Bonjour à tous amis philosophes
Ancien élève de terminale littéraire, et donc ayant acquis une petite culture philosophique, je ne peux pas m'en détacher. Je souhaite maintenant continuer mon apprentissage en lisant des livres philosophiques. Je voulais savoir si vous avez des livres à me conseiller, des classiques de grands philosophes, mais assez accessibles
comment peux-tu parler d'apprentissage lorsqu'il n'y a pas de faits averes en philosophie et que les differentes ecoles se contredisent ? crois-tu pouvoir distinguer le vrai du faux ?
je te propose "ce qui doit etre fait de maniere generale" de Harry Conouar, disponible ici : http://www.forumjv.com/forums/1-2157454-7235-1-0-1-0-ce-que-vous-devez-faire.htm
Pour ma part, je te propose les Éléments de philosophie d'Alain.
Bah, les classiques accessibles, t'as La République, le Phèdre, le Banquet, le Phédon, le Gorgias, le Protagoras de Platon, tu peux tenter l'''Éthique à Nicomaque'' d'Aristote, la ''Lettre à Ménécée'' d'Epicure, ''le Manuel ''d'Epictète, ''le Prince ''de Machiavel, ''les Essais'' de Montaigne, ''le Discours de la méthode ''de Descartes, ''les Pensées ''de Pascal, ''Du Contrat social ''de Rousseau, etc...
Sinon, d'Alain, t'as aussi les Propos sur le bonheur qui sont très biens.
Enfin, l'''oeuvre'' d'harryconouar n'est ni classique, ni appelée à le devenir.
[jesuispartout]
MP
Citer Blacklister Alerte
15 décembre 2014 à 17:20:05
Bah, les classiques accessibles, t'as La République, le Phèdre, le Banquet, le Phédon, le Gorgias, le Protagoras de Platon, tu peux tenter l'Éthique à Nicomaque d'Aristote, la Lettre à Ménécée d'Epicure, le Manuel d'Epictète, le Prince de Machiavel, les Essais de Montaigne, le Discours de la méthode de Descartes, les Pensées de Pascal, Du Contrat social de Rousseau, etc...
Sinon, d'Alain, t'as aussi les Propos sur le bonheur qui sont très biens.
Enfin, l'oeuvre d'harryconouar n'est ni classique, ni appelée à le devenir.
pour que les oeuvres que tu recommandes soient philosophiques il faudrait qu'elle soient le fruit de la recherche de certaines verites et, pour qu'elles soient pertinentes il faudrait egalement qu'elle contiennent ou menent a certaines verites. pour des raisons que j'ai deja evoque j'ai la forte intuition que ce n'est pas le cas. je suis donc tres honore que mon oeuvre ne soit pas mise au meme niveau que celle de ces gens.
Ah cher enfant, tu es la malheureuse victime du syndrome des innocents qui croient avoir réinventé l'eau tiède. Syndrome qui se traduit, en matière de philosophie, par une annonce dont la profondeur n'est égalée que par la superficialité : je vais trouver des vérités stables et définitives là où l'humanité a échoué avant moi.
Si les oeuvres que j'ai cité sont devenues classiques (nom qui ne témoigne pas que de la médiocrité des scribes et des moines-copieurs) c'est tout au contraire parce qu'elles essaient, Platon en tête, de développer un rapport constamment dynamique, constamment requestionnant, constamment mobile et insaisissable à la question de la vérité.
Mais quel est mon espoir ici ? Comment pourrais-tu, toi qui en est à concevoir toute recherche profonde de la pensée comme une recette de cuisine qui, si les quantités de beurre et les temps de cuisson sont respectés, devrait aboutir nécessairement à une vérité claire et éternelle, comprendre ce que je te dis ?
Avec du temps et de la douleur, peut-être.
ce que tu appelles de la superficialite n'est peut-etre que du realisme, c'est peut etre au contraire ceux de ton espece qui faillissent en inventant a la realite un caractere complexe et inconnaissable pour justifier des discours confus dont la seule fin est cosmetique.
mais comprends aussi que mon oeuvre est avant tout un modele theorique qui accepte d'etre remis en cause.
Oui c'est le principe de tout utilitarisme superficiel : faire l'économie de toute profondeur en faisant comme si étaient déjà réglées en amont et depuis toujours la question, théorique, de ce que pourrait bien vouloir dire la vérité pour cet être doué de parole qu'est l'homme et la question, pratique, du sens et de la valeur possibles de la vie d'un tel être.
je ne ferme aucun champ de reflexion, je propose simplement un mode de pensee qui, par ailleurs, par le scepticisme qu'il induit, promeut la recherche de la verite dans toutes les directions.
Et c'est très bien. Mais si ta proposition est véritablement digne d'attention, la patience et la douleur ne peuvent que lui être bénéfiques.
Allez, je vais en donner quelque uns que j'ai lu :
"Propos sur le bonheur" d'Alain
"Se libérer du connu" Krishnamurti
"Ainsi parlait Zarathoustra" Nietzsche
"Le Prophète" Gibran
et dans une certaine mesure "Les entretiens" de Confucius