On voit souvent que lorsqu'une personne un tant soit peu vieille est extrêmement attachée à une autre et que cette dernière meurt, ladite personne ne tarde pas à décéder également. Même chose chez les animaux, et chez les animaux de compagnie quand leur maître s'éteint.
Alors, est-ce plus qu'une observation répandue ? Si oui, quels sont les mécanismes biologiques à l'oeuvre ?

Dépression suivi d'un refus d'alimentation ?

Les mécanismes biologiques à l’œuvre je ne saurais dire à par le rôle de l'ocytocine, il s'agit de ce que l'on nomme plus communément à l'Amour/Affection.

Du coup le schéma est simple, la perte d'une moitié de lui même rend l'être à moitié vide, si l'être n'a plus la force de remplir le vide, c'est la dépression morbide.

Les gens/animaux à qui ça arrive sont généralement âgés. Dans un couple il y a rarement une grande différence d'âge. Les gens ont tendance à mourir plus facilement à partir d'une certaine tranche d'âge et leur partenaire qui a souvent à peu près le même âge est également dans tous les cas plutôt à la fin de sa vie. Sans parler du fait que la plupart auront vécu la majorité de leur vie... la même vie... ensemble. Leurs corps ont subi des dommages de la vie similaires.

La dépression n'aide pas, surtout sur une personne affaiblie par l'âge. C'est évidemment un facteur à considérer. Déjà il y a les suicides. C'est courant chez les personnes âgées.

Mais la raison numéro 1 et qui n'est pas plaisante à admettre c'est le biais de confirmation. D'où vient ce postulat de départ ? A-t-on des études statistiques qui montrent que les vœufs vivent significativement moins longtemps que les gens qui restent en couple jusqu'à la fin de leur vie ?
Le biais de confirmation c'est facile de tomber dedans d'autant plus quand ça va dans le sens de quelque chose de plaisant (ici ça sous-entend un "autre chose" à l'amour qui nous rassure sur la beauté de l'existence par exemple), et il peut ici se présenter de deux façons :
- on va retenir les quelques personnes/animaux qui meurt peu de temps après leur conjoint mais on va pas du tout penser à l'écrasante majorité des gens qui survivent à leur coinjoint pendant de nombreuses années. On entend souvent parler de l'isolement et la solitude chez les seniors ? Ces seniors sont souvent des vœufs et ils sont un paquet.
- on est pas très regardant sur la notion de "peu de temps après" : on va facilement considérer que jusqu’à deux ou trois ans c'est peu de temps après alors qu'à des âges avancés ça représente un temps conséquent qui peut tout à fait justifier une grosse dégradation de l'état de santé.

Bref, c'est un sujet à prendre avec de grosses pincettes car fortement émotionnel et le postulat de départ est basé sur globalement du vent.