Salut
Je viens d'apprendre que si on avait un gyroscope balèze et bien fixé au sol, on pourrait ralentir la rotation de la terre, c'est bien ca ?
En gros, un disque monté sur un rotor, lui-même bien ancré au sol, et le disque tournant une vitesse très élevée.
Mais quelqu'un saurait la taille du disque, son poids, sa vitesse, pour que ca bloque la rotation de la Terre ?
Le 01 mai 2017 à 08:27:36 Echec-Critique a écrit :
Ahah j'adore cette image.
C'est une question serieuse
Non !!! Nous ne t'aiderons pas à détruire ce monde...
Plus sérieusement, j'en ai aucune idée, si tu es chaud pour commencer à faire les calculs...
Le 01 mai 2017 à 21:48:17 foundernoob a écrit :
Non !!! Nous ne t'aiderons pas à détruire ce monde...Plus sérieusement, j'en ai aucune idée, si tu es chaud pour commencer à faire les calculs...
Ben justement, j'ai aucune idée de quels calculs faire
J'aimerais juste un ordre de grandeur, savoir en gros à quel point un disque dans un lecteur ralentit la terre pr exemple
Le 30 avril 2017 à 23:37:48 geremiade a écrit :
SalutJe viens d'apprendre que si on avait un gyroscope balèze et bien fixé au sol, on pourrait ralentir la rotation de la terre, c'est bien ca ?
En gros, un disque monté sur un rotor, lui-même bien ancré au sol, et le disque tournant une vitesse très élevée.
Mais quelqu'un saurait la taille du disque, son poids, sa vitesse, pour que ca bloque la rotation de la Terre ?
Il faudrait atteindre un moment d'inertie de l'ordre de celui de la terre.... Tu peux essayer en faisant tourner la lune super vite et en l'encrant à la terre...
En pure théorie, c'est possible (momentanément). Sur le principe des roues à réaction.
Sur un satellite. On peut le réorienter, un gyroscope fait varier sa vitesse. C'est l'accélération du gyroscope qui crée cet effet. Et la nouvelle position est maintenue tant que le gyroscope est en est rotation
Quand il s'arrête de tourner : il freine, et le satellite retrouve par conséquence sa position initiale.
Évidemment à l'échelle de la terre ce n'est imaginable.
Il faudrai un anneau qui fait tout le tour de la planète au niveau de l'équateur. Et le faire tourner jusqu'à annulation de la rotation de la planète. Dépense d'énergie conséquente mdr. Et sans compter que sa masse n'est pas assez élevé, il faut le faire tourner VRAIMENT très vite.
Bref, on va se contenter des satellites hein
En plus, la lune et le soleil ont une influence sur la rotation de notre planète. De finiront pas prendre le dessus tôt ou tard.
C'est tout à fait possible.
Il faudrait d'emblée un gyroscope à au moins 2 axes de rotation (si ancré à l'équateur), de sorte à pouvoir imprimer un couple contre la rotation terrestre, plutôt que compter sur la seule conservation du moment d'un gyroscope statique ; à un seul axe.
Premier problème : la croûte terrestre. Désolidarisée du cœur liquide, c'est tout de suite beaucoup moins d'énergie à dépenser pour la mettre en mouvement. En revanche, les plaques étant désolidarisée entre elles, une grosse part de l'énergie induite serait fatalement consommée dans le cycle de vie de la plaque continentale qui accueillerait un tel dispositif.
Second problème : le temps. Il est évident que c'est un processus qui s'inscrirait dans la durée, à défaut pour l'humanité de ne pouvoir fournir ni les matériaux ni l'énergie nécessaire pour un résultat visible rapidement.
Un bon exemple d'énoncé pourrait être : "Si la Russie désire se rapprocher de l'équateur, tout en envoyant les USA dans le cercle polaire, et qu'elle y dédie une centrale nucléaire lambda produisant 1.000MWe à destination d'une flotte de gyroscopes (idéaux - sans perte) positionnée à Omsk, en combien de temps y arriverait-elle ?"
Ce serait rigolo de calculer ça
Premier problème : la croûte terrestre. Désolidarisée du cœur liquide, c'est tout de suite beaucoup moins d'énergie à dépenser pour la mettre en mouvement.
le coeur liquide, il est quand même à 3000 km de profondeur, ça ne doit pas faire une grosse différence en énergie
Ça ferait tout de même un sacré volume de fer à inclure dans la masse à déplacer, alors qu'un coeur liquide ne permet de considérer que les forces de frictions... avec le double avantage de conserver plus ou moins le même moment cinétique du noyau, donc un champ magnétique toujours orienté plus ou moins perpendiculairement au plan de révolution de la Terre.
Nouveau problème : la force centrifuge. Celle qui suréleve l'équateur de 40km et aplatit les pôles. Qui, par effet de "mémoire de forme", pourrait tendre à lutter naturellement contre un changement d'axe un peu trop brutal sur une courte échelle de temps (paramètre à ignorer dans le cas d'un simple ralentissement de la rotation terrestre)