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Sujet : Planck et effets quantiques, questions pas trop dures je pense

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Smectrude5 Smectrude5
MP
Niveau 10
18 octobre 2016 à 20:05:09

Salut :hap:
Alors voila, il me semblait que les phénomènes de superposition des particules quantiques, et même tous les phénomènes propres à la physique quantique, étaient rendu possibles par le fait que les particules "échappent" à l'idée d'espace-temps de par leur petite taille. Il me semblait que l'idée d'espace-temps était en effet caduques lorsqu'on se plaçait dans l'infiniment petit, au-dela de la longueur de Planck.

Mais la, je viens d'apprendre ue les particules subatomiques étaient bien plus grandes que la longueur de planck, et du coup, je ne comprend pas comment elles peuvent avoir des propriétés quantiques :hap:

En gros, je croyais que les propriétés quantiques 'apparaissaient qu'en dessous de l'echelle de Planck, mais en fait, je crois que j'ai tort :hap:

D'ailleurs, meme si la question me semble idiote, y a t'il une chose plus petite que la longueur de Planck ? En particule, non, mais les ondes, comme elles ne sont pas corpusculaires, dans un sens, peut-etre ? :hap:

foundernoob foundernoob
MP
Niveau 10
18 octobre 2016 à 21:43:35

Il me semblait que l'idée d'espace-temps était en effet caduques lorsqu'on se plaçait dans l'infiniment petit, au-dela de la longueur de Planck.

Oui l'espace temps devient complétement sans dessus dessous dès la longueur de Planck.
C'est pour cela qu'il faut unifier nos 2 physiques avec une théorie qui règle le probleme de la gravité quantique.

Mais la, je viens d'apprendre ue les particules subatomiques étaient bien plus grandes que la longueur de planck, et du coup, je ne comprend pas comment elles peuvent avoir des propriétés quantiques :hap:

En gros, je croyais que les propriétés quantiques 'apparaissaient qu'en dessous de l'echelle de Planck, mais en fait, je crois que j'ai tort :hap:

Je crois que tu crois bien. :hap:
La mécanique quantique a été faite pour décrire la physique à l'échelle atomique et sub-atomique, en trichant un peu on peut même la voir à l’œuvre à notre échelle comme la supraconductivité.

Alors que la longueur de Planck (qui s'appuie sur les constantes de la RG et de la MQ) peut être défini (suivant les théories) comme la longueur minimale possible dans notre univers.

Pseudo supprimé
Niveau 9
19 octobre 2016 à 00:43:26

(...) il me semblait que les phénomènes de superposition des particules quantiques, et même tous les phénomènes propres à la physique quantique, étaient rendu possibles par le fait que les particules "échappent" à l'idée d'espace-temps de par leur petite taille.

Les particules n'échappent pas réellement à la métrique spatio-temporelle : disons plutôt qu'elles s'inscrivent dans un référentiel où l'espace et le temps sont complètement anecdotiques par rapport aux observateurs que nous sommes.
Partant de là, ce qui différencie une boule de pétanque d'une particule élémentaire est un peu plus profond que leur taille respective : c'est leur capacité à interagir avec leur environnement. La surface d'une boule de pétanque permet des milliards de milliards d'interactions chaque seconde, tandis que la "surface" de la fonction d'onde d'une particule permet la conservation d'états superposés... Jusqu'à ce qu'elle interagisse avec une autre particule ; interaction qui fera s'effondrer sa fonction d'onde et lui imposera un état (et l'orientera vers un comportement corpusculaire).
C'est ce que l'on appelle la décohérence quantique.

(...) je viens d'apprendre que les particules subatomiques étaient bien plus grandes que la longueur de planck(...)

Non, tu viens juste d'apprendre que la fonction d'onde qui encapsule chaque particule possède une taille spatiale. Parce que bien malin sera celui capable de déterminer la taille d'une particule élémentaire, encore appelée aujourd'hui et à juste titre : particule ponctuelle !
Lorsque la fonction d'onde, ou "onde de probabilité", est détruite (par une mesure notamment), se matérialise alors la particule. Celle-ci ne doit pas être considérée en terme de taille, comme une bille par exemple, mais plutôt comme une information d'état qui se propagerait de pixel en pixel sur ton écran.

D'ailleurs, meme si la question me semble idiote, y a t'il une chose plus petite que la longueur de Planck ?

Oui, derrière la braguette à François et sous la casquette à Nicolas
Non, les unités de Planck sont supposées insécables ; il n'y a pas d'au-delà qui ferait sens.

En particule, non, mais les ondes, comme elles ne sont pas corpusculaires, dans un sens, peut-etre ?

Tu crois vraiment qu'on peut créer des vagues plus petites qu'une molécule d'eau ? :-)))

Smectrude5 Smectrude5
MP
Niveau 10
19 octobre 2016 à 18:22:06

Merci deja pour ces réponses :oui:

Vdd, tu dis que la particule est ponctuelle et donc n'a pas vraiment de taille, pourtant je trouve que la longueur de Planck vaut 1,62 x 10^-35, et qu'un atome se trouve vers les 10^-20 si je ne dis pas de bêtises, enfin j'ai trouvé un chiffre quoi, qu'est ce que je dois comprendre du coup ?

Et donc en fait, si je te comprends bien, c'est parce que la particule, qui évolue dans un grand vide, n'interragit avec quasi-rien qu'elle n'est pas trop confronté à l'espace-temps ?
Je pensais que la particule s'affranchissait naturellement d l'espace-temps et pouvait donc se superposer naturellement, mais donc, si je comprends bien :

La particule ne rencontre quasiment jamais d'autre particule, donc pas d'interraction.
Et le fait qu'il n'y ait pas d'interraction, c'est un peu comme si la particule n'existait pas. Enfin elle existe, mais comme tu dis, comme une information, presque immaterielle, sans notion d'espace et de temps. j'ai bon ?

"Tu crois vraiment qu'on peut créer des vagues plus petites qu'une molécule d'eau ? :-))) "

Ben je croyais en tout cs :hap: Je comprends bien ton exemple, mais en physique quantique, on me dit qu'une particule peut-etre corpusculaire (j'imaginais une bille, meme si tu dis qu'il ne faut pas :hap: ) ou ondulaire (une vague).
Mais si UNE particule peut devenir une onde étendue, alors cette onde doit etre moins dense que la particule :hap: En fait j'ai du mal a comprendre ce qu'est une onde à l'echelle quantique quand elle vient d'une particule seule. J'imagine la particule s'étendre, mais franchement j'ai pas les idées claires :hap:

Pseudo supprimé
Niveau 9
21 octobre 2016 à 15:02:07

tu dis que la particule est ponctuelle et donc n'a pas vraiment de taille, pourtant je trouve que la longueur de Planck vaut 1,62 x 10^-35, et qu'un atome se trouve vers les 10^-20 si je ne dis pas de bêtises, enfin j'ai trouvé un chiffre quoi, qu'est ce que je dois comprendre du coup ?

En premier lieu, que l'atome n'est pas une particule ! L'atome le plus simple, celui d'hydrogène, est composé d'un proton, autour duquel gravite un électron. Si ce proton avait la taille d'un ballon de football situé à Paris, l'électron pourrait être représenté par un anneau de poussière indéterminé situé à Lille... Sur son orbitale la plus basse ! Voilà ce qu'est la taille d'un atome.
Pour être plus précis : le proton est un noyau formé de 3 particules élémentaires appelées Quarks, dont 2 sont appelés "Up" et possèdent une charge électrique +2/3 et 1 est appelé "Down" et possède une charge électrique -1/3. Cet ensemble de particules élémentaires (donc sans dimension) forme le noyau appelé "proton", dont la charge totale est clairement positive, et dont la dimension dans l'espace correspond, en quelque sorte, à l'orbitale des quarks les uns autour des autres.
L'atome d'hydrogène est donc un agrégat de 4 particules élémentaires, dont les dimensions sont déterminées par les positions possibles de celles-ci.

Et donc en fait, si je te comprends bien, c'est parce que la particule, qui évolue dans un grand vide, n'interragit avec quasi-rien qu'elle n'est pas trop confronté à l'espace-temps ?
Je pensais que la particule s'affranchissait naturellement d l'espace-temps et pouvait donc se superposer naturellement

Une particule ne s'affranchit pas de l'espace-temps, mais ses attributs lui octroient un comportement si atemporel que la notion d'espace-temps devient anecdotique pour son étude ; si ce n'est pour donner un sens au principe de causalité (où/quand/quelle interaction l'a vue naître - où/quand/quelle interaction l'a tué)
Un photon peut parcourir des milliards d'années-lumière avant de venir s'écraser (interagir) sur le capteur d'un télescope. Pourtant, pour le photon, ce voyage aura été instantané. De son point de vue, il sera né et mort au même instant. Alors qu'on l'observe ici ou à 10 années-lumières, qu'on constate sa trajectoire dévier aux abords d'objets massifs ou pas, cela ne change rien à sa nature ; le photon reste strictement le même objet de bout en bout. A la seule nuance près qu'il ne prend une identité précise qu'à sa mort. Car tant qu'il vit, son identité est indéterminée entre toutes les identités possibles ; y compris pour lui-même. C'est la superposition d'état.

La particule ne rencontre quasiment jamais d'autre particule, donc pas d'interraction.

Au contraire, les particules interagissent tout le temps. Si j'envoie un photon assez énergétique sur mon électron en orbite dans mon atome d'hydrogène, alors mon électron va se transformer en (=mourir et engendrer) un nouvel objet qui sera un électron plus énergétique. Cet électron possédera une plus grande "orbite" et de ce fait augmentera la taille de l'atome. L'électron tendant naturellement à vouloir occuper le niveau de plus basse énergie, devra se débarrasser de son état excité (l'atome est alors instable). Toute interaction étant supposée symétrique à cette échelle, l'électron énergétique meurt spontanément pour redonner à la nature deux nouveaux objets : un électron et un photon du même ordre de grandeur que les deux premiers objets.

Et le fait qu'il n'y ait pas d'interraction, c'est un peu comme si la particule n'existait pas. Enfin elle existe, mais comme tu dis, comme une information, presque immaterielle, sans notion d'espace et de temps. j'ai bon ?

C'est plutôt comme dans un programme informatique. Je crée un objet Particule[] qui est un tableau dont chaque cellule est un chiffre aléatoire entre 0 et 9. Lorsque j'appelle cet objet dans mon programme, celui-ci va être instancié, c'est-à-dire que le tableau tout entier va désormais avoir sa place affectée en mémoire, à l'endroit où je lui dirais. Donc il existe dans mon programme, tout comme une particule existe dans l'espace-temps. Ensuite, je demande à mon objet de me donner certains chiffres du tableau pour les incorporer dans un calcul, celui-ci sera donc obligé de fixer la course aléatoire des chiffres pour me donner ce que je lui demande : la lecture de ces chiffres, c'est l'interaction.

Dans un même ordre d'idée, si j'utilise la même instance de cet objet dans deux calculs différents, c'est le calcul qui lira le tableau le premier qui fixera la valeur contenue dans chaque cellule du tableau ; le second calcul récupérera alors exactement les mêmes entrées. C'est le principe de l'intrication quantique.

En espérant t'avoir donné une réponse compréhensible... (C'est vendredi, hein...)

foundernoob foundernoob
MP
Niveau 10
21 octobre 2016 à 15:37:08

Un photon peut parcourir des milliards d'années-lumière avant de venir s'écraser (interagir) sur le capteur d'un télescope. Pourtant, pour le photon, ce voyage aura été instantané. De son point de vue, il sera né et mort au même instant. Alors qu'on l'observe ici ou à 10 années-lumières, qu'on constate sa trajectoire dévier aux abords d'objets massifs ou pas, cela ne change rien à sa nature ; le photon reste strictement le même objet de bout en bout.

Et du coup tu l'expliques comment le redshift si tu pars du principe que le photon reste le même de bout en bout ?

Pseudo supprimé
Niveau 9
22 octobre 2016 à 00:55:21

Et du coup tu l'expliques comment le redshift si tu pars du principe que le photon reste le même de bout en bout ?

Parce que le redshift n'est pas dû à un changement d'état du photon, mais à l'écartement des crêtes de la longueur d'onde du flux dans lequel il est transporté. Donc de la géométrie du flux.

Pour aller plus loin : bien que du point de vue corpusculaire on associe généralement (à tort) une énergie de photon à la longueur d'onde, un photon seul ne porte aucune information de longueur d'onde. Ça paraît logique. La mesure de son énergie dépend plutôt de son amplitude, qui elle-même peut être déformée par la géométrie de l'espace-temps ; sans toucher à son état.

Smectrude5 Smectrude5
MP
Niveau 10
22 octobre 2016 à 02:13:59

ok je crois que ca va, merci :hap:

foundernoob foundernoob
MP
Niveau 10
22 octobre 2016 à 12:01:38

Parce que le redshift n'est pas dû à un changement d'état du photon, mais à l'écartement des crêtes de la longueur d'onde du flux dans lequel il est transporté. Donc de la géométrie du flux.

Pour aller plus loin : bien que du point de vue corpusculaire on associe généralement (à tort) une énergie de photon à la longueur d'onde, un photon seul ne porte aucune information de longueur d'onde. Ça paraît logique. La mesure de son énergie dépend plutôt de son amplitude, qui elle-même peut être déformée par la géométrie de l'espace-temps ; sans toucher à son état.

Pourtant, si la longueur d'onde augmente c'est qu'il y a une perte d'énergie des photons, d'après la relation de Planck-Einstein : l'énergie d'un photon est inversement proportionnelle à sa longueur d'onde.

Pseudo supprimé
Niveau 9
22 octobre 2016 à 14:21:05

Pourtant, si la longueur d'onde augmente c'est qu'il y a une perte d'énergie des photons, d'après la relation de Planck-Einstein : l'énergie d'un photon est inversement proportionnelle à sa longueur d'onde.

Et quand il n'y en a qu'un, tu fais comment pour mesurer sa longueur d'onde ? Et quid de la conservation de l'énergie perdue ou gagnée ? :p)

Rassure-toi, la relation de Planck-Einstein nous dit juste la même chose : si tu ne peux pas déterminer l'énergie d'un flux de photons par sa fréquence ou par sa longueur d'onde, passe dans le paradigme corpusculaire et mesure l'amplitude du photon unique. C'est en réalité similaire : l'écartement des crêtes équivaut à l'écrasement de l'amplitude.

Mais on s'en fout, parce que la mesure de cette énergie est relative : elle dépend avant tout de notre référentiel, pas du sien. Si le photon a été émis de la surface de la Terre et que tu le captes et en mesure son énergie sur la Lune, alors tu trouveras effectivement un -infime- décalage vers le rouge correspondant à un allongement de la longueur d'onde dû à la gravité terrestre.
Si maintenant tu montes à bord de ton vaisseau et que tu te diriges droit vers la Terre avec la même accélération, soit 9,8m/s, l'énergie que tu mesureras (longueur d'onde dans le flux ou amplitude sur chaque corpuscule) sera identique aux mesures réalisées sur Terre.

Conformément au principe de relativité (de mouvements en l’occurrence), l'énergie électromagnétique n'est donc pas une mesure absolue et intrinsèque au photon : elle dépend directement de la géométrie de l'espace-temps.
De la même manière que prendre un moustique dans l’œil ne fait pas le même effet que l'on ait le vent dans le dos ou le vent de face (accélération par la gravitation), à pieds ou à moto (accélération par le déplacement). Pourtant, les attributs du moustique sont fixés dans son référentiel.
Si ce n'était pas le cas, ce serait d'ailleurs une aberration, puisque cela nous permettrait de contrôler l'état de la particule, en opposition avec le principe d'indétermination, ou encore cela nous permettrait de communiquer instantanément (plus vite que la lumière, donc) un changement d'état intriqué, ce qui s'opposerait à la fois à la relativité restreinte et la théorie de l'information.

Un exemple très connu d'une valeur intrinsèque d'état du photon étant la polarisation. C'est un peu comme si ton moustique avançait en faisant des tours sur lui-même, dextrogyres ou lévogyres. Appliqué aux fermions, on appelle cet attribut un spin. Et ça, c'est bien une valeur d'état !

Pseudo supprimé
Niveau 9
22 octobre 2016 à 14:34:32

Mini-correction : j'avais l'électron en tête, mais le spin s'applique bien sûr à toute les particules...

foundernoob foundernoob
MP
Niveau 10
22 octobre 2016 à 18:13:27

Et quand il n'y en a qu'un, tu fais comment pour mesurer sa longueur d'onde ? Et quid de la conservation de l'énergie perdue ou gagnée ? :p)

Dans le cas de la gravitation ou encore de l’expansion de l'univers, le photon perd de l'énergie, sa longueur d'onde augmente (sa fréquence diminue), ce sont deux cas connus de redshift, toi tu as cité l'effet doppler.

Rassure-toi, la relation de Planck-Einstein nous dit juste la même chose : si tu ne peux pas déterminer l'énergie d'un flux de photons par sa fréquence ou par sa longueur d'onde,

La relation Planck-Einstein nous dit juste que l'énergie d'un photon est lié à sa fréquence ou longueur d'onde... Contrairement à ce que tu disais, je cite :

Parce que le redshift n'est pas dû à un changement d'état du photon, mais à l'écartement des crêtes de la longueur d'onde du flux dans lequel il est transporté.

En sachant que cet écartement des crêtes est une autre façon de dire diminution de fréquence de l'onde et que justement pour le photon fréquence et énergie sont liées, ta phrase n'a pas de sens.

Tout ça pour dire que dans notre univers, un photon peut perdre de l'énergie pendant son trajet, l'espace n'est pas vide et même le vide n'est pas vraiment vide. Et dans ce cas le photon ne reste pas strictement le même objet de bout en bout.

Pseudo supprimé
Niveau 9
23 octobre 2016 à 00:50:19

LOL ! J'ai bien l'impression que tu cherches à réinterpréter mon propos pour soutenir le tien, mais j'insiste : si tu cherches une définition valable du phénomène, je t"invite à remonter le thread de trois messages :pacg:

Enfin, je me permets de t'agacer encore un peu : tu parlais bien de ce genre de courbe ?

https://image.noelshack.com/fichiers/2016/42/1477175646-foundernoob.jpg

:fete:

foundernoob foundernoob
MP
Niveau 10
23 octobre 2016 à 15:23:44

Je ne cherche pas à réinterpréter ton propos, j'essaie juste de comprendre ce que tu veux nous dire car il y a pas mal d’incohérences à mon sens.

Premièrement tu affirmes que l'énergie d'un photon est associé à tort avec la longueur d'onde, tu ajoutes que l'énergie d'un photon est liée à son amplitude..
J'ai envie de te dire qu'heureusement qu'il y a la photoélectricité qui nous prouve le contraire de ce que tu avances...

Ensuite pour cette histoire de photon qui perd de l'énergie, si je prends l'exemple du redshift qui est dû à l'expansion :

La dilatation de l'espace a pour effet d'augmenter la longueur d'onde du rayonnement électromagnétique, et donc de diminuer son énergie, du fait de la relation de Planck-Einstein E = h . ν {\displaystyle E=h.\nu } E = h.\nu, ν {\displaystyle \nu } \nu étant la fréquence du rayonnement (inversement proportionnelle à la longueur d'onde). Cette perte d'énergie n'est pas une apparence : le fond diffus cosmologique est le rayonnement ayant subi le plus grand décalage vers le rouge, avec un facteur z de l'ordre de 1 000, et correspond à une température et une énergie très basse de l'ordre de 3 Kelvin (−270 °C), bien inférieure à l'énergie d'origine.

https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9calage_vers_le_rouge

Si je prends le redshift gravitationnel c'est pratiquement la même chose, la lumière qui passe dans un puits gravitationnel perd de l’énergie pour en sortir. C'est très faible pour une planète comme la notre mais c'est important aux abords d'un trou noir ou d'une étoile.

Tu m'excuseras, mais tu ne m'as pas convaincu...

PS: Ta courbe ne représente pas grand chose pour moi, je pensais plus à une courbe simplifiée comme celle là :
https://www.noelshack.com/2016-42-1477228838-spectre-electromagnetique-1024x5172.png

Pseudo supprimé
Niveau 9
24 octobre 2016 à 00:08:08

Je ne cherche pas à réinterpréter ton propos, j'essaie juste de comprendre ce que tu veux nous dire car il y a pas mal d’incohérences à mon sens.

C'est pourtant pas compliqué : je t'explique par tous les moyens pourquoi l'énergie d'un photon est une valeur relative, non une propriété intrinsèque à la particule.

Premièrement tu affirmes que l'énergie d'un photon est associé à tort avec la longueur d'onde, tu ajoutes que l'énergie d'un photon est liée à son amplitude..

Tout à fait. Dans la mesure où l'énergie d'un photon unique ne peut être mesurée par sa longueur d'onde, pour la bonne raison qu'il n'y en a pas, c'est l'amplitude qui doit être considérée. Sachant que dans un flux l'écrasement de l'amplitude augmente sa base dans les mêmes proportions, mesurer la longueur d'onde d'un flux revient à en déduire l'énergie.
Mais encore une fois, on s'en fout : ce n'est pas une propriété du photon.

Ensuite pour cette histoire de photon qui perd de l'énergie, si je prends l'exemple du redshift qui est dû à l'expansion : (...)

Encore une fois (bis), ce n'est pas le photon qui perd de l'énergie : c'est la manifestation d'une modification de la géométrie. Si tu fonces assez vite sur un laser rouge, tu le verras bleu. Pas besoin d'être un expert en relativité générale pour comprendre que le processus n'a rien à voir avec un quelconque gain ou perte d'énergie. C'est juste une mesure relative.
Mais ça aussi on s'en fout, puisque cela ne concerne pas la nature intrinsèque de la particule.

Si je prends le redshift gravitationnel c'est pratiquement la même chose, la lumière qui passe dans un puits gravitationnel perd de l’énergie pour en sortir. C'est très faible pour une planète comme la notre mais c'est important aux abords d'un trou noir ou d'une étoile.

On aura l'occasion d'en reparler, mais pas aujourd'hui où on y passerait des jours :pacg:

Tu m'excuseras, mais tu ne m'as pas convaincu...

Tant pis pour moi... J'ai bon espoir de devenir un jour meilleur pédagogue :-)))

PS: Ta courbe ne représente pas grand chose pour moi, je pensais plus à une courbe simplifiée comme celle là : (...)

En effet, c'était un joke. Cette courbe provient d'un jeu de données issu de la mission CoRoT, qui m'a servi à "étalonner" un module logiciel dédié à la détection d'exoplanètes et de systèmes binaires par la méthode du transit, que j'ai codé lorsque je bossais au labo d'astrophysique de Marseille (CNRS). Je voulais juste savoir si tu me posais sciemment des questions pièges, ou si c'est moi qui n'arrivait pas à me faire comprendre.
Celle-ci représente "simplement" l'intensité lumineuse d'une étoile sur une échelle de temps donnée (un fichier .fits, c'est parfois 4Go de données...). Toujours dans notre propos, donc.

Avec un peu de chance, il se pourrait que je commence à bosser sur le catalogue de données du satellite Gaïa d'ici un ou deux trimestres, pour une autre antenne du CNRS-INSU... Ce qui serait magnifique sachant que je projette, à titre perso, de coder un outil de simulation numérique pour rendre compte de l'accélération de l'expansion de l'univers... J'espère bien qu'on aura l'occasion d'en reparler ! :p)

foundernoob foundernoob
MP
Niveau 10
24 octobre 2016 à 19:31:27

C'est pourtant pas compliqué : je t'explique par tous les moyens pourquoi l'énergie d'un photon est une valeur relative, non une propriété intrinsèque à la particule.

Bien sur que si, l'énergie du photon est une propriété intrinsèque, c'est tout ce qu'il a le pauvre...
Si je t'expose à des photons gamma tu vas en mourir. Mais je crois comprendre ce que tu veux dire par valeur relative, on ne pourra jamais mesurer ou observer un photon dans son propre référentiel.

Tout à fait. Dans la mesure où l'énergie d'un photon unique ne peut être mesurée par sa longueur d'onde, pour la bonne raison qu'il n'y en a pas, c'est l'amplitude qui doit être considérée. Sachant que dans un flux l'écrasement de l'amplitude augmente sa base dans les mêmes proportions, mesurer la longueur d'onde d'un flux revient à en déduire l'énergie.

Mais encore une fois, on s'en fout : ce n'est pas une propriété du photon.

Un photon a toujours une onde associée, et l’énergie d’un photon est ‘h’ (la constante de Plank) fois la fréquence de l’onde électromagnétique associée à ce photon. (Résultat en joules). Quant à considérer l'amplitude pour mesurer l'énergie, c'est peut être possible dans certain cas, mais je cite encore une fois le wiki :

de nombreuses expériences indiquent que l’énergie transférée de la lumière aux atomes dépend seulement de la fréquence et non de l’amplitude

https://fr.wikipedia.org/wiki/Photon

Encore une fois (bis), ce n'est pas le photon qui perd de l'énergie : c'est la manifestation d'une modification de la géométrie.

Encore une fois (bis), va te renseigner sur l'expansion et tu verras que ce n'est pas qu'un effet Doppler (le pire c'est que j'ai déjà sourcé mes dires...). Le photon perd vraiment de l'énergie.

Pour le reste, ton image m'a au moins appris ce que tu fais dans la vie, tu as eu la chance d'être développeur 4 mois pour le CNRS mon cher Fréd, mais ça ne fait pas de toi un physicien, loin s'en faut. :-)

Comme d'habitude j'ai pris la peine de sourcer un minimum ce que j'affirme, j'attends que tu fasse pareil si tu veux vraiment continuer d'insister.

quadroctet quadroctet
MP
Niveau 8
24 octobre 2016 à 21:48:03

Pour trancher et que tout le monde soit content, on peut dire que la propriété énergie est intrinsèque au photon mais la valeur que prend cette propriété est relative. Et encore je suis même pas sur, une propriété reste relative au système de pensée dans lequel elle est associée.

Message édité le 24 octobre 2016 à 21:51:27 par quadroctet
Pseudo supprimé
Niveau 9
24 octobre 2016 à 22:30:48

Pour le reste, ton image m'a au moins appris ce que tu fais dans la vie, tu as eu la chance d'être développeur 4 mois pour le CNRS mon cher Fréd, mais ça ne fait pas de toi un physicien, loin s'en faut. :-)

:bravo:

Hi hi ! Comme tu dis, on me le rappelle assez souvent :pacg: ...Et je n'ai jamais prétendu le contraire ! Je ne sais pas quel CV tu as eu entre les mains (info ? industrie ?), ou si tu as eu le détail de mes projets, mais je ne suis pas tout à fait étranger au domaine des ondes et des particules (j'ai d'ailleurs été sélectionné par rapport à un projet que j'ai réalisé dans le domaine acoustique alors que je bossais pour un rectorat)... Peut être sais-tu que mon passage au LAM a donné lieu à une création de poste et pourquoi je n'ai pu le pourvoir ? C'est la raison pour laquelle je suis obligé d'avancer mes projets, comme si j'y bossais toujours, avec tout de même une jolie recommandation en poche. Dans peu de temps, cette injustice devrait être réparée... Croisons les doigts...

J'ai appris sur le tas, au service de professionnels qui ont chacun leur interprétation des choses, certes parfois en désaccord avec leurs propres collègues, mais cela m'a toujours permis de créer des outils qui ne se trompent jamais. Néanmoins, ce n'est toujours qu'un désaccord de paradigme : les faits sont intangibles. C'est aussi pour cela que je ne prends pas la peine de sourcer ; car après tout on ne dit toujours que la même chose :pacg:

Bien sur que si, l'énergie du photon est une propriété intrinsèque, c'est tout ce qu'il a le pauvre...

Une propriété intrinsèque d'une particule, ça peut être sa "masse" (selon le mécanisme BEH, pas inertielle, hein...), sa charge, son spin, etc. Mais pas son énergie, je t'assure... C'est pas toi qui m'avait parlé d'un bouquin d'Alain Aspect ? Je doute avoir lu dans ses écrits quoi que ce soit qui aille dans ce sens...

Si je t'expose à des photons gamma tu vas en mourir.

AH AH AH ! Bon, maintenant que tu sais tout de moi, je ne peux plus te cacher que j'en sais quelque chose. Quatre ans au Département Sous-Marins & Nucléaire à la DCN, ma thyroïde s'en souvient... :p)

Mais je crois comprendre ce que tu veux dire par valeur relative, on ne pourra jamais mesurer ou observer un photon dans son propre référentiel.

ENFIN !... Oui, si tu prends un caillou en pleine tête à 50km/h, ça ne fait pas le même effet qu'à 5km/h. On parlera de quantité de mouvement, d'énergie cinétique... Mais en aucun cas la propriété du caillou aura changé !

Encore une fois (bis), va te renseigner sur l'expansion et tu verras que ce n'est pas qu'un effet Doppler (le pire c'est que j'ai déjà sourcé mes dires...). Le photon perd vraiment de l'énergie.

Le volet de l'expansion et de l'accélération, je préfère le garder pour plus tard... Tu comprendras vite pourquoi lorsque je sujet sera abordé sur le forum... On va y passer des jours... :p)

foundernoob foundernoob
MP
Niveau 10
25 octobre 2016 à 19:21:27

Pour trancher et que tout le monde soit content, on peut dire que la propriété énergie est intrinsèque au photon mais la valeur que prend cette propriété est relative. Et encore je suis même pas sur, une propriété reste relative au système de pensée dans lequel elle est associée.

C'est pas une histoire d'être content ou pas ^^, un photon est un quantum d'énergie, dire que l'énergie n'est pas intrinsèque au photon est juste une immense connerie.

J'ai appris sur le tas, au service de professionnels qui ont chacun leur interprétation des choses, certes parfois en désaccord avec leurs propres collègues, mais cela m'a toujours permis de créer des outils qui ne se trompent jamais. Néanmoins, ce n'est toujours qu'un désaccord de paradigme : les faits sont intangibles. C'est aussi pour cela que je ne prends pas la peine de sourcer ; car après tout on ne dit toujours que la même chose :pacg:

Chacun a appris à sa façon, mais visiblement tu as des grosses lacunes au niveau des bases et c'est bien pour cette raison que tu dois sourcer tes explications pour apporter une preuve tangible de ce que tu peux avancer, parce que sincèrement dés fois ça ressemble a du grand n'importe quoi.

Une propriété intrinsèque d'une particule, ça peut être sa "masse" (selon le mécanisme BEH, pas inertielle, hein...), sa charge, son spin, etc. Mais pas son énergie, je t'assure... C'est pas toi qui m'avait parlé d'un bouquin d'Alain Aspect ? Je doute avoir lu dans ses écrits quoi que ce soit qui aille dans ce sens...

Outre ce que j'ai deja marqué en haut de ce post, tu oublies qu'un photon est une particule qui n'a pas de masse, BEH ou pas... (c'est assez élémentaire comme la particule :fete: )

ENFIN !...

Tu t'obstines à ne pas comprendre que l'effet Doppler dont je parle depuis le début prend en compte les effets relativistes et effectivement dans ce cas le photon ne perd pas d'énergie. C'est selon l'observateur.
Mais j'ai aussi insisté en disant que ce n'est pas le seul genre de redshift qui existe...

Le volet de l'expansion et de l'accélération, je préfère le garder pour plus tard... Tu comprendras vite pourquoi lorsque je sujet sera abordé sur le forum... On va y passer des jours... :p)

Tu m'étonnes, réserve nous ça pour les grandes soirées d'hivers. :rire2:

Pseudo supprimé
Niveau 9
25 octobre 2016 à 21:36:44

Attention, que voili, que voila, tadadaaaa ♩ ♪ ♫ ♬ ... :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Photon

Comment ça, tu m'avais déjà donné ce lien Wiki ?

Propriétés générales
Classification : Boson
Composition : Élémentaire
Groupe : Boson de jauge
Symbole : ɣ

Propriétés physiques
Masse : 0 (théorique)
< 10−54 kg (< ~ 5×10-19 eV/c2)1 (expérimental)
Charge électrique : 0 (théorique)
< 1×10−35 e2 (expérimental)
Spin : 1
Durée de vie : Stable2 (théorique)
Non applicable3

> 1×1018 ans1 (expérimental)

Et donc, où est la propriété "énergie" du photon ?

J'ai bien tenté de jeter un œil dans la partie 2.Propriétés Physiques, mais je ne vois aucune propriété supplémentaire à celles que j'ai mentionné plus haut, et qui sont élémentaires à chaque particule : à savoir la charge électrique, la masse, le spin... Ah si : un encart autres propriétés qui me confirme que même l'onde photoélectrique la plus parfaite (monochromatique) dépend uniquement de la quantité de mouvement...

Si l'énergie est pour toi une valeur intrinsèque d'une particule, peux-tu me donner la valeur d'énergie du photon en Ev ? Je me coucherai mon con ce soir, tiens.

Pour ce qui est de l'effet Doppler et de l'expansion de l'univers, tu noteras que je n'ai volontairement toujours pas creusé le sujet. Par conséquent, je t'invite à ne pas m'attribuer de propos que je n'ai pas tenu, ni à faire tes questions et tes réponses tout seul.

Tu m'étonnes, réserve nous ça pour les grandes soirées d'hivers. :rire2:

Si je te cloue le bec, tu paies ta bière ? :p)

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