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Sujet : A mes amis regrettés

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LePerenolonch LePerenolonch
MP
Niveau 10
08 février 2016 à 22:10:45

Salut, je vous présent un projet vieux d'un an, à mes amis regrettés, qui est un récit retraçant les aventures d'hommes du même village durant le conflit de la première guerre mondiale. Suite à la pression des fans [[sticker:p/1kkl]] j'ai décidé de le reprendre et je présente mon premier chapitre :hap:

LePerenolonch LePerenolonch
MP
Niveau 10
08 février 2016 à 22:11:09

Je me souviens de ce ciel. Si bleu. Nous étions au mois de Juin mille-neuf-cent-quatorze. Une magnifique journée que celle de la Saint-Jean, journée de réjouissance parmi toutes celles de nos vies mornes. La petite place de l’église était bondée. Monsieur Gantier, le maire, accueillait tous les habitants avec de grands sourires. Il avait revêtu son costume noir, sa tête coiffée d’un grand chapeau haut de forme qui brillait au soleil. Un habit sinistre pour un homme sinistre. J’avançais parmi la foule. A moitié bourgeois, à moitié paysans, toute le monde était devant le parvis, tous égaux face au regard de Dieu.

Une des moitiés jalousait la première, et l’autre méprisait la seconde. J’avais eu la malchance de naître dans celle qui grattait la terre. Les mondaineries des femmes, avec leurs robes couleur pastel tranchaient avec le sobre de l’habit paysan. Je me frayai un passage parmi tous ces gens, portant mes habits du dimanche : une chemise délavée, passée du blanc au jaune au fil des ans, un pantalon rapiécé, dont le noir était devenu gris, et des chaussures qui appartenaient à mon père avant moi. Seules mes bretelles de cuir étaient neuves.

« Louis ! On est là ! »

Je me retournai vers la voix. Mon ami Thomas Lormier, accompagné de Valentin Mendes Santos venait vers moi, fendant la foule. Thomas vivait chez Valentin depuis que sa maison et sa famille étaient partis en fumée, en même temps que ses rêves et espérances. La famille portugaise, les « portos » comme on les appelait dans le village était mal vue, de par ses origines. Pourtant jamais je n’avais vu gens aussi bons qu’eux. Le teint bronzé, Valentin était de petite taille, une forte pilosité attaquant son visage. Thomas le dépassait d’une tête. Je me rappelle encore ses cheveux, d’un brun châtaigne. Il les avait laissé pousser longuement sur le côté, et il ne ratait pas une occasion de se passer la main dedans. Certaines filles du village devaient trouver cela séduisant.

Nous eûmes juste le temps d’échanger quelques banales paroles avant que la porte à double battant de l’église s’ouvre sur le père Damien. Jeune, le curé était pour tous ceux de ma génération notre second père à tous. C’était lui qui m’avait appris à lire, compter, écrire, la géographie et l’histoire de notre glorieux pays. Notre pays endeuillé par la perte de notre Alsace Lorraine.

Je suivais sans réfléchir, presque en faisant du surplace, la foule qui pénétrait le lieu saint. Il y faisait agréablement frais. Les vitraux éclaboussaient de leurs lumières l’endroit, tel un kaléidoscope.
A côté de son cousin, Adèle, revêtue d’une robe à la mode des grandes dames de Paris repliait son ombrelle. Elle était l’amour de ma vie, et mon cœur s’enflammait dès que je l’apercevais. Nos regards se croisèrent. Ses yeux verts m’envoutaient, et j’aurai parié gros que j’aurai pu les contempler jusqu’à ma mort. Je lui soufflai un baiser, la faisant brusquement tourner la tête. Déçu, mais pas surpris.

Détrompez-vous, son cœur était mien, tout comme le mien était sien. Malheureusement, jamais, Ô grand jamais son grand-père n’aurait permis une telle relation, et c’était toujours cachés que nous nous voyions, quelques heures de pur bonheur, donnant un sentiment de liberté illusoire.

Je repérais, grâce à ses cheveux roux, mon meilleur ami, Gabriel, le fils du docteur Borgnier. Comme à son habitude, il avançait, vouté, le regard craintif. Gabriel manquait de confiance en lui, et il en était victime. Les garçons avaient toujours eu ce don pour repérer le plus vulnérable du groupe, afin de se rassurer en essayant de clamer au monde qu’ils étaient supérieurs. Que quoi qu’il arrive, de montrer qu’il y avait toujours plus faible qu’eux. Il était trop tard pour que je le rejoigne, et de toute façon, Jérémie Vanhaven venait de prendre la place qu’il restait. Ce dernier serra chaleureusement la main du docteur Borgnier, et Gabriel baissa la tête, dépité. J’étais l’un des rares à le savoir. Gabriel avait aidé son père presque toute sa vie dans son cabinet, mais les temps se faisant durs, le docteur Borgnier avait préféré assurer la succession au jeune Vahaven contre une grosse somme d’argent.

On chanta les psaumes, récita les prières. L’heure passa assez lentement, et enfin, après la traditionnelle quête, nous fûmes enfin délivrés de la messe.

Je discutais avec Gabriel, dont la peau était laiteuse : il n’avait pas passé une seule de ses journées dehors, à étudier la médecine. J’avais grand peine pour lui. Tous ses efforts étaient pour moi vains, vu qu’il ne reprendrait jamais le cabinet de son père.

Valentin et Thomas nous rejoignirent, et une lueur de malice dans les yeux, le portugais me tira la manche.

« Viens avec nous ! La Prunelle a proposé à Oscar d’inviter ses amis boire un coup sur sa terrasse ! Gognons un peu ! »

Je soupirai d’amusement, et Thomas me pressait :

« Penses à ce qu’ils ont à raconter ! Paris, la ville des jolies filles ! J’n’ai jamais vu de jolis filles… se lamenta faussement Thomas. »

Répondant à la provocation, je lui donnai un coup dans l’épaule, les dents mordant ma lèvre pour ne pas rigoler trop.

« Adèle est la plus belle femme que tu ne verras jamais ! » et je lui martelai le corps de mes poings à chaque mot.
« Ne perdons pas de temps ! nous pressa Valentin.
— Tu viens ? m’enquis-je auprès de Gabriel. »

Il parut hésiter un instant, et le laisser seule me chagriner, mais je devais admettre que sa compagnie n’était pas des plus plaisantes en ce moment. J’ai honte quand j’y repense, j’aurais dû jouer mon rôle de meilleur ami, et être à ses côtés quand il en avait le plus besoin. A mon grand soulagement, il accepta.

La bâtisse de Madame Prunelle était un en réalité un petit château en pierre de taille. Des briques rouges rompaient la monotonie, et la toiture d’ardoises bleutées amassait quelques mousses. Nous progressâmes dans la roseraie à peu feutré, excités et effrayés à la fois de se faire prendre. Pour dire la vérité, il y avait longtemps que je ne m’étais pas autant amusé, et j’en arrivais à oublier Adèle. Soudain, Thomas nous arrêta, et nous nous couchâmes à plat ventre, Valentin luttant contre un fou rire.

Madame Prunelle était une femme d’âge mûr, peut-être la quarantaine. Ses longs cheveux auburn en fascinait plus d’un au village. A son habitude, un grand chapeau fleuri projetait une ombre sur ses lèvres charnues et son nez pointu. Sa robe était cousue dans une étoffe blanche, et dentelée. Surement une des meilleures que l’on pouvait trouver à la capitale. Décolletée juste comme il le fallait, elle devait être l’œuvre d’une des meilleures tisseuses de Paris. Un collier de perles entourait son cou délicat. Je ne pouvais réprouver une pointe de jalousie. Alors que mes parents trimaient dur depuis leur enfance, Madame Prunelle avait toujours eu le moindre de ses désirs comblés sans s’abîmer les mains. Elle était accompagné, non pas de son fils, comme je le crus au premier abord, mais par un homme beaucoup plus vieux. C’était la petite célébrité au village, et monsieur le maire ne manquait pas de le rappeler aussi souvent que possible. Né comme moi de parents agriculteurs, Léon d’Estaing, de carrure fragile, n’avait jamais aspiré à la voie des champs. A l’âge de treize ans, il s’était enfuit pour la capitale. Il réussit à se lier d’amitié avec un professeur de la cité des lumières, qui le fit rentrer plus tard à Polytechnique, grâce à divers mécènes. Il s’était installé dans son village natal peu de temps avant l’été, et l’on disait qu’il cherchait une épouse afin d’apporter une succession à son patrimoine industriel. C’est à ce moment que je me rappelais que madame Prunelle était veuve.

Je tendai l’oreille pour mieux saisir ce qui se racontait.

« J’ai de bonnes nouvelles, Camille.
—J’ai hâte de les entendre !
—Voyez-vous, j’ai rencontré Monsieur Peugeot, un des pionniers de l’automobile, et je tiens une grosse affaire, qui va me rapporter gros. Très gros. Encore plus qu’avec Monsieur Michelin. Ce sera assez pour régler vos dettes. »
Un grand sourire se dessina sur le visage de Camille.
« Je ne saurai comment vous remercier mon cher Léon ! » dit-elle, sautant presque de joie. Elle lui en attrapa le bras, puis le lâcha soudainement, honteuse.
« Je suis désolée, je me suis emportée, je suis tellement ravie par la nouvelle que je me comporte comme une gamine. S’excusa-t-elle.
— Il n’y a pas de mal, Camille ! »

Je les aurai bien suivis pour en savoir plus, mais déjà Valentin me tirait la chemise. Gabriel croisa mon regard et roula des yeux. Progressant accroupis entre les tulipes et les arbustes fleuris, nous arrivâmes en vue de la terrasse.

Oscar Prunelle et ses amis étaient assis à la table, depuis peu semblait-il.

« J’ai bien cru que cette fichue messe n’en finirai pas ! dit l’un d’eux en craquant une allumette pour allumer sa cigarette. C’était Joseph, un jeune homme antipathique. Il avait toujours été très doué pour s’attirer les bonnes grâces des aristocrates, et mépriser les plus pauvres. Il fit tourner son paquet à la tablé. Les jeunes hommes allumèrent la leur.
« Ce n’est pas que je déteste ma petite chambre de bonne, mais la maison m’avait manquée », plaisanta Oscar, le fils Prunelle. Il avait la même beauté que sa mère, c’était indéniable. C’était surement le plus sympathique des trois.
« On peut effectivement appeler ça une maison, dit Joseph avec ironie en observant la grande bâtisse, mais j’appellerai plutôt ça un petit château. Bon et puis vous me faîte baver avec vos vies parisiennes, moi je suis cantonné à Amiens !
— C’est absolument magnifique ! Toute cette culture réunie en un seul endroit ! » s’enthousiasma Maximilien, le petit fils du maire, et par conséquent le cousin de ma bien aimée.
— Et les parisiennes sont vraiment jolies, » dit Oscar dans une bouffé de tabac.
A l’évocation des filles, Valentin voulut se rapprocher, et me posa sa semelle pleine de terreau en pleine face. J’étouffais un grognement.

Joseph et Maximilien croisèrent leurs regards et pouffèrent. Une barre se dessina sur le front d’Oscar, suspicieux. Il passa une main dans ses cheveux noirs de geai, interrogeant ses amis du regard.
— Bah, elles sont un peu jeunes pour toi, non ? dit Joseph, l’air malicieux.
— Mais je n’ai que vingt et un an, répliqua Oscar.
— Laisse l’affaire vieux bougre, nous te charrions, l’apaisa Maximilien.
— Mais de quoi parlez-vous ?
— Si j’étais toi, avec ta mère que tu vois tous les jours … poursuivit Joseph d’un ton plein de sous-entendus. Il mima l’acte de se masturber.
—Tu es répugnant, Joseph ! s’offusqua Oscar, et Maximilien haussa les sourcils, sidéré.
— Il n’a pas tord. »

Je sursautais. Cet imbécile de Valentin venait de parler à voix haute. Je sentais mon cœur cogner plus fort dans ma poitrine. Qu’aurions-nous eu l’air ridicule, à quatre pattes parmi les fleurs, les fesses dans la terre. Je n’osai même pas imaginer la correction qu’administrerai le père de Gabriel à son fils.

« Qu’as-tu dis ? demanda Oscar.
— Moi ? Mais rien ! se défendit Maximilien. »

Comme le fils Prunelle lorgnait les rosiers, nous fûmes sauvés par Joseph.

« Regardez-les ! » s’esclaffa-t-il en désignant les hommes du village qui installaient maladroitement un des barnums pour la fête. « Ils n’ont vraiment rien dans la cervelle ceux-là.
— Laisse-les, ils n’ont tout simplement pas eu la chance de naître dans la bonne famille », les défendit Maximilien.

Joseph s’assit dans le fond de sa chaise, se tue mais garda un sourire en coin. Il y eut un silence de quelques minutes brisé par les voix des villageois durant lesquelles les jeunes hommes finirent leurs cigarettes, se laissant caresser le visage par le soleil.

« Mais il n’empêche que tu ne peux pas blairer le fils Dogimont depuis que ta cousine le fréquente», reprit Joseph avec le sourire, les bras croisés derrière la tête.

Le fils Dogimont, c’était moi. L’effroi me transperça. Ainsi mon secret n’en était pas un ? Etait-ce pour cela qu’Adèle ne m’avait pas parlé depuis près d’une semaine déjà ?

« Mêle toi de tes affaires, de plus Adèle est jeune, ça lui passera. Je compte l’emmener à Paris en Octobre. Elle y rencontrera des gens plus adaptés à sa classe, elle oubliera vite Louis. Et pour répondre à ta question de tout à l’heure, non, je n’en parlerai pas à mon grand-père.»

De plus, elle partait loin de chez moi, et rencontrerai d’autres hommes. J’osai espérer croire à la vraie force de l’amour. Cependant, mon côté réaliste revenait au pas de course. Elle fréquenterait des hommes lettrés, plus intelligents que moi. Plus riche.

J’étais tellement dépité que je n’avais même pas remarqué l’arrivé de Jérémie, le Némésis de mon meilleur ami. C’était un garçon aux cheveux tellement blonds qu’ils en paraissaient blancs, aux yeux bleus acier. Il salua ses anciens camarades de jeu.
« Alors, comment va ta vie à la campagne ? Lui demanda Oscar, tout sourire.
—Bah écoute, je travaille avec le docteur Borgnier, et je l’assiste dans ses tâches, lui répondit maussadement Jérémie.
— Et le fils Borgnier est toujours aussi minable ? demanda Joseph.
— De pire en pire », sourit le garçon. Puis ils éclatèrent tous les quatre de rire.
« Qu’il est bon de tous nous retrouver réuni ! » Dit Maximilien en offrant une autre tournée de cigarettes.

Je sentais la rage monter en moi. Je jetai un coup d’œil anxieux à Gabriel, mais ne restait de lui que l’empreinte de son genoux dans la terre molle du massif. Je le vis disparaitre au bout de l’allée. J’allais le rejoindre discrètement, pestant intérieurement contre ces ingrats. Cependant je me figeai. Un homme que je ne connaissais que de vue venait à son tour, et j’étais sûr de me faire prendre si d’aventure je ne remuais ne serait-ce un orteil.

Nouveau au village, de petite taille et chétif, il devait avoir entre vingt-cinq et trente ans.
— Bonjour, se présenta-t-il à Oscar et Maximilien, je suis nouveau au village, je tiens l’horlogerie qui se trouve derrière l’église, dit-il en montrant l’édifice du doigt, je m’appelle Pierre.
— Bonjour Pierre, scandèrent-ils en chœur.
— Je suis Oscar Prunelle, j’habite cette maison, et je fais des études de commerce à Paris, dit-il en lui serrant la main. Et voici mon meilleur ami, Maximilien Gantier, le petit fils du maire qui étudie les lettres à Paris également.
Ce dernier lui adressa un sourire étincelant et salua l’horloger.
« Que fait un horloger dans ce patelin ? demanda Maximilien.
— Il y a beaucoup d’horlogers à Amiens, et Joseph m’a conseillé de m’installer là, ce que j’ai pu faire grâce à l’argent que mes parents m’ont prêté.
— Les affaires vont elles bon train ? demanda Oscar.
— Ca pourrait être pire, mais les clients se font tout de même désirer.
— Je pourrai te conseiller, si tu veux, offrit le fils Prunelle. »

Je commençai à m’ennuyer, et je m’inquiétai pour Gabriel. Je chuchotai à mes amis :

« Allons-y.
—De toute façon, ils ne parlent pas de minettes, s’apitoya Thomas.
— Quelle bande de pédérastes, ceux-là, maugréa Valentin »

Mes yeux s’agrandirent d’horreur. Dire qu’il avait parlé fort était un euphémisme.

« Qui a dit ça ! s’écria Joseph.
— Mais qu’est-ce que ? s’éberlua Oscar.
— On s’casse ! » s’écria Thomas, les cheveux au diable, traversant les rosiers et le groupe de garçons à pleine vitesse. Je suivais difficilement, n’ayant pas la vélocité de mes camarades. J’entendais Valentin glousser dans sa course et Oscar qui s’écriait :

« Lormier ! Mendes Santos ! Dogimont ! Mais qu’est-ce qu’au bon Dieu foutiez vous dans mes fleurs ! »

Arduilanar Arduilanar
MP
Niveau 10
08 février 2016 à 22:17:45

Quel titre affreux, on dirait que c'est une lettre de suicide. :peur:

LePerenolonch LePerenolonch
MP
Niveau 10
09 février 2016 à 08:55:27

Le 08 février 2016 à 22:17:45 Arduilanar a écrit :
Quel titre affreux, on dirait que c'est une lettre de suicide. :peur:

Oui, j'ai oublié le ` sur le À :( :hap:

FatuiteR FatuiteR
MP
Niveau 10
13 février 2016 à 12:46:33

"il n’avait pas passé une seule de ses journées dehors, à étudier la médecine."

Tu veux peut-être revoir cette phrase, c'est carrément pas clair.

Alors, après lecture, c'est sympa. Y'a quelques coquilles, et je t'avoue que les phrases au présent pour indiquer le mouvement du souvenir m'ont l'air pas très bien intégré. Certaines phrases (comme celle que j'ai citée) aurait bien besoin d'être retravaillé. J'aime beaucoup l'ambiance, c'est pas quelque chose qu'on voit tous les jours, cette ancienne société d'héritiers. ça me rappelle mes jeunes années avec Maupassant, donc, big +1 pour tout ça.

Après, y'a des moments où j'étais un peu "de quoi?". Par exemple, quand ils parlent d'aller au bar, puis se retrouve dans les fleurs, j'étais un peu surpris, je croyais vraiment qu'ils allaient se prendre un verre, et la transition avec "Metal Gear : Flower edition" m'a surpris.

Si je devais faire un reproche, c'est simplement au niveau des personnages. Y'en a trop. Je comprends que l'idée c'est de suivre ces personnages présentés ici, montrer leur fonctionnement et leurs interaction dans ce petit microcosme qu'est ce village, mais tous les mettre dans un premier chapitre, pouah quoi. Surtout qu'on reste très peu sur chaque personnage, et parfois, ça passe mal. Genre, quand tu parles du porto qui a perdu sa maison et ses rêves... j'aurais aimé qu'on parle un peu plus de tout ça sur le moment, plutôt que d'en faire un hameçon pour un développement ultérieur (j'imagine). Là, on a à peine le temps de lire la phrase, on est déjà sur quelqu'un d'autre, donc, c'est déroutant.

Mais voila, j'ai bien aimé.

LePerenolonch LePerenolonch
MP
Niveau 10
13 février 2016 à 15:53:20

Salut Fatuiter et merci de ta lecture :hap:

Concernant les personnages, je suis autant en PLS que toi. Pour la petite histoire, ce roman ne me tient pas vraiment à coeur, mais à ceux qui le lisaient auparavant, si... :hap:

J'imagine même pas si tu avais lu ce chapitre sous sa forme initiale, ou il y a une nouveau personnage par ligne :rire:

En fait chaque lecteur avait crée un perso et je devais les faire vivire à travers l'histoire, et ça fait un an que je me fais harceler pour que ça reprenne :hap:

Sinon, ça me fait un bon exercice d'écriture et ton commentaire m'aide pas mal à voir mes défauts
Merci beaucoup !

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