Est-ce que lorsqu'on naît, l'âme est "pure", et que plus on avance dans la vie, plus on est "corrompu" par le mal, ou alors c'est l'inverse, c'est à dire à la base on est "corrompu" et mauvais, et plus on avance dans la vie plus on gagne en sagesse ?
Réponse A, c'est mon dernier mot Vipron.
Le 30 mars 2015 à 18:51:56 [JV]Titix a écrit :
Réponse A, c'est mon dernier mot Vipron.
Ton dernier mot c'est Vipron .
non
Putain ces mecs qui ne savent pas faire un titre...:( "Selon vous", ça dit quoi sur le contenu du topic ?
Bon sur le fond, je ne crois pas en l'âme ; les personnes qui recherchent la pureté me semblent dangereuses ; et déterministe, je ne crois pas au "mal" ni à la "corruption" de nos personnes.
Le 30 mars 2015 à 18:50:11 Vipron a écrit :
Est-ce que lorsqu'on naît, l'âme est "pure", et que plus on avance dans la vie, plus on est "corrompu" par le mal, ou alors c'est l'inverse, c'est à dire à la base on est "corrompu" et mauvais, et plus on avance dans la vie plus on gagne en sagesse ?
Pourquoi devrait-elle prendre position à la base ?
Pourquoi ne serait elle pas fade une fois venu au monde ? Et qu'elle serait moralement étiquetée selon les codes et les éthiques qu'on lui a ingurgitée pendant sa genèse ?
Avant de répondre à ta question, faudrait interroger ses présupposés, à savoir qu'il y a une âme, qu'elle est le support de qualités sur lesquelles on peut émettre un jugement moral, qu'elle change au cours de la vie, qu'il y a un bien et un mal, qu'on puisse en évaluer les proportions dans un individu... enfin, bien des choses qui sont déjà très loin d'aller de soi.
Mais pour te répondre plus directement, je dirais que l'''âme'' (admettons le terme) naît innocente mais farouche, innocente à la façon des bêtes qui ne "pensent pas à mal" mais se laissent simplement porter par les impulsions généralement égoïstes de l'instinct, puis qu'avec l'acquisition de l'expérience, de la pensée réfléchie et surtout de la conscience qu'autrui existe comme moi j'existe, il devient possible soit de passer sciemment outre pour faire primer son intérêt (ce qu'on pourra appeler ''vice'' ou ''mal'') soit d'en tenir compte et de désirer alors régler ses actions de façon à ne pas nuire autour de soi (ce qu'on pourra appeler ''moralité'' ou ''bien'').
Pour le dire encore plus simplement, je crois que la distinction entre moralité et immoralité est aussi inappropriée pour un enfant qu'elle l'est pour un animal. L'enfant est capable d'actes cruels sans intention cruelle ; il est amoral. Avec la conscience de ses responsabilités vient plus tard seulement la possibilité pour lui de devenir un être moral ou immoral.
Je pense que lorsque l'on naît, l'âme est neutre. Ensuite tout dépend du choix du chemin.
psychanalytiquement parlant l'enfant représente tout ce qu'il y a de mal en nous
C'est un exemple de comment la pensée religieuse peut biaiser un débat philosophique : on présuppose l'existence d'un truc imaginaire : l'âme. A laquelle on prête des caractéristiques arbitraires.
Puis on introduit des notions subjectives : le bien et le mal, la corruption, etc
Et la question donne : comment notre truc imaginaire auquel on prête les caractéristiques qu'on veut interagit-il avec ces notions dont la signification dépend de chacun ?
Clairement il n'y a pas de réponse à une question comme celle-là...