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Sujet : [Roman] Suicide Zone

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RevoltinBis RevoltinBis
MP
Niveau 7
18 novembre 2018 à 19:01:01

Drillski
SUICIDE ZONE

RevoltinBis RevoltinBis
MP
Niveau 7
18 novembre 2018 à 19:01:12

Chattam

L’hiver, le froid et la débauche ; voilà ce qui faisait frémir celui que les gens appelaient Chattam. Il usait de ce pseudonyme depuis longtemps. Au collège, il dévorait les romans de l’auteur du même nom, et se voyant écrivain plus tard, il s’était inscris sous cette étiquette sur la plupart des réseaux sociaux. Mais il n’écrivait plus, ou alors très peu. Juste quelques poèmes en vers libre qui récoltaient entre quinze et trente-cinq like et faisaient de lui un aimant à gonzesses.

Il sortit de la chambre d’hôtel en palpant la liasse de billets dans la poche intérieure de son blouson. Il ne lui avait fallu qu’une demi-heure pour encaisser cent cinquante euros ; le jeu en valait largement la chandelle.

La nuit s’abattait tôt sur la métropole.

Bonnet sur la tête, casque sur les oreilles, il s’engouffra dans le métro. L’odeur du vendredi soir planait dans toute la rame. Cette effervescence lui procurait un sursaut d’énergie qui lui faisait gravement défaut toute la semaine durant. Chattam observa les visages. Facile pour lui de deviner ceux qui travaillaient le samedi matin : ils tiraient la tronche, ils avaient l’air aigri.

Pour les énerver, sans doute, ou juste pour se faire remarquer, Chattam sifflotait gaiement, ou battait la mesure du rythme techno qui pulsait dans son crâne. Je vais faire la fête toute la nuit, se gaussait-il. Je vais me défoncer à mort et quand je vais rentrer, eux ils sortiront de chez eux pour gagner leur poste sous-payé, avec des valises sous les yeux.

Officiellement, Chattam était inscrit à la faculté, en première année de Lettre Moderne. Du moins, c’est ce que pensaient ses parents. Ils pensaient aussi que leur fils unique entamait sa dernière année de licence, alors qu’il avait loupé une première année en Lettre Classique et qu’il était bon pour échouer une seconde fois au premier palier de son nouveau cursus.
Il n’avait pas assisté à un seul cours depuis les vacances de la Toussaint… en fait, depuis qu’il avait trouvé un filon pour se faire de l’argent rapidement et sans trop d’efforts.

Il habitait un studio au sud de la ville, à deux pas du métro et à cinq minutes du Kiosque, le club dans lequel il passait la plupart de ses nuits. Il se déshabilla, coula une douille pour se mettre en jambe et fila sous la douche.

Il appliqua trois couches de crème. Coutumier des problèmes de peau depuis sa puberté, il savait pourtant que l’alcool, la drogue et le manque de sommeil n’allaient rien arranger. Cependant, il s’en accommodait sans peine. Il avait pris le parti de l’abandon : de son corps, de soi. Rien ne lui appartenait. Il se sentait locataire de cette enveloppe charnelle qu’il peinait à reconnaître dans le miroir.

Il se rasa à blanc. Ses mâchoires saillaient comme des lames. Il appliqua un cache-misère sous ses yeux cernés, mis son marcel, son jean, ses baskets, son blouson, son bonnet, son casque et se dirigea vers l’épicerie.

Il ramassa quatre 8.6 dans un frigo et déposa un billet de vingt euros sur le comptoir. L’épicier encaissa et rendit la monnaie. Tout se fit mécaniquement, trahissant une certaine lassitude, d’un côté comme de l’autre ; Chattam lui rendait visite minimum une fois par jour.

La pluie courait sur le toit des voitures. Chattam retira son casque et s’imprégna des bruits de la ville. Ces bruits qui le torturaient et l’hypnotisaient. Ces bruits qui le guidaient pas à pas vers un enfer confortable.

RevoltinBis RevoltinBis
MP
Niveau 7
18 novembre 2018 à 19:02:56

Freakwave

Paul Freakwave habitait à deux rues de chez Chattam. Il s’était servi un gin tonic pour se chauffer avant l’arrive de son complice. Ils s’étaient rencontrés dans un amphi, au début de l’année dernière. Tous deux partageaient la même soif de reconnaissance. Paul se rêvait en DJ reconnu, dans l’underground ou dans le commercial. Chattam se voyait poète maudit, raté et mourant dans des conditions précaires, connaissant un succès posthume.

Ils s’entendaient à merveille sur l’esthétique de la déchéance.

Comme la musique allait trop fort dans le casque du DJ, Chattam s’acharnait sur la sonnette. Finalement, c’est un texto qui ramena le musicien à la réalité. Il termina son gin et enfonça la touche de l’interphone.

« Ici Freakwave, à vous ?
— Je sonne depuis dix minutes.
— Je sais mon pote, je suis sur un truc de dingue, un truc de malade, faut que t’entende ça.
— Si tu m’ouvres, ouais, je veux bien écouter. »

Paul vivait au quatrième étage sans ascenseur. Chattam se présenta sur son palier en sueur, ses mains fébriles massant ses genoux douloureux.

« Il faut que t’ailles voir un dermato, ça craint là, mon pote.
— Fous-moi la paix. »

Chattam alluma une cigarette et enfonça l’opercule de sa première 8.6 tandis que le chat de Paul venait se frotter contre lui.

« Dégage de là, saleté.
— Tu lui parles autrement, s’il te plaît ?
— Il est chiant, et il pue trop.
— C’est toi qui pue.
— Alors, tu veux écouter ?
— Vas-y, fais péter. »

Chattam n’aimait pas la musique de son ami et Paul n’aimait pas les poèmes de Chattam. Cette réciprocité dans la haine et le mépris était le ciment d’une amitié malsaine et destructrice.

« Alors ?
— C’est à chier, comme d’habitude.
— Et toi, t’as rien à me lire ?
— J’ai écrit un truc dans le métro. »

Le smartphone du poète était infestée de textes grattés çà et là. Souvent foireux et rarement complets, ces tentatives d’exister autrement que par la défonce et la tristesse donnait à Chattam de la matière à fantasmer. Il aurait aimé se faire rosser dans une ruelle, qu’on lui vole son téléphone et que ses textes apparaissent quelque part, dans la rue, sur un mur, sur un blog, du jour au lendemain, sous la main d’un autre.

« Alors, tu me lis ton truc, insista Freakwave en se resservant un gin tonic. Je ne suis pas assez déprimé, en ce moment.
— Non, tu vas encore m’emmerder.
— C’est le jeu, Chattam. Sois tu me déclames ta bouse, sois tu rentres chez toi.
— Tu fais chier. »

Chattam se leva, son smartphone dans la main. Paul alla s’installer derrière son logiciel de composition.

« Attends deux secondes.
— Qu’est-ce que tu branles ?
— Attends. »

Une fois bricolée, la ligne de basse pulsa dans les enceintes du DJ. Chattam se mit à frapper le rythme sur le parquet, comme tout à l’heure, dans le métro, pour faire chier les gens.

« Les travailleurs du samedi matin,
Le vendredi, ils traînent les pieds,
Ils ignorent tout de l’autre monde,
Du chemin de traverse,
De la sueur de la nuit,
De la maladie du sommeil,
Des nerfs à vifs qui nous font exister,
Ils ignorent ce qu’il se passe,
Et à mon avis,
C’est mieux comme ça. »

Chattam se rassit dans le sofa, il n’attendait aucun commentaire. Paul cherchait une mélodie sur son clavier synthétique.

« C’est tout, le nargua-t-il, tu n’as rien d’autre ?
— Les autres trucs, tu les as déjà entendus.
— Aucun souvenir.
— J’ai écouté ton E.P
— Alors ?
— Nan, je déconne. »

Freakwave ne releva pas. La musique le possédait tout entier.

Chattam poussa un soupir chargé d’amertume et de mauvaise bière, puis décapsula sa seconde canette sous le regard accusateur d’un chat qui n’avait même pas de prénom.

Yog-Shoggoth Yog-Shoggoth
MP
Niveau 19
18 novembre 2018 à 19:14:35

Sympa, ça se lit facilement, en tout cas, ça sent le vécu, tu compte faire une sorte d'histoire où chaque chapitre se concentre sur un personnage qui a un lien avec le personnage du chapitre précédent, où on va suivre nos deux compères?

Message édité le 18 novembre 2018 à 19:14:50 par Yog-Shoggoth
RevoltinBis RevoltinBis
MP
Niveau 7
18 novembre 2018 à 19:35:06

Merci Yog pour ta lecture.

Du vécu ? Mmmh...

https://www.youtube.com/watch?v=Na0ZOw90VtA

Ce sera un court roman noir avec une pointe de fantastique.

A-San A-San
MP
Niveau 10
19 novembre 2018 à 20:55:47

C'est super sympa, ça se lit facilement (je ne sais pas si je me suis adapté à ton style d'écriture mais ça passe bien) et l'exposition des deux personnages est je trouve super bien réussi. En tout cas deux premiers bon chapitre qui nous accroche bien pour la suite :)

RevoltinQuater RevoltinQuater
MP
Niveau 7
07 juin 2019 à 17:33:06

Doses

Assis en tailleur sur le tapis, Paul préparait les doses sur sa table basse. La musique faisait vibrer le parquet et même les livres. Encastrés dans une petite bibliothèque au-dessus de la télévision, semblaient vouloir se déchirer sur le rythme auquel il venait de donner vie.

Chattam consulta son téléphone, l’air satisfait. Plus l’heure se faisait tardive et plus il se sentait en odeur de sainteté. Les pêchés commis de jour se dissimulaient sous une obscurité réconfortante, ainsi que les frottements des billets qui faisaient ronronner le chat.

« Il vient d’où, ce fric ?
— Tu le sais très bien, je t’en ai déjà parlé.
— Tu te fais baiser pour du fric, c’est grave quand même.
— Je ne suis pas pédé, grogna Chattam. Et je ne me fais pas baiser.
— C’est toi qui les baise, alors mais c’est pareil, arrête de te voiler la face.
— Je ne baise personne, putain, combien de fois il faudra que je te le répète ? »

Chattam alluma une cigarette, puis guetta d’un œil mauvais l’apparition d’un sourire narquois derrière les longs cheveux bouclés de son ami. Paul s’appliquer à refermer des sachets minuscules. Un monticule de poudre blanche, mélange de plusieurs médicaments de consommation coupés à l’ammoniac. Il ne souhaitait pas poursuivre la conversation, au contraire de son ami qui avait visiblement à cœur de se justifier.

« Le mec me paie pour que je l’humilie, expliqua-t-il. Il veut que je le traite comme une merde pendant une heure. Il veut que je lui fouette le cul, que je lui pisse dessus et que je l’insulte de tous les noms.
— Il te paie cinq-cinquante balles justes pour ça ?
— Ouais.
— Et personne n’encule personne ?
— Personne.
— C’est qui ce type ?
— J’en sais rien, il est manager dans une entreprise de je ne sais pas quoi, réfléchit Chattam. Je m’en fous, à vrai dire, c’est plutôt son fric qui m’intéresse.
— Les mecs qui ont des responsabilités ont besoin de se faire dominer dans l’intimité, c’est bien connu… soupira Paul. Et pour les paumés, c’est l’inverse.
— La nature est bien faite.
— Ouais, mais avec la gueule que t’as, bientôt, il voudra plus de toi… à ce moment-là, tu lui donneras mon téléphone.
— La chambre est plongée dans le noir, il ne voit pas ma tronche, et de toutes façons, il est accro à moi, tout à l’heure il a bu ma pisse dans une flûte à champagne, ce malade.
— Tu n’as aucune estime pour toi-même.
— Hein ?
— Laisse tomber. »

Chattam se mit à remuer en rythme, debout, avec sa dernière 8.6 dans la main. Il fit exprès d’en renverser un peu sur le parquet, pour mieux glisser, pour faciliter le mouvement. Il aimait tellement son désespoir, à cette heure-ci, que rien n’aurait su le rendre plus malheureux qu’un morceau composé par son complice et inspiré par le poème le plus merdique qu’il ait jamais composé.

RevoltinQuater RevoltinQuater
MP
Niveau 7
07 juin 2019 à 17:36:45

Au Kiosque

Freakwave enfila son bombers et fourra ses poches des parachutes qu’il venait de fabriquer. Dans la poche gauche, ceux qu’il réservait aux pigeons : du Codoliprane, un peu de Ritaline, une pointe d’ammoniaque pour le goût et surtout beaucoup de farine. Dans la poche droite, de la pure MDMA ; celle qu’il allait s’enfiler jusqu’au bout de la nuit.

Chattam venait de gober deux Xanax. Il était de plus en plus détendu.

« Je te préviens, si on se fait choper, je me désolidarise directement.
— T’es un lâche, mon pote, c’est pour ça que je t’aime. »

Posté sur le rebord de la fenêtre, le chat dévisageait gravement les deux amis. Paul tâta les poches de son jean pour vérifier qu’il avait bien ses clefs sur lui, invita son ami à sortir, éteignit la lumière et claqua la porte.

Le trottoir était encombré par des véhicules garés dans tous les sens, si bien que les deux fêtards se résolurent à marcher directement sur la route. Dans le ciel, un timide croissant de lune peinait à rivaliser avec l’éclairage public qui donnait une teinte orangée à la ville, d’ordinaire si grise.

Ils discutèrent en se passant une bouteille de coca coupée au rhum.

« Alors imagine, insistait Chattam, si l’un des types à qui tu refourgues tes fausses doses se rend compte que t’as essayés de le niquer ?
— Tu vois bien, à chaque fois je le fais, et à chaque fois personne ne capte rien ! Les gens sont arrachés, ils comprennent plus rien. L’illusion, ça compte aussi comme une vérité, quand tout le monde la partage… et moi, au moins, je ne vends pas mon cul.
— Ne recommence pas, Freakwave…
— Ce qu’il faut, c’est savoir choisir un bon pigeon, poursuivit le DJ aux longs cheveux. Tu les vois direct, à force je les reconnais à l’odeur.
— Si tu le dis. »

Quand ils arrivèrent à l’angle de la rue du Kiosque, ils se posèrent sur un mur et descendirent la bouteille de rhum-coca en regardant passer les fêtards. Ici, tout le monde les connaissait, étant donné qu’ils passaient chaque vendredi et samedi sur la piste, dans le fumoir ou dans les toilettes. Les deux complices se satisfaisaient secrètement de ce semblant de célébrité, même s’ils étaient plus réputés pour leurs talents de débauchés que pour leurs arts respectifs.

Paul fit passer son para avec la dernière gorgée de la bouteille. La poubelle étant pleine, il la déposa à ses pieds, puis ils marchèrent à la rencontre de Stéphane, le physio du club. Il était blanc, petit et fluet, à l’inverse des trois noirs costauds qui l’encadraient avec sévérité. Pour Chattam, vue la maladie qui le rongeait l’existence- le plus dur était de marcher droit et de garder une contenance. Freakwave portait son mètre quatre-vingt-quinze d’un pas assuré, moulé dans un pantalon slim qui mettait en valeur ses deux jambes interminables.

« Mes deux déglingos favoris.
— ‘soir, Steph, ça va.
— ‘lut les gars, lança Chattam à l’intention des videurs.
— Il n’y a pas grand monde, ce soir, déplora le physio. Je compte sur vous pour mettre le feu ce soir, pas vrai les gars ? »

Et il adressa une tape sur l’épaule de Chattam. Une douleur électrisante lui paralysa tout le bras gauche. Il était faible et mou. Il n’avait qu’une seule envie : s’abandonner entièrement, quitter son corps et le laisser par terre, sur le trottoir, et que les pigeons le picore jusqu’au dernier morceau.

« Pas de soucis, l’ami, on va faire ce qu’il faut.
— Pas de conneries, hein, je te tiens à l’œil, le cure-dent ! »

L’un des noirs ouvrit la porte. Il flaira l’odeur du vice qui imprégnait les deux potes, les babines retroussées comme un molosse menaçant. Mais quand Chattam voulut rentrer dans le club, Stéphane le rattrapa par le bras.

« Attends, deux secondes.
— Oui, bredouilla Chattam, il y a un problème ?
— C’est à toi de me le dire.
— Non, aucun problème.
— Des mecs comme toi, j’en ai vu passer des centaines, lui murmura le physio. Ils viennent tout le temps, ils deviennent des mascottes, c’est les stars de la nuit, et puis un jour… plus rien. Ils ne viennent plus, ils disparaissent. »

Et il claqua des doigts pour illustrer la dureté de son propos. Chattam sursauta. Un groupe attendait devant la porte. Heureusement, ils n’avaient rien entendu. Ni eux, ni les noirs qui se contentaient de regarder devant eux.

« Je peux y aller ?
— Vas-y, éclate-toi jusqu’au matin, l’invita Stéphane en lui montrant la porte ouverte. Profite, tant que tu le peux encore.
— Okay… »

La musique l’enveloppa dès que le noir eut refermé la porte derrière lui. Elle était d’une agressivité sans borne et poussait à l’excès, ce qui aida Chattam à chasser cet échange glacial de son esprit. Paul ne l’avait pas attendu, il enlevait son bomber pour le confier à la fille du vestiaire.

Chattam en fit de même et ils grimpèrent les quelques marches qui les séparaient encore de leur terrain de jeu favori.
Un bar circulaire coupait le club en deux. D’un côté les tables, de l’autre côté, la piste. Un DJ par défaut passait des sons de fin de soirée. Les deux garçons embrassèrent la barmaid et ils commandèrent une bouteille de rhum.

Ils avaient tous les deux l’intention d’oublier leur prénom ce soir.

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