Bonjour, premier post pour moi sur ce forum, en espérant ne pas me tromper de section. J'ai commencé à écrire quelques lignes dans le genre fantastique. Je ne prétend pas pouvoir un jour contempler mon roman sur les étagères des librairies,mais j'aurais aimé avoir quelques avis, sur le style et le contenu du premier chapitre (j'ai 3 chapitres supplémentaires si quelqu'un veut continuer la lecture). Ma grande question est: avez-vous envie de continuer la lecture?
Je m'excuse pour les coquilles qui se seraient glissées dans le texte, malgré mes relectures je sais qu'il en reste :'(
Merci d'avance! Alexis

(Chap I - Partie I)
Enez

La faim le réveillât. Il avait mal partout et ouvrit difficilement les paupières. La lumière vive du soleil l’éblouit un instant avant qu’il ne puisse distinguer un rocher, ou plutôt une montagne de plusieurs centaines de mètres de haut pointer fièrement vers le ciel. Couché sur le dos, Thomas ne pouvait pas distinguer le sommet qui se perdait dans les cieux. Il s’assit difficilement et se cala contre un arbre. Il prit alors seulement conscience de cette faim qui le tenaillait et que l’endroit où il s’était réveillait ne lui était pas familier. Où était-il ? Que c’était-il passé ? Il aurait dû être paniqué mais ne ressentait pas grand-chose, comme dans un rêve, il n’arrivait plus à se rappeler qui il était et d’où il venait, son seul souvenir était son prénom : Thomas. Il se leva en s’appuyant sur un rocher couleur ocre et partit à la recherche de quelque nourriture à se mettre sous la dent, il savait qu’il aurait les idées plus claires ensuite. Il longea la montagne qui descendait en une paroi lisse et verticale, impossible à escalader quand un doux bruit lui parvient. Une cascade. Marchant vers le bruit de l’eau, il entra dans ce qui semblait être un petit bois et marcha silencieusement. Après plusieurs centaines de mètres sous le couvert des arbres, il arriva dans une grande clairière à l’herbe haute et sauvage, coupée en deux par une rivière assez large mais sans être profonde, d’un bleu presque transparent dans laquelle nageaient des poissons aux couleurs éclatantes. Il se désaltéra longuement, étanchant sa soif. Son ventre criant famine il longea le bord de la rivière vers les arbres les plus proches espérant y dénicher quelques fruits. Sa surprise fût grande lorsqu’il trouva de nombreuses baies dans un buisson et se rassasiant, prit conscience de l’environnement dans lequel il se trouvait. Quelques arbres au pied de la montagne, une plage d’un côté rocailleuse, de l’autre un sable beaucoup plus accueillant ou les vagues venaient mourir, jouant un rythme régulier. La rivière devant laquelle il s’était assis tombait en cascade depuis la montagne et traversait lentement le petit bois, puis serpentait dans une grande et large prairie herbeuse avant de se jeter dans la mer. Enfin la grande montagne semblait tenir sur la moitié de l’île et se jetait de chaque côté dans l’océan. Reprenant petit à petit ses esprits Thomas commença à paniquer et appela pour trouver du monde, marchant d’abord, courant ensuite avant de s’écrouler de fatigue sur la plage.

La nuit était tombé lorsqu’il se réveillât, une lune argentée brillait si fort dans le ciel qu’on se serait cru en plein jour. Un bruit attira son attention, se retournant il vit derrière lui un animal étrange comme il n’en avait jamais vu, deux antennes au bout desquelles se tenaient deux grands yeux, un museau allongé d’où sortaient deux grandes dents et deux grandes oreilles pointus trônaient sur le sommet de son crâne. Un peu plus grand qu’on homme, l’animal semblait aussi menaçant que les griffes acérées qui sortaient de ses puissantes pattes. Celui-ci le fixait intensément et commença à souffler fortement. Thomas respirait lourdement et la sueur commença à perler le long de son dos. Un regard à droite puis à gauche lui firent comprendre qu’il n’avait pas de cachette. Le filet de bave de l’animal et les deux yeux globuleux qui le fixaient lui indiqua qu’il voulait en faire son repas. L’animal se leva sur ses deux pattes arrière et un son rauque et lugubre se fît entendre, Thomas comprit la signification de ces signaux : il allait charger! Il se mit alors à courir de toutes ses forces vers le petit bois qui semblait être le seul endroit où se cacher. Il entendait le martèlement creux produit par la rencontre puissante entre les pattes de l’animal et le sol rocailleux, le souffle régulier froid et sans pitié de l’animal le suivait de très près et Thomas accéléra encore sa course avant de s’enfoncer au travers des arbres, l’animal semblait ne plus le suivre aussi facilement et Thomas pu ralentir. Il s’adossa même contre un arbre pour reprendre son souffle et épongea son front. La peur lui tenaillait l’estomac. Soudain un buisson bougea non loin de lui, puis un second, puis un troisième, l’animal arrivait à pleine vitesse droit sur Thomas qui eut juste le temps de s’accrocher à une branche située au-dessus de sa tête et de se hisser dans l’arbre. Aussitôt l’animal fonça tête baissé sur l’arbre manquant de le déraciner. Plusieurs coup de tête plus tard l’animal repartit mécontent que son repas se soit échappé et Thomas pu de nouveau respirer lentement. Cette première journée sur l’île aurait pu mal se finir se dit-il et se promit d’être plus prudent quant à cette terre qu’il ne connaissait pas. Il attendit le jour dans l’arbre et partit dès l’aube à la recherche d’un abri pour la nuit suivante.

Il longea de nouveau la rivière mais cette fois-ci s’enfonça vers la montagne dans l’espoir de monter et surplomber toute l’île afin de trouver des habitants plus accueillants. Mais alors qu’il buvait une grande gorgée d’eau, une sorte de feulement attira son attention. Marchant prudemment vers le bruit Thomas attrapa un bâton tombé à terre et le serrant fort s’approcha du bruit. Ca surprise fût grande quand il vit une sorte de petit lionceau tombé au fond d’un trou, celui-ci recroquevillé en boule semblait épuisé et seul un râle faible montrait que l’animal était vivant. Thomas le sortit doucement de sa prison et lui fît boire l’eau de la rivière avant de partager quelques baies. Le lionceau épuisé, s’endormit aussitôt et Thomas se demanda qu’en faire. Il savait qu’il ne survivrait pas face à l’animal qu’il avait croisé dans la nuit et se décida à le prendre avec lui. L’animal n’était pas bien lourd et ne débattait pas, si bien qu’il ne fût pas difficile à transporter, de plus sa présence réconfortait le jeune garçon qui se trouvait bien seul.
Après de longues heures de marche au pied de la montagne, il aperçut une sorte de rampe qui semblait monter jusqu’à une plateforme surélevé par rapport à la plaine, et semblait faire un excellent abri pour passer la nuit. Il commença l’ascension portant le lionceau dans ses bras et…
— Thomas, chuchota une voix, Thomas… réveille-toi.
Le garçon sentit une main le bousculant et ouvrit difficilement les yeux, apercevant son amie.
— Désolé Léa, dit-il, j’ai dû m’assoupir.
Elle sourit comme à son habitude,
— C’est l’heure, tu dois leur parler. Ils t’attendent tous.
— J’arrive, dit-il.

Tout en se frottant les yeux il se remémora son rêve, se rêve qui revient de plus en plus souvent : son arrivée sur l’île plusieurs lunes auparavant. Comme tous les enfants ici, il ne se souvient de rien à part son prénom, Thomas. Il se leva, caressa Maahes, son lionceau qui dormait près de lui et sortit de cette hutte qu’il a lui-même construit avec Jack son meilleur ami lorsqu’ils étaient encore seul ici. Depuis d’autres enfants apparaissait régulièrement, certains arrivaient sur des embarcations en piteux états, d’autres étaient retrouvé inconscient dans la forêt. Il sortit, regarda cette assemblé composé d’enfants de tous âges, certain semblait sorti de l’adolescence, d’autres n’y étaient pas encore entré. La température était fraiche malgré ce soleil qui brillait haut dans le ciel, mais Thomas savait que la neige ne tarderait pas à tomber, ici les deux saisons, froides et chaudes, ne durent que quelques semaines.

Tout le monde était présent, comme toujours, à ce rassemblement organisé à chaque fin de cycle, lorsque la lune prend cette teinte argenté, amenant une clarté au beau milieu de la nuit. Dans deux jours, elle reprendra sa couleur sombre, et se fondra dans le ciel étoilé. C’était les moments redoutés, les animaux sortaient chasser et s’aventurait de plus en plus haut vers le plateau où les enfants avaient pris refuge, où ils ont établi un camp, leur Camp comme ils aiment l’appeler. Ce soir ils étaient tous assis en tailleur autour du feu qui brûlait en plein centre du village. Comme à son habitude il passa son regard sur ces ? Il donna alors la parole à Jack, son meilleur ami et chef des guetteurs :
— Rien de nouveau, la forêt continue à s’étendre de plus en plus, elle aura bientôt atteint la mer, dit-il.
Quand il était arrivé sur l’île, Thomas n’avait aperçu qu’un petit bois, mais comme les saisons, les plantes suivait le cycle de la lune, si bien que celles-ci grandissait a vu d’œil et recouvraient maintenant la quasi-totalité de l’île. Il prit des nouvelles de chaque équipe, chasseurs, cuisiniers, cueilleurs. Chacun changeait de rôles à la fin de chaque cycle, seul les chefs de chaque faction gardaient le même poste.
— Les réserves sont pleines, dit Tarik le cuisinier, nous passerons l’hiver sans trop de difficultés.
Thomas pensa qu’il faudrait finir rapidement la construction de la Maison, en effet les nouveaux arrivants ont gonflés les rangs si bien qu’ils se sentent à l’étroit dans les huttes déjà construites. La Maison qui comprend de plus grandes pièces est composée de mur en bois et d’un toit en herbe séchée. Il désigna 5 personnes supplémentaires pour aider à la réparation d’une partie du toit qui s’était écroulé à la suite d’une tempête. Cette Maison, gigantesque hutte ou les chambres sont organisées autour d’un foyer central, est entouré de huttes plus petites qui servent de rangement, cuisine, salle d’entraînement…
Le laboratoire des sorts, où s’entrainent les petits sous la tutelle des jumelles, Lea et Ema est quant à lui construit un peu à l’écart pour avoir un peu de tranquillité. Il voulait commencer l’entraînement des plus jeunes à leurs nouveaux pouvoirs, ceux-ci apparaissaient vers les 8 ans et étaient difficilement contrôlables. Thomas lui-même avait mis du temps à comprendre ce qu’il lui arrivait lorsque ces mains s’étaient mis à cracher du feu, très vite il avait appris à le contrôler, jusque ne plus subir aucune brulures... Le tout est entouré d’une palissade haute qui ferme l’accès à leur plateforme, creusé par le temps à travers la roche. Le seul moyen d’y accéder est une longue pente qui descend jusque dans la vallée. Celle-ci n’offre aucun point de dissimulation, si bien que Thomas et ses compagnons n’ont jamais été dérangés par les animaux qui pouvaient facilement être chassés à coup de flèche enflammées bien avant d’atteindre leur village. Cette plateforme, outre leur village, possède un vaste champ cultivé par les enfants qui suffit à subvenir à leurs besoins. Quand le temps le permet ils descendent chasser dans la vallée ou pêcher dans la rivière mais n’y reste jamais bien longtemps, les animaux sauvages peuplant la forêt. Enfin quelques arbres viennent offrir un peu d’ombre lors des saisons chaudes.

C'est mieux ainsi, je te lierai à l'occasion !

N'hésite pas à te présenter et à lire toi même des écrits du fofo, les gens viendront plus facilement te lire !

edit : quelques retours à la ligne en plus m'auraient plus quand même

Bonjour, déjà un grand merci pour ton retour
Pour les sauts de lignes, le passage de Word au forum en a supprimé une grande partie, je ferais attention de les remettre lors des prochains posts :D

Concernant les fautes, il y en a, effectivement, bien trop, c'est mon souci récurrent, je ne parviens pas à les voire malgré de nombreuses relectures, je porterais mon effort sur cette partie dorénavant.

J'ai effectivement beaucoup aimé le labyrinthe, peut-être un peu trop si cela se ressent dés le début du texte..

Je vais reprendre tout ça à tête reposée, notamment tous ses conflits de temps, qui ne me sautaient absolument pas aux yeux avant que tu ne le pointe!

Je te remercie énormément pour ton retour bien complet , je posterais la suite demain sûrement, après correction approfondie.

Bonjour tout d'abord.
Je me permet d'apporter ma critique par rapport à quelques points de ton récit qui m'ont sauté aux yeux comme dérangeants.

L'originalité d'abord, de par la similarité précédemment relevée avec Labyrinthe. Le cliché du personnage amnésique manque d'originalité, et ça ne date même pas de ce livre, alors, bien sûr, il serait stupide de demander un remaniement complet du scénario, mais ce que je voulais pointer c'est la nécessité dès lors que tu te reposes sur ces clichés de capter l'intérêt du lecteur par d'autres moyens.
Enfin voilà, après, je ne me sens pas dans le public cible, mais c'est un point qui me tenait à coeur, parce que sans être négatif en soi, il se couple à d'autres qui eux le sont et les exacerbe.

La description de ta faune me laisse hésitant. J'ai toujours trouvé assez important de pouvoir rattacher une bonne creature de fantasy de quelque chose qui nous est connue, et d'en suite broder dessus.
En te lisant, mon esprit a fait flotter les quelques élements de description que tu nous presentait, sans vraiment pouvoir les rattacher à quelque chose. J'ai ensuite assimilé, les Skouls par exemple à la forme générale d'un loup, puisque tu nous les décrit comme des prédateurs, et là j'ai obtenue une image mentale qui tenait plus ou moins la route. Tout ça pour dire que j'en retire une impression d'incompletude, comme si je te décrivais un cheval comme ayant une queue, quatre sabots et de larges dents d'herbivore.

Ton récit manque de crédibilité. Quand Thomas se réveille, il est dans un environnement connu, c'est clairement indiqué. Mais alors mes attentes étaient quelques infos d'ordre général, tel que la durée de son séjour sur l'île, histoire de confirmer cette impression, surtout que ça m'intéresse, c'est important pour certaines questions que je me pose. Le décalage entre ce que le lecteur sait et ce que le personnage principal, quand il n'est pas en faveur du lecteur, est assez génant pour moi. D'ailleurs, quel est la tranche d'âge de tes personnages, réellement ? Ils me semblent qu'ils soient adolescents, d'accord, mais comment sont-ils au courant que leurs pouvoirs apparaissent vers 8 ans alors ? Hypothétisons qu'un enfant de 7 ans soit apparu, quand bien même on aurait remarqué une manifestation de ses pouvoirs un an après, les seuls souvenirs de tes personnages sont leurs prénoms, comment l'auraient-ils alors su ? Ils ont eu le temps de faire des enfants entre temps ? Bon pour le coup désolé de chercher la petite bête

Enfin, voilà pour conclure, mon impression générale.
Ce n'est pas un mauvais récit, mais son problème, c'est qu'il n'accroche pas le lecteur comme devrait le faire un incipit. Au niveau de l'intrigue, particulierement, il est important de montrer, que loin de tomber dans la réutilisation irréfléchie d'un cliché, tu le fouilles et le travaille.
Je te souhaite bonne chance dans l'écriture de la suite.

J'avais promis de lire !

Malheureusement, je n'ai qu'à moitié rempli mon contrat... Je n'ai pas réussi à lire ton premier post jusqu'au bout, j'ai sauté le dernier paragraphe.

Donc la réponse à ta question, bien qu'un peu rude de ma part : non, je ne me sens pas l'âme de continuer après cette première lecture.

C'est normal si tu débutes, mais le texte sent l'amateurisme dans le sens où ça va trop vite, que les choses sont mal amenées, qu'il y a du cliché et des fautes, ... bref, qu'il y a du négatif comme l'on dit mes vdd.

Le plus éprouvant demeure pour moi ta concordance des temps, entre présent et passé. Le bon coté de ce défaut, c'est qu'il est facilement rattrapable ! D'ailleurs, tout le rêve de ton début se passe bien de ce coté là, et même si c'est pas parfait, j'ai réussi à lire sans m'exaspérer. Je te propose donc de bien retravailler ton texte, le soustraire à tout défaut de conjugaison, ce qui à mon avis te fera gagner beaucoup en qualité de lecture.

C'est dur, je sais, mais plus tu écriras et plus ça ira ! Courage !

Merci pour ton retour
Quand tu dis que les choses sont mal amenées, c'est dans quel sens ? trop rapide ? on s'y attend?

Je prend notes de toutes vos remarques, je vais continuer à travailler mon texte, même s'il est loin d'être parfait je prend beaucoup de plaisir à l'écrire. Je vais regarder pour toutes ces erreurs de temps, ces fautes, ces clichés qui vous brûlent les yeux.. Je reviendrais peut-être un jour avec une version 2.0 ;-) En tout cas je sais de quel pied repartir, grâce à vous. Merci.

Si jamais quelqu'un veut lire la suite (eh, on sait jamais) n'hesitez pas ihi
La bis depuis Enez