autres.

Message édité le 16 mai 2015 à 12:52:23 par raposo
Duplessis Duplessis
MP
Niveau 10
16 mai 2015 à 13:13:56

Merci Raposo. Je cherche un mot plus "laïc" et moins connoté que le mot "amour", qui veut tout dire et rien dire en français. Un mot qui puisse justement dire le point commun entre un croyant comme toi et un agnostique comme moi. Un mot qui dise le point commun entre Paneloux et Rieux dans la Peste de Camus.

Ce mot me manque par exemple pour dire que je n'ai rien contre l'Islam du moment que cette religion pousse, - ce qui est le cas chez une grande partie des musulmans -, à l'"humanisme" (et pas à la vengeance, la punition divine, toutes ces horreurs...)

Et sinon il n'y a aucune contradiction, au contraire, dans le fait de s'aimer soi (donc de travailler à réussir sa vie) et celui d'aimer les autres. "Aime ton prochain comme toi-même" signifie au départ que l'on s'aime soi-même. Et on sait bien que pour pouvoir aider les autres, il faut déjà être bien dans sa vie, bien dans sa tête.

RandomGayFish RandomGayFish
MP
Niveau 7
16 mai 2015 à 13:46:09

Humanisme ça marche très bien je pense. Y a plusieurs "humanismes". Camus dont tu parles, par exemple, se disait humaniste, pas dans la continuité du mouvement de la renaissance, mais simplement dans le fait qu'il a foi en l'homme, dans ce qui le rend humain, notamment sa capacité à se lier avec les autres. Je pense que ça englobe aussi le fait d'être capable de surpasser nos aspects "primitifs" (la paresse et l'avarice, par exemple) et de chercher une élévation de sa personne dans des choses plus constructives.

Duplessis Duplessis
MP
Niveau 10
16 mai 2015 à 13:51:32

Merci RandomGayFish. Oui c'est vrai qu'il n'y a pas d'opposition, au contraire, entre le vrai sens historique et le sens élargi assez "populaire" aujourd'hui. L'amour du savoir ne s'oppose pas à la fraternité, bien au contraire.:)

J'ignorais que Camus revendiquait le mot en son sens "actuel".

RandomGayFish RandomGayFish
MP
Niveau 7
16 mai 2015 à 14:04:10

Quand tu regardes sa vie et ses essais, ça devient de plus en plus évident. Camus c'était vraiment quelqu'un qui appréciait pleinement le quotidien habituel, tout le contraire d'un philosophe de placard. Il était joueur et fan de foot et très à l'aise socialement. Un bon vivant quoi. J'adore ce type je vais aller relire La Peste d'ici peu parce que je l'ai un peu parcouru en diagonale; c'était le premier livre de Camus que je lisais, avant de m'intéresser un peu plus à la personne.

raposo raposo
MP
Niveau 12
16 mai 2015 à 15:21:34

Il y a quand même un problème avec le mot « humanisme », c'est son ambiguïté. Même au-delà de l'association au courant de pensée de la Renaissance, le « sens actuel » comme tu dis, demande toujours une définition justifiée de la part de celui qui l'utilise. La définition de ce qu'est l'humanisme au sens de l'application des qualités inhérentes à l'être humain est loin de faire l'unanimité. Ce qui est humain pour l'un ne sera pas considéré comme tel par un autre. En gros selon la définition dont tu parles on dit de quelqu'un qu'il est humaniste s'il manifeste certaines qualités humaines qui seraient le partage, l'altruisme, la gentillesse, le respect. Mais c'est un abus. Demandons à Nietzsche ce qu'est l'humain et nous n'obtiendrons pas du tout la même chose. L'humain pourrait être trompeur non seulement envers les autres mais envers soi-même, égoïste, violent, cruel. Même si on posait la question à des religieux on obtiendrait des réponses contradictoires. Et en fait l'humain ne ressemble qu'à ce qu'il fait, ça ne veut pas dire que c'est légitime et les hommes ne font pas tous la même chose.

Je ne suis pas plus humaniste parce que je suis « humain » dans mes actes et dans mes pensées. Comment pourrait-il en être autrement ? Si je suis humaniste parce que je place l'humain au centre de mes reflexions, alors on revient à la définition initiale de l'humanisme, celui de la Renaissance.

Alors qu'avec le mot « amour », au moins on sait clairement de quoi on parle. Et le mot amour n'appartient pas à la religion, il n'est pas moins laïque qu'humanisme. Mais s'il te dérange tant que ça, il y a aussi « philanthropie », plus réducteur mais adapté à tes idées. Et au moins ce n'est pas un des si « odieux » termes employés par Jésus. :noel: (ironie)

Message édité le 16 mai 2015 à 15:23:25 par raposo
RandomGayFish RandomGayFish
MP
Niveau 7
16 mai 2015 à 19:10:22

Mais pour l'amour il faudrait aussi préciser en quoi. Si tu prends la définition de Simmel par exemple, selon lui, l'amour d'un ensemble n'est pas possible, c'est individuel et imprévisible; l'altruisme ou l'égoïsme ne sont pas considérées comme un agir par amour. Après le mot philanthropie englobe une forme d'altruisme pour l'altruisme dans ma tête.

Cela dit, je pense que c'est toujours mieux d'expliquer son point de vue que de résumer notre pensée à un seul mot, justement parce que son interprétation varie énormément selon le background de l'individu. Si on me demandait quelles étaient mes valeurs, je dirais par exemple que je me considère comme humaniste parce que...

Pseudo supprimé
Niveau 10
18 mai 2015 à 22:13:49

=> Philanthropie.

[jesuispartout] [jesuispartout]
MP
Niveau 18
18 mai 2015 à 22:14:44

En fait ça s'appelle la charité, que tu en assumes ou non l'héritage.

Duplessis Duplessis
MP
Niveau 10
18 mai 2015 à 22:18:50

J'assume mon héritage chrétien et je n'ai pas honte du Christ Raposo.:)

Ah, JSP mais les connotations d’"aumône", de "pitié" du mot "charité" me gênent un peu...

[jesuispartout] [jesuispartout]
MP
Niveau 18
18 mai 2015 à 22:22:17

Ces connotations n'ont strictement rien à voir avec le concept théologique de charité comme acte de pur amour.

Pseudo supprimé
Niveau 10
18 mai 2015 à 22:26:51

Le 18 mai 2015 à 22:22:17 [jesuispartout] a écrit :
Ces connotations n'ont strictement rien à voir avec le concept théologique de charité comme acte de pur amour.

L'usage que l'on fait des mots....
Certains professionnels n'aiment pas que l'ont parle d'eux avec le terme de "collaborateurs", pourtant très en vogue actuellement.
L'empreinte de l'histoire semble prévaloir sur la sémantique.... du moins pour le sens commun.
Corde sensible sur laquelle jouera le provocateur, d'ailleurs.

[jesuispartout] [jesuispartout]
MP
Niveau 18
18 mai 2015 à 22:35:28

Mais là c'est pas le sens commun qui discute le bout de gras au bistrot, c'est un camarade en recherche de concept.

shayde09 shayde09
MP
Niveau 14
18 mai 2015 à 22:36:20

Datta. Dayadhvam. Damyata.

Le don, la compassion, le contrôle.

Héritage chrétien, oui, mais qu'on retrouve dans la sagesse bouddhiste. Toutes les sagesses en fait, à bien les considérer, partagent ces trois valeurs. Et après on vient nous seriner qu'il n'y a pas de vérité morale absolue...

Pseudo supprimé
Niveau 10
18 mai 2015 à 22:38:24

Le 18 mai 2015 à 22:35:28 [jesuispartout] a écrit :
Mais là c'est pas le sens commun qui discute le bout de gras au bistrot, c'est un camarade en recherche de concept.

Communiste !!! :-p

Duplessis Duplessis
MP
Niveau 10
18 mai 2015 à 22:41:50

Perso je préférerais "compagnon" :-)

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