Yo
Première dissertation dans le supérieur et mon sujet est: "1848, révolutions locales, nationales, transnationales?""
La question est assez simple: la plupart des gens autour de moi (élèves en 2/3A comme professeurs du lycée) me disent que le plan est explicitement donné dans la question.
En effet, hors de question de faire un plan chronologique, dialectique ou même à tiroirs (avec les fameux volets éco/soc, pol/idéologique/culturel etc).
Est-ce que partir sur quelque chose de grossier comme ça vous semble pertinent.?
I- Locales
II- Nationales
III- Transnationales
(en interrogeant à chaque fois la pertinence de ces échelles et en les reliant entre elles évidemment)
J'ai toujours eu l'angoisse des sujets comparatifs car je savais bien qu'il ne fallait pas faire I-X II-Y mais toujours I-X&Y et II-X&Y.
Ici j'ai peur de tomber dans cet écueil justement.
Qu'en pensez-vous? Merci
Avant de se demander quel plan il faut faire, il faut suivre toujours la même approche :
1) définir les termes du sujet.
2) cracher toutes ses connaissances sur le papier brouillon en les mettant en relation.
3) construire sa problématique !
4) le plan vient ensuite mais pas avant !
Ici, il faut définir 1848 ; révolutions locales, nationales et transnationales.
On voit directement que 1848 est la date clef, c'est elle qui relie les trois autres notions, définies la !
Ensuite, révolution est le dénominateur commun de locales, nationales et transnationale, définie le à lui seul !
Pour finir, les trois échelles : locales, nationales et transnationale.
Le dernier terme est très à la mode en histoire, il signifie l'abolition des frontières, au-delà du national et au-delà même des continents, à une échelle internationale mais avec l'idée de transferts d'où le préfixe trans.
A toi d'essayer, les définitions prennent 40 minutes a trouver environ, c'est la base, sans elles on fait n'importe quoi. Et comme on dit, c'est avec les bases qu'on construit quelque chose de solide !
Je suis tout à fait d'accord avec toi et les étapes dont tu me parles sont déjà faites, je pense que ce sujet interroge avant tout les points communs entre ces révolutions et en définitive le cadre dans lequel elles se fondent. Voilà ce que j'ai déduit de mon analyse du sujet.
Maintenant c'est à mon plan que je me consacre ce qui me renvoie à mon premier post
Tu as un point d'interrogation ou pas avec ton sujet ?
Si il y en a pas, ca signifie qu'on invite à discuter sur les trois échelles de la révolution, elles sont existantes.
Si il y en a un, ca signifie qu'il faut s'interroger sur peut-on vraiment parler de révolution à différentes échelles ? Elles sont à prouver.
Il y en a un. Est-ce que ça change quelque chose à l'articulation du plan? Les qualificatifs sont juxtaposés il n'y a pas de "ou".
Avec le point d'interrogation, ça semble être à coup sûr une problématique qui doit montrer si ces révolutions sont vraiment existantes à différentes échelles. Le thème se questionne alors la problématique doit choisir un angle pour répondre à cette question. (même si la problématique est elle-même une question ^^) En gros, le thème reformulé te dis en 1848, peut-on parler réellement de révolutions à différentes échelles ? Elles sont supposées.
Si c'était à l'affirmative, ce serait effectivement différent car il n'y aurait pas à prouver le thème donné mais à en sortir une problématique qui amène à un plan explicatif. Le thème te dirais reformulé : En 1848, il y a des révolutions à différentes échelles. Elles sont admises.
Normalement la virgule, je suis pas certain, indique le lien entre les trois échelles (à moins que ce soit le "et"). Je pense qu'il faut les lier entre-elles ces différentes échelles. Principe de base de la géographie mais l'histoire n'est jamais bien loin de cette méthode.
La problématique tournera forcément sur l'étude de réelles révolutions à différentes échelles. Le pluriel de révolution(s) indique qu'il y en a plusieurs issues de la même, sûrement avec des aspects différents selon l'espace étudié. Comme une onde de choc dans l'eau qui prend une forme différente du centre à la périphérie.
Normalement la virgule, je suis pas certain, indique le lien entre les trois échelles (à moins que ce soit le "et"). Je pense qu'il faut les lier entre-elles ces différentes échelles. Principe de base de la géographie mais l'histoire n'est jamais bien loin de cette méthode.
Et donc voilà ma question principale. J'ai également eu l'intuition qu'il ne servait à rien de les traiter comme trois cas différents mais qu'il fallait interroger de manière globale l'échelle adéquate à ces révolutions en prouvant notre point.
Ceci dit, le plan que j'ai mis plus haut, qui, avec des subtilités une fois écrit, reprendra l'idée du sujet c'est à dire "I-locales, II-nationales, III-transnationales" est-il tout de même le meilleur?
Je n'arrive pas à en voir d'autres mais je suis profondément insatisfait par celui-ci.
Vu comme ça, je dirais que oui, ça semble le plan le plus clair mais le truc c'est que je ne connais rien sur ce sujet, et ça peut faire une différence. Quand on connaît pas le thème, on peut toujours discuter d'une architecture d'ensemble pour construire la problématique et le plan, la forme, comme je viens de le faire. Néanmoins, ça reste limité car je ne connais rien du fond. En mettant les idées du cours sur le papier, tu devrais pouvoir être plus précis. Il faut éviter de vouloir à tout prix avoir le plan en tête avant de trouver une problématique...C'est elle qui donne le rythme et non pas le plan qui trouve la problématique.
Tout ce qu'on sait par le thème, c'est qu'il y a des révolution(s) à différentes échelles, sans doute sous différentes formes venant d'une plus générale, celle de 1848 qui part d'un espace vers d'autres. Le point d'interrogation questionne sur l'existence de ces révolutions à différentes échelles. Il invite à organiser une problématique qui s'interroge sur l'existence ou non, sur la nature différente des révolution, de l'onde de choc à différentes échelles.
Le truc un peu fourbe, c'est que je n'ai pas encore eu de cours sur le sujet, le TD pour lequel je dois la rendre est situé avant le cours magistral sur 1848.
Ainsi, je nage un peu dans l'inconnu, j'ai dû lire des bouquins annexes pour en apprendre plus sur le sujet, c'est un travail haletant.
Ah oui effectivement ^^ Dans ce cas, il faut lire pas le choix !
En tout cas je te remercie, je vais appliquer la méthode le plus fidèlement possible, en structurant bien ça passera de toute façon en L1
Si t'as le temps, jette un oeuil à Pierre SALY, Jean-Paul SCOT, La dissertation en histoire, Armand Colin.