Bonjour tout le monde. Je vous présente aujourd'hui un roman de SF que je suis en train d'écrire.
J'en suis qu'au premier jet mais les idées fusent à grande vitesse.

Un bref résumé du premier tome :

"L'an 2642.

Deïden, un asto-mineur sous la coupe de la fédération voyage dans l'espace en compagnie de sa fille de 8 ans, Ilos. Leur quotidien va être bousculé lorsque la fédération d'Atlas fera appel à Deïden pour reprendre son ancien métier.

Une Odyssée spatiale aux confins de l'univers qui emmènera nos héros à faire des découvertes qui bouleverseront l'existence même de l'humanité. "

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Il faudrait poster le texte ici, sans quoi tu seras lock !

Mince, j'étais pas au courant ! Alors le voici :

Chapitre 1 - Père et fille

Six mois, c'est la durée qu'il reste à l'Asami avant d'atteindre son point d'arrivée ; les mines de glace de Pronéos. À son bord, Deïden un astro-mineur chevronné accompagné de sa fille Ilos, qui fêtera sa huitième année, une fois de plus à bord du vaisseau.

" - Papa, pour une fois on ne pourrait pas fêter mon anniversaire sur Atlas?" demanda timidement la petite fille aux yeux pleins d'espoir.

Le père tournant à peine de la tête de son tableau de bord rétorque :
" - La vieille carlingue de l'Asami ne te plaît plus?

- Non ce n'est pas ça papa, mais j'aimerais fêter mon anniversaire avec d'autres personnes, autre que toi et Asim-0. "

Deïden daigne enfin tourner la tête vers sa fille.
" - Asim-0 est le meilleur robot mécanicien que je connaisse mais c'est vrai qu'il y a meilleure compagnie." Deïden lâche un soupir. " Écoute Ilos, je sais que c'est difficile d'être enfermée avec un vieux schnock tous les jours depuis des années mais s'il n'y avait pas de mineur tel que moi pour aller chercher de l'eau aux confins de la galaxie, il n'y aurait plus personne sur Atlas avec qui fêter ton anniversaire. "

Ilos reste silencieuse.

Le panneau de contrôle à droite du mineur de glace se met à briller d'un rouge vif, alertant probablement d'un danger imminent.
" - Monsieur, nous allons pénétrer dans une nébuleuse d'ici 48 secondes" affirme Asim-0 d'une voix métallique.
" - Le voyant rouge qui m'explose les yeux me l'avait déjà fait comprendre tête de boulon, entame les procédures d'évitement et active les boucliers déflecteurs."
Deïden attrape le levier le plus proche de lui et le tire vers l'arrière. Le vaisseau, qui était à pleine vitesse, décélère progressivement.
" - Monsieur, le réacteur V2 est désormais à 50% de sa vitesse maximale "
" - Redescend le encore de 15%, on est jamais trop prudent. "
Le robot s'exécute. L'Asami rentre enfin, avec ses 3 passagers dans la nébuleuse. Les perturbations ne se font pas attendre, le vaisseau est secoué de toute part. L'écran rouge qui s'était allumé précédemment est maintenant suivi par une douzaine de voyants, tous plus alarmant les uns que les autres.

Le visage impassible de Deïden semble donner l'impression qu'il a la situation bien en main, il n'en est pas à sa première nébuleuse, ce n'est pas le cas d'Ilos. La jeune fille qui était assise à l'arrière déboucle sa ceinture pour s'avancer vers la vitre à tribord. Dans ses yeux, on peut lire l'émerveillement que procurent les nombreuses couleurs de la nébuleuse. Les questions fusent dans la tête blonde de la fille de 7 ans et demi : Pourquoi la nébuleuse a cette couleur ? Qui l'a créée ? Depuis combien de temps est-elle là ? Tant de questions qui ne trouveront pas de réponse immédiate auprès de son père, qui s'attelle à une situation des plus urgentes.

Soudain, un bruit strident se fait entendre, l'un des 4 moteurs de l'Asami vient de subir un dysfonctionnement, un rocher l'a impacté de manière importante. Les lumières à l'intérieur du cockpit s'éteignent l'espace d'une seconde pour se rallumer aussitôt.
" - Les trois autres moteurs tiennent le coup, le réacteur V2 n'est pas touché. Sortie de la nébuleuse imminente." dit le robot, la tête tournée vers son capitaine.

Le vaisseau parvient enfin à s'extirper de la nébuleuse, malheureusement non sans dégâts. Ilos se languissait déjà des couleurs de la nébuleuse, l'espace, aussi beau soit-il est noir et froid, quant aux couleurs vertes de l'Asami, ne lui faisaient plus aucun effet, elles lui semblaient plus ternes de jour en jour.
" - Nous allons devoir nous arrêter à une station pour y faire des réparations, quelle est la station la plus proche Asim-0 ?
" - J'envoie les coordonnées sur votre tableau de bord, capitaine."

Deïden se lève et rejoint sa fille près de la vitre.
" - Ça va Ilos ? Tu n'as pas eu trop peur ? "
Le visage de la fille ne laisse pourtant pas place à une once de peur.
- Papa, pourquoi la nébuleuse était rouge?
- Hé bien, si je me rappelle correctement de mes cours d'astronomie, elle est rouge car elle est essentiellement composée d'hydrogène. Ne m'en demande pas trop, j'étais très peu concentré en cours d'astronomie, j'étais trop distrait par les yeux de ta mère.
- Elle était comment? Maman?
- Je te l'ai déjà dit des milliers de fois, mon ange. C'était la plus brillante chercheuse de tout Atlas, bien plus brillante que moi.
- Tu étais chercheur aussi ?" - s'interroge la fille aux boucles blondes.
" - Dis donc , il y en a des questions dans une si petite tête. Tu ferais mieux d'aller dormir maintenant c'était une situation éprouvante. Demain nous accosterons à la station la plus proche pour des réparations."

La petite fille se lève et se dirige vers sa chambre à l'arrière du vaisseau. Elle s'endormira la tête pleine de question en se remémorant les couleurs vives de ce magnifique objet céleste.

Je pense qu'il serait opportun que tu choisisses un pseudonyme

J'adhère

Les personnages sont intéressants, l'histoire a l'air sympathique, ta syntaxe est très bonne même s'il manque quelques virgules par-ci par-là à mon goût

Bien trouvé la petite référence à Isaac Asimov

Le 20 septembre 2016 à 07:43:31 Talibanski a écrit :
Je pense qu'il serait opportun que tu choisisses un pseudonyme

J'y ai déjà pensé mais je sais absolument pas quoi.

Le 20 septembre 2016 à 08:43:23 TheSniderMcWood a écrit :
J'adhère

Les personnages sont intéressants, l'histoire a l'air sympathique, ta syntaxe est très bonne même s'il manque quelques virgules par-ci par-là à mon goût

Bien trouvé la petite référence à Isaac Asimov

C'est aussi une référence à Asimo un robot créée par Honda (son nom s'inspirait déjà d'Asimov)

Le chapitre 2 est disponible aujourd'hui ici :
https://www.wattpad.com/313226217-atlas-chronique-robotique-chapitre-2-uruna%C3%AF

Et le voici sur le topic :

Chapitre 2 – Urunaï

Voilà près de deux ans que Deïden était aux commandes de l'Asami, jamais il ne l'avait vu dans un si piètre état. La coque avait accusée de nombreux chocs et l'un des moteurs était tout simplement inutilisable, ne laissant place à aucune réparation possible, il devra être changé. L'arrivée imminente dans une station spatiale s'avère donc cruciale et salvatrice pour l'Asami et ses occupants.

Cela fait maintenant six heures que lui et Asim-0 étaient en train de constater les dégâts et de réparer ce qui pouvait encore être réparé. Nul doute que dans sa condition, l'Asami ne verrait pas une année de plus.

" - Monsieur, brèche dans la coque au niveau du moteur défaillant.
- Vas tout de suite colmater ça Asim, je m'occupe de redistribuer toute la puissance sur les trois autres moteurs restants. À combien est le taux d'oxygène?
- 47% Capitaine. Nous devrions pouvoir atteindre la station Urunaï dans une dizaine de minutes. "

La station Urunaï était déjà en vue. Elle était placée là, au beau milieu de l'espace, loin de toute planète ou colonie habitée. L'influence de vaisseau à ses alentours était impressionnante. L'Urunaï avait beau être isolée, sa position n'avait pas été choisie au hasard, elle est située sur l'un des couloirs spatiaux les plus fréquentés. Que ce soit les marchands, les militaires ou les mineurs, cette station était un lieu incontournable pour tout vaisseau en proie à des difficultés.

La porte de son hangar mesure près de 100 fois la taille de l'Asami et est éclairée en permanence. La fédération n'a pas lésiné sur les moyens, cette station est un véritable chef d'œuvre, tant par sa conception que par son envergure. Nul doute que la fédération l'a également très bien armée.

L'Asami quant à lui, n'est plus l'incroyable vaisseau qu'il était autrefois. Son passage dans la nébuleuse l'avait endommagé. C'est donc à vitesse réduite que sa carlingue se dirige vers la porte du hangar.

" - Capitaine, la trajectoire vers le hangar est engagée. Nous recevons également une transmission de la station.
- Met la sur l'écran principal. "

L'écran qui se trouve au milieu de la pièce s'allume. C'est alors que le visage de l'interlocuteur apparaît. Une jeune femme, rousse. Sans aucun doute militaire au vu de la combinaison qu'elle arbore, va prendre la parole.

" - Dendeï Askengard, vous allez être escorté au hangar par trois de nos chasseurs. Veuillez n'opposez aucune résistance. Fin de la transmission. "

Trois chasseurs armés de la fédération sortirent immédiatement du hangar à la fin du message. On pouvait très clairement lire, pour peu qu'ils se trouvent assez prêt, la dénomination suivante sur la coque de chacun des appareils : Fédération d'ATLAS. Ses chasseurs sont de petites tailles. Conçu pour être piloté par un seul homme mais disposant tout de même d'une force de destruction importante.

En moins d'une dizaine de secondes, ils se trouvaient déjà aux côtés de l'Asami. Se plaçant à la droite, la gauche et au-dessus du vaisseau minier.

Ilos, qui jusque-là était dans ses quartiers, rejoint son père sur le pont du vaisseau.
La petite fille, les cheveux en bataille et la bave au coin de la bouche s'interroge sur la situation.

" - Papa, qu'est-ce qu'il se passe?
- Je ne sais pas ma puce. Tu ferais mieux de te débarbouiller, on va avoir de la compagnie. "

L'Asami entame donc sa trajectoire vers le hangar de l'Urunaï accompagné de son escorte militaire non désirée. Les lumières de la porte du Hangar sont éblouissantes mais l'on peut déjà apercevoir que le hangar est terriblement fréquenté. Chaque parcelle de cette immense ruche est utilisée.

Les trois chasseurs forcent le vaisseau à emprunter la direction d'une piste d'atterrissage isolée destinée aux militaires de la fédération. Un secteur que rarement les civils n'ont eu le privilège de visiter. Le vaisseau lourdement escorté, amorce sa descente vers une passerelle où des militaires attendent son équipage. Malgré ses problèmes techniques, l'Asami se pose sans encombre. De la fumée s'échappe de l'arrière de l'engin. Les moteurs encore fonctionnels s'éteignent pour laisser place aux bruits de la station.

Deïden descend de son fauteuil de capitaine et s'adresse à Asim-0.
" - Asim, tu vas veiller sur Ilos jusqu'à ce que je revienne. "
Il se dirige alors vers la porte principale qui, par chance, est encore intact. L'ouverture de la porte place le capitaine devant une douzaine de militaires armés. Au milieu de la passerelle se tient la femme qu'il avait pu voir lors de la transmission. Il avait émis quelques doutes au visionnage de la vidéo, ce visage et ces cheveux roux lui semblaient familiers. Maintenant qu'il pouvait la voir en chair et en os, les doutes étaient dissipés. Cette femme rousse n'est autre que Moya, une ancienne connaissance de Deïden et de sa défunte épouse.

Moya s'avance pour s'adresser à Deïden.

" - Deïden ravie de te revoir.
- Je ne peux pas dire que c'est réciproque.
- Désolée de ces mesures mais nous n'avons pas de temps à perdre. La fédération a besoin de toi."

Le chapitre 3 est aussi disponible ici : https://www.wattpad.com/314202003-atlas-chronique-robotique-3-14-herculis-b

Chapitre 3 : 14 Herculis b

Trois mois auparavant.

Sur l'exoplanète désertique '14 Herculis b''', en orbite autour de l'étoile 14 Herculis, une naine orange située dans la constellation d'Hercule à environ 59 années lumières de la Terre.''

La fédération d'Atlas soupçonnait la coalition Titanienne de travailler en secret sur de nouvelles technologies, notamment sur des moteurs supraluminiques permettant de dépasser la vitesse de la lumière. Il y a deux semaines de là, une sonde avait émis un signal en provenance de l'exoplanète, 14 Herculis b. C'est alors que la fédération décida d'envoyer une équipe de reconnaissance.

Une navette de la fédération s'apprêtait à atterrir sur cette planète d'apparence sans vie. À son bord, une équipe composée de cinq personnes. Siegbert le leader de cette opération, était un militaire aux cheveux grisonnants qui n'avait d'autre passion que les armes à feu. Les gros calibres qu'il adorait tant lui avaient, au cours des années, forgés une musculature imposante.
Sous ses ordres, deux soldats aguerris, Andrew et Lincoln, habitués aux opérations spéciales sous les ordres de leur commandant, qu'ils surnommaient amicalement, Sieg.

Deux spécialistes de la fédération avaient été choisis pour enquêter sur ce mystérieux signal. La brillante Gwendolyn Parker, major de sa promotion à l'Académie d'Atlas en 2630, était une belle femme rousse aux yeux verts. Une experte dans l'étude des technologies, software et hardware. Ses compétences étaient uniques au sein de la fédération, elle représentait un atout majeur dans la course à l'armement qu'avait engendré le traité de paix Atlas/Titan.

Pour la seconder, Harold Spencer. Un carriériste de génie qui avait gravi la hiérarchie de la fédération en moins de 50 cycles. Ses aptitudes couvraient un large panel de connaissances, qui s'étendaient de la mécanique des vaisseaux spatiaux à la conception et l'analyse de l'armement de pointe.

Pesante, était le mot qui décrivait le mieux l'ambiance qui régnait dans la navette. Le fossé culturel était bien présent entre les deux groupes distincts, les militaires et les scientifiques.

La navette se posa délicatement sur la surface rocheuse de la planète, au milieu d'un cratère assez large pour faciliter les manœuvres. L'auto-pilote enclencha les scans environnementaux, aucune trace de vie à 20 kilomètres du site d'atterrissage n'avait été détectée.

Les cinq passagers devaient enfiler des combinaisons avant de pouvoir entrer dans le sas de dépressurisation. Il était impossible de respirer sur cette planète hostile, celle-ci ne possédant pas d'atmosphère.

"- Faute d'un endroit plus spacieux, l'auto-pilote nous a posé dans ce cratère à 800 mètres de la cible. Vous vous sentez prêt pour une petite marche les matheux?

- Siegbert ? C'est bien votre nom? Sachez que les "Matheux" ont également subi tous les examens militaires avant d'être envoyés sur le terrain" s'exprima sur un ton ferme la respectable Gwendolyn.

Le commandant, avec un rictus non dissimulé, "- C'est qu'elle mordrait la petite, j'espère que vous ferez preuve de la même hargne, si l'on tombe sur un escadron de Titaniens surentraînés."

" - Ne sommes-nous pas en paix avec Titan?" demanda Harold.

" - Si vous pensez qu'ils nous laisseront partir après avoir vu une technologie secrète, vous vous fourrez le doigt dans l'œil."

L'équipage s'apprêtait à endosser les nouvelles combinaisons de la fédération, bleu métallisé sur fond blanc. L'emblème d'Atlas prenait place au milieu du bras, de sorte à être des plus visibles. Les combinaisons, serrées au maximum ne devait laisser aucun jeu entre la peau et le tissu qui les composaient. Les nouveaux casques, bien qu'assez imposants, étaient plutôt légers. Chacun disposait de caméras et de lampes intégrées au niveau du front ainsi que sur les tempes gauche et droite.

Le chef d'opération entra le premier dans le sas, suivi de Gwen, Harold et pour clôturer la marche Andrew et Lincoln. La dépressurisation du sas, d'une durée de 60 secondes, entraînera une baisse de la pression atmosphérique au sein du caisson pour se calquer sur la pression en dehors. Le temps pour l'équipe de vérifier que leurs combinaisons étaient correctement réglées, et les caméras fonctionnelles.

Siegbert se tourna vers son escouade du jour.

"- Bon, écoutez moi bien. Je veux pas un accro, on sort, on va au signal, on voit ce qu'il y a à voir, on prend ce qu'il y a à prendre et on décampe aussi sec.

- Peut être qu'on y trouvera votre sens du tact" - rétorqua Gwen.
" - Encore un mot poil de carotte et je te largue dans un vaisseau-ordure tout droit dans le soleil."

La jeune rousse préféra se taire et lâcher un regard de glace à ce vulgaire militaire rentre-dedans, le conflit n'avait pas lieu d'être même si lui rabattre son caquet lui aurait fait plaisir.

Le sas s'ouvrit enfin, laissant place à la beauté de roche que 14 Herculis b avait à offrir. Dans le ciel l'équipe pouvait y voir l'étoile 14 Herculis. L'équipe disposait de peu de temps avant que cette naine orange ne se couche, celle ci offrant déjà moins de lumière que le Soleil terrien ou que Proxima du centaure.

"- J'envoie la position du signal sur le GPS de vos casques. 800 mètres vers le nord, on devrait arriver assez vite."

Ainsi parla le chef d'escouade. La randonnée devrait être de courte durée, les 500 premiers mètres étant composés uniquement de descente. Ce sont les derniers mètres qui devraient ralentir la progression, le chemin devenant étroit et escarpé.

Il n'était pas aisé de marcher sur un tel sol, et cela se fit ressentir au premier pied posé à terre. Les explorateurs devaient composer avec la multitude de cailloux qui jonchaient le parterre. Les premiers pas sont lents, mais le sens de l'équilibre de chacun prend vite le relais et d'autres pas plus rapides peuvent ainsi s'enchaîner.

Les aventuriers, après avoir parcouru le premier demi kilomètres allaient s'engouffrer dans l'étroit passage menant directement à la source de la transmission. Ils allaient devoir crapahuter sur près de 300 mètres dans un couloir très serré, les uns derrière les autres.

La formation initiale restait inchangée. Siegbert suivi de Gwen et Harold, talonnés de près par les deux militaires silencieux.

"- Vos soldats ont-ils des langues, ou vous seul êtes à même de nous enrichir avec vos précieux commentaires ?", s'amusa Harold le spécialiste.
"- J'aimerais tant que vous soyez aussi silencieux, vous et votre rouquine".

La troupe avançait avec toutes les précautions nécessaires, quitte à doubler la longueur du trajet, de peur d'abîmer leurs équipements sur les roches aiguisées qui pullulaient dans cette tranchée. Gwen transportait, dans son sac à dos, toute sorte d'instrument d'analyse de sa conception. Harold, quant à lui, transportait une mallette remplie d'outils qu'il interdisait à quiconque l'accès.

Ils pouvaient enfin apercevoir le bout du passage. Le commandant en sorti le premier suivi des quatre autres. Le passage débouchait sur une espèce de plaine rocheuse circulaire.

L'équipe était bouche bée par ce qu'ils voyaient au centre de la plaine.

Sieg ordonna à ses soldats de se tenir prêt à tirer.

Harold, déboussolé, fît tomber sa mallette et lâcha un :

" - Bordel, c'est quoi ce truc ? "