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Metallicar8 Metallicar8
MP
Niveau 33
29 avril 2018 à 21:31:14

Le 29 avril 2018 à 21:10:37 Chibrien a écrit :

Le 29 avril 2018 à 20:56:09 MetallicaR8 a écrit :

Le 29 avril 2018 à 15:35:16 Chibrien a écrit :
J'ai un petit extrait aussi :hap:

Deux tours de clé.  « Home Sweet Home ». Mon palace. Ma mère adorée me louait une chambre dans le dix-huitième. Elle savait qu'il fallait brosser son petit génie dans le sens du poil. J'étais son investissement sur le long terme, ni plus, ni moins. Je suis un Van Gogh. Une peinture qui va se bourrer la gueule à en oublier qui l'a signé.
Kubrik, ce soir. Un rouge et mes camarades cannettes face à moi, bien en rang sur la table basse, mon plaid jusqu'au torse, je suis prêt à laisser Orange Mécanique me balader dans ses rues britanniques.
Un classique. Mon classique, pour être précis. Je ne vois pas la beauté dans un flocon, mais je la perçoit dans le contraste entre la violence d'Alex, et mon calme enivré derrière l'écran, blotti sous la couette.

J'aime bien, c'est fluide et bien rythmé :oui:

"brosser dans le sens du poil" c'est pas un peu tout cuit ? :(
"à en oublier l'auteur", non ? :( Le "qui l'a" me gêne :hap:
"pour être précis" inutile je pense :ok:

Merci, et merci de tes conseils :ok:
Il faut savoir que j'écris uniquement en one shot, pardonne le "brosser dans le sens du poil", c'était un peu facile, j'suis d'accord. :oui:
Pour la phase Van Gogh, j'ai une allitération entre "bourré" et "signé", ce serait dommage de s'en passer tu trouves pas ? :(
T'as raison pour le "pour être précis", je retire ça tout de suite. :rire2:

C'est toi qui voit. C'est les "l" de "oublier" et de "l'a"qui m'embête à la prononciation. Ça vient probablement de moi. :rire:
Tu veux évoquer quoi à travers ton allitération en "é" ? :hap:

Chibrien Chibrien
MP
Niveau 10
30 avril 2018 à 10:00:33

Je t'avoue que sur le coup on m'avait jamais dit que mes L posaient problème :hap:
C'est juste pour donner plus d'impact à ma phrase, ça n'aurait pas le même rendu sans, après peut-être que je me trompe.

Metallicar8 Metallicar8
MP
Niveau 33
30 avril 2018 à 17:25:44

Le 30 avril 2018 à 10:00:33 Chibrien a écrit :
Je t'avoue que sur le coup on m'avait jamais dit que mes L posaient problème :hap:
C'est juste pour donner plus d'impact à ma phrase, ça n'aurait pas le même rendu sans, après peut-être que je me trompe.

c'est probablement moi :ok: C'est pas vraiment le "l" en fait, car avec l'idée de remplacer par "l'auteur" on retrouve le "l" :hap: ça supprime carrément "qui l'a". Après si je suis le seul à faire la remarque c'est que ça doit venir de moi :ok: Puis c'est pas ce détail là qui va te faire vaciller entre le "chef d’œuvre" et "grosse bouse infâme digéré et chié par Satan dans ses chiottes de l'enfer".
ça parle de quoi en gros ?

Chibrien Chibrien
MP
Niveau 10
30 avril 2018 à 19:47:05

Le 30 avril 2018 à 17:25:44 MetallicaR8 a écrit :

Le 30 avril 2018 à 10:00:33 Chibrien a écrit :
Je t'avoue que sur le coup on m'avait jamais dit que mes L posaient problème :hap:
C'est juste pour donner plus d'impact à ma phrase, ça n'aurait pas le même rendu sans, après peut-être que je me trompe.

c'est probablement moi :ok: C'est pas vraiment le "l" en fait, car avec l'idée de remplacer par "l'auteur" on retrouve le "l" :hap: ça supprime carrément "qui l'a". Après si je suis le seul à faire la remarque c'est que ça doit venir de moi :ok: Puis c'est pas ce détail là qui va te faire vaciller entre le "chef d’œuvre" et "grosse bouse infâme digéré et chié par Satan dans ses chiottes de l'enfer".
ça parle de quoi en gros ?

C'est vrai que ça reste un détail. :oui:
C'est un extrait d'une de mes nouvelles. Ca parle d'un gars paumé et alcoolique. En gros avant l'extrait je parle de son réveil, de son trajet jusqu'au magasin, l'achat d'alcool.
C'est la première que j'avais écrite celle-ci. Quand j'aurai plus de nouvelles etc, je publierai sûrement plus, histoire d'avoir des retours, pour l'instant j'ai trois nouvelles et un poème.

Metallicar8 Metallicar8
MP
Niveau 33
01 mai 2018 à 01:17:23

D'accord :ok:
Perso j'ai du mal à me lancer dans les nouvelles. Je trouves que c'est un exercice assez difficile dans la construction, généralement. Toutefois plus rapide et plus facile à corriger. Les trois nouvelles que j'ai écrites c'était pour un concours (je me suis forcé pour sortir de mon confort, et encore, elles sont très courtes), sinon un peu la flemme :hap:

Elles font combien de mots ?

Chibrien Chibrien
MP
Niveau 10
01 mai 2018 à 21:53:45

1484 mots pour la plus grande. Je fais pas des trucs longs, je cherche vraiment à raconter des fragments d'histoires, pour garder un bon rythme dans le recueil.
Ouais, les gens sont pas trop nouvelle généralement je trouve :(
Moi c'est mon truc. :hap:

BobJames BobJames
MP
Niveau 34
06 mai 2018 à 01:58:39

Quelque chose que j'ai écrit il y a quelques années sur mon expérience d'interné (ça va mieux maintenant, Dieu merci ) :

Je me souviens que je voulais être le nouveau Brueghel, que je prenais un des fous d'un autre service pour le Carravage en personne, qui avait choisi sa retraite dans le calme relatif de l'hôpital pour ne plus être dérangé. Je me disais alors que la mort n'existait pas, que les hôpitaux et maisons de repos donnaient accès à une société obscure et secrète, à laquelle seuls avaient accès les morts pour les vivants, on y parlait encore l'araméen et le latin, c'était une société magique, à laquelle on ne pouvait appartenir qu'en prenant un traitement de longue haleine. Plus puissant le traitement était, plus on montait dans la hiérarchie. Il y avait une norme sociale à respecter, celle de paraître le plus fou et délabré possible tout en disant exactement le contraire de ce qu'on voulait dire, dans un langage codé. Ceux qui étaient arrivés au sommet de leur maîtrise, les grands ascètes, ne disaient rien et ils étaient respectés et craints de tous. Tout passait par des sous entendus, de longs silences, ou des loghorrées au sens obscur. Il s'agissait en vérité d'un renversement total du système de valeurs établi.

L'aboutissement de cette ascèse était un traitement si puissant qu'il permettait à l'âme du patient de migrer vers un autre corps en conservant cependant tous ses souvenirs, le corps de celui ci, laissé sans vie, celui qu'il avait abandonné, reposait dans une cuve de refroidissement le temps qu'une autre âme vienne le posséder. C'était donc un monde où l'identité était abolie, et où les plus grands esprits pouvaient se cacher dans les individus à l'apparence la plus misérable. Pendant que les corps étaient mis en cuve, les infirmiers étaient chargés de programmer à la chaine des fausses conversations, sur facebook, au téléphone (c'était d'ailleurs la raison que j'invoquais pour expliquer la légère déformation de la voix qu'on entend quand on parle à quelqu'un au téléphone), les photos qui étaient publiés sur les page facebook des personnes désincarnées étaient en fait des peintures que les grands maîtres florentins, vénitiens ou romains, cachés dans leur retraite dans les hauteurs de l'hôpital, peignaient pour tuer le temps en cours d'ergothérapie. Tous ces cycles d'incarnations demandaient une organisation très minutée des journées, complexe et sans doute épuisante, mais étant donné que je ne pouvais croire que mes parents ou mes amis viendraient me voir d'eux mêmes, et qu'il s'agissait en fait en fait de patients ou d'infirmiers dans le corps de mes proches, ou de clones, j'avais dans un coin de ma tête cette construction bancale, qui s'écroulait parfois, mais que je rebâtissais à chaque fois, de manière toujours plus complexe et plus illogique. Je lisais la réalité à travers le prisme de ma folie,

--crazymarty-- --crazymarty--
MP
Niveau 10
06 mai 2018 à 07:40:20

Le fond est très intéressant. En tout cas moi ça m'intéresse ( mais comme j'étais infirmier psy, c'est cheaté :hap: ).
Pour ls forme, ça n'a rien d'extraordinaire. C'est même un peu froid, très clinique, comme un rapport et pas un texte narratif. Est-ce voulu ?

BobJames BobJames
MP
Niveau 34
06 mai 2018 à 11:00:00

Ahah non ce n'est pas voulu bien que je n'ai pas cherché un style particulier, j'ai juste souhaité ne pas ajouter au pathos qui est déjà criant dans ces lieux, d'où l'aspect clinique peut être.

Reptilovitch Reptilovitch
MP
Niveau 10
10 mai 2018 à 23:10:32

Sur les quais, il ne restait plus qu'un superjet.

« On a de la chance ! »

https://image.noelshack.com/fichiers/2017/20/1495032802-1485484836-larry-camoufle.png

Arduilanar Arduilanar
MP
Niveau 10
12 mai 2018 à 09:46:43

— Tu te trompes, Belraïm. Dix ans ne sont rien pour l’ami sincère, et tu seras étonné de voir combien nombreux sont ceux qui ont conservé ton souvenir. Vois, les années n’ont rien changé à l’affection fraternelle que je te porte, et je puis t’assurer que la reine non plus n’aura pas oublié son ami d’enfance, et celui qui aura été son plus fidèle soutien quand elle s’est retrouvée étrangère dans notre cité.

L’émissaire encaissa le coup en essayant de ne pas paraître touché, mais l’attaque lui paraissait d’une traîtrise sans nom. La même franchise que d’habitude se lisait pourtant sur le visage honnête de son cousin, son regard droit paraissait n’exprimer aucune malice. Mais comment croire que l’évocation de la reine n’avait pas été soigneusement calculée à l’avance ? Etait-il seulement possible qu’Annash pût ignorer tout à fait la vérité à ce sujet ? Belraïm se retrouva pourtant désarmé. Il se maudit lui-même à l’instant où il prononça les mots qui signaient sa capitulation.

Talibanski Talibanski
MP
Niveau 10
12 mai 2018 à 13:10:21

Deux fois "paraître" :hap:

Rajoute des virgules dans tes dialogues, ou des points.

Arduilanar Arduilanar
MP
Niveau 10
12 mai 2018 à 13:31:15

Damn it, ça avait échappé à mes deux relecteurs. Bien vu. :hap:

Talibanski Talibanski
MP
Niveau 10
12 mai 2018 à 16:26:54

« Dans six jours exactement, la lune atteindra son dernier quartier. poursuivit Larsson.
- Alors il n’y a pas de temps à perdre, déclara McLean en se levant.
- Vous ne terminez pas votre assiette ?
- Smith s’en chargera.
- A vos ordres, mon général. »

Talibanski Talibanski
MP
Niveau 10
12 mai 2018 à 17:00:39

in "moon mascarade"

« Mademoiselle Greenbaum, je vous présente Étienne Rideau. déclara le belge. C'est le responsable de l'unité de pilotage des véhicules de guerre à distance.
– Heureux de vous rencontrer. dit Étienne Rideau avec un accent du Wisconsin.
– Moi de même. dit Selena. Alors, pas trop stressé ?
– Oh, non, et puis maintenant que vous êtes là, il n'y a plus de raisons de s'inquiéter, pas vrai ? »

La spécialiste lâcha un rire sardonique. Elle se sentit soudain très nerveuse. Étienne Rideau ne mesurait pas plus d'un mètre soixante. Ses traits étaient juvéniles, presque poupins, sauf qu'il accusait une calvitie très importante, réduisant sa chevelure à une couronne châtain et des favoris frisés et très larges, dont les pointes atteignaient quasiment la base de ses ailes de nez très dilatées.

« Un café ?
– Volontiers ! s'enquit Selena, qui n'aurait pas non plus refusé un massage de pied. Le voyage m'a épuisé.
– Ah, ça, la troisième classe...»

Elle rit encore, plus fort, cette fois, comme une cruche. Elle piqua un fard qui l'empêcha de regarder Étienne Rideau dans les yeux. Elle goûta le café... immonde. Une grimace, puis elle reposa sans plus y toucher.

« Café à la française... souligna Étienne. C'est autre chose que ce jus de chaussette que vous buvez ! »

Le responsable n'avait rien dit de drôle mais la spécialiste ne put endiguer ce nouvel éclat qui la submergeait. Son rire la complexait énormément. Les autres pilotes, qui semblaient contrôler les paramètres de leurs engins respectifs, s'arrêtèrent pour s'assurer qu'elle allait bien. Ils semblèrent rassurés d'avoir affaire à une femme et non à une phoque agonisant. Les phoques ne couraient pas les rues, dans la base aérienne de Chaumont-Semoutier.

Talibanski Talibanski
MP
Niveau 10
12 mai 2018 à 18:36:51

"J'ai lu tout Jacques Attali." confessa-t-il, l'air anxieux.

RicePuffy RicePuffy
MP
Niveau 7
16 mai 2018 à 14:52:45

Voilà ma participation :-)

Je me retrouve seule dans la salle de réunion. L’impression de vide est étouffante, et pourtant, un certain apaisement m’enveloppe. L’air frais tapisse mes poumons avec une délicatesse indescriptible. Chaque inspiration est profonde, débordante d’une quiétude presque divine. Sous mon sein gauche, mon cœur se tend et se détend. Je ressens une mince vibration dans mes côtes, comme un frisson, un ronronnement léger et rythmé comme les pas d’un petit rat d’opéra. Au dehors, un brouillard laineux somnole entre les immeubles. De minces gouttes d’eau viennent s’aplatir et s’apitoyer à la surface des fenêtres. Il n’y a pas un son qui vient perturber ce triste tableau d’une ville à l’abandon.
J’ai remarqué qu’il y a quelque chose de nouveau qui s’est insidieusement formé autour de chacun de nous, une espèce de mouvement d’air qui corrode notre raison. C’est une multitude de juxtaposition d’espaces presque identiques, une accumulation de clichés de nos vies, de nos paroles et de nos gestes, qui s’évanouissent dans le néant après s’être échappés de nos crânes. Juste en dessous, nos cerveaux sont souvent vaporeux, retrouvant une consistance parfois plus tendre, d’autres fois étonnamment spongieuse. La mémoire s’égrène, se prélasse dans ce nouvel univers sans loi ni contraintes, tout au plus la voilà irritée par quelques règles physiques primaires qui subsistent encore. Les sentiments se laissent amadouer par cette descente doucereuse vers la fin d’une humanité gangrénée mais profondément inscrite dans l’Histoire. Plus rien ne subsistera, ou restera-t-il, peut-être, des vestiges, de vieilles offrandes abandonnées distraitement devant le sépulcre de la lucidité et de la sagesse, qui s’enfuient à tout allure du monde des vivants, pour rejoindre celui – dorénavant bien vide – des morts. Ces reliques brilleraient d’un éclat vertueux qui nous rappellerait alors la vérité qui perd dangereusement de son opacité depuis la fuite de la notion du temps.

Reptilovitch Reptilovitch
MP
Niveau 10
19 mai 2018 à 14:47:30

Le site de Chaumont fut originellement utilisé par l'armée de l'air française dans les années trente. Au début du second conflit mondial, ce terrain devint le fief d'un groupe de bombardement rattaché à la troisième Division Aérienne, avant d'accueillir la Luftwaffe sous le régime de Vichy. Délaissée après-guerre, on la réutilisa à plusieurs reprises, notamment durant la guerre froide qui exigeait que l'on remette en service certaines bases. À l'aérodrome s'ajoutait une aire de stationnement, une station d'avitaillement en carburant et un hangar.

ce passage fait beaucoup trop wikipedia, quelqu'un peut m'aider ? :(

Pseudo supprimé
Niveau 6
19 mai 2018 à 16:17:18

Bonjour !
Alors voilà, j'écris mon premier roman, je suis vraiment motivée à aller jusqu'au bout (j'en ai souvent commencé que j'ai abandonnés)
Mais je me pose souvent des questions sur la fluidité de mon texte. Qu'en pensez-vous ?

Je m’allonge sur le sable. J’ai la tête pleine d’images et de sentiments contraires. Insouciante et légère la journée, je suis abattue le soir. L’avenir me semble tragique ; y penser seulement m’éreinte ; que sera-ce alors de le vivre ?
Le soleil, qui paraît maintenant par intermittence, vient délicieusement chauffer mon cou nu ; le bruissement des vagues distrait et paralyse l’activité de ma pensée ; je me sens doucement partir.
Quand je me réveille, je jette un œil anxieux sur mon portable. 16H45. C’est bon. Je me lève, je remonte la plage, j’enfourche mon vélo et je prends la direction du collège.

Dix-sept heures ont sonné depuis une vingtaine de minutes, les derniers élèves sortent et je ne vois pas Léo. Je l’appelle et je lui envoie des messages, en vain. J’attache mon vélo et j’entre dans le collège désormais désert. Où peuvent-ils le retenir ? Je traverse le hall et je prends le couloir de droite. Je passe devant la perm, personne. Devant la salle des inclusions, personne non plus. Au tournant du couloir, je jette un rapide coup d’œil dans la partie de l’établissement qui abrite les bureaux du principal, du principal adjoint et la salle des profs. Un attroupement s’est formé au sein duquel je distingue le principal adjoint et certains de nos profs. Mais toujours pas de Léo. Par curiosité, je reste derrière le mur et je tente de saisir des bribes de leur conversation. Coup de chance, ils parlent de mon camarade.
- C’est intéressant, me demande une voix que je ne reconnais que trop bien et qui me fait sursauter.
Je me retourne. Le visage impénétrable de Monsieur Bocheneck me fixe. Je suis perdue, il va faire un tapage pas possible, il va rameuter tout le monde.
- Pars, se contente-t-il de me dire. Tu n’as plus rien à faire dans le collège à cette heure-ci.
- Je cherche quelqu’un de ma classe que je n’ai pas vu sortir.
- Ton camarade, son père est venu le chercher, il est parti. Et je te conseille de partir aussi si tu ne veux pas subir le même sort que lui.
- C’est quoi, son sort ?
- Il va être exclu.
Je réfléchis un instant. Monsieur Bocheneck m’examine toujours. Il a l’air plus accommodant que tout à l’heure, je risque une question :
- Mais il faut qu’il y ait un conseil de discipline d’abord.
- Il y en aura un.
- Quand ?
Je regrette aussitôt d'avoir évoqué ce point : sa mine se fait soupçonneuse et il reprend son air terrible.
- Qu’est-ce que ça peut te faire ?
Puis, il lâche :
- Jeudi 3, je crois.
Je glisse un au revoir et je file, encore toute tremblante.

Message édité le 19 mai 2018 à 16:20:39 par
Reptilovitch Reptilovitch
MP
Niveau 10
19 mai 2018 à 16:43:14

Le 19 mai 2018 à 14:47:30 reptilovitch a écrit :
Le site de Chaumont fut originellement utilisé par l'armée de l'air française dans les années trente. Au début du second conflit mondial, ce terrain devint le fief d'un groupe de bombardement rattaché à la troisième Division Aérienne, avant d'accueillir la Luftwaffe sous le régime de Vichy. Délaissée après-guerre, on la réutilisa à plusieurs reprises, notamment durant la guerre froide qui exigeait que l'on remette en service certaines bases. À l'aérodrome s'ajoutait une aire de stationnement, une station d'avitaillement en carburant et un hangar.

ce passage fait beaucoup trop wikipedia, quelqu'un peut m'aider ? :(

je me suis auto-corrigé, je pense que c'est mieux :

La base de Chaumont-Semoutier servait à l'armée de l'air française, dans les années trente. Au début du second conflit mondial, elle devint le fief d'un groupe de bombardement rattaché à la troisième Division Aérienne, avant d'accueillir la Luftwaffe sous le régime de Vichy. Délaissée après-guerre, elle fut réutilisée à plusieurs reprises, notamment durant la guerre froide.

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