Bonsoir,

Voici des vers un guise de première production publiée ici :
(Que vous pouvez aussi retrouvez ici :SpoilAfficherMasquerhttps://tombeau-ouvert.com/2018/11/22/rodeo-sans-juliette/ )

Rodéo sans Juliette :

Ô les fâcheux, les imbibés
Le prince charmant est de soirée
Subtil danseur, fin déhanché
Lui seul carburera l’entière soirée

Présentation ? Sa dulcinée
Appelée cocue, pauvre poupée
Ils se caressent d’intenses sourires
Ils s’aiment, se séparer : c’est comme mourir

On ne fait plus commune beauté
Et lui succombe de fierté
Vénus fardée aux longs cheveux
D’ébène où se reflètent les baveux

Elle est complice, tend le calice,
À Perceval, tout oint du vice
De tous les verres, chauffent les poisons
Et les obscurs néons irisent le fond

Interminable mazurka
Siphonne les gins et les vodkas
Tintements clairs, vifs tintamarres
Alors succombera l’ombre d’un soir

On abandonne le comptoir
Les troupes veulent se mouvoir
Caramboler et s’emboutir,
En danses tribales brûler sans repentir

Fin saoul tout tourne sur son radar
Femmes tentatrices, flirts au hasard
Mais une torpeur le refroidit
Il baragouine, sa scansion s’abrutit

Une défaillance aux ors funestes
Le précipite d’un flegme vautré
Aux gogs où il repoudre son nez :
Nouvelle escalade des cimes célestes

Allons ! À mort l’hésitation !
Dans la mêlée il s’agglutine
À tous les bustiers il butine
Quel bonheur de recouvrer sa diction !

Il joint la parole aux caresses
D’une poupée il saisit les fesses
Lové dans la nuée ardente
Roméo oublie sa maitresse charmante

Un châssis tout aussi ronflant
Excite son bâton de sourcier
Elle se désarme, peut s’oublier
Enfin il embrasse la biche goulument

Alors les amants disparaissent
Titubent d’une délicate ivresse
Attendent la calèche du retour
Et achèvent en rut l’espoir d’un amour

Encore une nuit chimérique
La solitude hors de son lit
Goûte la liberté tyrannique
De souffrir une illusion infinie

Bonjour à tous, vous trouverez mon dernier récit à cette humble adresse :

https://tombeau-ouvert.com/2019/01/18/linsomnie/

La nouvelle est, je pense, bien trop longue pour être reproduite ici.

Le 22 janvier 2019 à 11:46:54 duc_de_faucigny a écrit :
Bonjour à tous, vous trouverez mon dernier récit à cette humble adresse :

https://tombeau-ouvert.com/2019/01/18/linsomnie/

La nouvelle est, je pense, bien trop longue pour être reproduite ici.

Je n'ai pas encore lu, mais la mise en forme rebute un peu, juste un interminable paragraphe, sans retour à la ligne ni rien. Fait respirer ton écrit l'ami

J'ai lu ta nouvelle "l'insomnie", c'est vraiment très bien, sans doute la meilleure chose que j'ai pu lire sur ce forum, il y a vraiment du potentiel et de la maîtrise.
J'ai bien aimé la manière dont tu as personnifié la narration : enfin une narration à la première personne où le personnage a de la personnalité (du jamais vu sur ce forum).
J'ai également trouvé la variation de registres très pertinente : la montée progressive de la vulgarité du réveil du héros jusqu'aux souvenirs de sa copine; ainsi que le lyrisme employé pour l'avant-dernier paragraphe dans lequel le héros s'effondre d'épuisement et rêve avant d'avoir pu accomplir son crime.
Bref j'ai beaucoup aimé, et c'est franchement dommage que ce forum soit si inactif car ça valait le coup.

Le 25 janvier 2019 à 11:16:52 Fuji-Pomme a écrit :

Le 22 janvier 2019 à 11:46:54 duc_de_faucigny a écrit :
Bonjour à tous, vous trouverez mon dernier récit à cette humble adresse :

https://tombeau-ouvert.com/2019/01/18/linsomnie/

La nouvelle est, je pense, bien trop longue pour être reproduite ici.

Je n'ai pas encore lu, mais la mise en forme rebute un peu, juste un interminable paragraphe, sans retour à la ligne ni rien. Fait respirer ton écrit l'ami

Eh bien je ne saurais trop vous conseiller d'essayer de lire mon interminable pavé car cette mise en forme de premier aspect rebutant a en fait un but littéraire.

Votre voisin du dessous a, je trouve, assez bien saisi ma tentative stylistique et je tiens à le remercier pour son commentaire élogieux, aux remarques positives pertinentes.

Faisant ma propre critique, je suis assez déçu par la fin, n'ayant à mon sens, pas trouvé le ton parfait pour achever la douloureuse montée dans les sphères délirantes.

Plusieurs réécritures n'ont jamais réussi à me satisfaire. Je crois que le format de la nouvelle a des limites trop contraignantes.

Heu attendez...Vous êtes sérieux avec le langage et le ton employés, là? On est sur jv.com, le vouvoiement n'est pas une habitude ici. Et on a beau être sur le forum écriture, ça n'empêche que y a pas besoin d'être aussi solennels et coincés. On dirait une discussion entre vieux garçons, sérieux c'est quand meme un site de jeux videos ici...

Maintenant on reproche aux gens de s'exprimer de manière soutenue sur un forum "écriture"...

Sauf que là c'est plus que juste soutenu, enfin concernant ton commentaire on va dire que ça passait encore, mais alors là réponse du duc... C'est juste qu'on se rend compte qu'il y a un souci dés le moment ou on se demande si c'est une blague ou le 1er avril... Il y avait disons, une sorte d'inadéquation entre le ton du message et le "lieu" (pour dire le site) et je pense pas être le seul a l'avoir remarqué... Après l'écrivain a toujours eu cet espèce d'ego qui lui colle à la peau, on va dire que ce n'est pas surprenant

Est-il besoin de s'effaroucher autant car j'emploie le vouvoiement ?

Formule beaucoup plus propre à l'écriture et qui, même chez les récalcitrants, provoque souvent une élévation de la qualité de débat en évitant les écueils de la vulgarité.

Dussé-je en mourir

Bon, j'ai commencé à lire (je n'ai pas encore fini, faute de temps).
Le style très riche est parfois quelque peu... erratique ne manque pas de charme. Bon, on a bien quelques répétitions par ci par là, rien de grave... Plus le rythme avec lequel j'ai pas toujours de grosses accointances.
Mention spéciale pour le passage où le héros est assoupi. L'onirisme éveillé est bien retranscrit (mais traîne un peu en longueur).

Je finirai de lire avant de pondre un avis qui sera, je l'espère, un peu plus exhaustif.

Mon site est à l'arrêt depuis presque deux mois car mes productions ont été arrêtées. Des prises de décisions importantes m'ont éloigné du salariat pénitentiaire.

Je travaille désormais à la rédaction d'un roman ; le plan est clair, il ne reste plus qu'à rédiger l’œuvre qui me m'obnubile depuis des mois. Le premier chapitre devrait bientôt être achevé.

Je ne pense pas écrire de nouvelles pendant ce marathon épuisant. Tous les neurones sont accaparés par l'idée d'enfin conclure un ouvrage solide et digne d'être publié.

Bon courage camarade pour ton aventure littéraire, je te souhaite une belle réussite.
N'hésite pas à nous faire part des évolutions, nous demander des conseils ou autres (bien que n'étant pas franchement érudit pour ma part...).