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Sujet : [Roman] Greywalls

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Homm Homm
MP
Niveau 15
14 avril 2016 à 15:05:21

Bonjour à tous,

Vous trouverez ici les chapitres de mon premier roman, dont le titre reste temporaire.

Merci pour votre lecture, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez !

_____

Chapitre 1 : Karl

Dehors, il pleuvait. Le bruit incessant de la pluie qui s’abattait sur les vitres de cet appartement sonnait presque comme une douce mélodie. Rien à voir avec toute l'agitation qu'il y avait à l'intérieur. Un tas d'hommes -et aussi quelques femmes- allaient et venaient dans la pièce, s'échangeant des instructions et mettant de l'ordre dans leurs notes. D'autres s'improvisaient techniciens et suivaient les directives de Scott qui s'appliquait tant bien que mal à régler la fréquence de cette monstrueuse machine noire. D'autres encore étaient envoyés sur le toit et bravaient l'orage pour s'assurer que l'antenne radio soit opérationnelle. Chacun se trouvait une utilité et tous vaquaient à leur tâche, comme de petites fourmis s'assurant du bon fonctionnement de leur colonie. Et pourtant, toute cette dévotion serait peut-être vaine tant la tempête faisait rage. On aurait du reporter l'émission au lendemain, ou plus tard dans la semaine. Mais les jumeaux avaient affirmé leur volonté de diffuser les Faucons ce soir. Il le fallait, absolument, si bien que tous ici était anxieux quant à l'idée de préparer un tel événement aussi hâtivement. Même Paul, d'ordinaire si jovial, avait l'air dans l'embarras. Il tentait d‘allumer une cigarette, jouant nerveusement de sa pierre à briquet, parvenant finalement à faire jaillir une flamme. Il prit une longue inspiration puis expira une bouffée opaque de fumée. D'ailleurs, il n'était pas seul. Les trois-quarts des gens présents dans cette pièce avaient une clope au bec-ou une pipe à défaut-, si bien que toute la pièce était embrumée de cette vapeur irritante. Depuis quelques années, tout le monde s'était mit à fumer. Le prix du tabac n'avait jamais été aussi faible après l'instauration du Duumvirat. On pouvait acheter des tonnes de cette plante pour trois fois rien. Les comptoirs qui vendaient cette denrée avaient faillit être nationalisés, avant que le gouvernement ne se résigne à maintenir les compagnies privées qui fournissaient le pays. Probablement la seule chose positive que cette enflure d'Anthir avait offert à la Westie. Le tabac avait peu à peu remplacé l'opium consommée presque exclusivement par les riches, et les commerçants le vendaient comme le nouvel opiacé du peuple qui avait enfin quelque chose à fumer.

Quoi qu'il en soit, Karl acheva enfin de mettre en ordre tous ses dossiers. Aucun registre ne manquait. Il avait longuement attendu le jour où il rendrait publique toutes les bavures judiciaires du gouvernement traitre de Phileas Anthir. La Résistance s'apprêtait à frapper un grand coup. Quatre ans après le traumatisme des "Grands Procès" et des "Purges Exceptionnelles", dévoiler les preuves de la corruption du système judiciaire et de ses nombreuses bavures ne manquerait surement pas de provoquer l'ire du peuple. Karl s'accorda une pause. Il porta sa pipe aux lèvres et y déposa un peu de tabac brun avant d'y mettre feu avec une allumette. Tandis qu'il observait, accoudé à une fenêtre, la cour noyée sous la violente averse, Jane vint le tirer de ses pensées. Elle avait attaché ses cheveux de miel en chignon et tenait elle aussi une cigarette entre ses minces lèvres. Karl la reconnut immédiatement. Il émanait d'elle une espèce d'aura charismatique propre à tous les leaders. Jane Forster et son frère jumeau avait crée le Mouvement de Résistance Westien il y a quatre ans. Elle marmonna quelques paroles difficilement compréhensibles à cause du brouhaha ambiant, voulant s’assurer une ultime fois de la pertinence du dossier que Karl avait érigé. Karl savait qu’elle faisait ça pour se détendre, qu’elle aimait tout contrôler pour se sentir mieux, mais cela l’agaçait toujours. Il était typiquement le genre d’homme qui n’aime pas rendre de comptes. Cela générait chez lui un sentiment d’oppression, mais il avait fini par s’y faire. Il respectait sa supérieure et lui accordait une grande confiance, ce qui suffisait à supporter ses invectives intrusives.

"-Tout est en ordre Karl ?
-Affirmatif Jane, tout est là, rangé chronologiquement et annoté par mes soins.
-Tu n’imagines pas à quel point je suis nerveuse. Ce qui va être prononcé au micro est d’une importance capitale.
-Détrompes toi, j’imagine très bien. Je travaille sur ce dossier depuis près de quatre ans, c’est plutôt moi qui devrais être anxieux ! Détends-toi, je te promets que tout va bien se passer.
-Bien. Je te fais confiance. J'attendais que tu viennes me voir à la cellule pour me donner des nouvelles mais tu semblais bien occupé.
-Le dernier numéro de la Gazette est particulièrement chargé mais rassures toi, ça avance bien. Probablement disponible à l'impression d'ici deux ou trois jours.
-Vraiment ? Tu as du tyranniser tes rédacteurs pour être aussi efficace. Je les plains.
-Ne les plains pas. Ils ont un toit, de la nourriture dans leur assiette, ils font un métier qu’ils aiment et servent une cause admirable et en plus, ils jouissent du privilège de répondre à mes ordres. La belle vie. "

Jane asséna un sourire à son ami. Ses sarcasmes en agaçaient certains et en faisaient rire d’autres. En fait, la personnalité entière de Karl reposait sur cet algorithme. La moitié de ceux qui l’avaient rencontré l’aimait et l’autre moitié l’exécrait. Cette logique imparable ne lui posait guère de soucis, sauf lorsqu’elle débouchait sur des relations conflictuelles avec les autres résistants. Au fil des ans, Karl s’était séparé de quelques rédacteurs qui lui avaient posé problème. A l’instar de sa supérieure, il aimait avoir le contrôle, et il ne supportait pas la transgression. Pas lorsqu’il s’agissait de ses ordres et de ses directives.

Des techniciens l‘invitèrent bientôt à prendre place. Il s’installa autour de la grande table, en face d’un micro argenté. Des dizaines de fils électriques s’entremêlaient dans un véritable maelstrom. L’installation radiophonique était chaotique, mais efficace. Au cours de l’année, la portée des ondes résistantes avait été décuplée grâce aux talents de Scott. Karl admirait beaucoup Scott Lender, qu’il qualifiait aisément de “plus talentueux ingénieur de la cause“. C’est à lui que l’on devait tout le réseau de diffusion clandestin de la Résistance et ses compétences s’étaient avérées inestimables.
On initia un décompte juste avant le début de l’émission. Lorsqu’ils furent diffusés en direct, les Faucons purent enfin débuter leur marathon nocturne. C’est d’abord Paul Taylor, l’animateur vedette des Falcons of Greywalls, qui initia la soirée. Il annonça le programme aux auditeurs en échangeant parfois quelques mots avec d’autres intervenants. Sa voix suave et son éloquence naturelle avaient octroyé un certain succès à l’émission, qui était illégalement suivie par plusieurs milliers de foyers de la capitale. La propagande quotidienne de la Résistance tendait à faire ses preuves au vu des récents afflux de recrues qui s’étaient engagées. Ce soir, les Faucons devaient dénoncer la corruption et les bavures judiciaires du gouvernement à la suite du Soulèvement de Greywalls. Karl avait monté un dossier solide prouvant la façon dont l’Etat s’était employé aux “procès éclairs“. De nombreux documents officiels appuyaient ses dires. Il déclara à l’antenne les avoir dérobé quatre années plus tôt, alors qu’il était greffier à la Cour de Justice de Greywalls. Les registres judiciaires étaient on ne peut plus authentiques : Karl en était l’auteur. Son métier consistait à se taire et à compiler par écrit ces simulacres de procès. Aujourd’hui, plus que jamais, il ne voulait pas se taire. Il dénonça avec virulence l’arbitrairisme du gouvernement. Karl choisissait toujours ses mots avec précautions. Le trentenaire avait un certain talent pour les tourner en sa faveur. Une aptitude à la rhétorique qui l’avait naturellement désignée pour être le responsable de la propagande résistante. Ses discours étaient toujours soigneusement rédigés avant chacune de ses interventions radiophoniques. Il avait passé des heures à écrire pour l’émission du soir. Les Grandes Rafles avaient traumatisés les citadins de Greywalls et il fallait en jouer. Celui que l’on surnommait Grumpy Falcon –en référence à son caractère orageux- prononça un long pamphlet :

<<…Neuf juin de l’an 8, douze mineurs sont condamnés à la perpétuité pour avoir dirigé une grève. Dix juin de l’an 8, un père de famille est condamné à mort pour avoir caché chez lui un gréviste recherché par la police. Son épouse sera ferrée et envoyée aux camps de travaux. Le même jour, un cavalier des corps armés républicains est mit aux arrêts pour avoir refusé de charger des manifestants sur l’ancienne place royale. Je pourrais continuer toute la nuit. La liste s’étend sur plus de dix-huit mille condamnations officielles. Qui ne connait pas quelqu’un qui s’est fait tuer ou arrêter lors de ces tragiques événements ? Qui ne connait pas quelqu’un que l’on a molesté pour avoir exercé son droit de parole ? Chaque homme et chaque femme de ce pays a le droit d’exprimer son mécontentement. Camarades ! Puis-je vous demander votre avis ? Que pensez-vous d’une soit disant République qui fusille ses citoyens ? Qui appelle à la délation et au meurtre des opposants ? Je pense qu’il faut abattre cette ignominie. Car le pire reste à venir. En vérité, bon peuple Westien, Anthir nous réserve d’autres Grandes Rafles, d’autres Purges Exceptionnelles. Ce n’est que le début. Quel avenir pour nos enfants et pour nous mêmes, si ce n’est l’oppression ? Ce soir plus que jamais, la Résistance appelle à combattre le gouvernement, ce gouvernement qui nous méprise et nous tue à petit feu. Je vous le dis sans gêne aucune : Ceux et celles qui resteront les bras ballants seront coresponsables de la mort de notre patrie et de notre mort à tous ! Vive le peuple Westien, Vive la Westie libre et Vive la Résistance !“ >>

Tous les intervenants applaudirent en face de leur micro. Karl rendit l’antenne aux Faucons, et se leva de sa chaise. Il avait la gorge sèche. Jane s’approcha de lui avec le sourire aux lèvres. Elle lui tendit un verre de whisky et l’invita à trinquer. Karl avala d’une traite le verre de bourbon. Un serpent de feu lui réchauffa la trachée. Jane lui resservit un verre et lui dit :

<<-Ca va faire pleurer dans les chaumières.
-Toi aussi tu aimes quand je hausse le ton ?
-Tout Greywalls aime quand tu hausse le ton ! Blague à part. Hausser le ton c’est bien, mais prend garde à ne pas sonner trop agressif. Le but c’est n’est pas d’oppresser l’auditeur mais de lui faire implicitement comprendre qu’il a tout intérêt à être d’accord avec nos idées. La dernière phrase était de trop.
-Certes, mais je préfère qu’on me comprenne, quitte à paraitre brusque. Je ne suis pas là pour materner ceux qui nous écoutent et leur proposer un choix. Je ne propose pas, j’impose. Allumer la radio pour écouter les Faucons est un choix en soit. J’estime que ceux qui ont fait ce choix sont là pour une raison précise. C’est vrai, la propagande est une affaire de subtilité. Mais lorsque je parle à la radio, que j’entretiens cette proximité avec l’auditeur, je le fais pour imposer nos idées. Ma voix est le porte-étendard de la cause. Une déferlante qui doit couper le sifflet à celui qui voudrait nous remettre en question.
-Tu connais ce domaine mieux que moi, je dois bien l’avouer. Mais parfois, il vaut mieux être subversif. Nous verrons l’impact de ton discours dans les prochains jours, de toute manière.>>

Message édité le 14 avril 2016 à 15:06:43 par Homm
Homm Homm
MP
Niveau 15
14 avril 2016 à 15:06:04

Jane se retourna. Karl enrageait. Sa méthode n’était plus à prouver, mais elle trouvait toujours le moyen de le remettre en question. Jane était exigeante, tout comme l’était Karl. Elle avait trop souvent tendance à se muer en véritable emmerdeuse. Ce désir de contrôle absolu s’était encore une fois manifesté, même si au fond, elle devait être satisfaite de son acolyte. Karl observa sa montre. Les aiguilles affichaient minuit vingt. Il rassembla ses affaires dans un petit cartable en cuir puis s’empara de son duffle-coat gris en laine, accroché à un porte-manteau, qu’il enfila aussitôt. Grumpy Falcon quitta la pièce après avoir prit congé auprès de ses collègues toujours attablés. Il descendit les escaliers jusqu’à atteindre le rez-de-chaussée et à prendre une sortie qui donnait sur une petite ruelle. Le résistant s’éloigna de cet appartement bourgeois d’un pas vif. La pluie frappait toujours les pavés de Greywalls. Karl marchait sous la lumière des réverbères. Au croisement d’une rue, il tomba nez à nez sur une affiche le représentant. Ses traits étaient représentés avec une précision stupéfiante : les cheveux laqués mi-longs, le nez droit et fin, le regard sévère et le visage allongé. Il avait l’impression de se regarder dans un miroir. Les chefs d’inculpations qui lui étaient associés étaient écris en lettre capitale sous son portrait. “ Wayne, Karl : Individu recherché pour haute-trahison, activités rebelles et terroristes, vol de documents officiels et homicide sur un représentant de l’Etat.“ La tête du résistant était mise à prix pour une coquette somme depuis plusieurs mois. Bien qu’il éprouvait une certaine fierté à être un tel nuisible, Karl n’était pas serein à l’idée d’être recherché par des chasseurs de prime et des agents gouvernementaux. C’est pour cette raison qu’il se déplaçait peu, restant souvent cantonné à son bureau et à l’appartement de diffusion des Faucons. De la même façon, il ne se séparait jamais de son arme, un pistolet chargé en permanence, prêt à être utilisé à n’importe quel moment.

Karl ne s’attarda pas et rejoignit rapidement le quartier général. Une grande bâtisse en brique abritait la cellule résistante de Jane Forster, située en marge d’un quartier industriel de la capitale. Quelques annexes occupaient des fonctions logistiques et résidentielles. Ce QG était une vraie place forte, gardée en permanence par des sentinelles disposées à des endroits stratégiques du quartier. Karl s’approcha de la porte principale et frappa de quelques coups de poings. Une trappe s’ouvrit, laissant apparaître deux yeux gris.

<<-Mot de passe ?
-Le train n’arrive jamais à l’heure.>>

La porte s’ouvrit. Le système de mot de passe de la résistance était d’une redoutable efficacité. Chaque semaine, une phrase était choisie et transmise à tous les résistants d’une cellule. Le mot de passe consistait à dire l’inverse de cette phrase, afin de démasquer facilement ceux qui ne faisaient clairement pas parti du MRW. Ainsi, on avait inscrit “Le train arrive toujours à l’heure“ sur la missive hebdomadaire que Karl avait reçu trois jours plus tôt. Wayne salua le veilleur de nuit et se dirigea vers les escaliers. Il descendit les marches et entra dans une pièce après s’être baladé quelques minutes dans les couloirs. Deux hommes et une femme étaient assis autour d’une table, seulement éclairés par une ampoule au dessus de leur tête. Ils tapaient sur le clavier de leur machine à écrire. C‘était un vrai champ de bataille : Du papier froissé, des stylos plume, des dossiers de diverses natures et des photographies se disputaient l’espace du bureau. Karl tira une chaise, y déposa son manteau et s’assit. Il attrapa un paquet de cigarette qui trainait sur la table et s’en grilla une d’un coup d’allumette.

<<-Le numéro avance bien ?
-Comme tu peux le voir. On a pas chômé. On pourra l’envoyer à la chaine d’impression dans deux jours.
-Parfait. Kierra n’est pas avec vous ?
-Non, elle accompagne son équipe de saboteur ce soir, tu sais bien.
-Merde, j’avais complètement oublié.
-Ce n’est pas pour t’inquiéter, mais Vernon a croisé plusieurs affiches de recherche te concernant.
-Je sais, ma tronche est partout. Et ils ont augmenté la prime. Cinquante mille livres.
-Le type qui aura ta peau va pouvoir se la couler douce.
-Faisons en sorte de ne pas lui confier pareil fardeau. Une telle fortune, ça rend fou.>>

Les rédacteurs rirent. Derrière cette plaisanterie, Karl n’était pas d’humeur à prendre un tel sujet à la légère. Plus le temps passait et plus il craignait pour sa vie, émettant par ailleurs de sérieux doutes sur la loyauté de certains résistants. Wayne estima qu’il était grand temps de contacter Rosalind .

Arduilanar Arduilanar
MP
Niveau 10
14 avril 2016 à 22:29:02

Lu !

Bien sympathique ce début de roman. On y perçoit diverses influences, pour ma part cela m'a évoqué Dishonored (d'un peu loin je te l'accorde), et il doit aussi y avoir un peu de 1984, du moins pour ce que je connais du livre sans l'avoir lu.
On se laisse facilement prendre dans l'histoire de ce groupe de résistants. Bon, j'avoue que cela m'a un peu fait rire de te voir écrire un récit de rébellion, j'ai trouvé que ça faisait un poil cliché avec ton rôle traditionnel d'étudiant de gauche révolté contre la société, m'enfin voilà. :noel:

Il y a quelques maladresses de tournure de ci de là, mais sur mobile ce n'est pas bien pratique à relever. Rien de très gênant néanmoins.

GG, je m'efforcerai de suivre le développement. :-)

Homm Homm
MP
Niveau 15
14 avril 2016 à 22:48:59

Bien vu pour Dishonored, tu as l'oeil :cool:

Oh tu sais, tu te rendras vite compte qu'il n'y a point manichéisme dans l'histoire et que les revendications et les enjeux des deux camps sont tout deux légitimes :oui:

Merci pour ton avis en tout cas, ça fait plaisir !

HelpingFR HelpingFR
MP
Niveau 25
15 avril 2016 à 12:49:30

Jane Forster et son frère jumeau avait crée le Mouvement de Résistance Westien

Avaient, plutôt non ?

c’est n’est pas d’oppresser l’auditeur

Ce n'est pas ou c'est pas :oui:

Comme Adrui, j'ai ressentit une ambiance Dishonored :oui:

Et aussi l'ambiance de l'Angleterre grise (mais c'est un peu la même chose non ?)

Connaissant ton caractère de jeune homm (:hap:) révolté et les récents événements avec les manifestations et les bavures policières, je dois avouer que j'ai vraiment ressenti cette ambiance, mais poussée à l'extrême de l'extrême :oui:
Je suivrai le développement et j'attend la suite :oui:

Homm Homm
MP
Niveau 15
15 avril 2016 à 12:59:52

Mais arrêtez avec ce délire d'étudiant révolte :hap: Ce n'est pas le propos, justement un de mes buts principaux est de bien nuancer cette lutte et les idéologies des deux camps en peignant le portrait de personnages pas manichéens !

Enfin vous verrez par la suite si j'y suis parvenu :hap:

Merci de ton commentaire en tout cas, ça fait super plaisir !

LePerenolonch LePerenolonch
MP
Niveau 10
15 avril 2016 à 16:48:49

Jane Forster et son frère jumeau avait crée

Avaient créé

Pour les dialogues, tu nous fait un mixte de la version anglaise et française :hap:

Les anglais utilisent ce procédé :
A chaque réplique, on met un tiret, tout simplement.
Les français :
Première réplique, un «, pas de tiret.
Les autres répliques prennent un tiret, on clôt le dialogue avec un ».
Les tirets à utiliser dans les deux cas sont les cadratins — (alt code 0151)

Un exemple de dialogue :

« Mais il est super bon ce gâteau, dit Pierre à Louise.
— Les chats n’ont pourtant pas trois pattes. » répliqua-t-elle en se lissant les cheveux. C’était une manie qu’elle avait pris depuis qu’elle était chauve. « Il faudra tondre le goudron, par contre.
— Et arroser les cailloux ! » pleurnicha le garçon.

Une aptitude à la rhétorique qui l’avait naturellement désignée.

OMG la technique de gitan pour les guillemets :rire: Normalement Word fait les français classiques, je pense qu’openoffice ne le fait pas. Dans tous les cas :
Les alt code c’est alt + 174 pour le « , et alt + 175 pour les ».

Ah les discours enflammés, la répression, Karl Homm, quel héroïsme :cute: Non, blague à part, j’ai eu un peu de mal à me lancer, mais finalement j’ai été pris dans ma lecture. T’as une bonne plume, c’est un texte intelligent, on attend la suite quoi. Et je trouvais ça drôle aussi tes différentes techniques de guillemets, c’est bien t’es créatif :hap:

Homm Homm
MP
Niveau 15
15 avril 2016 à 16:56:01

C'est parce que j'ai écrit une partie du texte sur open office et une sur Word, y'a eu des problèmes de compatibilité qui ont t foutu le bordel :rire:

Ça sera corrigé pour les prochains textes :oui: (Ah moins que ça te plaise :hap: ?)

En tout cas c'est chaud comme vous arrivez pas à vous détacher du premier degré du texte :hap: J'ai pas envie de vous spoiler mais vous verrez que je prend pas parti dans cette lutte :hap:

En tout cas merci pour ton commentaire, ça fait plaisir !

Chocobo_3 Chocobo_3
MP
Niveau 15
16 avril 2016 à 01:12:52

Voila, j'ai lu. Il est passé minuit mais on va dire que j'ai tenu parole? :noel:

C'est bien écrit, ya clairement quelque chose. Le style est bon, l'ambiance aussi. On se projette assez facilement dans le décor, en fait. Les images me sont venue de manière très spontanée, ce qui me parait être une des choses les plus importantes. Bref, je suis curieux de voir la suite, de lire l'histoire lors d'autre scène^^

Je comprend les autres quant a leur lecture très premier degré, vu les discours anti flic et anti gouvernement que tu as tenu ces derniers temps, mais j'ai pas trouvé ca dérangeant du tout. Le trait est pas forcé, le contexte spatio temporel est pas le même, ca roule. C'est vrai que la "même chose" mais situé en 2020 a Paris, par exemple, aurait peut-être pu moins bien sonner, quelque part :-)

Pour le négatif, je dirais qu'il manque un petit quelque chose, mais sans véritablement pouvoir dire quoi. Peut-être un peu plus de contextualisation. Mais c'est difficile a mettre dés le début sans faire dans le résumé, ce qui est peu intéressant. Le perso principal est sympa, bien décrit. Un peu trop "attendu" peut-être? Attendu pour ne pas dire cliché. Il n'est pas cliché, mais disons que partir sur autre chose qu'un trentenaire légèrement ténébreux aurait pu être sympa^^

Bref, j'ai bien aimé, je demande la suite :oui:

Message édité le 16 avril 2016 à 01:14:20 par Chocobo_3
Homm Homm
MP
Niveau 15
16 avril 2016 à 10:11:20

Merci pour le commentaire, ça fait plaisir !

Oui je comprend pour la lecture premier degré, mais vous serez étonné de voir que mon écriture ne sera pas, dans le fond (maiq dans la forme, puisque c'est quant même des chapitres point de vue, il est évident que je me place dans l'idéologie du personnage que j'écris pour le chapitre) dirigée. Encore une fois je ne veux pas spoiler quoi que ce soit :hap: !

La suite sera postée aujourd'hui

Homm Homm
MP
Niveau 15
16 avril 2016 à 10:14:14

Parce que j'essaye des le départ de donner une grosse dimension à la propagande même chez les "gentils résistants" (pas si gentils vous verrez, enfin pas tous), et ça personne ne l'a remarqué :hap:

Pour ce qui est de Karl, je ne le trouve pas ténébreux mais c'est sûrement parce que j'ai sa personnalité bien définie dans ma tête :hap:

Chocobo_3 Chocobo_3
MP
Niveau 15
16 avril 2016 à 10:40:57

Ah si, je trouve qu'on ressent bien le côté propagande un peu poussée des resistants^^ je l'ai pas souligné dans mon com mais je l'ai bien remarqué :oui:

Chocobo_3 Chocobo_3
MP
Niveau 15
16 avril 2016 à 20:16:22

Lu! (je voulais passer sur la nouvelle d'Ardui, mais finalement j'me suis dis autant enchaîner)

Pour la critique je vais pas être super original parce que dans l'ensemble c'est la même chose que pour le premier. J'aime ce coté "imagé", en fait j'ai aucun mal a visualiser ma propre interprétation des lieux et des perso, ce qui est très agréable. J'me réfère souvent a d'autre "oeuvre" que je connais. Dans le premier ca me faisait penser au groupe des Hiboux, les résistant basé a Timber dans FF8. Ici avec les cordes et les poullie y'avais un petit coté Shingeki No Kyojin en plus réaliste. Bref, c'est assez plaisant de ce coté la :oui:

Pour le reste j'ai (encore) l'impression qu'il manque quelque chose. Peut-être des personnages un peu plus coloré, un peu moins lisse. Ils prendront peut-être de la profondeur par la suite (j'espère) mais la l'un pourrait être l'autre quoi.

De manière générale, j'aime beaucoup en tout cas. J'attend donc la suite. (Avec une scène d'interrogatoire/torture d'Elliot? :noel: Je l'espère bien :-) )

Homm Homm
MP
Niveau 15
17 avril 2016 à 09:47:42

Merci pour le commentaire :oui:

Oui je suis d'accord avec tes propos sur les personnages, il faut que je me concentre là-dessus. Après ça c'est de la matière brute (quand même pas non mais tu m'as compris)/ Il y aura probablement un travail de réecriture dans quelques mois quand je l'aurai fini (Inch'Allah)

AdAeternam AdAeternam
MP
Niveau 10
17 avril 2016 à 11:23:33

J'aime bien, c'est efficace. J'ai senti comme les autres une lointaine ambiance Dishonored (m'imaginer certaines scènes, notammente du chapitre 2, dans ce style d'univers collait bien), en revanche j'ai moins perçu le manichéisme je dois dire.
Si le pouvoir en place a l'air d'être une belle branche de connards (les sévices infligés aux grevistes m'ayant marqués), je sens déjà un côté plus trouble chez les résistants, qui ne se posent comme bonnes personnes qu'au vu de leur lutte, parce qu'au final on ne sait pas même pas ce qu'ils proposent de leurs côté, et qu'ils sont des méthodes assez répréhensibles comme le souligne Franck.

Les seules choses m'ayant fait tiquer étant les dialogues. Le premier sonnait très faux j'ai trouvé. À mettre sur le compte de leur anxiosité ? Celà m'a fait un peu sortir du récit. Comme Cliford. J'ai pensé au gros chien rouge. Mais bon c'est moins important ça :hap:

Bref, j'aime beaucoup, et j'attends la suite, et le nuancement promis des actions du gouvernement. :-)

Homm Homm
MP
Niveau 15
17 avril 2016 à 12:01:45

Merci beaucoup pour ton commentaire !

Tu relèves quelque chose que je souhaitais vraiment mettre en évidence dans le récit, à savoir l'idéologie nébuleuse et les actions déjà fort critiquables de la résistance. Sans spoiler, beaucoup de personnages des deux côtés de la lutte sont d’irrattrapables ordures :hap:

J'ai cependant un peu peur que le prochain chapitre vous semble trop manichéen -sans spoiler-, vu qu'il recèle une froideur et une violence assez forte.

Et pour les prénoms, tu es pas le premier à me dire ça :rire: Une de mes meilleures amies qui me lis avec assiduité m'a dit "Ok Cliford le chien rouge et Valery Giscard d'Estaing qui se la joue Indiana Jones" :rire:

--crazymarty-- --crazymarty--
MP
Niveau 10
17 avril 2016 à 13:23:46

Lu également.
Ca se laisse lire sans difficultés, bien que je trouve au contraire que le ton reste relativement manichéen. On sent certaines influences, la plus évident pour moi restant "V pour Vendetta", en moins sulfureux.
Quelques fautes par-ci par-là, et une vilaine tendance à raconter les choses plus qu'à les décrire viennent entacher l'impression générale de ce texte.

A voir donc la suite. Pour un début, c'est pas si mal :-) .

Homm Homm
MP
Niveau 15
17 avril 2016 à 13:35:48

Merci pour le commentaire.

Concernant le manichéisme, il faut bien comprendre que la narration repose sur un système de "point de vue". Il est évident que le texte est plutôt orienté résistance chez un personnage résistant (quoi que selon moi AdAeternam a très bien relevé ce que j'essaye de retranscrire à ce propos), comme il sera orienté loyaliste chez un loyaliste.

Je ne m'inspire pas de V pour Vendetta que je n'ai ni lu ni regardé, par contre :hap:

Concernant la dernière critique, je suis plutôt d'accord avec toi et j'essaye de corriger ça dans les prochains chapitres.

FatuiteR FatuiteR
MP
Niveau 10
18 avril 2016 à 09:50:26

T'as pas vu V for Vendetta ? Vil margoulin :nah:

Blague à part, j'ai lu le premier post.
Deux petites notes, sur le premier paragraphe :
"Dehors, il pleuvait. Le bruit incessant de la pluie qui s’abattait sur les vitres de cet appartement sonnait presque comme une douce mélodie. "
Pour moi, l'enchaînement est assez vilain. La première phrase est courte et simple, la deuxième est rallongé et trop long à mon goût. De plus, le "cet appartement" m'a un peu choqué. Le but est évidemment de focaliser l'attention et de désigner le lieu de l'action, mais comme tu focalises d'abord sur la pluie, le changement me semble assez abrupt.

Deuxième points : Les dialogues.
Alors, déjà, tiret quadratin, mon cher :hap:
Ensuite, je les trouve trop compact. Il y a des changements d'attitudes, beaucoup d'informations qui circulent, et on passe très vite dessus, alors que pour moi, tu pourrais ralentir sans que ça gêne, bien au contraire. Par exemple :

"-Tout est en ordre Karl ?
-Affirmatif Jane, tout est là, rangé chronologiquement et annoté par mes soins.
-Tu n’imagines pas à quel point je suis nerveuse. Ce qui va être prononcé au micro est d’une importance capitale. "
Tu peux couper après la deuxième ligne, faire une pause pour décrire Jane dans son état de nervosité (tremblements, tics nerveux, ... ), puis enchaîné sur une ligne pour dire l'importance de la prochaine déclaration. Je pense même que tu peux appuyer avec la description ce côté "moment historique", mettre en exergue et développer l'intensité du moment d'avant la déclaration. ça rejoint un peu ce que dit Marty, tu nous dis que la déclaration est importante, et elle l'est, puisque, au fond, derrière l'information, c'est un appel à la guerre civile, mais il faut qu'on sente cette importance. Plus de tension, plus de poids !

Mais à part ça, j'aime beaucoup l'ambiance développé. Ce côté "révolutionnaire", avec tous ces noms qui font penser à l'Angleterre morose de l'industrialisation. Y'a aussi, dans le fond, "l'histoire en marche", avec une portée politique assez forte qui moi m'excite, grand fou. On sent la fresque romanesque de la révolution qui débarque, et je suivrai avec attention le tout :bave:

PS: le texte est aussi sur Wattpad ? Histoire de savoir si je peux aller lire là-bas :hap:

Homm Homm
MP
Niveau 15
18 avril 2016 à 19:48:58

Merci beaucoup pour ton commentaire !

Je suis plutôt d'accord avec ta critique, je prend d'ailleurs ton conseil pour les dialogues avec beaucoup d'intérêt !

Content que ça t'ai plu et ravis de te compter parmis les lecteurs :-)

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