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Sujet : X-Y Zone

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Squall46 Squall46
MP
Niveau 12
21 mars 2020 à 16:28:09

Bonjour à tous,

Voici une autre nouvelle qui a déjà plus de 10 ans. Vos commentaires sont les bienvenus.

X-Y Zone
Par Squall46

« — Alors rien à signaler ? Les gars de D.C se tiennent tranquilles ? »

Ackles scrute l’horizon de lueurs déclinantes. Les minutes passent, l’ombre grandit, un chien aboie. Le vent siffle entre les maisons seules, vides. Le voile sombre du ciel plonge enfin sur Mansfield et les terres désolées. Dominant la région comme un roi depuis son trône lugubre, Ackles, gardien de ce monde éteint, laisse retomber ses jumelles dans son sac. Il descend la colline et poursuit par là-bas, entre les carcasses d’animaux et de voitures brûlées.

« — On dirait qu’il y a du mouvement près de l’abattoir. Juste une ou deux hyènes.
— Bouge-pas. Le vieux Klaus va faire parler la poudre.
— Je m’inquiète pas pour lui. T’as la liste de recensement d’aujourd’hui ? »

Quelques gouttes tombent, Ackles passe deux doigts entre ses lèvres, le vent redouble, il siffle. Une seconde file, l’appel triomphe. Les gémissements d’un vieux loup gris émergent d’entre deux silences. L’œil clair, la bête accourt et se jette aux pieds de son maître ; comme un serment de fidélité, l’homme lui passe une laisse métallique autour du cou.

« — Glenn, Boots, Aaron, Casus, Cinder, Tank, Klaus, Kayl et Sarah. Le compte y est… »

Mansfield s’éteint peu à peu derrière eux, comme la flamme de son grand brasier cède derrière le lointain. Les nuages se tordent. Un œil gigantesque se dessine dans la nuit, tel le ministre terrifiant d’un ciel infecté de couleurs. Ackles et le vieil animal reprennent leur route, fragiles sous le jugement de l’horrible guetteur cyclopéen. Plus loin, quelques rires sauvages s’élèvent au-delà des crêtes tandis qu’une ou deux bourrasques chassent un amas de broussailles dans la plaine stérile. La zone demeure sous l’emprise d’un règne maléfique, un règne qui survit dans les plantes et les rochers de ce désert de vie, de cette plaine malade.

« — Ecoute Ackles. On peut pas continuer comme ça. Ils ont pris Aurora la semaine dernière et Sarah…
— …est la dernière femme de Mansfield. Je suis déjà au courant, Glenn.
— On peut même pas l’échanger, personne n’en voudra. Elle est lépreuse jusqu’à l’os. On n’a plus aucun poids dans la région maintenant. Qu’est-ce que tu comptes faire quand les gars de D.C se pointeront ? Ils en auront vite assez de se taper une charogne.
— Rien… T’en as une fécondable sous la main ?
— Ils sont deux fois plus nombreux que nous ! On n’a rien à perdre à en trouver une autre.
— Rien à perdre ? Pourtant tu étais là Glenn, tu étais au premier rang lorsque les flammes sont tombées sur Reno, et moi aussi j’étais là, j’étais là pour voir la couleur tombée du ciel et nos technologies disparaître. 13 Mars, l’attaque EMP, tu te souviens ?
— Je sais…
— …plus d’électricité, plus de contacts. Il faut que je te rappelle quelle autre partie de l’histoire ? Tu sembles avoir oublié de quelle manière ils ont balayé nos chances de survie. C’est un foutu génocide qu’il y a eu ensuite Glenn. Le virus se propageant, mutant, devenant cette épidémie qui a rayé la moitié des femmes de la carte.
— Je le sais déjà…
— …et les survivantes, enlevées ou infestées et cachées dans des nids, sous terre. Tu comprends ? C’est terminé. Nous sommes terminés. Ils sont là et ne repartiront sans doute jamais. Pas besoin d’être un génie pour le savoir. Ils nous observent, nous guettent à chaque instant. Les choses ont changées, l’homme a trouvé son prédateur. Alors crois-moi, il vaut mieux avoir affaire aux gars de D.C. Résigne-toi. »

Ils longent un instant cette crique où le vent siffle contre les bancs de roches, ils tracent un moment près des forêts fatiguées et des paysages effondrés. La brume les croisent, ils embrassent le chaud et le froid, pénètrent les montagnes escarpées du lointain. Un éclair déchire le ciel, dernière promesse d’une nuit sous les flots.

« — Je sais déjà tout ça. Je comprends. Je sais que t’as perdu espoir quand Aurora a disparue…mais…tu m’as parlé de cet endroit près de l’ancienne autoroute, la semaine dernière.
— Glenn, tu sais ce que les guetteurs font aux gens qui sortent une femme d’un nid ?
— Non…
— Moi non plus, et tu sais pourquoi ? Parce que personne n’est plus là pour le raconter. »

Ackles atteint la vieille autoroute, rien qu’une plage de goudron éclaté ; il enjambe la dernière rambarde et jette un œil en contre bas. Le paysage n’a pas évolué en une semaine, quelques pendus infestés de vautours remuent sous la volonté du vent. Plus bas, les restes d’un vagabond sont dispersés dans une fosse, sinistre repaire des chiens errants. Ces collines sont une tombe.

« — Ecoute Ackles, je sais qu’on n’a plus rien à espérer de ce monde. Mais ces enfoirés nous ont enlevé beaucoup trop de choses, ils m’enlèveront pas l’envie de baiser. Alors, si tu le fais pas pour toi, si tu le fais pas pour les autres. Fais-le pour moi. Je suis plus tout jeune, j’aurais peut-être plus d’autres occasions. Les femmes sont la dernière richesse de ce monde, si tu vois ce que je veux dire…
— Je vois ce que tu veux dire… Alors je vais y aller Glenn, je vais y aller et je vais te ramener ce que tu veux, ce que tout le monde veut. Mais une fois que t’en auras terminé avec elle, et si jamais on parvient à s’en sortir indemne, crois-moi, j’oublierais pas de te couper les couilles. »

L’orage se calme un instant tandis qu’ils pénètrent le cœur d’un ancien cimetière. Ackles se couche dans l’herbe trempée, les bras sous la nuque, il contemple alors le vaisseau cauchemardesque déformer le ciel étoilé en une illustration de l’horreur. Des paupières de champs magnétiques naissent de temps à autre dans des éclaboussures de couleurs froides, altérant parfois jusqu’à l’éclat du disque lunaire. Et d’autres guetteurs naissent ici et là, dans les habituels espaces d’horizons, entre les nuages et les fragments de constellations, observant le monde et le chemin de sa lente corruption.

« Et toi Body…Qu’est-ce que t’en penses ? Tu crois qu’ils viennent d’où ? interroge Ackles en s’allumant un clope, tout haut et les yeux plongés vers le ciel. »
L’animal, peu inspiré, se contente d’aboyer en reniflant la surface des tertres funéraires.
« Ouais…Toi aussi, tu peux les sentir. »
Ackles se relève et jette sa cigarette sur une tombe. Déterminé à en finir au plus vite, il attrape son sac et en ressort un tissu de robe. La bête y renifle le pouvoir d’une odeur féminine.
« Allez Body. Tu vas la retrouver pour moi, affirme t-il, passant une cagoule de laine sombre. »

Aussitôt dit, la laisse lui file entre les doigts, dès lors le chien n’est plus qu’une silhouette fugace rapidement évanouie derrière la butte. Ackles, amusé, attrape son sac et s’y précipite à son tour. Ses pas plongent dans la terre humide, trempée, boueuse, mouvante, il s’affale, se relève, trébuche, se reprend et cours, le regard obnubilé par la silhouette fuyante du traqueur. Le vent redouble, au loin les arbres s’agitent et se plient. Body passe, la gueule ouverte. Plus bas, le cadavre d’un oiseau baigne sous les flots, le déluge reprend. Ackles passe, le souffle court. Quelques minutes et autant d’efforts plus tard, le loup s’arrête dans un champ de coquelicots, près d’une ferme abandonnée. Ils y sont.

Squall46 Squall46
MP
Niveau 12
21 mars 2020 à 16:28:31

Dans un renfoncement camouflé par l’abondance d’herbes brunes, deux portes branlantes subissent les assauts conjugués de la pluie et du vent. La lampe torche d’Ackles disperse aussitôt les ombres grouillantes de l’entrée, fendant la solitude de ce puits de ténèbres d’un éclat d’espérance.
« T’as fais le job Body, tu peux t’en aller maintenant, explique t-il à l’animal tout en le délivrant de son collier. »
Un dernier regard tourmenté vers le ciel, une dernière salve de pluie sur la nuque comme une dernière coulée d’angoisse au fond de l’âme, il pénètre le nid. Ackles s’enfonce dans l’inconnu, et le pâle éclat lunaire du dehors disparaît lentement derrière lui. Sa main glisse le long d’une paroi glacée, donnant la mesure du chemin à suivre. Et bientôt, comme la semaine passée, les lointaines paroles d’une chanson nomade montent dans l’air comme une litanie maudite. Le rythme de son angoisse se calque alors sur les saccades de cette voix au timbre argentin, tandis qu’une émanation dégoûtante monte dans l’air, pareil à celle d’un charnier gorgé de cadavres exsangues, écorchés, pelés, décomposés. La lueur blanche de la lampe isole le passage d’un rat ; vacillante, elle fige bientôt l’expression torturée d’une charogne de femme, obstacle mou d’un étroit corridor. Ackles déglutit. D’insoumises sueurs discrètes montent sous son masque de laine ; à la vue des membres décharnés de la victime, de son ventre gros et de son rictus d’horreur, il perçoit malgré lui l’ampleur du drame qui s’est joué ici bas. Elle était infestée, et quelqu’un n’a pas hésité à la dévorer pour survivre. La voix se rapproche, les sons s’amplifient, ils résonnent dans la noirceur et composent des échos désagréables. Le sang lui bat sous les tempes, sa main tressaille et ses yeux redoutent d’apercevoir un être souffrant de désirs cannibales.
La chanson s’arrête. C’est une adolescente aux cheveux sales qui apparaît, figure irrésistible de l’innocence. La jeune fille se passe une main sanglante sur le menton, y étalant le pourpre de son dernier repas. Ackles n’hésite pas un instant. Avant d’avoir pu esquisser le moindre geste, elle se retrouve face contre terre, une cagoule sur la tête, les mains liées. Un genou sur le dos, il l’immobilise, attrape la laisse dans son sac et la lui attache fermement autour du cou. Elle ne se débat pas, elle n’en a plus la force. Elle se contente de gémir, et lui d’entendre le craquement des os sous son poids. L’homme se relève enfin pour lui attraper la peau du ventre, y cherchant les formes grosses des femmes infestées. Il ne trouve rien, rien d’autres qu’un ventre creux et des côtes saillantes. Satisfait du résultat de son inspection, un maigre sourire lui monte au visage. Mais bien vite, et tandis qu’il ramène la jeune fille vers l’entrée, la peur, la peur d’être découvert par les hideux guetteurs du ciel revient lui fouiller les entrailles. Il la traine jusqu’à l’extérieur d’une seule main, son poids de plume n’opposant aucune difficulté. Elle gémit, souffre en silence. Les voilà dehors, de nouveau sous la pluie battante, en route pour la casse de Mansfield.

Ils traversent les prairies, avalent les champs, pénètrent les collines tourmentées de ce paysage à la beauté évanouie. Ackles tourmente le ciel de regards discrets, angoissé par la multiplication des ignobles souverains de la voute noire. Leur nombre augmente à vue d’œil, et chacun des battements de leurs immenses paupières engage autant de frissons sur la nuque du ravisseur. D’autres fois, il la regarde, elle, cette pitoyable maigreur aux membres débiles qui tente de retarder son malheur, en vain. Ils y sont presque, à la casse, au bout du chemin, au terme de leur errance déprimée. Ils passent près d’un ancien arrêt de bus, la femme s’accroche au pied d’un banc déformé, Ackles tire sur son collier. Elle lâche prise, étouffant ses plaintes. Plus loin, au pied d’un lampadaire rabattu, une mallette tremble sous la force du vent. La fermeture casse. Des billets par centaines, par milliers s’échappent dans les airs, sous la pluie battante, tels cents milles débris surgis d’un passé révolu. Aucune importance, ils continuent. Et bientôt, au loin, la casse se dessine dans ce décor agité de dollars volants, elle et ses innombrables vestiges.

Glenn attend près d’une vieille Pontiac désossée. Il attend, observant les lignes grasses de son front dans le miroir brisé d’un rétroviseur. Il attrape la croix de son pendentif, ferme les yeux et prie, supplie, implore les dieux de rendre aveugle les guetteurs du ciel, pour une nuit, rien que pour une nuit.

« Hey ducon ! Voilà la marchandise. »

Ackles brise la prière, ajoutant cette profanation aux mauvaises actions de la soirée. Glenn rouvre les yeux et découvre la femme en haillons, une cagoule sur la tête. Il la regarde, la regarde comme venant de découvrir chacune de ses formes, chacun de ses secrets. Glenn a le regard fou, il n’a plus senti pareil attraction depuis des lustres.

« T’as réussi Ackles… affirme t-il tout haut, avant de poursuivre auprès de la jeune femme, intimidé. Comment tu t’appelles ? T’as un nom ? Moi c’est Glenn.
_Elle chante, mais elle cause pas, renseigne Ackles, la cagoule haut sur le front, détachant la laisse du cou squelettique de la cannibale.
_Hein ?
_Elle a dû apprendre à l’écoute, comme un gosse. Elle parle pas, poursuit-il, l’air supérieur et jetant la laisse par-dessus son épaule.
_Bordel. Pourquoi tu lui as mis ça sur la tête ? demande Glenn, presque furieux, en s’approchant de la jeune femme immobile.
_Une précaution. Et tu vas la laisser comme ça pour l’instant, commande Ackles, se fichant une cigarette trempée entre les lèvres.
_Pas question ! Je veux voir à quoi elle ressemble… »

Un direct au menton, Ackles se retrouve à terre, dans les sols gorgés d’eau. Sa cigarette touche le sol et Glenn délivre l’horreur d’un visage cannibale. Maigreur atroce, nez sauvage et sang séché sur les lèvres, la jeune femme est monstrueuse. Pourtant Glenn bouillonne, il bouillonne de la prendre, ici, sous la pluie, jusqu’au sang. Il n’a qu’un désir, et rien ne pourra l’empêcher de l’assouvir. Etrangement, la jeune captive le regarde, une passion ardente au plus clair des yeux. Il l’a délivré. Une seconde passe, un éclair zèbre le ciel. Il la fixe intensément, elle soutient son regard. Là, tous les deux, les yeux dans les yeux, rien qu’un instant que Glenn n’aurait jamais cru pouvoir vivre, un instant de désordre, de sentiments opposés et pourtant mêlés, elle se jette dans ses bras. Alors, tandis que son étreinte se fait plus pressante car de toutes ses dernières forces, elle lui déchire la nuque d’une terrible morsure. Soulevé par l’intensité de la douleur, Glenn s’écroule sur le dos.
Ackles se relève, un faible sourire sadique sur les lèvres. Le ciel gronde. L’horizon prend des formes et des couleurs étrangères telles qu’elles ne furent jamais les siennes auparavant. Ackles le sait, ils ont tout vu. Son sourire disparaît, il va s’asseoir dans un coin, l’air désabusé. La tête basse, les cheveux sur les yeux, il se fiche une nouvelle cigarette dans la bouche. Et la cannibale continue de se repaître du sang malade d’un Glenn assommé de douleur.

Là-haut, le mauve du ciel explose en cerceaux flamboyants, déchiré par le passage d’un éclair qui filtre, transperce, chute, et vient foudroyer le tronc d’un arbre mort. Ackles relève la tête et accompagne la chute du végétal scindé en deux, bientôt couché, disputé de l’eau et du feu. Le feu resplendit dans la nuit, éclaboussant de son aura les nouvelles silhouettes nées du fond de l’obscurité, celles venues du ciel. Ackles le sait, les guetteurs sont là. Un seul s’approche, lentement, dans une démarche humanoïde parfaitement imitée. Derrière lui, loin, les flammes jaillissent et jouent au-delà de ses cheveux sombres, sa figure basse, immergée dans les ténèbres, semble alors occuper le cœur de l’incendie tel un soleil noir rayonnant de colère. Jamais Ackles n’a senti son cœur battre si vite. La silhouette approche plus près, jusqu’à ce qu’une lueur vienne dévoiler fugacement son mystère. Il n’a rien d’un extra-terrestre tel qu’Ackles se l’imaginait. Un visage, rond, potelé, souffrant de deux yeux terriblement normaux, d’une chevelure épouvantablement ordinaire et d’une bouche ennuyeuse de médiocrité ne permet plus aucun doute. Les guetteurs sont humains. Ackles éclate de rire devant les conséquences de cette découverte désolante. Un rire frénétique s’empare de lui, un rire incontrôlable, celui des fous. Il passe une main dans son dos, et attrape le canon scié à sa ceinture. Dès lors, sa face se ride d’une intraduisible colère, une colère d’une puissance jusqu’à ce jour ignorée de la vue des hommes. Les veines de son front se gonflent d’une haine monstrueuse, son bras tremble de commettre une barbarie sans nom. Il le sait, à l’instant d’appuyer sur la gâchette, à l’instant de balayer tous les affronts commis par ses semblables, il va jouir. Ackles glorifie la cannibale d’un dernier regard empreint de compassion, son horreur débile et innocente ajoutant à l’ampleur de son geste.

« Plus les choses changent… »

Un billet se soustrait aux gouttes et vole jusqu’aux pieds d’Ackles. La cannibale se retourne, la main d’un guetteur se pose sur son épaule.

« …et plus elles restent les même. »

Le chien s’abaisse, le vent se tait, un instant, rien qu’un instant.

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