Bien la salutations à vous tous chers amis lecteurs,

La vie, honnêtement, il me reste approximativement 50 années à vivres, voir plus ou moins. Ma sagesse et ma vision aigu pour les débats les plus divers et variés vas semplifier au fur et à mesure des années qui s'écoules. J'ai 32 ans, j'ai besoin des avis des plus jeunes et plus vieux d'entre vous... [] Comment vous sentez-vous à cette instant même ? Laissez de côté votre ego centrisme maladif et divulgué donc votre âge : 19-20-30-40-43 ans. voir plus !! Je n'ai pas de question à proprement parlé, j'ai juste besoin de savoir votre ressenti sur la vie.

20 ans et j'aimerais gagner de l'argent sans travailler, me libérer ainsi de pas mal de contraintes et passer ma vie à voyager et à tester toutes les expériences que la vie peut m'offrir. Mais bon le travail c'est la santé dit-on et c'est sans doute indispensable à l'équilibre psychique.

Le 24 avril 2015 à 22:51:22 Neutrino_mu a écrit :
20 ans et j'aimerais gagner de l'argent sans travailler, me libérer ainsi de pas mal de contraintes et passer ma vie à voyager et à tester toutes les expériences que la vie peut m'offrir. Mais bon le travail c'est la santé dit-on et c'est sans doute indispensable à l'équilibre psychique.

Il est INCONCEVABLE ! même pour un millionnaire héréditaire, de vivre sereinement sans objectif c'est vrai.

En ce qui me concerne, je vois la vie comme un combat quotidien pour une réussite relationnelle, avant tout entre humains mais aussi avec la nature. Car tout ce qui est lié à la relation humaine dépasse toutes les illusions que l'on peut trouver dans nos vies, telles que l'obsession à l'argent et au bien matériel.

Subjectivement, cette vie dont je me jouis n'a pour moi aucune valeur. L'au-dela pour moi est mille fois meilleur de ce fait la, mourir jeune ou petit ne changera pas le moins du monde quelque chose en ce qui me concerne.

et ils gueulent lorsque je qualifie leur religion de mortifère et morbide

Libre a toi de qualifier la chose que tu veux de ce que tu veux mon ami.

29 ans. Une conscience plus aiguë du temps qui passe. Il y a des questions que je ne me pose plus (notamment mon identité, le regard des autres) De nouvelles qui me prennent la tête et qui me paraissent inextricables. L'impression que j'endosse des responsabilités qui ne sont pas les miennes. Du coup, une volonté de plus en plus en forte de réaliser ce que je veux moi, répondre à mes besoins et désirs profonds. Donc je rejoins l'aspiration d'un des membres : travailler pour gagner sa vie, ça fait chier, ça bouffe du temps précieux, un temps que je pourrais utiliser pour faire des choses plus importantes pour moi, qui me tiennent à coeur.

De produire des pensées philosophiques, je veux dire* (quoi que rien que le fait de "lire" de la philo me paraît assez compliqué parfois)

Je crois que j'ai oublié de répondre à la question du sujet lol

J'ai dix-sept ans, en quasi-échec scolaire de première S, et plus le temps passe plus je perds toute volonté. En ce moment même, je ne fais que déprimer d'avoir à retourner lundi à l'école, de finir mes vacances paisibles.

Comme le premier poste, j'aimerais gagner de l'argent sans travailler, mais je ne suis pas d'accord avec lui : le travail est une perte de temps. La vie est si courte, mais l'on est forcé de maintenir un travail constant et une position dans la société, se priver de liberté, et vivre d'une monotonie quotidienne. Plus j'y pense et plus cela me repousse, à quasiment chialer de tristesse à cette idée. J'aberre cette idée de la société moderne comme quoi le travail est le but d'une vie, pourtant j'ai l'impression que c'est une croyance globale qui est formatée dans l'esprit de tous : et qu'est-ce qu'on se fout de ma gueule, quand je dis que j'aspire à être écrivain, ce qui aux yeux de personne n'est un but.

On me dira toujours arrogant mais peu importe combien j'y ai réfléchi mon opinion n'a jamais changé : je vis dans une société débile, je suis entouré par des abrutis, et tout ce que je fais n'a aucun sens. Je n'ai même pas cherché à avoir un sens à ma vie ou autre, j'aimerais juste cette liberté que je n'ai pas, ne plus avoir cette pensée qui me complexe tant, celle d'avoir un temps limité jusqu'au lendemain, où encore une fois je dois me rendre au même endroit et gâcher mon temps ( complexe du temps ? ainsi que j'appelle ma paranoïa ). Malheureusement j'ai une famille, et je dois financièrement la soutenir, d'où le fait que je sois en S et pas déscolarisé, mais ça n'empêchera pas même ma famille de ne m'apporter aucun soutien, puisque mes notes sont tout juste passables ( je ne suis pas en difficulté, je ne fais aucun effort, mais je m'en sors assez pour avoir mon bac et continuer en supérieur, où au moins j'espère de trouver de l'intérêt dans mes études ).

J'aime bien trainer avec les gamins de banlieues et les déchets de la société, on se marre bien avec eux

Je me suis toujours tellement bien entendu avec eux, toujours plus ouvert d'esprit, mais ça ne m'empêche pas de me sentir seul car mêmes eux sont différents de moi, et comme avec tout le monde, je ne fais généralement que plaisanter et je n'ai aucun relation profonde.

BeslSmasher à 17 ans moi aussi je voyais la vie en noir. Ça a même commencé plus jeune, lorsque j'me suis retrouvé en HP à 15 ans Et puis plus la vie avance, plus je deviens serein. Il y a à peine un an (au début de ma 21ième) j'ai eu une hernie au dos qui m'a comprimé un nerf relié à la jambe. Le dr m'a annoncé que plus jamais je ne pourrai récupérer ma force motrice (en gros je peux "courir" environ 60/120 secondes maximum, et rester quelques secondes en équilibre sur la jambe, pas plus. Inutile de préciser que toute activité sportive excepté musculation/canoé-kayak etc m'est désormais verouillé).
Je l'ai accepté sans problème. Je vais mieux depuis cette époque où j'étais un petit enfant qui déprimait pour tout et n'importe quoi, je suis sûr que toi aussi tu vas évoluer dans ce sens

A 17 ans je partageais moi aussi le même état d'esprit. Ma vie n'était qu'une suite de désirs impossible à assouvir, et la conséquence de ça était qu'il me devenait incapable de penser à quoique ce soit sans que la vision du "manque" du à ces désirs ne viennent parasiter chacune de mes réflexions.

Pour ça il est primordial de trouver des gens capables de t'accepter, ça renforce ton ego et ça apaise en un sens. Si un certain nombre de personnes se mettent à t'apprécier ça te libère de cette pensée pour tout le monde.

20ans. Ma vie est un délire, en bien comme en mal.

Le 26 avril 2015 à 08:43:10 mirtazapine a écrit :
BeslSmasher à 17 ans moi aussi je voyais la vie en noir. Ça a même commencé plus jeune, lorsque j'me suis retrouvé en HP à 15 ans Et puis plus la vie avance, plus je deviens serein. Il y a à peine un an (au début de ma 21ième) j'ai eu une hernie au dos qui m'a comprimé un nerf relié à la jambe. Le dr m'a annoncé que plus jamais je ne pourrai récupérer ma force motrice (en gros je peux "courir" environ 60/120 secondes maximum, et rester quelques secondes en équilibre sur la jambe, pas plus. Inutile de préciser que toute activité sportive excepté musculation/canoé-kayak etc m'est désormais verouillé).
Je l'ai accepté sans problème. Je vais mieux depuis cette époque où j'étais un petit enfant qui déprimait pour tout et n'importe quoi, je suis sûr que toi aussi tu vas évoluer dans ce sens

HP ?

J'espère bien que le futur me réserve quelque chose de mieux, mais en attendant c'est vraiment de la merde peu importe comment je regarde ma vie. Enfin, dans un an je suis adulte et dans deux j'aurais mon bac.

Le 26 avril 2015 à 09:57:35 ICyme a écrit :
A 17 ans je partageais moi aussi le même état d'esprit. Ma vie n'était qu'une suite de désirs impossible à assouvir, et la conséquence de ça était qu'il me devenait incapable de penser à quoique ce soit sans que la vision du "manque" du à ces désirs ne viennent parasiter chacune de mes réflexions.

Pour ça il est primordial de trouver des gens capables de t'accepter, ça renforce ton ego et ça apaise en un sens. Si un certain nombre de personnes se mettent à t'apprécier ça te libère de cette pensée pour tout le monde.

Je n'ai jamais trouvé le genre de personne que j'accepte moi ( parce que c'est plutôt ça le problème ). Je finis par m'ennuyer et me fatiguer rapidement avec tout le monde, et j'ai tendance à naturellement haïr tout le monde, et avoir un point de vue négatif sur à peu près tout le monde dès la première rencontre. Malheureusement je voyage pas pour voir un monde plus grand.

J'ai actuellement 15 ans, je trouve ma vie très convenable, ou du moins elle me convient a moi, et c'est ça qui est cool. Je ne cherche pas le moins du monde a avoir une vie facile, je n'aimerai pas non plus avoir de l'argent sans avoir fourni le moindre effort pour le mériter, la encore, celui-ci deviendra un peu comme de la triche ; Celui qui creuse pas et qui met pas des grains, il va rien récolter de sa terre.

Je suis bien entendu stressé de terminé mes études, souvent plusieurs idées négatives me vienne a l'esprit, comme par exemple j’échoue dans ma carrière scolaire et je deviendrai un vieux clochard tenant un mur et sa main en l'air pour avoir quelque dinar dans ma poche.

Je me fais pleins d'idées négatives, et ça, ça me perturbe souvent, des idées positives, j'en fais jamais car si j'en fais, je vais assez loin et je serai que jamais je pourrai y persister. Sinon, j'ai déjà travailler dans plusieurs terrain, celui dont je me souviens le plus était un immense chantier, j'ai effectivement senti les gens qui se battent pour un seul pain et vraiment, mais carrément lorsque j'ai eu mon argent quand j'ai terminé le travaille, je me suis senti comme jamais.

De ce fait la, le fait de transpirer pour son argent me fait fasciné plutôt que de ne rien foutre dans sa vie et avoir de l'argent, comme le font la plupart des gens de nos jours, c'est injuste et totalement immonde.

Le travaille pour moi est une source d'inspiration, jamais je dirai que je ne l'aimerai pas.

Le 26 avril 2015 à 14:55:03 BeslSmasher a écrit :

Le 26 avril 2015 à 08:43:10 mirtazapine a écrit :
BeslSmasher à 17 ans moi aussi je voyais la vie en noir. Ça a même commencé plus jeune, lorsque j'me suis retrouvé en HP à 15 ans Et puis plus la vie avance, plus je deviens serein. Il y a à peine un an (au début de ma 21ième) j'ai eu une hernie au dos qui m'a comprimé un nerf relié à la jambe. Le dr m'a annoncé que plus jamais je ne pourrai récupérer ma force motrice (en gros je peux "courir" environ 60/120 secondes maximum, et rester quelques secondes en équilibre sur la jambe, pas plus. Inutile de préciser que toute activité sportive excepté musculation/canoé-kayak etc m'est désormais verouillé).
Je l'ai accepté sans problème. Je vais mieux depuis cette époque où j'étais un petit enfant qui déprimait pour tout et n'importe quoi, je suis sûr que toi aussi tu vas évoluer dans ce sens

HP ?

J'espère bien que le futur me réserve quelque chose de mieux, mais en attendant c'est vraiment de la merde peu importe comment je regarde ma vie. Enfin, dans un an je suis adulte et dans deux j'aurais mon bac.

Le 26 avril 2015 à 09:57:35 ICyme a écrit :
A 17 ans je partageais moi aussi le même état d'esprit. Ma vie n'était qu'une suite de désirs impossible à assouvir, et la conséquence de ça était qu'il me devenait incapable de penser à quoique ce soit sans que la vision du "manque" du à ces désirs ne viennent parasiter chacune de mes réflexions.

Pour ça il est primordial de trouver des gens capables de t'accepter, ça renforce ton ego et ça apaise en un sens. Si un certain nombre de personnes se mettent à t'apprécier ça te libère de cette pensée pour tout le monde.

Je n'ai jamais trouvé le genre de personne que j'accepte moi ( parce que c'est plutôt ça le problème ). Je finis par m'ennuyer et me fatiguer rapidement avec tout le monde, et j'ai tendance à naturellement haïr tout le monde, et avoir un point de vue négatif sur à peu près tout le monde dès la première rencontre. Malheureusement je voyage pas pour voir un monde plus grand.

La nuit précède le jour.
Si je compare les difficultés de ma vie à ce que tu m'écris là, tu n'es qu'un bébé, tu peux me croire:) Tout le monde a des ennuis à diffèrents degrés... Après, je ne vais pas te chanter la morale habituelle... Accroche toi !

La nuit précède le jour.
Si je compare les difficultés de ma vie à ce que tu m'écris là, tu n'es qu'un bébé, tu peux me croire:) Tout le monde a des ennuis à diffèrents degrés... Après, je ne vais pas te chanter la morale habituelle... Accroche toi !

Et bien heureusement je ne passe pas mon temps à chialer, puisque je n'ai aucun problème.

Même si je dis que je déprime, je peux changer d'humeur en une seconde et éclater de rire. C'est plus de l'énervement ou du dégoût que de la tristesse, après tout.

J'ai 20 ans, et j'ai depuis quelque temps le désir de vivre une vie paisible. Pour ce faire, j'étudie dans un domaine qui me permet de travailler d'où que je veux, puisque je n'aurai besoin que d'un ordinateur et d'une connection internet. Je vivrai dans une petite maison loin dans la forêt boréale québécoise, et voyagerai comme bon me semblera. Je serai en connection avec la nature, sous une philosophie s'inspirant quelque peu de celles de Thoreau et de Rousseau. Je me suis absolument identifié avec Rousseau dans ses rêveries du promeneur solitaire. J'ai le même genre de sensibilité qui fait que la paix ne m'est possible qu'en plein dans la nature, dans une relative solitude.

Je ne suis pas malheureux, mais je ne me sens pas à ma place dans une société urbaine et compétitive.