Vous avez peut-être vu la récente polémique sur les propos de Christine Angot, que je n'aime pas, qui affirmait que les esclaves étaient maintenus en bonne santé, contrairement à ce qui est arrivé aux Juifs pendant la Shoah.

On est dans une concurrence victimaire pour savoir qui a le plus souffert, ce qui me semble contre productif.
Il n'empêche que j'ai du mal à comprendre cette polémique, les propos d'angot étant maladroit, mais pas infondés.

Le 13 juin 2019 à 15:16:45 DaveKleiman a écrit :
Vous avez peut-être vu la récente polémique sur les propos de Christine Angot, que je n'aime pas, qui affirmait que les esclaves étaient maintenus en bonne santé, contrairement à ce qui est arrivé aux Juifs pendant la Shoah.

On est dans une concurrence victimaire pour savoir qui a le plus souffert, ce qui me semble contre productif.
Il n'empêche que j'ai du mal à comprendre cette polémique, les propos d'angot étant maladroit, mais pas infondés.

c'est simple, exclavage c'est une morte lente.
Ce que les Nazis veulent sur les toutes personnes non Aryen, c'est la mort rapide. Quelle est la différentre entre la mort lente et la morte rapide ? Aucun parce qu'ils vont tous mourrir dans l'atroce souffrance !

Angot ne sait pas de quoi elle parle parce qu'ellel a oublié deux choses que :
1 source wikipédia :
La traversée dure de 40 à 60 jours. Les conditions de vie des esclaves pendant ce transfert sont horribles ! Ils sont entassés, enchaînés par le cou, les pieds et les poignets, dans les cales sombres, humides qui sont cadenassées. Ils restent ainsi une quinzaine d'heures par jour. L'entassement engendre souvent de graves maladies. Pour dégourdir leurs membres, on libère tour à tour un certain nombre de prisonniers que l'on amène sur le pont. Là ils dansent (y compris en les dynamisant à coups de fouet). On en profite pour les nettoyer et pour faire le ménage des lieux où ils étaient logés. On veille bien à ce qu'aucun, désespéré, ne s'évade en sautant dans l'océan. Les prisonniers reçoivent deux maigres repas par jour (du riz ou du gruau, que l'on faisait cuire dans d'immenses chaudrons installés sur le pont du navire. Nombre de prisonniers refusent de s'alimenter. En cas de révolte, la seule limite de la répression est d'en conserver suffisamment pour la revente en Amérique. Quelquefois la révolte est victorieuse et l'équipage est massacré. Incapables de diriger le navire et de maîtriser la voilure, les prisonniers sont alors condamnés à mourir de faim ou de soif. Dans un voyage "normal", beaucoup meurent néanmoins, par insuffisance de nourriture, de place ou par manque de soins. En cours de traversée, on perd souvent environ un cinquième des esclaves embarqués : pour le XVIIIe siècle on estime 900 000 morts pour les prisonniers et 8 0 000 morts pour l'équipage. Pourtant, malgré ces pertes, la vente des survivants était très rémunératrice.
Angot n'a pas cité ca ! Et pourquoi ?
Alors bonne santé ?????

Une fois que les exclaves sont vendu aux Planteurs. Les propriétaires exclaves font ce qu'ils veulent sur eux : droit de vie ou de mort. C'est exactement ce que les policiers Américains font envers les Afro Américains.

Si c'est exclave est malade ou inutile, il l'élimine. S'il a cherché à fuir et une fois rattrapé, on coupe les deux chevilles, accorché au crochet par le cote pour dissuader les exclaves de fuir. Ile de la Réunion, c'est le parfait exemple.... et ils le laissent mourir dans l'atroce souffrance !!!!!
Affranchir ? Il y en a très peu.

Dans les Camps, les Juifs, aussi, ont été exclave. Ils ont travaillé pour les entreprises dont Krupp pour l'armement des Nazis.
Ango n'a pas cité ca ? Pourquoi ca ?
Troisième raison est : les planteurs détruisent la vie d'un Noir, on change de nom, c'est les propriétaires qui donnent les noms aux exclaves donc perte d'identité, ils font tout pour oublier l'identité, la culturel etc.....
Bien sur, certains résistent : la musique, la danse, Capoeira, mumba et la cuisine. Ceux la c'est grace aux anciens exclaves qui ont fuit et ont pu se cacher dans les forêts.
Chez les nazis, ils ont banni les noms et à la place, on appelle par le numéro : perte d'identité et culturel....Apès la guerre, ils n'ont plus de territoire, ils ne peuvent plus rentrer chez eux. Une solution : Israel.

Ils ne considèrent pas les exclaves comme Humains mais un bien ou une chose. Aujourd'hui encore... ca existe; au Brésil au USA, dans les antilles Francaises. Les Nazis considèrent les juifs non humains..

Quelle est la différence ? Aucun parce que les descendants exclaves et les juifs victime des camps sont toujours souffert de racisme, de discrimination, de........ Les mots envers eux pour les humilier existent déja à l'époque. Donc ca n'a pas changé.
les descendants des juifs, des exclaves, des Acadiens déporté par les anglais, etc.... ont tout un point commun : la souffrance.

Donc Angot dise seuls les juifs ont souffert et pas les autres,..... C'est un manque de connassance historique.

Elle parle ca juste pour faire le buzz. Et malheureusement, c'est un Bad Buzz !

"Donc Angot dise seuls les juifs ont souffert et pas les autres,..... "

Elle a pas dit ça...

T'es affligeant.

Tu représentes bien cette "nouvelle france" qui prend son nombril pour le centre du monde.

La traversée de l'Atlantique est mortelle pour de nombreux captifs africains. Le sort des survivants n'était pas plus enviable : la plupart d'entre eux étaient dirigés vers des plantations tenues par des colons qui devaient rembourser au plus vite leur "investissement". La moitié d'entre eux décédaient dans les trois années suivant leur arrivée. Cette effrayante mortalité et le déséquilibre des sexes expliquent que la demande ne se tarissait jamais : il fallait sans cesse de nouveaux esclaves pour que le système colonial fonctionne.

La moitié d'entre eux décédaient dans les trois années suivant leur arrivée.

Pendant la guerre de 7 ans, la marine britannique a perdu 45 000 marins. Pas à cause des batailles, mais du fait des maladies qui ravageaient l'équipage. En gros, quand on fait de l'histoire sérieusement, il y a un truc qui s'appelle le contexte. Angot a raison, l'esclavage n'a jamais été un génocide. C'est notamment ce que dit également ce que disait Olivier Grenouilleau dans son livre. Mais on est aujourd'hui dans la compétition victimaire, être une éternelle victime c'est valorisant dans le monde moderne.