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Sujet : [NOUVELLE] Shotto : Asento

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A-San A-San
MP
Niveau 10
13 novembre 2018 à 14:33:31

Synopsis :

En 1997 à Kobe, Mogami Tasuku est le second de l’organisation Yamagata servant son chef Yoshinaga Wakizaki. Cependant Mogami possède une plus grande influence dans l’organisation que son patron dans une certaine mesure, chose que jalouse particulièrement son chef. Un jour Yoshinaga pour se débarrasser de lui, demande à son subordonné Kosake Shigeki d’assassiné Mogami afin de retrouver toutes sont influences dans l’organisation. Kosake accepte et confie la tâche à son protégé Nagao Tsunachika. Un simple petit meurtre qui va avoir au fil des années des conséquences terribles.

Lien Wattpad : https://www.wattpad.com/s/story/167372435-shotto-asento

A-San A-San
MP
Niveau 10
13 novembre 2018 à 14:38:15

Avant-propos :

Cette histoire est une demi-fiction, inspirée de faits réels.
Déconseillé aux plus sensibles

Rythme de publication :

Une partie par jour jusqu’à la fin à 14 heures (seule exception le mercredi, la publication aura lieu à 18 heures). Petite précision, une partie pourra étre découpée en plusieurs sous-parties (pour faciliter la lecture) mais vous aurez bien une partie complète chaque jour.

Petit message :

Bonjour à tous, alors je ne sais pas trop par où commencer. Shotto sera une petite série de trois nouvelles dont les deux premières seront à demi-fictives. Le style est très différent de ce que j’ai l’habitude de faire, donc mes habitués auront le risque de ne pas trop se retrouver ici (je voulais réaliser ici une nouvelle au sens pur du terme, avec très peu de description et tous ce que ça implique). C’est aussi également ma première nouvelle de yakuza et cela implique malheureusement les dérangements habituels au genre, à savoir que cette nouvelle n’est pas du tout une nouvelle sensée introduire l’univers des yakuzas à des non-connaisseurs, donc les novices du genre risquent d’étre très perdue (je ne connais malheureusement pas de livre sur Wattpad ou de film qui introduisent bien le monde des yakuzas avec les questions d’organisation et de clan). Pour éviter de vous laisser nager dans l’obscurité la plus totale, je me permets ici de rédiger une petite introduction au monde des yakuzas (très petite).

Introduction au yakuza :

Les yakuzas sont décrits souvent comme l’équivalent d’une mafia, un préjugé qui possède la vie dure. Contrairement à leurs homologues italiens, les yakuzas sont à la limite de la légalité. Durant de nombreuses années, avant les lois visant à réduire leur puissance, il était fréquent de se balader dans les quartiers chauds des villes et de tomber face à un bureau de yakuza avec l’enseigne de leur clan ou de leur organisation sur la porte d’entrée.

Les yakuzas sont divisés en plusieurs syndicaux ou organisation. La particularité est qu’une organisation est divisée en plusieurs clans qui la forment. L’oyabun traduit maladroitement en français par le père est le chef d’un clan (on utilise plus souvent le terme kumicho pour désigner un chef d’organisation, traduit traditionnellement par grand-patron), cette caste de yakuza forme les cadres (attention tous les oyabun ne sont pas forcément des cadres, il existe des oyabun qui n’en sont pas, se luxe est réservé aux oyabun ayant fait leurs preuves si on peut dire les choses ainsi). Avec le grand-patron il forme une sorte de grand conseil, se réunissant souvent pour décider des futurs manœuvres à venir (les cadres peuvent avoir aussi sous leurs coupes d’autres clans, ses clans en dessous des cadres sont souvent considérés comme leurs protégés).
Dans le top d’un clan et d’une organisation, on trouve en dessous le chef le wakagashira (second ou premier lieutenant) il possède une influence sur les cadres et le premier conseille de son chef. En dessous de lui se trouve le shateigashira (troisième ou second lieutenant), beaucoup moins puissant que son ainé il sert souvent d’intermédiaire entre le second et les autres membres du clan (petite note, il n’est pas exclu qu’un wakagashira ou qu’un shateigashira possède son propre clan et son propre wakagashira ect…)

Les yakuzas sont censés suivre le Ninkyōdō ou la voie chevaleresque, un équivalent du bushido, il est souvent composé de neuf règles (merci Wikipédia pour le coup :
1 : Tu n'offenseras pas les bons citoyens (sous-entendu, toute personne n’étant pas lié aux yakuzas).
2 : Tu ne prendras pas la femme du voisin (personnellement c’est une règle que je n’ai jamais comprise, je pense qu’il veut plus dire ne pas voler la femme d’un autre membre du clan mais bon).
3 : Tu ne voleras pas l'organisation.
4 : Tu ne te drogueras pas.
5 : Tu devras obéissance et respect à ton supérieur (j’approfondis se point dans la suite).
6 : Tu accepteras de mourir pour le père ou de faire de la prison pour lui.
7 : Tu ne devras parler du groupe à quiconque.
8 : En prison tu ne diras rien.
9 : Il n'est pas permis de tuer un katagi (personne ne faisant pas partie de la pègre).
Le Ninkyōdō forme avec beaucoup d’autre rituel, les traditions des yakuzas.

Passant maintenant au dernier membre d’un clan. Les kyodai (grands frères) et les shatei (petits frères), ils sont tout en bas de l’échelle. Ils n’ont pas réellement d’importance dans les organisations, dans les clans un kyodai est souvent amener à gérer une partie du territoire (et aussi mais c’est très rare de nos jours, les kyodai peuvent avoir leur propre clan tout en étant très bas dans l’échelle de leur clan d’origine). Contrairement au second ou au troisième, les kyodai et shatei ne peuvent pas contredire leur chef et sont condamnés à obéir à toute personne se trouvant au-dessus d’eux (pour ceux qui aimerait le savoir Kimiyo dans l’histoire de Shotto : Asento est une shatei). Même si leurs ordres sont contre les principes de leur clan ou les traditions ou peuvent les amener à étre condamné à mort, ils n’ont pas d’autre choix que d’obéir aveuglément.

Dans l’optique que les yakuzas appartiennent à un même clan (et pas une organisation), il se considère tous comme des frères, cependant il existe aussi les frères de sang. Le rituel peut s’effectuer avec n’importe quel yakuza (qui peut ou ne pas appartenir à son clan ou à son organisation), cela se fait suite à un serment de fraternité (semblable au mariage shintoïste), bien évidemment on n’effectue pas ce rituel avec n’importe qui.
Je ferme ici cette petite parenthèse culturelle, si certaines personnes souhaitent approfondir aller jeter un coup d’œil à l’article Wikipédia bien qu’il soit incomplet sur certains points, il reste très intéressant dans sa majorité.

Voilà, j’espère ne pas vous avoir trop gavé, je vous laisse ici et bonne lecture.

A-San A-San
MP
Niveau 10
13 novembre 2018 à 14:39:54

Première partie (1/2) :

Histoire à demi-fictive, inspirée de faits réels
Déconseillé au plus sensible
Si vous n’êtes pas introduit au monde des yakuzas, je vous encourage à aller lire la petite partie que j’ai rédigé dans l’avant-propos, pour vous introduire à se monde dans les grandes lignes

.
En 1997, lors d’une réunion entre les cadres de l’organisation Yamagata, la plus puissante organisation de yakuza du Japon. Mogami Tasuku, le second de l’organisation depuis des années, déclara un beau discours pour remonter le moral des cadres comme à son habitude.

Les nouvelles lois anti-yakuzas affectaient beaucoup leurs activités, pourtant l’organisation réussissait à reconstruire un Age d’Or. Tout cela grâce à une seule personne, Mogami. L’immobilier, le trafic, l’économie autant de domaines que le second maitrisait. Les capitaux de son entreprise représentaient cinq pourcents du PIB du pays. Fort de sa réussite, il parlait aux médias et un hôpital à son nom fut érigé par le gouvernement. « L’homme qui ne dort jamais », voilà le nom que son monde lui attribua. Un succès qui ne laissait personne indifférent, en particulier son grand-patron, Yoshinaga Wakizaki le chef de l’organisation Yamagata.

.
Mogami quitta son siège pour faire face aux autres cadres. Il avait son clan depuis dix ans, une expérience qu’il n’hésitait pas à partager avec les autres membres de l’organisation.

Tous les cadres possédaient leur propre clan, des hommes et un territoire. Sachant que les lois antigangs empêchaient les yakuzas de continuer à gérer leurs anciens salons de jeux ou d’autre affaire légale, beaucoup de chef commençaient à s’accoupler avec le marché de la drogue et du trafic humain pour remplacer leurs anciens bénéfices. Mogmai s’opposait totalement à ses pratiques, toutefois, il ne condamnait pas ceux qui avaient touché du bout des doigts cet argent sale. Des conditions particulières amenaient à des réactions particulières mais souvent inappropriées à sa vision des choses.

Dans son discours, le second insista sur les points qu’un yakuza devait suivre dans sa vie. Le respect des ainées, le respect que l’on doit à son patron, l’importance des liens de fraternité et condamna toute forme de trahison. L’argent ne devait pas étre un objectif pour un chef de clan, juste la prospérassions de son organisation et le bien-être de ses hommes. Jamais il ne devait penser à lui, en premier.

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La plupart des cadres étaient des anciens yakuzas dont la grande majorité possédait une ancienneté suffisante pour avoir connu la période prospère des années 80. Aujourd’hui, ils se sentaient tous dépassé. Les guerres face à face, poing contre poing, arme contre arme laissaient place à des guerres contrat contre contrat, argent contre argent. Les yakuzas devenaient d’une certaine manière des commerçants et des hommes politiques. Les grands conflits se transformaient en petit coup bas, complot et trahison.

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Il arrivait que certains conflits sanglants éclater. L’organisation Yamagata possédait son siège à Kobe pourtant son influence s’étendait sur quasiment tout le pays. Des territoires gagnaient par la force ou par alliance.

La ville d’Osaka se situait à quelques kilomètres de Kobe, là-bas par alliance l’organisation possédait un petit territoire en centre-ville et au port très productif. Une petite escarmouche entre deux clans rivaux non-affiliés à l’organisation créa l’ombre d’une guerre sur la métropole. Il s’agissait du sujet principal de cette réunion.

A-San A-San
MP
Niveau 10
13 novembre 2018 à 14:41:21

Première partie (2/2) :

Le grand-patron déclara vouloir laisser les choses se tasser pour éviter d’engager l’organisation dans une lutte armée si la situation dégénérait. A l’entente des paroles de Yoshinaga, Mogami se releva. Pour lui, il fallait intervenir.

La principale raison retenant Yoshinaga était son projet d’expansion sur Tokyo. Un clan tokyoïte se montrait fort intéressé par eux, prêt à les rejoindre à la suite d’un modeste payement de quelque mètre carré dans la capitale. Si le grand patron réussissait à forger cette alliance, il réussirait le coup de maitre de sa carrière. Aucun de ses prédécesseurs n’avaient pu approcher Tokyo. Fut un temps, quand un homme de l’organisation osait franchir la frontière de la ville, il était abattu instantanément. Les temps changeaient heureusement et c’était à Yoshinaga de s’adapter au risque de tout perdre. Les négociations avaient à peine débuté, il lui fallait plus que quelques mois pour enfin réussir à la sceller, cependant entré en guerre risquait beaucoup de mettre un terme aux négociations. Le temps d’attendre le vainqueur, le clan aura surement était absorbé dans une autre organisation. L’occasion était unique et le grand-patron était prêt à tout pour ne pas la laisser passer, Osaka pouvait attendre.

Mogami voyait les choses d’un autre angle. Pour lui, il fallait d’abord renforcer leur présence à Osaka, entré dans le conflit sois en s’engageant par la force ou en jouant le médiateur entre les deux clans, pour trouver une solution non violente. Une fois le conflit réglait, rien ne les empêcherait de continuer la politique d’expansion que Yoshinaga avait débuté dès son arrivé à la tête de l’organisation. De plus cela ne pourra que leur donner une bonne image dans le milieu, en tant que puissant médiateur pour la paix ou en tant que puissance à ne pas provoquer.

En entendant l’opinion de Mogami, l’intégralité des cadres se rangèrent de son côté, sauf un. Kosake Shigeki, à seulement quarante-trois ans il avait réussi à devenir le plus jeune membre des cadres. Son regard balaya les autres membres après avoir interrompu Mogami. Il pointa d’abord du doigt l’hypocrisie du second en montrant que malgré son beau discours, il osait désobéir à son patron. Pour répliquer, le yakuza invoqua le bon sens et l’honneur.
—Il faut le faire parce que c’est la chose à faire, dit Mogami.

Plusieurs cadres rejoignirent Mogami en argumentant, jusqu’à ce que Kosake les coupes.
—Vous préférez obéir à un second, qu’obéir à votre grand-patron ?

Un long silence s’installa dans la salle, Mogami le brisa rapidement en mettant fin à la réunion.

En se levant, tous les cadres saluèrent le grand patron. Durant le geste Kosake observa son visage désespéré.

Les yakuzas quittèrent un à un la pièce, Mogami partit dans les premiers. Le grand-patron interpella Kosake avant son départ l’invitant à venir auprès de lui. Le cadre s’agenouilla face à lui pour discuter à voix basse.
—Dis-moi Kosake, tu es bien de mon côté ?

Kosake répondit ce qu’il voulait entendre et le patron lui dit ce qu’il voulait entendre. Mogami, pour le patron ce n’était pas quelqu’un d’exemplaire loin de là, trop vieux et trop ambitieux. Il était normal dans l’ordre des choses qu’il ordonnait un jour à un des cadres d’organiser son assassinat pour ces raisons, sans jamais évoquer sa jalousie de le voir aussi populaire et plus influent. Il fallait juste que ce cadre soit de son côté. En échange de se petit service, le grand patron lui offrirait une petite parcelle dans le centre-ville de cinquante-quatre mètres carrés qu’il convoitait depuis un moment.

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De retour chez lui, Kosake organisa le plan sans vouloir pout autant étre impliqué directement sinon les autres cadres lui tomberaient dessus. Il décrocha alors son téléphone pour appeler son protégé, Nagao Tsunachika.

Message édité le 13 novembre 2018 à 14:41:56 par A-San
A-San A-San
MP
Niveau 10
14 novembre 2018 à 18:07:44

Deuxième partie (1/2) :

Deux jours après, Nagao se rendit dans un bar du centre-ville. Le matin même, il avait désassemblé son clan, pour éviter d’impliquer d’autres hommes dans cette histoire. Seuls trois autres yakuzas allaient venir pour l’aider à compenser les possibles maladresses de son âge. Il fêtait cette année ses soixante ans et premier à l’admettre, était moins bon qu’à l’époque de ses débuts.

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Nagao avait possédé son propre clan, pourtant, il n’avait jamais réussi à devenir un cadre. La cause, son respect des traditions et d’une certaine forme de fair-play. La raison qu’il le poussait à étre là n’était pas une haine particulière envers Mogami ou une rancune personnelle, il se trouvait là car un de ses supérieurs lui ordonnait. A contre cœur et pour protéger ses hommes, ils les avaient abandonnés et s’apprêter à abattre un membre de l’organisation Yamagata, un homme qui était comme lui finalement.

Ils n’avaient pas caché ses attentions à ses hommes. Il se partageait tout entre eux. Bien sûr, il ne révéla pas certains détails confidentiels pour les protéger, le nom de Kosake ou de Mogami n’avaient jamais été évoqué.

Malgré tout, Nagao avait demandait que deux de ses hommes l’accompagne. Le premier était Nishino, son frère de sang et son ancien second. S’’il devait utiliser un langage plus civil, il le qualifierait sans aucun doute de meilleur ami. Ils avaient grandi ensemble, rejoint l’organisation Yamagata ensemble et bien que Nagao réussissait mieux que lui dans le milieu, il ne manifesta aucune forme de jalousie. Il était d’ailleurs le premier à retrouver son ancien chef au bar.

Le second était Gomi, un de ses premiers hommes. Une personne à la gâchette facile très utiles durant les dernières guerres de clan, connut pour allonger ses fins de mois en tant que tueur à gage. Son tableau de chasse comportait quinze personnes, tous des yakuzas de différends rangs. Il entra dans le bar après Nishino.

Nagao avant leur arriver, commanda quatre coupes de saké pour boire un dernier verre ensemble. Leurs futurs étant plus qu’incertains, il s’agissait surement du dernier moment qu’ils allaient pouvoir partager ensemble. Pendant leur attente de la venue possible du dernier invité, ils évoquèrent des souvenirs passés.
Le dernier arriva dans les deux dernières minutes. Il s’agissait de Fuse, le plus jeune membre de son ancien clan. Un yakuza de vingt ans très respectueux des traditions, raison pour laquelle Nagao l’avait adopté dans son clan. Lorsqu’il avait annoncé la disparition du clan, Fuse avait demandé de venir avec eux. Nagao protesta dans un premier temps. Il était trop jeune pour comprendre les conséquences d’un tel acte, de plus il avait contrairement à eux trois une bonne raison de rester à Kobe avec sa petite amie et sa famille. Le fait d’avoir demandé de venir impressionnait Nagao. Un jeune pouvait rarement impressionner un vieux chef comme Nagao, il aurait préféré que dans le futur il puisse continuer à le surprendre de cette manière. En le voyant arriver, Nagao poussa un soupir, il espérait qu’il ne viendrait pas mais il lui avait laissé le choix et le sien était de suivre son patron jusqu’au bout.

Ensemble, ils récapitulèrent une dernière fois le plan. Mogami devait se trouvait d’ici trente minutes au quatrième étage d’un hôtel très luxueux du nom de l’Oriental Hotel dans un café. Il fréquentait beaucoup cet endroit pourtant uniquement quelques personnes le savaient. La suite coulait de sang.
Ils prirent leurs coupes de saké et après un sourire mutuel, la burent, puis le groupe partit en direction de l’hôtel dans une voiture louée sous un faux nom par Nagao.

A-San A-San
MP
Niveau 10
14 novembre 2018 à 18:08:59

Deuxième partie (2/2) :

Mogami commanda un café noir, un petit plaisir coupable à sa façon. Il ne se déplaçait jamais seul, deux de ses lieutenants se trouvait à sa table, non armée. Dans la salle, un docteur et un dentiste se trouvaient à une autre table quasiment voisine.

Dans la foule Mogami ne vit rien avant l’instant fatidique. Quatre hommes, déambulèrent dans le café revolver six coups à la main. Nagao, Fuse, Gomi et Nishino commencèrent à viser Mogami. La première balle traversa son torse de part en part. Les balles explosèrent sur son corps recouvrant la nappe blanche de sang. Les giclées allèrent dans tous les sens. Sa tasse de café encore remplie explosa, touchée par une des nombreuses balles perdues. Dans le feu de l’action le docteur avait demandé à son ami de se baisser, Fuse n’entendit pas cela et crut qu’il l’incita à tirer sur les assassins. Le jeune homme pointa son arme sur lui alors que le groupe continua de tirer sur Mogami, le médecin tenait un couteau entre ses mains qui devaient trancher le gâteau au chocolat se trouvant sur sa table. A cause de l’éclairage, la lumière se refléta sur la lame, croyant qu’il venait de tirer et abasourdit par le bruit des détonations pour le savoir, Fuse lui tira une balle dans la tête sans réfléchir. En voyant la balle traverser sa cervelle, le yakuza comprit qu’il venait d’abattre un civil. Personne hormis lui le remarqua, il arrêta de tirer et ses mains commencèrent à trembler en prenant conscience de la réalité.

La dernière balle du revolver de Nagao traversa la peau de Mogami pour se loger dans ses poumons. Mogami était abattu sur sa chaise, au total, sept coups de feu l’avaient touché. Il ne bougeait plus mais il vivait encore. Ses yeux grands ouverts regardèrent ses assaillants s’enfuir sans pouvoir rien faire. Il décéda une heure après dans l’ambulance l’amenant à l’hôpital.

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Le groupe réussit à s’enfuir sans aucun problème. Nagao se gara sur une route près d’une falaise, d’ici, ils pouvaient observer la ville de Kobe pour une dernière fois avant de partir chacun de leur côté. Leurs chauffeurs n’arrivant pas avant un moment, ils s’allumèrent tous ensemble une dernière cigarette.
Nagao aida Fuse à allumer la sienne, le jeune avait les mains tremblantes. Entre quelque bouffé, il demanda à ses anciens camarades ce qu’il comptait faire par la suite. Gomi commença. Il expliqua qu’il comptait prendre sa retraite, partir à la campagne et profiter de la vie. Nishino lui partait à Tokyo, il ne pouvait pas encore dire s’il voulait rester yakuza ou tenter de reprendre une vie normale. Gomi et Nagao s’exclamèrent pour évoquer la chance que Nishino avait de partir sur la capitale.

Pour Nagao la situation était plus complexe, il ne pouvait pas faire autre chose que yakuza contrairement à Nishino il ne possédait aucun diplôme juste du savoir-faire instruit par son milieu. Le vieux chef partait donc se cacher à Kyoto le temps que la situation se calme puis il espérera que Kosake le reprendra le moment venu. Au tour de Fuse, le jeune homme semblait très distrait, ses mains tremblaient toutes seules, son regard était rempli de tristesse et de culpabilité. Nagao répéta sa question. Il les regarda tous les trois pour prétester qu’il avait oublié quelque chose dans la voiture en tendant sa cigarette à peine entamer à Nagao. Son patron le regarda partir avant de retourner le regard vers Kobe. Il entendit les portières se claquer tandis que le soleil se coucha entre les immeubles de la ville donnant un teint rouge dans le ciel.

Soudain, leurs oreilles entendirent un coup de feu. Derrière eux ils virent le sang de Fuse recouvrir les vitres.

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Gomi partit pour la campagne et décéda deux mois plus tard d’un cancer fulgurant. Nishino s’installa à Tokyo et garda contact avec Nagao pendant un moment mais il disparut du jour au lendemain dans les rues de la capitale. De son coté Nagao partit pour Kyoto, il changea d’identité et prit celle d’Onakatomi Eisuke puis cinq ans plus tard il rentra à Kobe où il se remit à travailler pour l’organisation Yamagata sous la protection de Kosake. Kosake reçut la parcelle promise par son grand patron.

A-San A-San
MP
Niveau 10
15 novembre 2018 à 14:03:50

Troisième partie (1/2) :

De nombreuses années passèrent, depuis l’assassinat de Mogami la situation empirait chaque jour. Le défunt second possédait les quelques derniers alliés dans le milieu de la politique de l’organisation, il leur était donc devenu impossible d’empêcher les nouvelles lois les visant d’étre pleinement appliqué.
Un conflit armé éclata à Osaka. Plusieurs clans prirent le mérite de l’assassinat, obligeant le successeur de Mogami à entrer en guerre ouverte avec. Durant deux ans, la police ne quittait plus les lieux fréquentaient par les yakuzas de l’organisation Yamagata.

A cause de la guerre, Yoshinaga dû abandonner la possible alliance avec le clan de Tokyo. Dès le lendemain de la mort de Mogami, les langues des différents cadres se délièrent laissant apparaitre pour certains leur haine envers lui. L’organisation se divisa alors en deux, ceux d’accord avec Mogami voulant continuer de suivre ses principes et ceux complétements opposés. Beaucoup de personne soupçonnait un clan impliqué dans la guerre à Osaka d’avoir organisé son assassinat mais d’autres accusés les leurs. Plusieurs guerres externe et interne rythmaient les cinq dernières années.

Plusieurs autres organisations voulant écraser Yamagata profitaient du chaos pour s’attaquer à eux alourdissant encore le compteur de mort. En comptant les disparitions, les faux-suicide et les meurtres, les médias parlaient de plus de deux cents morts.

Pour finir, Yoshinaga ne voulait pas renommer un second. Il défendait sa décision devant ses cadres en prétextant une période de trop grand trouble pour pouvoir prendre une décision raisonnable. Sa nomination tarda, trainant des jours, des semaines, des mois et des années.

La note de l’assassinat de Mogami lui couta de nombreuses vies humaines ainsi qu’une perte financière énorme et l’abandon de son projet d’expansion.

.
En 2005, la situation retrouva un semblant de calme. Le grand patron réunissait de nouveau ses cadres pour faire un bilan. Il n’eut pas le temps de prononcer un mot qu’un de ses cadres entama le sujet sensible, la nomination du nouveau second. Cet homme était Tachibana Ijichi, le successeur du clan de Mogami et troisième de l’organisation Yamagata. A l’époque de son prédécesseur, le poste de troisième n’existait pas, Yoshinaga le créa uniquement pour lui. Sur le principe, le rôle pour l’instant était plus symbolique qu’utile. Si Yoshinaga respectait les traditions, Tachibana aurait dû étre le nouveau second. Il gardait un souvenir très fort de son ancien chef, il faisait partie des deux lieutenants présents le jour de son assassinat. Le deuxième lui était mort dans une tentative de venger Mogami deux ans auparavant.

Le grand-patron expliqua qu’il souhaitait encore attendre. Pour l’instant personne ne méritait se titre pour Yoshinaga. A ce moment-là, Kosake profita pour prendre la parole. Durant les dernières années, il n’avait pas chaumé sur un point de vue financier. Son clan était devenu le plus producteur de l’organisation. Maintenant il se vanta de pouvoir réaliser la fameuse expansion à Tokyo que son patron avait abandonné des années plus tôt. Il avait établi contact avec un chef de Tokyo qui serait intéressé de rejoindre les rangs de leur organisation. Kosake n’en dis pas plus mais cela suffit à mettre Tachibana en rage, pour lui tant que la question du second n’était pas réglée aucune expansion devait avoir lieu. Leur patron quitta la salle, en leur disant de régler le problème entre eux.

—Vous m’avez beaucoup déçu aujourd’hui.

A-San A-San
MP
Niveau 10
15 novembre 2018 à 14:05:37

Troisième partie (2/2) :

Dans le petit bureau du clan Onakatomi en plein centre-ville de Kobe sur la parcelle acquise par Kosake, son protégé s’apprêtait à recevoir une toute nouvelle recrue dans son clan. Onakatomi n’avais jamais pu revoir ses anciens hommes, Kosake lui avait donné de quoi repartir de zéro.

La nouvelle était toute jeune, âgée d’à peine vingt ans et possédait une beauté incroyable répondant au doux nom de Kojima Kimiyo. Tout le monde l’appelait Kimiyo car elle détestait son nom, personne ne connaissait la raison mais tous s’y plièrent.

Onakatomi prit la coupe de saké posait face à lui. Ses lèvres en prirent une gorgée avant de la reposer sur la table. Kimiyo à genoux finit d’en boire le reste. Elle rangea la coupe dans la veste de son costume noir symbole de son nouveau lien de paternité. La voila devenu une yakuza du clan Onakatomi affilié au clan Kosake de l’organisation Yamagata.

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La jeune nouvelle se dirigea avec d’autres de ses frères à un restaurant appartenant à un vieil homme.
Dès qu’ils passèrent le seuil de la porte les quelques clients restants demandèrent leur note et s’en allèrent. La petite bande s’installa à une table. Parmi eux se trouvait Shiba Zango, un yakuza qu’Onakatomi n’aimait pas particulièrement, à trente-et-un ans, il semblait étre un adolescent de seize ans en manque de sensations fortes, mais il avait été recommandé par Kosake, Onakatomi ne pouvait pas refuser de l’intégrer.
Le vieil homme quitta la cuisine pour aller les voir. Kimiyo se mise en avant pour régler le problème, laissant les autres discutaient à leur table. Ils allèrent jusque dans la cuisine. Quand elle demanda où se trouvait l’argent qu’il devait à son clan, le vieil homme commença à balbutier de piètre excuse. Kimiyo répéta sa question en criant. Voyant que le vieil homme n’avait pas l’argent, elle lui donna des coups de genoux au ventre. Du sang s’écoula de sa bouche au bout du cinquième coup. Il tomba au sol accablé par la douleur. Elle le releva avant de lui asséner un coup de poing sur le visage. Son nez explosa, le sang gicla sur la belle chemise blanche de Kimiyo. Ses mains saisirent son col.

Par générosité, elle répondit à ses supplices en lui laissant un mois de plus avec cinq pourcents d’intérêt, sinon il viendrait mettre le feu à son restaurant. Ils partirent en lassant le vieillard en pleurs recroquevillé sur lui-même comme un cadavre ensanglanté dans sa cuisine.

FamosoForumeur FamosoForumeur
MP
Niveau 10
15 novembre 2018 à 16:52:03

J'ai voulu te lire mais il y a vraiment trop de fautes d'orthographe et de syntaxe, sans compter les maladresses de style. Mais je pense qu'en mettant un peu plus d'opiniatreté dans tes relectures tu devrais pouvoir t'améliorer :oui:

Message édité le 15 novembre 2018 à 16:52:44 par FamosoForumeur
A-San A-San
MP
Niveau 10
15 novembre 2018 à 17:29:25

Le 15 novembre 2018 à 16:52:03 FamosoForumeur a écrit :
J'ai voulu te lire mais il y a vraiment trop de fautes d'orthographe et de syntaxe, sans compter les maladresses de style. Mais je pense qu'en mettant un peu plus d'opiniatreté dans tes relectures tu devrais pouvoir t'améliorer :oui:

Je comprends, ce n'est pas du tout un style dont j'ai l'habitude mais bon comme j'aime bien essayé de nouveau truc, c'est normal que je me rate à se point :ok:

A-San A-San
MP
Niveau 10
16 novembre 2018 à 16:06:45

Quatrième partie :

Dans le bureau du clan Onakatomi alors que Kimiyo rentrait. Kosake rendit une petite visite à son protégé. Comme d’habitude, la raison de sa venue n’avait rien d’amicale. Il voulait de l’aide pour régler un problème. Tachibana était trop hostile à Kosake, il ne pouvait pas prendre le risque de le laisser se mêler de ses affaires, il fallait donc le mettre hors-jeu un moment. Il lui demanda donc d’attirer l’attention de la police sur le troisième, de la manière dont il souhaitait.

Avant de partir, Kosake annonça qu’ils allaient recevoir un hôte de Tokyo le mois prochain. Il voulait qu’Onakatomi sois présent, surement pour frimer avec son beau chien.

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Kimiyo partit pour le bureau du clan Mogami avec Shiba. Ses yeux n’arrêtaient pas de la mater, elle n’avait pas de très généreuse forme, elle était à la limite plate mais il n’arrêtait pas de regarder son magnifique visage.

Arrivé devant, elle ne prit pas la peine de demander à Shiba s’il voulait l’accompagner. Elle sortit, seule.
En pleine nuit, les rues n’étaient pas très éclairées. Elle sortit son arme. Les bruits de détonation résonnèrent tandis que son visage s’éclaira à la suite des coups de feu. Elle vida tout un chargeur sur le bâtiment, les balles s’enfoncèrent dans le béton et explosèrent certaines vitres.
L’arme vidait, elle repartit tranquillement à la voiture.

Le lendemain matin, le grand-patron avait convoqué Tachibana pour prendre de ses nouvelles. La police avait profité de cette occasion pour faire une grande perquisition. La moitié de ses hommes avaient été arrêté et pour l’instant son clan se retrouvait paralysé financièrement.

En l’écoutant, Yoshinaga le plaignait. Un moment, son grand-patron voulut lui dire quelque chose de confidentiel et l’invita à se rapprocher. Le successeur de Mogami s’agenouilla près de lui. Il murmura quelque chose d’inattendu.

Il lui demanda s’il connaissait les assassins de son ancien patron. Tachibana répondit que non, leurs visages lui étaient complétement inconnus encore aujourd’hui. Le grand-patron expliqua qu’il avait de bonne raison de penser que c’était Kosake le responsable. Il précisa cependant à Tachibana, que cela n’était que des supposions et qu’il devait prendre cette information avec beaucoup de recul.

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