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Sujet : [Ddp] Heroic Fantasy / Blanc

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LePerenolonch LePerenolonch
MP
Niveau 10
20 janvier 2017 à 00:04:59

HEROIC FANTASY / BLANC

Leperonolonch vs HelpingFR

Oubliez vos Littlefinger et vos Chimène deux secondes. C’est de la Fantasy bien bourrine à la Conan et à la Eragon qu'on réclame !

LePerenolonch LePerenolonch
MP
Niveau 10
20 janvier 2017 à 00:05:38

LA BALADE DE SIRE KLEMENS LE PREUX

L’écaille du dragon brillait dans sa main. La lumière s’irisait sur la surface albe et polie au gré des saccades de son cheval. Si belle… Sire Klemens la fit tourner au creux de sa paume. Le rose qui s’y reflétait rivalisait avec les plus belles aurores, et le vert rendait l’émeraude des arbres alentours terne. Le chevalier la contemplait avec la plus grande des angoisses. L’après-midi venait de débuter, et une matinée déjà que Lucia s’était faite ravir. Que les ancêtres veillent sur elle, qu’il ne soit pas trop tard… Klemens aurait pu lancer sa monture au galop, mais il craignait que la chaleur et l’effort ne tuent le brave destrier. Si seulement il avait eu assez d’argent pour se payer un coursier ! D’après les racontars des cancanières, le dragon nichait dans les ruines de Viergesailes. On l’avait aperçu mainte fois survoler la colline, faîtée par le château délabré et livré à la végétation.

Un cri vint perturber le calme des environs. Klemens fit volteface. Affublé d’un justaucorps de laine brune et de clochettes, ce qui ressemblait à un baladin chevauchait une mule.

« À moi ! À moi le preux ! » jappa-t-il.

Il se bringuebalait et s’accrochait tant bien que mal à son bourricot. Klemens, la face ravagée par l’incompréhension, ne réalisa la nature du problème que lorsque trois canailles émergèrent à sa suite, épieux et gourdins en main.

Il rangea l’écaille de dragon dans sa bourse et se coiffa de son heaume. Son cheval se déroba sous la pression des éperons et se lança au galop vers les trois malandrins. Sire Klemens abaissa sa visière et tira sa lame au clair. Le ménestrel dut virer de bord pour éviter la charge furieuse du chevalier. Déjà, les aigrefins semblaient avoir revu leurs ambitions à la baisse : l’un se trainait dans la direction opposée, et les deux autres se campèrent sur leurs positions. L’un des soudards envoya sa trique qui se perdit dans le bouclier de Klemens. L’autre se vit raccourcir du chef, et sa tête roula dans la poussière. Le plus poltron des trois fuyait déjà. L’épée traversa sa chemise de lin sale aussi facilement que l’air, et un bourgeon de sang devint fleur. Le destrier écumait. Le chevalier exigea de lui un dernier effort, et lorsque le dernier voleur de grand chemin vit la bête fondre sur lui, il tomba à genoux et demanda merci. Dans un râle, il alla rejoindre ses compagnons en enfer. Non loin, le troubadour se mit à applaudir sans retenue.

« Qu’il est beau ! Oh par mes aïeux, voilà que me viennent les premiers mots d’une chanson ! Quel est votre nom, mon seigneur ?
— Sire Klemens Kastrup, de Grandserre, répondit ce dernier sans grand entrain.
— Oyez, Oyez donc la balade du preux Klemens, Qui sans peur s’élança à la rescousse d’un pauvre hère, de mille ennemis poursuivi ! »

Le ménestrel l’ennuyait, tout comme les mouches qui bourdonnaient autour de son cheval.
« Je n’ai pas de temps à t’accorder, l’histrion, j’ai à faire avant que le soleil ne se couche.
— Je me dois de vous suivre, messire, il faut que quelqu’un relate vos exploits ! »

Klemens sentit la colère monter en lui. Ce polichinelle lui collait aux basques comme une grosse bouse poisseuse.
« Gardes en toi ! Que te faudra-t-il pour me lâcher ? des sous ? »

D’un geste rageur, le chevalier se délesta d’un peu du contenu de sa bourse, et les pièces d’acier roulèrent sur le chemin. En extase, le pitre contempla l’écaille du dragon. Dans sa rage, Klemens l’avait balourdée avec le reste.

« Rends-moi ça !
— Magnifique ! Seriez-vous à la recherche du dragon ?
— L’as-tu vu ? »

Klemens sembla regagner un intérêt nouveau pour le barde. Sous son couvre-chef cramoisi, des mèches blondes et lisses jaillissaient jusqu’à ses épaules, et encadraient son visage fin aux yeux céruléens. Tout fier d’amasser quelques attentions de la part de son sauveur, il se cambra, les poings posés sur les flancs.

« Pour sûr, tout le monde l’a vu ! Il volait tout droit vers son repère, pas plus tard que ce matin !
— Où niche-t-il ?
— Pour un chasseur de dragons, vous voilà fort mal informé ! Tout le monde sait qu’il hante la colline de Viergesailes ! claironna-t-il.
— M’y conduiras-tu ? »

Klemens devait admettre, à contrecœur, certes, qu’il ne savait pas comment rejoindre les ruines.

« Avec plaisir ! Vous serez ma source d’inspiration pour mon prochain poème. »

Sire Kastrup regretta aussitôt sa décision. Le jeune poète ne cessait de chantonner. Klemens y soupçonnait les futurs alexandrins d’une chanson lui étant dédiée, mais seuls quelques sons marmonnés lui parvenaient à l’oreille.

« Puisque nous allons être compagnons d’aventure, messire, permettez-moi de m’introduire à mon tour ! Je suis le poète Sebastian !
— Éloignes-toi, tu coupes la parole à vingt pas. » l’enjoignit-il, maussade.

Le soleil décrivait sa course dans le ciel, et le glas de Lucia s’apprêtait à sonner. Les remords s’appesantissaient, et le fardeau de la culpabilité le rongeait. Il avait obligé la jeune femme à rester à ses côtés pour la nuit. « Pour le plaisir de s’introduire en son con brûlant… » pensait-il, amer. Une telle chaleur, une telle passion l’avait pris… Il revoyait encore ses cheveux d’argent comme un clair de lune cascader dans son dos, se terminant au commencement de ses fesses en forme de lyre. Et ses seins, fermes et bouillant, tous durs et dressés… Sa délicieuse odeur de fruits des bois maculait encore ses lèvres, son nez, ses mains, aussi réelle que quand sa douce et lui ne faisaient qu’un.

« Vous qui êtes si vaillant, vous devez bien avoir une dame qui se languit de vous, en ce moment, quelque part… rêva Sebastian.
— Aucune ».

Encore ce matin, la sienne profitait des premiers rayons sur le balcon de sa chambre. Le temps que Klemens descende aux cuisines quérir de quoi ravir son appétit, le dragon l’avait emportée. Le chevalier avait retrouvé les balustres de pierre défoncées, là où le monstre s’était appuyé pour prendre son envol ; et au loin, sa silhouette cauchemardesque qui fendait les cieux. Une écaille d’un blanc d’albâtre, coincée parmi les décombres, attestait de la venue du ravisseur.

« Nous pourrions arranger tout ça, assura Sebastian. Si j’aiguise ma plume, je pourrais vous concocter une balade chantant vos exploits, toutes les femmes seront en pamoison !
— Pourquoi crois-tu que je courre après ce satané dragon ? » pesta Klemens.
Une lueur d’excitation traversa les yeux de l’histrion.
« Si d’aventure je m’étais attendu à rencontrer quelqu’un comme vous, vous incarnez l’amour courtois même ! Vous aurez les plus belles chansons, pour sûr !
— Ferme ton clapet, à moins que tu n’aies quelque chose d’intéressant à dire.
— Vous intéresserait-t-il de savoir alors que ce fameux dragon transportait bien forme humaine en ses serres ? trompeta le baladin
— Est-ce bien vrai ? » s’enquit le chevalier, une touche d’espoir dans la voix.

Klemens craignait que le dragon ait lâché sa dulcinée sur les rocs, pour mieux dévorer son corps brisé. Sebastian prit une mine outrée.

« Me croiriez-vous menteur ?
— Dans ce cas, ne tardons pas. »

LePerenolonch LePerenolonch
MP
Niveau 10
20 janvier 2017 à 00:06:18

Un véritable incendie ravageait le ciel quand ils arrivèrent au pied de la fameuse colline. Klemens posa pied à terre, dans un tintement métallique. Il observa d’un air songeur le sommet boisé, surplombé par les rouges et ors du ciel.

« Tu es sûr qu’il s’agit de cette colline ?
— Je connais le pays comme ma poche, assura le baladin.
— Démonte, alors. Nous continuons à pied. Si nos montures flairent le dragon, nous serons repérés à coup sûr. »

Ils attachèrent la bride de leurs équidés à un arbre, et entamèrent l’ascension du tertre. L’armure de Klemens rendait la montée pénible, mais le troubadour, lui, ahanait carrément, se tenant les côtes.

« Tu ferais mieux de t’en aller maintenant. Je puis trouver le sommet seul. »

Il ne s’agissait pas vraiment d’un conseil, mais plutôt d’un ordre. Cependant, ce butor de Sebastian s’obstina à répondre :

« Que nenni ! Il faut que je voie ce combat de mes yeux ! »

Klemens pressa l’allure. La cérulée s’obscurcissait, et les étoiles pointaient une à une dans le ciel, comme de petites perles brillantes. Les premiers vestiges d’une forteresse apparurent, simples petits amoncellements de roches et de gravas. Les arbres les cernaient, et certains de leurs troncs présentaient des écorchures, mettant à nu l’aubier sous l’écorce. Quelque chose d’énorme était passé par là, labourant le paysage, et réduisant la végétation en charpie. Le dragon….

« Soyons vigilants, à présent, intima Sire Kastrup.
— Vous pouvez com… »

Le regard de Klemens le réduisit au silence.

La herse de la barbacane était partie en poussière et le lierre envahissait les murailles grignotées par le temps. Le bois des charpentes moisissait au sol, tout vermoulu, si bien qu’aucune toiture ne coiffait les tours et les restes de dépendances.

Soudain, une ombre oblongue voila le ciel. Aussi bref qu’un battement de cil, son passage hérissa l’échine de Klemens. Le dragon.

« Tu as vu ? » chuchota-t-il au barde.

Ce dernier, inquiet, fit non de la tête. Angoissant, le chuintement de l’acier tiré du fourreau vrilla le silence du crépuscule. Sebastian observa d’un air émerveillé la lame sous la lumière céruléenne. D’un petit geste du menton, le chevalier indiqua la direction à suivre. Klemens ne savait pas vraiment ce qui guidait ses pas, mais il sentait la présence de Lucia. Il sentait son cœur s’embraser, il sentait son cœur souffrir de son mal d’amour.

Le duo débarqua dans l’ancienne bassecour. Les rayons lunaires déferlaient comme une cascade sur les lieux déserts. Aucune trace du nid de la bête ; au centre, se dressait un vieux puits. Peut-être avait-elle établi son repère au faîte du donjon ? Le chevalier balaya les lieux du regard. La porte de la plus haute tour tenait toujours, mais Klemens ne doutait pas qu’elle cèderait facilement. Tandis qu’il se dirigeait vers la poterne, un vrombissement le fit chuter. Il se releva dare-dare. En se posant, le dragon avait réduit la margelle en poussière. L’immaculé de ses écailles blanches occultait les nitescences des étoiles. Klemens se protégea de son bouclier, la créature pouvant lui cracher son souffle mortel pouvant faire fondre la roche. Au lieu de ça, le dragon fonça sur lui. Le chevalier attendit le moment propice pour se jeter au sol. Manquant de peu de se faire piétiner par les serres du monstre, Klemens se remit en garde. Cependant, le lézard s’agrippa à la paroi circulaire du donjon et entama son escalade, pulvérisant les moellons.

« Aurais-tu peur, dragon ? » hurla Klemens au ciel, alors que le monstre disparaissait au sommet.

La queue du monstre avait éventré la porte, et le chevalier s’engouffra dans la tour. Les restes de quelques tentures et tapisseries miteuses habillaient les murs, et le mobilier renversé abritait de vielles toiles d’araignée rendues brunes par la poussière. De multiples brèches dans les murs laissaient passer la lumière, révélant le lugubre décor. Klemens localisa rapidement l’escalier en colimaçon qui s’insinuait dans les étages. Seul l’écho de ses pas précipités et le cliquètement de ses éperons sur les marches étroites perturbait le silence. L’angoisse se resserrait comme un étau sur son cœur. Lucia se trouvait là-haut, probablement déchiquetée par les crocs de la bête... Impuissant à la sauver… Si Klemens l’avait laissé là où il l’avait rencontrée pour la toute première fois, se baignant nue au clair de lune, jamais le dragon ne l’aurait trouvée.

Un morceau de ciel indiqua la fin des escaliers. Prudent, Klemens se couvrit la tête de son bouclier. Il émergea face au dragon. Maintenant qu’il le voyait de près, une étrange mélancolie s’immisçait en lui. Aucune corne ni défense ne venait défigurer la beauté de sa tête. Seuls deux barbillons dorés en forme de clef de sol dépassaient de ses mandibules. Le blanc de ses écailles, si pur que les larmes lui montèrent aux yeux, éclipsait l’albâtre des statues, le laissant paraître gris. Un blanc qui ne lui était pas étranger. Un blanc rappelant furieusement l’argent des cheveux de Lucia. Alors la bête plongea ses yeux dans les siens. Des yeux d’un violet qui lui avaient fait chavirer son cœur plus d’une fois… Klemens se mit à pleurer et tomba à genoux. Une énorme larme, telle une perle nacrée roula le long de la joue de la créature. Alors, la dragonne se dressa sur ses deux pattes arrières, et écarta les ailes, dévoilant son ventre délicat.

Klemens comprit ce qu’il avait à faire. Il se redressa.

« Je suis désolé, mon amour. » murmura-t-il.

Il plongea son épée jusqu’à la garde dans la chair tendre de sa dulcinée. La dragonne poussa un râle se souffrance, et le chevalier s’accrocha à sa patte blanche avant qu’elle ne chute et ne l’emporte.

Oyez l’extraordinaire balade de Klemens,
Qui s’élança hardiment à la recherche,
De celle pour qui son cœur avait de fols batt’ments.

Ayant pour seul compagnon son fidèl’ histrion
Sebastian, relatant pour nous cette belle histoir’,
Klemens, preux varlet pour sa mie gardait espoir’
Traquant la beste à travers tout le Piémont.

Les dames pleurent encore celui qui disparut
Souvenir d’un brave homme à la lame assidue
Dans sa terrible agonie, s’en saisit le démon
Klemens chut, emporté par le sournois dragon

Aux ruines de Viergesailes, répondit à l’appel
Terrassa le perfide lézard de son épée
Sous le couvert bienveillant de la cérulée
Gravit le donjon pour y rejoindr’ sa donzelle

Les dames pleurent encore celui qui disparut
Souvenir d’un brave homme à la lame assidue
Dans sa terrible agonie, s’en saisit le démon
Klemens chut, emporté par le sournois dragon

Les dames pleurent encore celui qui disparut
Souvenir d’un brave homme à la lame assidue
Dans son terrible mal d’amour l’enlaça sa belle
Klemens chut, emporté par sa passion mortelle.

HelpingFR HelpingFR
MP
Niveau 25
20 janvier 2017 à 10:13:30

Par le feu, le sang et la lumière

Seules les flammes habitaient désormais le village. La nitescence des flammes dessinait sur le sol les longues silhouettes squelettiques de l’ennemi, infatigable et déterminé. Lucien se demandait s’il ne s’agissait pas de démons hissés hors de l’enfer par les tentacules ardentes pour servir quelque entité malfaisante.

« Nous pouvons les avoir. Si on le fait bien, on devrait même pourvoir les repousser, fit la voix gutturale de Trong, l’Orc.
— Non, c’est aux autres de le faire. Il ne faut pas qu’on se fasse repérer. Notre objectif, c’est de trouver l’origine de ce qui les anime et, si on la trouve, la neutraliser. »

Lucien observait les morts-vivants prendre la direction de l’escouade de diversion, mélange hétéroclite d’elfes, de nains, d’orcs et d’humains. Il ne s’inquiétait pas pour eux. Il les savait bien entraînés et bien équipés.
Les nains avaient apporté de leur capitale des tourelles capable de déchiqueter n’importe quelle cible à plusieurs mètres. Il avait été témoin de leurs capacités lors d’une démonstration où un groupe d’ogres stupides et déterminés s’était rué sur les machines. En trois minutes, le crachat de plomb continu avait eu raison d’eux, et il n’en restait que de la bouillie informe. Lucien en avait eu la nausée, mais les élites applaudissaient. Les nains avaient aussi posés de nombreuses mines sur le chemin des morts-vivants pour entamer un peu l’ « armée » des morts. Une explosion lointaine annonça qu’un pied trainant en avait rencontré une. Lucien se félicitait que l’Histoire n’ait jamais eu à opposer son espèce à celle des nains.
Le village réanimé tout entier se dirigeait vers l’escouade de diversion grâce aux Elfes et à leurs pouvoirs. Lucien ne comprenait pas comment ils pouvaient faire des choses si extraordinaires alors que leur seule différence avec les humains résidait dans leurs oreilles légèrement pointues. Les Elfes n’avaient besoin de rien. Ils fabriquaient leurs épées, leurs armures et leurs flèches à l’aide de leur pensée. Ils appartenaient à la nuit, à l’ombre, et celle-ci les gâtait.
Les humains choisis pour compléter l’escouade de diversion faisaient partis de l’élite, lourdement armés de fusils conçus par les nains ainsi que d’épées solides venant des forges royales.
Finalement, seuls les Orcs étaient sous-équipés, juste d’énormes haches et de pauvres vêtements de fortune qui ne couvraient que l’entrejambe. Leur atout résidait dans la force brute, leur capacité à résister à des dangers que les autres races n’osaient imaginer. Si le pire des scénarios venait à venir, seraient d’une grande tranquillité pour occuper l’ennemi.
Une silhouette glissa sur un tronc d’arbre proche. Jyn, l’elfe de la bande, apportait son lot de nouvelle. Elle passa devant Findol, leur camarade nain, qui terminait de bricoler le dispositif censé tout régler.

« Alors ? demanda Findol.
— Ils sont en place. Mes frères et sœurs ont réussi à attirer leur attention et à les mener vers l’escouade de diversion. Je n’ai repéré aucun revenant sur le chemin prévu, donc logiquement, on ne devrait pas rencontrer de soucis, mais prudence tout de même. Ta machine est prête ?
— Ouais. J’ai fini les derniers calibrages, répondit Findol en levant une petite clé, dès qu’on trouvera la source, le Siphon absorbera toute l’énergie, et si les théories des mages sont correctes, les morts seront morts de nouveau.
— Parfait, fit Lucien, alors ne perdons pas de temps. »

Le groupe traversa sa cachette pour s’enfoncer dans le village en flamme. L’armure et les mailles de Lucien cliquetaient à chacun de ses pas, le sol tremblait légèrement sous ceux de Trong, et le dispositif de Findol émettait un clic clac depuis sa sacoche. Jyn était déjà loin devant, partie en éclaireur. Lucien la voyait apparaître sur des toits que le feu abandonnait ou épargnait, bander son arc pour tirer sur la première créature venue. Comme il n’y avait aucune menace, l’elfe bondissait vers un autre point dans un nuage d’encre.
Derrière le petit groupe résonnaient les tirs des mitrailleuses naines, les explosions des mines, les détonations des flèches elfes et des fusils des hommes. Des ordres lointains retentissaient, bientôt noyés par un océan de râle morbide qui glaça le sang de Lucien.
« Pitié, faîtes qu’ils tiennent. »
L’air devenait étouffant, et ils n’avaient pour ciel que l’épaisse couche de fumée s’élevant des maisons que le feu dévorait. Le claquement des langues de flammes retentissaient tels des coups de fouet et plusieurs fois, Lucien se braquait, croyant entendre quelque chose à l’intérieur d’un des bâtiments. Il fallait que Trong pose sa gigantesque main sur son épaule pour le réveiller de sa paranoïa.
Une porte s’écroula soudainement à côté de Lucien qui bondit en arrière, l’épée déjà tirée. Il plongea son regard dans une masse de flammes qui dansait devant lui, envoûté par cette étrange sirène ardente. Il baissa son épée, croyant encore à une fausse alerte… Il se rendit compte trop tard que la masse avançait. Lucien ne vit le mort-vivant que lorsque ce dernier le renversa sur le dos et fit claquer ses mâchoires à quelques centimètres de son visage. De ses yeux émanait une lueur blanche qui s’évaporait en petites volutes élégantes. Les flammes dévoraient le visage décomposé de la créature, ainsi que ses vêtements sales et loqueteux, dévoilant une chair entamée par les épreuves endurées jusque-là. La lumière blanche s’échappait également des plaies, de la chair à vif. Une botte gigantesque apparut pour frapper la tête du mort-vivant. La créature décharnée lâcha son emprise et roula sur plusieurs mètres. Trong bondit vers lui et la décapita avec sa hache. La lumière blanche s’éteignit dans les yeux et à l’intérieur de la goule.
Jyn apparut dans un nuage de ténèbres et tendit sa main vers Lucien.

« Désolé, j’aurais dû le voir. »

Lucien ne répondit pas. Il avait encore en mémoire la bouche aux gencives à l’air libre qui essayait de le mordre… Et aussi son haleine putride. Il saisit la main de Jyn et une fois redressé, l’elfe s’évapora de nouveau pour réapparaître un peu plus loin, sur un toit.
Ils progressèrent à travers les ruines, cette fois plus aux aguets suite à l’agression de Lucien. Chaque porte, chaque fenêtre, chaque bâtiment était susceptible de vomir sur eux des morts-vivants. Et même après avoir dépassé plusieurs habitations, ils lançaient des regards dans leur dos pour prévenir toute fourberie. Ils arrivèrent à la grande place du village, avec en son centre une fontaine de pierre.
Une silhouette encapuchonnée s’y tenait, tranquillement assise, sifflotant un air joyeux. Elle portait des vêtements intégralement blancs, à tel point qu’il produisait une faible aura autour de lui.
Trong resserra son emprise sur sa hache lourde, les craquements de ses articulations étaient à peine étouffé par le bourdonnement des flammes, Jyn, postée sur le toit d’une chapelle, bandait déjà son arc. Une flèche noire se formait depuis ses doigts fins. L’espace d’un instant, Lucien se rappela de ce qu’il aimerait qu’elle lui fasse avec… Il chassa le souvenir de sa tête pour se reconcentrer sur ce qu’il se déroulait à l’instant. Ilse plaça devant Findol, le regard posé sur le Siphon.

« Active-le. Nous avons peut-être trouvé la source. »

Le nain pressa plusieurs boutons. Le roulement des engrenages et les cliquetis métalliques ne tardèrent pas à résonner depuis la boule de fer et une longue inspiration artificielle annonça que le Siphon était prêt à l’emploi. Lucien sentait la musique mécanique s’insérer dans sa tête pour calmer ses nerfs et améliorer ses réflexes.
Il avança lentement, en pointant son épée vers l’inconnu. Tous les quatre savaient qu’il ne s’agissait pas d’un fou ou d’un type ordinaire qui s’était retrouvé là par hasard… Son air assuré et ses vêtements détonants le trahissaient.

HelpingFR HelpingFR
MP
Niveau 25
20 janvier 2017 à 10:13:42

Lucien remarqua à travers l’ombre du capuchon des yeux blancs… Comme chez les morts-vivants. La crainte commença à le gagner et il se retrouvait à lutter pour conserver une image déterminée.
L’homme en blanc se leva de la fontaine, et d’un air théâtral, leva les bras jusqu’à former un V. Aussitôt, les flammes s’animèrent et fermèrent la place, piégeant le groupe. Des morts-vivants émergèrent des barreaux brûlants de la prison de flamme pour former un cercle autour des trois guerriers. Trong respirait comme un buffle prêt à charger, Lucien essayait de déterminer lequel serait le premier à fondre sur lui et Findol contre lui. Jyn, du haut de la chapelle, décocha sa flèche qui percuta quelque chose de dur à quelques centimètres de la tête de l’homme en blanc. Une puissante lumière aveuglante inonda la place depuis le point d’impact.
Les morts râlèrent et resserrèrent l’anneau autour de leurs proies. Trong passa à l’action en donnant un puissant coup de hache, faisant voler au moins trois créatures. Lucien essaya de donner un coup d’estoc dans le crâne d’un monstre proche, mais la lame se bloqua dans son épaule. Le mort emporta l’épée dans sa chute. Lucien voulut la retirer mais la vue des mains décharnées se dirigeant vers lui l’en dissuada. Une explosion d’encre recouvrit aussitôt plusieurs morts. Une forme d’huile glissait sur leur peau décomposée tout en la pénétrant. La lumière dans leurs yeux s’éteignit et les cadavres tombèrent lourdement les uns sur les autres.
Jyn dessina une nouvelle flèche depuis ses doigts en criant à ses partenaires de profiter de la brèche. Sans hésiter, Lucien récupéra son épée et suivit Trong et Findol hors de l’anneau de morts-vivants. L’Orc bouscula un macchabé ambulant trop proche et Findol enjambait les dépouilles, le Siphon toujours fourré contre sa poitrine.
Plus rien ne les séparait de l’homme en blanc, désormais. Ce dernier conservait son assurance devant l’Orc nerveux, l’humain couvert d’acier et la menace d’une flèche d’ombre. Les morts-vivants restants se retournaient pour les rattraper de leur pas traînant. Sous la capuche de l’inconnu, Lucien pouvait deviner un sourire. Une autre flèche noire fusa. L’homme en blanc leva une main, et au lieu de percuter un bouclier invisible, la flèche s’arrêta net. L’encre noire se métamorphosa en un fluide blanc et la pointe du projectile fut redirigée vers Jyn.
L’elfe évita la mort de justesse, mais la flèche toucha la grande croix en fer qui se tenait derrière elle. L’explosion qui suivit la projeta avant qu’elle n’ait eu le temps de se téléporter vers un point plus sûr et elle chuta devant les escaliers de la chapelle. Le cœur de Lucien bondit dans sa poitrine en la voyant s’écraser. Les morts-vivants, humant probablement le sang de l’elfe, changèrent de direction.
Lucien se précipita pour l’aider, en vain. Ils étaient déjà sur elle. Il n’entendit que les hurlements de Jyn…
Derrière lui, il vit Trong se précipiter vers l’homme en blanc, prêt à le découper en deux, depuis le sommet du crâne jusqu’à son entrejambe.
Ce dernier irradia de nouveau la place d’une lueur aveuglante, bien plus intense que la précédente… Mais Lucien le vit se transformer… en énergie.
La hache traça aisément un chemin vers le sol et la lumière s’atténua. Le capuchon de l’homme, remonté, dévoila un visage juvénile coiffé de cheveux anormalement imaculés. Il émit un petit sourire devant un Trong immobile sur lequel se traçait une longue entaille pourpre. L’Orc se sépara en deux, subissant le coup qu’il destinait au jeune homme.

« Qui est le prochain ? » s’exclama-t-il en enjambant les entrailles fumantes du colosse.

Lucien regarda Findol, puis le Siphon. Il ne savait pas comment s’en prendre à cet homme qui venait de neutraliser les membres forts du groupe. Leur seul espoir de réussite et survie résidait dans le dispositif nain, et Lucien devinait que l’énergie blanche qui protégeait l’ennemi était la même qui animait les morts-vivants. Du moins, il l’espérait. Le garçon en blanc leva les mains et Lucien redouta ce qui allait arriver. Derrière lui se dressa une ombre gigantesque, de la même taille que Trong, mais faite exclusivement de lumière. Elle s’empara de la hache de l’Orc, et la fit tourner comme un vulgaire crayon.
L’ombre fondit soudainement sur le nain. Lucien, encore une fois, essaya d’atteindre son compagnon avant qu’il ne soit trop tard. La hache de Trong décapita Findol. Le chef du nain roula jusqu’à se perdre dans les flammes.
Les jambes de Lucien manquèrent de le lâcher, mais un dernier espoir résidait dans le Siphon… Par « chance », Findol l’avait lâché lorsque l’ombre s’était dressé devant lui avant de lui porter un coup fatal.
Lucien s’empara de l’appareil et le leva devant lui, puis il chargea vers l’homme en blanc dans un élan désespéré. Le dispositif s’activa et un souffle incroyable aspira la lumière depuis ses yeux. L’ombre blanche perdit en taille avant de n’être réduite qu’à une minuscule particule qui fut aspirée à son tour. La hache tomba lourdement, remuée par quelques dernières vibrations. Lucien vit les morts-vivants s’effondrer, leurs yeux redevenant vides et vitreux. Un cercueil morbide pour l’elfe...
Le dispositif avait fonctionné…
Lucien vit le garçon tomber à genoux, comme épuisé. Il lâcha une main du Siphon pour poser la lame de son épée sous la gorge du jouvenceau. La nausée l’envahissait, mais la haine qu’il éprouvait dominait le caprice dans sa gorge.

« Tu vas payer pour ces crimes contre-nature.
— Je n’ai pas peur de toi… Ni de cette lame sur ma gorge. Quant à ta justice… Celle des hommes m’est bien égale. »

Le jeune homme adressa un large sourire à Lucien qui le lui fit ravaler d’un coup de pommeau dans les dents.

« Tu n’as plus tes pouvoirs. Tu n’es plus qu’un misérable gosse, et je vais m’assurer que tu payes pour tout ce que tu as fait. On verra si tu joues toujours le bonhomme quand tu seras assis sur une chaise d’interrogatoire naine.
— Je me fiche bien de payer pour ce que vous appelez des crimes. Pense-tu vraiment que tout va s’arrêter ici ? Oh que non. Je ne suis pas venu seul !
— Comment ça ? »
— Je ne suis pas le seul à avoir reçu le Don Blanc. Vous avez vu la Lumière à l’œuvre. Vous ne pourrez pas tous nous arrêter. Et une fois que la Lumière sera assez puissante, son Porteur quittera enfin sa prison pour fouler le sol des mortels et le modeler à sa façon. Et tous reconnaîtront sa pureté. Tue-moi, insecte. Cela m’est égal. Car lorsque le règne du Porteur sera assuré, il me ramènera et me récompensera… Quant à toi et à tous ceux qui retardent son arrivée… Eh bien… Si le tourment avait une bouche, il saliverait en vous voyant. »

Lucien enfonça son épée dans le ventre du jeune homme. La mort de ses compagnons pesait encore sur son esprit. La dépouille s’écrasa lamentablement, mais le sourire figé sur le visage du macchabé ranima la colère de Lucien qui tenta de l’effacer à coups de gants de métal.
L’énergie abandonna soudainement Lucien. Il se laissa emporter par la gravité et il finit lourdement sur le dos, à regarder la fumée se dissiper pour dévoiler la voûte céleste.
Lucien se laissa aspirer dans les étoiles, et étrangement, il les sentit briller plus intensément que d’habitude… Est-ce qu’elles le remerciaient pour avoir réduit au silence ce garçon qui exploitait leur énergie pour ces méfaits ? Ou alors le garçon avait raison, et elles le damnaient depuis le vide dans lequel elles baignaient. Il ferma les yeux, espérant ne jamais les rouvrir, sauf pour revoir ses amis, vivants.

Message édité le 20 janvier 2017 à 10:14:01 par HelpingFR
ggiot ggiot
MP
Niveau 10
20 janvier 2017 à 14:27:40

Je vous ai lu.

Lepere : les thèmes sont respectés et ton écriture est fluide (tout en nous proposant un vocabulaire très riche, ce qui n'est pas rien, même si c'est un peu too much pour moi), ce sont de bons points. Je regrette ta chute, que j'ai deviné avant ta révélation, d'autant plus qu'elle manque de pertinence : on ne s'attache pas assez aux personnages pour l'apprécier, il aurait fallu passer plus de temps avec Klemens et Lucia. Il reste des coquilles, la répétition d'une expression assez conséquente et quelques problèmes de temps je crois. Ça passe. Vu que c'est ton domaine de prédilection je pense que tu aurais pu faire mieux.

Helping : de même, le thème est respecté et l'écriture fluide même si elle contient plus de maladresses, rien que la répétition de "flammes" dès le début du texte, qui revient 4 ou 5 fois. J'ai l'impression que ça manque d'inspiration, ça ne mène pas à grand chose, j'aurai aimé une meilleure utilisation des idées (même reproche qu'à Lepere). Y'a pas de chute, c'est juste un combat et voilà. J'en attendais plus !

Je pense que ces textes gagneraient en intérêt avec un contexte, une histoire autour, de sorte qu'on puisse rentrer dans vos récits. Le DDP demande des textes courts, là ce sont de petits morceaux de plus grandes histoires. C'est mon ressenti, à voir avec les autres.

Mon vote va à Lepere, mais vous l'aurez compris, j'ai pas été emballé ^^.

FatuiteR FatuiteR
MP
Niveau 10
20 janvier 2017 à 18:20:44

Lu.

Donc, le Pere avec son histoire de dragon blanc :
C'est okay. Pas magistral, pas mauvais, okay.
Du côté du style, je serai rapide, parce que ce qui est notable, c'est surtout des tics de langage personnels communs avec tes autres productions, et ça, je le range dans la case suivante. Juste, ça :
" Klemens ne savait pas vraiment ce qui guidait ses pas, mais il sentait la présence de Lucia. Il sentait son cœur s’embraser, il sentait son cœur souffrir de son mal d’amour. "
Non. Juste non. Je sais pas si c'est la répétition, l'emphase, le crescendo ou tout ça à la fois, mais là, pour moi, ça m'a semblé beaucoup trop ridicule et niais et ça détonne vraiment avec le reste du récit. Aussi, y'avait le coup du bourgeon de sang qui devient fleur, qui est une image sympa, mais qui dénote clairement dans la scène d'action où elle se trouve. Maintenant, un truc moins concis.
D'un côté, dés les premières lignes, j'ai senti clairement ta patte sur le texte, dés qu'on arrive à "Sire Klemens", on sent qu'on plonge dans les histoires que tu racontes, notamment avec la marque. Je suis assez mitigé là-dessus car d'un côté, je suis bien conscient qu'avoir son propre univers peut être une force et tout ça, mais ici, on est dans un exercice particulier et j'aurais vraiment apprécier de te voir prendre des risques. De plus, ça amène à un autre problème, c'est que ton récit n'adapte pas ton univers. Et ça, je pense que c'est vraiment le point noir.
La Marque pour ce que j'en ai lu est un récit très travaillé et très réfléchi, comparé à ici, qui n'est pas le fruit d'un boulot de plusieurs années, mais plutôt prend ici et là des éléments de ton univers (entendu au sens large d'univers de créateur et non pas spécifiquement l'univers de la marque). Le problème étant c'est que ces éléments repris font vraiment très gimmick et pas sujet. Exemple, Sebastian : il sert à rien. La seule raison qui justifie sa présence dans l'intrigue, c'est la chanson à la fin. L'ennui, c'est que cette chanson est purement gratuite. Peut-être que cette chanson a une importance dans l'univers de la marque, mais ici, non. Elle renarre les événements qu'on a suivi, sous une autre forme. C'est une pure redite. Alors, la forme a un intérêt, mais rien ne la justifie en soi. A quel moment du récit le sujet est la chanson de Sebastian ? Il dit qu'il va en faire une, mais le récit a pour sujet la chasse au dragon et la quête du chevalier. Si vraiment cette chanson était importante, alors, le personnage principal, ça aurait dû être le troubadour. Là, c'est justifié de l'avoir à la fin. Et tout ça pour dire : cette chanson, c'est un gimmick. Pareil pour le chevalier : l'idée de base qui est de reprendre le chevalier pure qui sauve sa belle d'un dragon, okay. Mais le chevalier ici est un personnage plus ambigu : il fait preuve de colère, il a des mots dures pour le troubadour, il n'a aucune pitié face à des hommes qui se rendent. C'est raccord avec la manière dont tu présentes les chevaliers dans la marque... mais ça ne sert à rien ici. Qu'il soit un personnage blanc, noir ou gris d'un point de vue morale ne change pas le récit. C'est la même chose, l'histoire reste la même. Du coup : c'est un gimmick. Et c'est le gros problème que j'ai avec ce récit : c'est plus une espèce de pancarte direction vers une fête foraine qu'une invitation à découvrir ton univers. En gros, tu nous as fait du Tim Burton. :noel:

HelpingFr :

CinemaSins WritingSins présente :

Par le feu, le sang et la lumière en une tonne de lignes. Spoilers (duh).

"Seules les flammes habitaient désormais le village. La nitescence"

nitescence

"Seules les flammes habitaient désormais le village. La nitescence des flammes dessinait sur le sol les longues silhouettes squelettiques de l’ennemi, infatigable et déterminé. Lucien se demandait s’il ne s’agissait pas de démons hissés hors de l’enfer par les tentacules ardentes pour servir quelque entité malfaisante."

On pourrait avoir pour une fois un récit qui commence par un incendie qui traite ça comme un vrai incendie ? Genre "Le village est en feu" ? Plutôt que le truc avec les tentacules, les démons et l'enfer ?

"la voix gutturale de Trong, l’Orc."

"Orc avec un nom simple et une voix gutturale" cliché.

"Les nains avaient apporté de leur capitale des tourelles capable de déchiqueter n’importe quelle cible à plusieurs mètres. Il avait été témoin de leurs capacités lors d’une démonstration où un groupe d’ogres stupides et déterminés s’était rué sur les machines. "

Cette scène me rappelle que Warcraft 3 ne propose pas une campagne solo Nain, ce qui est un Sin de la part du jeu, mais pas de ce texte, d'après un lecteur honnête. Ce que je ne suis pas.

"Les Elfes n’avaient besoin de rien. Ils fabriquaient leurs épées, leurs armures et leurs flèches à l’aide de leur pensée. Ils appartenaient à la nuit, à l’ombre, et celle-ci les gâtait."

Le récit raconte une histoire qui serait meilleure à lire que cette histoire-ci.

"Finalement, seuls les Orcs étaient sous-équipés, juste d’énormes haches et de pauvres vêtements de fortune qui ne couvraient que l’entrejambe."

Je sais que le racisme, c'est un gros truc en fantasy, mais est-ce que les nains n'auraient pas pu au moins leur faire un slip en métal, ou quelque chose ?
Plus, discount "Conan The Barbarian" is discount.

" L’armure et les mailles de Lucien cliquetaient à chacun de ses pas, le sol tremblait légèrement sous ceux de Trong, et le dispositif de Findol émettait un clic clac depuis sa sacoche. "

Donc, la mission infiltration envoie les gens les moins qualifiés pour s'infiltrer, et avec l'équipement qui rend cela le plus awkward possible. Gotcha' .

"Lucien la voyait apparaître sur des toits que le feu abandonnait ou épargnait, bander son arc pour tirer"

Donc, la seule femme de la bande bande. Héhéhéhéhé.

"Il fallait que Trong pose sa gigantesque main sur son épaule pour le réveiller de sa paranoïa."

Je ne pense pas que ça le réveillerait de sa paranoïa. Je pense plutôt qu'il lui planterait une dague dans chaque yeux, lui trancherait la gorge puis se réveillerait.

" La lumière blanche s’échappait également des plaies, de la chair à vif. Une botte gigantesque apparut pour frapper la tête du mort-vivant. La créature décharnée lâcha son emprise et roula sur plusieurs mètres"

Lucien est mort. Je veux dire, je comprends l'idée de temporalité descriptive ou autre trucs du genre, mais Lucien est mort. Vu le temps que prend la description, le mort l'a brûlé vif avec ses flammes, lui a mangé le visage, a vomi son visage, a remangé son visage et a eu le temps de reprendre "Tirlipinpon sur le chihuahua" a capella avec ses potes zombies.

"Jyn apparut dans un nuage de ténèbres et tendit sa main vers Lucien.

« Désolé, j’aurais dû le voir. »"

Jyn serait excellente à WritingSins.

"Une flèche noire se formait depuis ses doigts fins. L’espace d’un instant, Lucien se rappela de ce qu’il aimerait qu’elle lui fasse avec…"

La force de l'érection est puissante en lui.
Plus "Seule personnage féminin du groupe est l'intrigue amoureuse du héros" cliché.
Plus, cette scène ne contient pas un flashback de lapdance.
Plus, Jyn n'est pas ma petite-amie dans cette scène.

"Tous les quatre savaient qu’il ne s’agissait pas d’un fou ou d’un type ordinaire qui s’était retrouvé là par hasard… Son air assuré et ses vêtements détonants le trahissaient."

Vous êtes sûrs que c'est pas juste parce que c'est le seul nonmort dans une ville de morts ? non ? Okay.

"Sans hésiter, Lucien récupéra son épée et suivit Trong et Findol hors de l’anneau de morts-vivants. L’Orc bouscula un macchabé ambulant trop proche et Findol enjambait les dépouilles, le Siphon toujours fourré contre sa poitrine."

L'Orc est le seul personnage qui n'est pas toujours référé par son prénom. Lucien n'est jamais appelé "l'humain". C'est raciste.

"elle chuta devant les escaliers de la chapelle. Le cœur de Lucien bondit dans sa poitrine en la voyant s’écraser. Les morts-vivants, humant probablement le sang de l’elfe, changèrent de direction.
Lucien se précipita pour l’aider, en vain. Ils étaient déjà sur elle. Il n’entendit que les hurlements de Jyn…"

Cette scène ne contient toujours pas de lapdance.

"du crâne jusqu’à son entrejambe.
Ce dernier irradia de nouveau la place d’une lueur aveuglante,"

Le pouvoir de l'érection était plus fort en lui.

"Elle s’empara de la hache de l’Orc, et la fit tourner comme un vulgaire crayon."

Tu as déjà essayé de faire tourner un crayon entre tes doigts ? C'est pas SI facile.

"— Je me fiche bien de payer pour ce que vous appelez des crimes. Pense-tu vraiment que tout va s’arrêter ici ? Oh que non. Je ne suis pas venu seul !"

"Le méchant vaincu n'est pas vraiment vaincu" cliché.

Total Sins : 22

Condamnation : Se faire pinailler dessus dans une parodie de CinemaSins par un lecteur qu'à bien aimé l'histoire, surtout pour son côté cliéchéesque et aurait aimé que ce côté soit assumé à donf la guedin, ainsi que voir moins de coquilles disséminées ici et là.

Mon vote va à HelpingFR :noel:

ggiot ggiot
MP
Niveau 10
20 janvier 2017 à 18:41:22

Merci pour cette grosse marade [[sticker:p/1lmb]]

Nato8888Rifs Nato8888Rifs
MP
Niveau 10
20 janvier 2017 à 19:05:28

LePerenolonch :
Le style est très agréable, on se croirait parfaitement dans un conte chevaleresque. Le vocabulaire et le ton y aident grandement, mais le vocabulaire a l'air parfois un peu forcé. En fait, globalement, tout le texte est bien. On sent un peu arriver la métamorphose quand tu dis qu'elle se baigne au clair de lune #Melusine#Drama. Mais, ce qui m'a dérangé, c'est le Pourquoi ?!
C'est une malédiction ? Elle savait qu'elle se transformerait ou c'est accidentel ? Pourquoi la tuer quand même ? Abréger ses souffrance ? Pourquoi le barde lui a dit que le dragon transportait une femme entre ses pattes ? Pourquoi le chateau de Viergesailes, vu le nom, c'est le sien ?
Fondamentalement, c'est pas important, le déroulement est fluide et tu ne perds pas l'intérêt du lecteur a un seul moment, mais ces questions m'ont un peu empêche de savourer la fin. J'ai eu l'impression d'un drame forcé. Ou alors je suis con et j'ai pas compris un sens caché.

Helping :
Même remarque pour le vocabulaire, parfois ça fait un peu forcé je trouve. Le style est moins travaillé, c'est plus une description froide de l'action. Le contexte est très bien planté cela-dit. On comprend parfaitement la situation malgré que tu aies mis en place un univers plus complexe (quoique un peu cliché mais bon c'est le thème). J'aurais juste suggéré de rendre la situation encore plus désespérée, par exemple, Lucien s'apercevant que l'escouade de diversion a été anéantie aussi. Ainsi que d'approfondir les relations entre les personnages. Par exemple, en évoquant qu'il s'agit d'une équipe d'aventuriers qui travaillaient déjà ensemble avant l'alliance des races. Là, ça fait un peu équipe assemblée de force avec des membres qui ne se connaissent pas, juste l'humain qui veut limer l'elfe (ah pardon, on me dit que c'est le thème aussi qui veut ça).

Bref, le texte de Lepere est plus épuré et simple avec un travail mis sur la forme. Il va à l'essentiel du sujet et en fait, c'est limite pas assez high fantasy, ou nettement moins que celui d'Helping. Ce dernier est plus étendu au niveau du fond, mais tout en étant trop cliché pour moi car à fond dans le thème.
Désolé mais je vote pour LePerenolonch.

LePerenolonch LePerenolonch
MP
Niveau 10
20 janvier 2017 à 19:51:06

Merci à tous pour votre lecture ! :-)

Ggiot :d) Oui, je suis au courant que les personnages ne sont pas les plus attachants du monde, mais le problème c'est qu'on ne pouvait pas faire trop long non plus, j'ai du faire des choix, peut être pas les bons :hap: Par contre, j'ai eu le droit à d'autres "je suis déçu", "tu aurais pu faire mieux", et là je comprends pas, quand j'ai fini ce texte j'étais très content de moi, ce qui n'est pas toujours le cas quand je publie un chapitre ou un texte :hap:

Brad :d) Une intrigue typique ? :hap: Comment ça ?
Je pense que la difficulté pour ce DDP sur la fantasy (qui est un genre ou on aime bien suivre des personnages);, c'est que vu la taille du texte, on a pas trop le temps de les développer trop et de créer un sentiment d'attache. Quand j'ai lu le texte d'helping, j'ai pas éprouvé de sentiments envers ses persos non plus, par exemple. C'est aussi le cas pour les textes écrits pour les autres thèmes, mais c'est moins grave voir pas grave vu que c'est pas ce que l'on attends d'un texte sur l'horreur ou de l'erotisme.

Fatuiter :d)

Tu dis que j'ai repris des éléments de mon univers, mais les noms de lieux, les personnages ont été inventé juste pour cette histoire en fait :hap: Il y a même pas de dragons dans mon univers, c'était la première fois que j'écrivais de la fantasy aussi "High" :hap:

Pareil pour le chevalier : l'idée de base qui est de reprendre le chevalier pure qui sauve sa belle d'un dragon, okay. Mais le chevalier ici est un personnage plus ambigu : il fait preuve de colère, il a des mots dures pour le troubadour, il n'a aucune pitié face à des hommes qui se rendent. C'est raccord avec la manière dont tu présentes les chevaliers dans la marque...

Le troubadour est un personnage chiant, qui ennuie Klemens qui pense à autre chose. Et Klemens n'a pas vraiment le temps de faire justice honnête au bandit, sa douce va se faire faire rôtir par un dragon, quand même :hap: La colère, c'est aussi justifié qu'il passe pas la meilleure journée de sa vie.

Concernant la chanson, j'aime bien en écrire, et je pensais qu'en faisant survivre le barde, qui devait se faire croquer, il aurait été bien justement d'écrire cette chanson, déjà pour montrer que Sebastian s'en était sorti, et que finalement il avait mûri. (D'ailleurs, stop cette fixette avec la marque, la chanson n'existait pas avant ce texte)

Pareil pour le chevalier qui reprends le concept de chevalier dans la marque, j'en vois qu'un seul qui correspond à ce critère dans la marque :hap:

Et finalement, le seul élément que j'ai repris de mon univers c'est le nom d'une région, parce que ça faisait le bon nombre de syllabes et ça rimait dans la chanson... Après j'avoue qu'on pourrait s'y méprendre mais bon... :hap:

Nato :d) Content que quelqu'un pose les questions. Je n'y ai pas répondu directement dans le texte, tout simplement parce que Klemens n'y a pas réponse, mais moi, j'ai des réponses :hap:

Le dragon, être magique, tout ça, peut se transformer, et un jour a flashé sur Klémens (pk, ça par contre, je sais pas, je connais pas de dragonne avec fétichisme sur les humains). Klemens est un chasseur, comme tout noble, et Lucia sait qu'il passe souvent, elle se fout à poil et fait tourner la tête à Klemens.

Pour moi, la magie est limité, et en gros, elle ne peut pas conserver sa forme humaine indéfiniment, du coup elle refusait systématiquement de rester le soir avec Klemens, jusqu'au jour ou elle accepta. Le lendemain, elle ne peut plus garder sa forme et se barre dès qu'elle le peut, faisant croire à Klemens qu'un dragon l'a enlevée.

Quand elle expose son ventre à Klemens, elle montre par là que leur amour est impossible et qu'elle préfère la mort plutot que de vivre le coeur brisé.

Le barde est un menteur et un exagérateur, comme montré ici :d) — Oyez, Oyez donc la balade du preux Klemens, Qui sans peur s’élança à la rescousse d’un pauvre hère, de mille ennemis poursuivi ! »

de trois ennemis ils passent à mille. Il a juste voulu se montrer intéressant aux yeux du chevalier.
Chateau de viergesailes, le blanc c'est la couleur de la virginité, et les ailes, en rapport avec le dragon.

Merci encore pour vos lectures !

FatuiteR FatuiteR
MP
Niveau 10
20 janvier 2017 à 20:16:35

Tu dis que j'ai repris des éléments de mon univers, mais les noms de lieux, les personnages ont été inventé juste pour cette histoire en fait :hap: Il y a même pas de dragons dans mon univers, c'était la première fois que j'écrivais de la fantasy aussi "High" :hap:

Hum. Hum.
"mais plutôt prend ici et là des éléments de ton univers :d) :d) :d) (entendu au sens large d'univers de créateur et non pas spécifiquement l'univers de la marque) :g) :g) :g) "

C'est bien de me répondre, mais faut m'avoir lu avant :hap:

Pareil pour le chevalier : l'idée de base qui est de reprendre le chevalier pure qui sauve sa belle d'un dragon, okay. Mais le chevalier ici est un personnage plus ambigu : il fait preuve de colère, il a des mots dures pour le troubadour, il n'a aucune pitié face à des hommes qui se rendent. C'est raccord avec la manière dont tu présentes les chevaliers dans la marque...

Le troubadour est un personnage chiant, qui ennuie Klemens qui pense à autre chose. Et Klemens n'a pas vraiment le temps de faire justice honnête au bandit, sa douce va se faire faire rôtir par un dragon, quand même :hap: La colère, c'est aussi justifié qu'il passe pas la meilleure journée de sa vie.

Nan, mais tout ça, je le comprends. Le problème que j'ai, c'est pas que c'est illogique, invraisemblable, injustifié ou quel que mot qui commence par "i". Le problème, c'est que ça sert à rien.
Tu pars du chevalier "blanc", pure, valeureux, bref le chevalier qui s'en va occire un dragon pour récupérer sa belle. Tu modifies les traits de caractéristiques du héros pour faire autre chose. Mais ça ne mène à rien. Il n'y a pas de propos derrière ce changement. La modification n'a de sens que parce que dans ton imaginaire (ergo, dans ton univers de créateur), les chevaliers blancs ça n'existe pas. Ce qui fait que tu as opéré ce changement, mais sans signification pour le récit, et donc, ça en fait, un gimmick.
Pareil pour la chanson, c'est une redite et ça brise la forme interne du texte. Elle nuit au texte, peu importe la qualité de la chanson en elle-même (alors qu'en soit, tu mettais deux lignes de contexte pour dire que le barde était à la taverne du coin quand il chantait, ça passait). GÏMMIKEUH.

PIeinair PIeinair
MP
Niveau 47
20 janvier 2017 à 21:36:09

Lepere :d)

C'est marrant au début je me suis dit "amour courtois?"

Après j'ai vu l'histoire de con brûlant (what https://image.noelshack.com/fichiers/2016/27/1468088023-sd6.jpg ) et je me suis dit que non, c'était pas possible

et après finalement le ménestrel parle quand même d'amour courtois
du coup je trouve que ce passage était en trop, c'est clairement des choses qui peuvent pas passer par la tête du typical chevalier, c'est très puceau l'amour courtois

j'ai un peu du mal aussi avec la façon dont tu essayes de trouver un maximum de mots différents pour éviter les répétitions, à tel point que des fois ça en devient artificiel

ex: Il se bringuebalait et s’accrochait tant bien que mal à son bourricot. Klemens, la face ravagée par l’incompréhension, ne réalisa la nature du problème que lorsque trois canailles émergèrent à sa suite, épieux et gourdins en main.
Il rangea l’écaille de dragon dans sa bourse et se coiffa de son heaume. Son cheval se déroba sous la pression des éperons et se lança au galop vers les trois malandrins. Sire Klemens abaissa sa visière et tira sa lame au clair. Le ménestrel dut virer de bord pour éviter la charge furieuse du chevalier. Déjà, les aigrefins semblaient avoir revu leurs ambitions à la baisse : l’un se trainait dans la direction opposée, et les deux autres se campèrent sur leurs positions. L’un des soudards envoya sa trique qui se perdit dans le bouclier de Klemens. L’autre se vit raccourcir du chef, et sa tête roula dans la poussière. Le plus poltron des trois fuyait déjà. L’épée traversa sa chemise de lin sale aussi facilement que l’air, et un bourgeon de sang devint fleur. Le destrier écumait. Le chevalier exigea de lui un dernier effort, et lorsque le dernier voleur de grand chemin vit la bête fondre sur lui, il tomba à genoux et demanda merci. Dans un râle, il alla rejoindre ses compagnons en enfer. Non loin, le troubadour se mit à applaudir sans retenue.

Je pense qu'il y a un équilibre à avoir dans le vocabulaire, et qu'en faire trop ça pêche autant que ne pas en faire assez Bon ok je dis ça parce que j'en fais jamais assez [[sticker:p/1nua]]

Même commentaire sur l'abus de mots qui "sonnent" moyen-âge, si on en fait trop au bout d'un moment ça sonne presque comme une parodie et ça dessert l'ambiance

La chanson de fin ne respecte pas l'alexandrin, aussi, donc pour moi ça c'est un non
Je sais pas si je suis trop strict, j'aime beaucoup le sonnet, désolé si c'est supposé être du vers libre, mais ça sent quand même la tentative de faire un truc équilibré, et pourtant beaucoup de vers ne collent pas
On mettra ça sur le compte du fait que le troubadour soit un personnage victime [[sticker:p/1kki]]

Pour ce qui est de l'histoire j'ai entrevu qu'il y avait une chute dans les commentaires, et même avec ça en tête je l'ai pas vue venir avant le début de l'affrontement, t'as une façon d'écrire qui immerge suffisamment pour que j'aie pas pu prendre le temps de chercher comment ça pourrait se terminer

Helping :d)

La répétition de flamme tout au début se remarque. Je l'aurais peut-être pas relevée ailleurs, mais là en tout cas ça se voit direct

Ici il y a plus d'amour courtois, mais encore une fois je trouve la référence cul complètement déplacée

jusqu’à former un V

je trouve ça pas top

Derrière lui se dressa une ombre gigantesque, de la même taille que Trong, mais faite exclusivement de lumière.

https://image.noelshack.com/minis/2016/38/1474553646-1467336912-jesus5.png

On verra si tu joues toujours le bonhomme

c'est un peu anachronique comme façon de parler

J'aime assez ce que tu fais du blanc, même si vous avez eu à peu de choses près la même approche, c'est un peu plus important chez toi. La fin manque un peu d'impact je trouve

Niveau ressenti général, pour ce qui est de la forme si j'oublie cette chanson je préfère le texte de Lepere, j'ai eu plus de facilité à suivre et imaginer, Helping ça m'a paru plus fouillis par moments.

Lepere avait une chute correcte, Helping avait...rien, mais encore une fois je préfère l'usage du blanc

Lepere c'est surtout l'écriture qui rendait le truc divertissant, Helping c'était le contexte qui était un peu plus intéressant

à vrai dire je sais même pas pour qui voter

je dirais HelpingFR parce que ça sonne plus high fantasy

LePerenolonch LePerenolonch
MP
Niveau 10
20 janvier 2017 à 23:22:56

Le 20 janvier 2017 à 21:36:09 PIeinair a écrit :
Lepere :d)

C'est marrant au début je me suis dit "amour courtois?"

Après j'ai vu l'histoire de con brûlant (what https://image.noelshack.com/fichiers/2016/27/1468088023-sd6.jpg ) et je me suis dit que non, c'était pas possible

Issou :hap:

et après finalement le ménestrel parle quand même d'amour courtois
du coup je trouve que ce passage était en trop, c'est clairement des choses qui peuvent pas passer par la tête du typical chevalier, c'est très puceau l'amour courtois

Bah justement, comme tu le dis, c'est le ménestrel qui parle d'amour courtois, Klemens n'y fait jamais allusion :hap: C'est juste que Sebastian voit en Klemens le preux qui l'a sauvé et qui course des dragons dans la camapgne, il pensait pas que quand il disait ça, Klemens pensait à une chatte chaude bien humide :hap:

j'ai un peu du mal aussi avec la façon dont tu essayes de trouver un maximum de mots différents pour éviter les répétitions, à tel point que des fois ça en devient artificiel

Tu veux dire l’énumération de tous les synonymes de brigands ? :hap: Oui, tu as raison :hap:

Même commentaire sur l'abus de mots qui "sonnent" moyen-âge, si on en fait trop au bout d'un moment ça sonne presque comme une parodie et ça dessert l'ambiance

ça par contre j'adore, je sais pas si un jour j'arriverai à m'en défaire :hap:

La chanson de fin ne respecte pas l'alexandrin, aussi, donc pour moi ça c'est un non
Je sais pas si je suis trop strict, j'aime beaucoup le sonnet, désolé si c'est supposé être du vers libre, mais ça sent quand même la tentative de faire un truc équilibré, et pourtant beaucoup de vers ne collent pas
On mettra ça sur le compte du fait que le troubadour soit un personnage victime [[sticker:p/1kki]]

On dirait ça. :hap: On dira surtout que je suis pas bon en poésie et que je fais de poète ce que Alexandre Dumas est historien :hap:

Pour ce qui est de l'histoire j'ai entrevu qu'il y avait une chute dans les commentaires, et même avec ça en tête je l'ai pas vue venir avant le début de l'affrontement, t'as une façon d'écrire qui immerge suffisamment pour que j'aie pas pu prendre le temps de chercher comment ça pourrait se terminer

:coeur:

PIeinair PIeinair
MP
Niveau 47
20 janvier 2017 à 23:41:10

ah ok je pensais vraiment que c'est ce que tu voulais faire de Klemens, my bad [[sticker:p/1kki]]

oui je parlais de la suite de synonyme, c'est surtout le dernier, le voleur de grand chemin qui m'a fait tiquer et remarquer tout le reste

Mandoulis Mandoulis
MP
Niveau 25
21 janvier 2017 à 11:19:32

Nono

Les phrases circonvoisines de ton texte m’ont fait voyager dans la cérulée. Subséquemment, tu as su toucher mon âme albe et vierge des dires des cancanières.
Non sérieux, tu nous as fait ton Brad là. :noel: C’est vraiment mettre du nouveau mot pour mettre du nouveau mot… Y’en a trop. Si la nouvelle version de la Marque ressemble à ça, je suis pas certain de vouloir la lire. :noel: Certaines associations de mots sont mal choisies (genre l’escalier qui s’insinue dans la tour… ). Bon, toute cette lourdeur « vocabulistique » n’empêche pas une lecture facile, mais bon, allège la prochaine fois quoi… L’histoire est bien mené, le background est bien posé, mais en même temps si ça ne l’avait pas été, j’aurais été déçu, vu que c’est ton domaine. :hap: La chute ne m’a pas ému plus que cela. Y’a pas mal de couleurs, mais pas assez de blanc je trouve, juste à la fin en fait. Tu aurais peut-être dû plus insister sur les cheveux de Lucia auparavant.

Helping

Très intéressant ! Des classiques de la Fantasy mêlés à la technologie moderne et aux zombies, un méchant qui, de par sa couleur, se classerait normalement du côté du bien, tout est très bien trouvé ! La style est lui fluide, m’a emporté facilement, j’étais dedans. J’ai vraiment pas grand-chose à redire, c’était vraiment très bien ! :oui:

Deux très bons textes, mon vote ira pour Helping !

+ Putain le comm de Fat :rire:

LePerenolonch LePerenolonch
MP
Niveau 10
21 janvier 2017 à 11:56:45

Le 21 janvier 2017 à 11:19:32 Mandoulis a écrit :
Nono

Les phrases circonvoisines de ton texte m’ont fait voyager dans la cérulée. Subséquemment, tu as su toucher mon âme albe et vierge des dires des cancanières.
Non sérieux, tu nous as fait ton Brad là. :noel: C’est vraiment mettre du nouveau mot pour mettre du nouveau mot… Y’en a trop. Si la nouvelle version de la Marque ressemble à ça, je suis pas certain de vouloir la lire. :noel: Certaines associations de mots sont mal choisies (genre l’escalier qui s’insinue dans la tour… ). Bon, toute cette lourdeur « vocabulistique » n’empêche pas une lecture facile, mais bon, allège la prochaine fois quoi… L’histoire est bien mené, le background est bien posé, mais en même temps si ça ne l’avait pas été, j’aurais été déçu, vu que c’est ton domaine. :hap: La chute ne m’a pas ému plus que cela. Y’a pas mal de couleurs, mais pas assez de blanc je trouve, juste à la fin en fait. Tu aurais peut-être dû plus insister sur les cheveux de Lucia auparavant.

Helping

Très intéressant ! Des classiques de la Fantasy mêlés à la technologie moderne et aux zombies, un méchant qui, de par sa couleur, se classerait normalement du côté du bien, tout est très bien trouvé ! La style est lui fluide, m’a emporté facilement, j’étais dedans. J’ai vraiment pas grand-chose à redire, c’était vraiment très bien ! :oui:

Deux très bons textes, mon vote ira pour Helping !

+ Putain le comm de Fat :rire:

Qui te dit que ces mots sont "nouveaux" ?

Pénétrer adroitement quelque part, s'introduire en se glissant, en se faufilant : l'idée que je me fais d'un escalier étroit en colimaçon :hap:

Si c'est lourd, ça peut pas être facile à lire, c'est contradictoire ce que tu dis :hap:

Tu aurais peut-être dû plus insister sur les cheveux de Lucia auparavant.

Tu veux sa marque de shampoing aussi ? :hap:

Mandoulis Mandoulis
MP
Niveau 25
21 janvier 2017 à 12:04:34

Je parlais des cheveux pour que tu introduise des indices, et surtout du blanc, ce qui était demandé, afin de construite autour.
Et pour moi, certains étaient des mots nouveaux. Et l'escalier qui s'insinue, tu peux dire tout ce que tu veux, je continue à trouver ça chelou... (Et je pense avoir emprunté bie plus d'escaliers en colimaçon que toi. :hap: Aucun d'entre eux ne s'insinuait... :noel: )

-Say- -Say-
MP
Niveau 10
26 janvier 2017 à 10:23:59

Alors je sais pas si c'est parce que j'ai pas lu La Marque, mais moi le style du texte de Lepere m'a pas du tout dérangé. En fait, j'ai même trouvé ça vraiment agréable à lire, et cette forme "pompeuse" que certains ont reproché (qui ne m'est pas apparue tant que ça) se marie selon moi très bien avec le fond, cette classique histoire chevaleresque justement "enjolivée" par ses chansons postérieures. Ce qui fait que ça ne m'a pas choqué, et que j'ai trouvé ça plutôt cohérent. L'utilisation du blanc est pas mal en plus. Du coup j'ai vraiment aimé, j'ai trouvé l'histoire fluide et intéressante, et les personnages rapidement campés m'ont tout à fait convenu, pour ce genre de texte court.
Et un escalier qui s'insinue ça me choque pas du tout moi. J'aurais pu utiliser ce genre d'expression :hap:.

A côté de ça, j'ai vraiment moins aimé le texte d'Helping, qui reprend tous les "clichés du genre" (ce qui pouvait être une bonne idée de base) mais selon moi n'arrive pas à aller au delà et à les utiliser pour faire vraiment quelque chose d'intéressant. J'ai eu l'impression de rester extérieur à l'histoire tout du long, et le groupe de personnages pire qu'archétypique m'a un peu fatigué. On dirait que ce groupe, tout du long, a été plutôt un obstacle à ton écriture, et que tu te forçais, à chaque paragraphe, à faire la liste de leurs actions. "Lui fait ça, lui fait ça.." Ca donne un effet un peu listing qui est un peu étouffant à force je trouve !
Sinon, l'utilisation du blanc est pas mal, mais un peu dans la lignée du reste, tu n'en fait pas grand chose, je trouve !

Mon vote va donc à Lepere !

Message édité le 26 janvier 2017 à 10:24:44 par -Say-
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