Voila, comme je l'avais dit, et malgré la tourmente actuelle qui a un peu éclipsé le délire, je reprend ce "vieux" projet que j'avais laissé de coté. Mon texte ASI m'a replongé dedans, du coup j'ai gratté un peu pour le faire renaître. Contrairement a la premiere version, que certain ont pu suivre a l'époque, le ton se veut plus sérieux. L'humour sera toujours présent, mais moins WTF. Ce n'est pas spécialement une volonté, c'est sortit comme ca^^

Chronologiquement, ca se tient plus ou moins, ca pourrait être la "suite" des étranges aventures première du nom. Même si ca sera je pense assez différent, voila comment tout a commencé> https://www.jeuxvideo.com/forums/42-58-42033841-1-0-1-0-les-etranges-aventures-d-ecriture.htm Je vous laisse avec la première partie, qui sera découpée en deux chapitre. (Merci a Elfi pour la correction )

Bienvenue dans le monde sans pitié d'Ecriturius!

Les étranges aventures d’Écriture/2

Renaissance.

1.

Loin de la frénésie et de l'agitation de la capitale, un jeune chevalier au regard sombre parcourait les terres d'Ecriturius d'un pas décidé. Il n'avait emporté avec lui que le strict minimum, à savoir un peu de viande, des biscuits secs, son armure et sa gigantesque épée. Son départ avait été précipité. La veille, l'un de ses informateurs lui avait appris la nouvelle. Sa volonté de rentrer en contact avec les renégats était parvenue jusqu'au seigneur Zech. Celui-ci avait convoqué ses redoutables capitaines de division. Bien loin de la magnanimité de ceux qui occupaient jadis leurs fonctions, les nouvelles figures de proue d'Ecriturius n'inspiraient que la crainte, la douleur et la mort.

Homm les connaissait bien, pour les avoir côtoyés de près. Si lui avait pu prétendre au poste de chef des armées, ce n'était que dans une volonté de laisser au peuple une figure plus ou moins amicale en place. En théorie, il faisait donc partie du carré d'as, et en était même, en tant que chef des armées, officiellement le meneur. Techniquement, le jeune homme surveillait constamment ses arrières, prêt a éviter le coup de poignard mortel qu'on finirait, tôt ou tard, par lui planter dans le dos. Le seigneur des cendres ne ressemblait pas plus à un humain qu'une brindille ne ressemble à une poutre de chantier. Homm savait pertinemment bien quel horrible sort lui serait réservé pour acte de trahison. En y pensant, une coulée de sueur froide lui parcourut l'échine.

Quittant la chaleur étouffante des plaines pour les bois qui jouxtaient la route principale, le chevalier profita de l'ombre et de la fraîcheur relative pour établir un campement provisoire. Cela faisait maintenant plus de douze heures qu'il marchait sans relâche. Parti de la capitale en pleine nuit, il profita du cours d'eau traversant la forêt pour se revigorer et remplir sa gourde. Ses jambes étaient lourdes, sa tête saturée d'anxiété. Lui qui affectionnait tant la solitude n'aurait pas craché sur un compagnon de route qui lui aurait permis de fermer l’œil en toute sécurité. A défaut de pouvoir compter sur un tel soutien, il décida de se laisser aller. Le sommeil ne tarda pas à s'emparer de son être, qui bascula dans un puits sans fond.

Lorsqu'il se réveilla, la nuit semblait être tombée. Son instinct lui signifia de suite qu'il n'était pas seul. Il porta la main à son épée. Toujours bien présente à ses côtés, passer sa main sur l'énorme lame tranchante lui redonna de l'entrain. Il sauta sur ses pieds, empoignant son arme à deux mains tout en scrutant nerveusement les alentours. Le feu de fortune qu'il avait allumé avant de se laisser aller s'était éteint, et la lumière de la lune perçait difficilement le toit de feuillage présent au-dessus de sa tête.

— Montrez-vous, qui que vous soyez !

Un étrange petit être s’avança. De forme humanoïde, il n'était pourtant formé que de bouts de bois semblant se mouvoir par leur propre volonté.

— Tu veux débattre ?

Homm fut pris de court par la question. Débattre ? Quel était donc ce drôle de petit être ? Un sous-fifre de Zech ? Une créature de la forêt ?

— Moi j'aime débattre. Je te laisserai choisir le sujet, si tu veux.
— Tu es venu pour m'éliminer, c'est ca ?
— ... Maître, il ne veut pas débattre, soupira plaintivement le petit être en se retournant pour fixer le vide d'un œil presque larmoyant.
— Avant de proposer aux inconnus un débat, il me semble que la moindre des choses est de se présenter, numéro 29 !

Homm, déboussolé, jetait des regards insistants tout autour de lui. Il resserra son emprise sur le manche de son arme, prêt a bondir dans un sens ou dans un autre. Un individu encapuchonné dans une soutane de toile usée sembla se matérialiser devant lui. Tentant de contenir sa surprise et de faire bonne figure, le chevalier pointa son épée dans sa direction, tenant l'arme imposante à bout de bras.

— Qui es-tu, vieillard ?

Le vieil homme soupira. Tant de défiance, alors qu'il venait en ami, voire en sauveur, n'était point nécessaire.

— Mon nom n'a pas d'importance, mais les gens me nomment Ostramus le sage. Celui qui veut sans cesse débattre de tout et de rien, juste devant toi, c'est numéro 29. Tu peux également l’appeler Pyro.

A l'évocation de son nom, le petit être végétal sourit comme un bienheureux. Homm, lui, fixait toujours le vieil homme de manière insistante. Tout ca n'était pas de nature à le rassurer.

— Que me voulez-vous ?
— Tout d'abord, tu vas baisser cette énorme épée que tu pointes vers moi de manière très peu amicale.
— Compte là-dessus, papy !
— Je ne te demande pas ton avis, soupira le vieux sage.

Sa lame sembla tout d'un coup peser trois fois son poids, fila vers le sol et s’enfonça dans ce qui restait des braises du feu. Le jeune chevalier eut beau y mettre toute sa force, il ne put même pas la faire bouger d'un millimètre. Il jeta au vieillard encapuchonné un regard furieux.

— Qu'as-tu fait, sorcier ?!
— Tu es sur les nerfs, perdu, soucieux. Je suis simplement venu te donner quelque chose qui pourrait te permettre d'atteindre ta destination en un seul morceau.

Le vieux sage déposa à ses pieds une petite boule de terre humide, délivra son arme du pouvoir de gravité, et s'en retourna tout en indiquant à son serviteur végétal de faire de même. Homm, hagard, ramassa l'étrange présent pour l'examiner. Ça semblait comestible, même si l'odeur était atroce.

— Pourquoi ? demanda-t-il en élevant la voix.

Le vieux sage ne se retourna pas pour lui répondre, et commença à disparaître de manière inexpliquée.

— Je connais ta destination, tes motivations. Je connais aussi malheureusement le danger qui se terre derrière toi. Seul contre les trois autres, je doute que tu puisses t'en sortir sans aide extérieure. Cette boule de terre te permettra de te dissimuler des humains pendant cinq bonnes minutes. C'est tout ce que je consens à faire. Trouve des alliés, contacte les anciens capitaines de division.

L'inconnu leva la main en signe d'adieu.

— En espérant te voir réussir,  Homm le Pourfendeur .

Le jeune chevalier resta sur place un moment, fixant l'endroit où se trouvait, quelques secondes auparavant, le vieillard encapuchonné sorti de nulle part. Une bien étrange rencontre. Son regard se tourna vers le nord. En marchant bien, il serait sur place avant la fin de la prochaine nuit. Une fois là-bas, il ne lui restait plus qu'à espérer que le seigneur Fatuite soit véritablement un ancien ami des renégats. Dans le cas contraire, il pourrait définitivement tirer un trait sur toute sorte d'issue favorable.

En fait la première version était plus dans la veine de ce qu'a commencé Helping avec ses duels, ou Homm avec sa carte de Westeros. Complètement barré, pas sérieux pour un balle. La, j'ai reprit tout ca un peu plus "sérieusement", même si le mot est peut-être pas adapté

(Et j'ai glissé un clin d’œil a ce que fait Helping dans le surnom d'Homm, qui n'est plus celui qui reçoit mais celui qui donne, si je peux me permettre )

Précision qui me semble de taille, je suis hétérosexuel. Fais en sorte de ne pas l'oublier

Ah il n'a pas précisé que tu pourfendais, jusqu'ici

Le surnom du pourfendeur est lié a l’impressionnante taille de ton... épée. Et fais donc référence a tes exploits sur les champs de bataille, et non a tes exploits de chambre a coucher

Aaaaah, au moins va-t-on rire un peu plus légèrement ...

Le 10 août 2016 à 20:37:26 --crazymarty-- a écrit :
Aaaaah, au moins va-t-on rire un peu plus légèrement ...

C'est sûr que personne n'a apprécié notre tentative de détente d'atmosphère, à Helping et à moi même

Le 10 août 2016 à 20:52:28 Homm a écrit :

Le 10 août 2016 à 20:37:26 --crazymarty-- a écrit :
Aaaaah, au moins va-t-on rire un peu plus légèrement ...

C'est sûr que personne n'a apprécié notre tentative de détente d'atmosphère, à Helping et à moi même

Je ne pensais ni à toi ni à Helping en disant cela. Je suis bien peiné que tu ne sois pas au centre de toutes mes pensées ...

Ce que je veux dire surtout, c'est que ça nous décentre un peu des érgotages entre Choco et Yugo, qui, je dois bien l'avouer, me gonflent terriblement.

Ouais, au moins ca m'a poussé a écrire, c'est déja ca^^

La suite est prête d'ailleurs! Je vais l'envoyer a Elfi voir si elle sait la corriger, ca arrachera moins les yeux (Le but étant, comme la précédente version, d'inclure tout les réguliers ou semi régulier dans l'histoire )

numéro 29 hein...

Le 13 août 2016 à 20:04:23 pyro29 a écrit :
numéro 29 hein...

T'es de retour enculé ?

Le 13 août 2016 à 22:21:40 Homm a écrit :

Le 13 août 2016 à 20:04:23 pyro29 a écrit :
numéro 29 hein...

T'es de retour enculé ?

ouep ^^ j'ai eu des vacances agitées, mais je suis de retour, apparemment j'ai loupé pas mal de truc

Bah ca a été agité ici aussi quoi... numéro 29

Putain oui, t'en as raté des trucs

(Dites, y'a que chez moi que le Café bug ? )

le mec part en vacance et rate l'épisode le plus hot du forum ever après la nomination de Zech et l'Exil

j'aimerais paaaas

quelqu'un de chaud pour me résumer en mp?

En cette fin de soirée, voici la deuxième et dernière partie du premier "volet" des étranges aventures deuxième du nom! Après Homm, Ostra et Pyro, deux nouveaux forumeur rejoignent les terres sans pitié d'Ecriturius! Toujours Elfi a la correction, sisi tu connais les bails. Enjoy!

Renaissance.

2.

La salle du trône, d'habitude bruyante et pleine de vie, se reposait d'un silence de cathédrale. La nuit profonde englobait le royaume dans un sommeil bien mérité. Assez loin de la capitale, sans en être trop près, les habitants pouvaient ici jouir d'une vie paisible et apaisée. Le seigneur des lieux, Fatuite l’œil ouvert, tenait ses concitoyens en haute estime. Du plus grand des nobles au plus petit des pécores. C'est pourquoi, lors du changement de régime et de la prise de pouvoir du seigneur des cendres, il s'était tenu aussi loin que possible des jeux politiques agitant Ecriturius. Un choix qui le rongeait intérieurement, le consumant plus en avant chaque année passant. Chocobo, Elfindel, Mandoulis... Les souvenirs l’assaillirent, il serra le poing. Ses amis étaient bien rentrés en contact avec lui, une ou deux fois. Toujours pour l'inviter a garder sa position et à ne pas prendre parti. Nous nous chargerons de mener la rébellion, continue à t'occuper de ton peuple, avaient-ils coutume de dire. Il frappa si fort contre l’accoudoir de son trône de fer qu'il s'en ouvrit la main.

— Seigneur Fatuite, je savais que je vous trouverais là !

Sorti de sa rêverie de manière inattendue, il ouvrit les yeux pour découvrir l'identité de celui qui venait de le ramener dans la réalité.

— Nono... Que viens-tu faire ici, à cette heure ?
— Ne me nommez pas de la sorte, sire, souffla le chevalier agenouillé devant lui.
— Alors commence par te relever, Lepero Polochonus !
— Bien, bien...

Il se releva, gardant la tête baissée en signe de respect.

— Je t'écoute, persifla le seigneur Fatuite, saoûlé jusqu’à plus soif des manières beaucoup trop soumises du jeune homme.
— Quelqu'un vient d'arriver au château. Un jeune chevalier qui porte le doux sobriquet d' Homm le pourfendeur . Il réclame un entretien immédiat. Je n'aurais peut-être pas dû, mais il y avait quelque chose, chez lui, qui...
— Fais-le entrer de suite, le coupa Fatuite.

Moins de dix minutes plus tard, Homm le pourfendeur, capitaine de division, chef des armées d'Ecriturius, pénétra dans la salle du trône. Officiellement, le seigneur Fatuite avait juré allégeance au seigneur des cendres. La visite de l'un de ses capitaines de division n'avait donc, en soi, rien de bien extraordinaire. Si du moins l'on exceptait de prendre en compte son piteux état et la flamme qui brillait dans ses yeux. Fatuite l’œil ouvert possédait des informateurs un peu partout. Le fait que ses anciens camarades fussent en train de préparer une offensive d'envergure, l'aversion du nouveau chef des armées pour la domination et le pouvoir autoritaire, son envie de rejoindre une autre cause, un autre rêve, rien de tout ca ne lui avait échappé.

— Je serai mort d'ici quelques jours. Avant d'y passer, je veux délivrer les secrets et les faiblesses que j'ai pu observer chez notre cher seigneur des cendres...

Fatuite ne put s’empêcher d'esquisser un rictus, qu'il fit immédiatement disparaître pour afficher une mine froide et autoritaire.

— Es-tu prêt à risquer ta vie pour embrasser un nouvel idéal,  Homm le pourfendeur ?

Le jeune chevalier sourit. Prêt a risquer sa vie ? Il serait mort dans la semaine, de toute façon. La mystérieuse boule de terre cuite, présent du vieux sage, lui avait déja permis d'échapper une première fois à une mort certaine. Il n'avait plus le choix, sa destinée ne lui appartenait plus.

— Ma vie tient à peu de choses, en ce moment, seigneur Fatuite. J'aimerais juste qu'elle puisse servir une juste cause avant de la voir s'envoler. Je n'ai pu atteindre que vous.
— Et si je te permettais de les atteindre, eux ? s'amusa le maître des lieux.

Homm, sur le coup, ne sut quoi répondre. S'il pensait secrètement que le seigneur Fatuite avait toujours soutenu les renégats, bien loin de lui l'idée qu'il consentirait à lui indiquer où les trouver. C'était presque inespéré. Sa rencontre avec le vieux sage lui traversa l'esprit. Ce n'était plus lui qui était aux commandes de sa destinée.

— Vous me feriez là un honneur inespéré, sire.

Il posa un genou en terre et baissa la tête. Fatuite l’œil ouvert dut calmer ses nerfs en mastiquant machinalement ses longs cheveux couleur d'encre. Tout ce qu'il désirait, c'était une vie calme, dépourvue de turpitudes et de remous en tous genres. Et aujourd'hui, il se retrouvait avec l'avenir du royaume sur les bras. Et qu'avaient-ils tous à toujours finir par s'agenouiller devant lui ? L'un des hommes qui détenait, bien malgré lui, une bonne partie du pouvoir d'Ecriturius souffla un bon coup pour évacuer sa frustration.

— Je te donnerai un point de rendez vous. Possible que jamais personne ne s'y présente, possible que tu sois directement attendu. Tu partiras demain mais pour le moment... tu fais pitié à voir, pour un capitaine de division. M'est avis qu'une bonne nuit de sommeil te ferait le plus grand bien.

Derrière la lourde porte de la salle du trône, le propriétaire d'une oreille indiscrète suivait la conversation du mieux qu'il le pouvait. Quel homme, cet Homm, pensa-t-il. Fraîchement adoubé chevalier, Lepero Polochonus ne rêvait que de grandeur, de noblesse et d'actes de bravoure. Rester à l'intérieur de son cocon confortable ne le ferait pas grandir. C'était décidé ! Il suivrait Homm le pourfendeur, rencontrerait les renégats et mettrait à mal le règne du terrible Zech.

— Pour la grandeur de la chevalerie ! exulta t-il en dégainant son épée.
— Qui est là ?! Nono, c'est toi ?

Avant de partir à l'assaut du monde corrompu, Lepero Polochonus, dit plus couramment Polochon , passa une heure à se faire enguirlander copieusement. Son enthousiasme débordant lui avait encore valu une déconvenue. C'était loin d'être une première fois, et encore plus loin d'être la dernière.

-

Alors qu'il se félicitait d'avoir mis la main sur une monture et un nouvel objectif, la vue de celui qui galopait à ses cotés ne put que refréner son enthousiasme. Pourquoi avait-il fallu que ce chevalier pour le moins  particulier l'accompagne ? Il semblait toujours très concentré et plutôt content. Comme si son envie première était de paraître le plus appliqué possible. Deux heures seulement qu'il se le coltinait, et déjà, l'envie de lui éclater le crâne avec une grosse pierre lui paraissait un moindre mal.

— Nous arriverons bientôt à destination, c'est une grande joie que de vous accompagner dans ce périple, courageux chevalier d'Ecriturius !

Homm grinça des dents. L'envie de descendre de cheval pour lui en coller une le démangeait de plus en plus.

— Ne m’appelle pas comme ca...
— Et comment dois-je donc vous nommer, courageux chevalier ?
— ... Homm. Appelle moi Homm. Et si possible, ne m'appelle pas du tout.

Les deux jeunes gens continuèrent leur chevauchée vers le Nord, toujours plus en avant. A ce rythme-là, ils atteindraient la taverne du renard doré en fin de soirée.

Le 19 août 2016 à 00:13:16 BradPriwin a écrit :

Quel homme, cet Homm, pensa-t-il.

Depuis le temps que je voulais faire ce jeu de mots

https://www.youtube.com/watch?v=E-p6l9nioNI

ah ok d'après Choco je suis une grosse victime

https://www.youtube.com/watch?v=nzFSbJRb4aM