Je l'ai fait sur demande de ma muse.
Et j'ai eu la flemme de m'occuper des syllabes je l'admet, c'est ce qui fait que je le trouve assez médiocre cependant je voulais davantage qu'il soit juste joli.
De derrière
De dehors ils l'ignorent, notre horloge mécanique
Ils arrêtent les pendules quand nos deux peaux s'épousent
Dans la course frénétique on se rend souvent compte
Qu'il était à peine neuf, et qu'il est déjà douze
De derrière, les sens, de la terre, font le tour
Creux dans les creux, mes paumes sont à l'affut
Je ne songerai presque, tant est grand mon amour,
Qu'à dédier toute ma vie à celle que j'ai dans la vue
De devant, seuls les oiseaux ont le droit de te voir
De voir toute mes phalanges creuser dans la dune
La fenêtre baille encore, pourvu que dès ce soir
Elle laissera mon majeur nous emmener sur la lune