Bonjour,
Je vous post un petit poème de circonstance, sur l'hiver. Le but était de passer par son avènement, son apogée et son déclin.
J'espère qu'il vous plaira, et merci pour vos commentaires !
L'avènement de l'hiver
Doucement les feuilles s'évincent,
Flanquant aux arbres des rameaux chétifs.
Si bien que dans toute la province,
Les forêts se transmettent un son plaintif.
Vous faites bien de trembler,
Car un nouveau règne se prépare.
N'espérez pas être épargnées :
Le futur roi est trop avare.
Déchu il tombera des cieux,
Et de son courroux recouvrira la terre.
Neige, n'as-tu rien trouvé de mieux
Pour apaiser ta colère ?
Malgré ses défaites il reste fier,
La trêve lui a redonné toute son assurance.
Quand il déclarera la guerre,
Nous n'aurons plus aucune chance.
Je connais tes manigances,
Bientôt tes soldats nous assiégerons,
Et l'on devra te prêter allégeance.
Mais je suis de ceux qui jamais ne céderont !
Au moment propice viendra le messie,
Meneur de l'insurrection contre ton pouvoir.
Sans faiblir et usant de sa magie,
A nouveau il affaiblira ta gloire.
Maintes fois ton joug implacable
S'est fait dissoudre par le Printemps.
Le Seigneur, bien aimable,
En a fait un cycle amusant.
Ainsi nous prions une augure,
Cloîtrés dans notre modeste bastion.
Compagnons, je vous le jure,
Bientôt renaîtront les bourgeons.
C'est beau c'est bien écrit, les rimes sont belles... Que dire... J'aime !
Après, tu dis que ça parle de l'hiver, mais je dirais plutôt de la neige. Un hiver peut se faire sans (:snif2: horrible mais c'est comme ça).
Merci beaucoup !
C'est vrai ce que tu dis d'ailleurs. J'habite dans un coin où hiver est toujours synonyme de neige, mais ce n'est pas le cas partout. Disons alors que ça parle des hivers neigeux
Ah, je vois. Okayy
Flanquant aux arbres des rameaux chétifs.
ça colle pas le mot flanquant...
Je n'ai rien vu d'autre qui m'ai choqué de prime abord.
L'ensemble est chantant, nous immerge correctement dans les frimas de l'hiver, j'aime bien l'angle par lequel tu abordes le sujet.
Y'en a d'autres pour les autres saisons?
J'aime. On a pas l'impression que ce sont des vers libres à la lecture.