Pourquoi n'a t-il pas envahi l'Inde sachant que l'Angleterre tirait une grosse partie de ses richesses via l'Inde, au lieu d'envahir la Russie ou faire un embargo, il n'aurait pas du tout simplement envahir l'Inde

La France n'avait pas la flotte nécessaire, et c'était beaucoup trop loin pour y aller par voie terrestre.

C'était un de ses projets, depuis la campagne d’Égypte, puis avec ses alliances avec les Ottomans et la Perse. Il a finalement eu d'autres priorités.

Le 23 juillet 2016 à 17:44:22 Hiryu- a écrit :
La France n'avait pas la flotte nécessaire, et c'était beaucoup trop loin pour y aller par voie terrestre.

La flotte on l'avait, que ça soit qualitativement et quantitativement, le soucis c'est de l'avoir séparé en deux.

La flotte franco-espagnole s'est quand-même fait écrasée à trafalgar.
Et une autre au Caire.
Pulvérisé à chaque fois avec aisance par la British navy. Qui s'en tire avec très peu de navires hors service.

Après ça, la France n'a plus les moyens.
N'oublions pas que Napoléon a cédé tout le centre de l'Amérique du Nord à la jeune nation usa. Pour éviter que ça. Ne tombe aux mains des anglais.
Et qu'il a même perdu Haïti suite à la révolte des esclaves. Quand il a rétabli l'esclavagisme... Bref, d'un point de vue coloniale et maritime, Napoléon, ce n'est pas son point fort.

Il préfère l'armée et terre et l'artillerie. Son domaine de prédilection. Là où il excelle vraiment.

La flotte on l'avait, que ça soit qualitativement et quantitativement, le soucis c'est de l'avoir séparé en deux.

Qualitativement c'est non.
La révolution va détruire le corps des officiers de la marine que ce soit par la guillotine ou l'émigration; contrairement au royaume uni les officiers sont pour la quasi totalité issus de la noblesse.
Le blocus des ports par la Royal Navy toute puissante, gène l'entraînement des nouvelles recrues.

Pour ce qui est de la quantité, d'après Wikipedia

En 1792, la marine française dispose de 80 vaisseaux et 78 frégates. En 1799, elle ne dispose plus que de 49 vaisseaux et 54 frégates, malgré les constructions de la période révolutionnaire