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Sujet : [Prologue Fantasy] Adrian.

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ggiot ggiot
MP
Niveau 10
06 août 2015 à 22:07:23

Voici le prologue d'un roman de Fantasy. Inutile d'en dire plus, je ne veux pas influer votre lecture. Désolé pour la mise en page, merci JVC.

---

Prologue : Naissance.

En Adrian, chaque chose subit l’inébranlable cycle de l’existence.

Le continent se forma voilà des milliards d’années. Il connu de nombreuses formes de vie, qui lui donnèrent de nombreux noms différents. Aujourd’hui, ses contrées sont diverses et nombreuses, sa flore s’enivre de ses propres parfums, et sa faune se pare des plus grandes splendeurs. Aujourd’hui, Adrian exhibe les courbes du divin.

Mais ce monde, aussi prodigieux soit-il, subira les ravages de la guerre.

La cité de Trillion y naquit des mains de l’humanité. Elle fut son premier bastion et en demeure encore l’unique à ce jour, mille années après avoir été fondée. Bordée par l’Océan Occidental, traversée par le fleuve Salamandre, son enceinte s’étend sur des lieux à la ronde : sa taille est telle que l’œil humain ne peut en saisir l’immensité... et sa superficie n’est rien face à son éclat. Elle est le bijou des terres de l’Ouest, et resplendit de son âge d’or.

Mais la cité, aussi majestueuse soit-elle, sera déchirée par la haine.

Le quartier de la Sauria y fut érigé à la suite de ses aînés, avant d’apprécier l’édification de ses jeunes frères. La ville fut ainsi dotée de seize arrondissements, formant depuis lors une grande fratrie. La Sauria accueillit dans ses immeubles nombre de générations familiales, laissant la vie s’insuffler au détour de ses ruelles pavées. Que le rire des enfants et les ruminations des plus âgés en témoignent.

Mais la Sauria, aussi vivante soit-elle, se noiera dans le sang de ses habitants.

La maison du couple Zorak y fut construite il y a maintes années, à une date aujourd’hui oubliée. Installée entre la place Sauria et l’avenue Crédille, elle eu la bonne idée de ne jamais s’en déloger. Mr. Zorak, via l’acquisition d’un récent titre de noblesse, en redora la gloire depuis longtemps engourdie par les banalités. Actuellement, de futiles discordes propres aux jeunes mariés y éclatent parfois, essentiellement pour se transformer en de délicieux roucoulements passionnés. Un amour subtil et sucré s’y déploie avec délectation.

Mais la maison des Zorak, aussi propice soit-elle, s’écroulera dévorée par le feu.

Ce ne serait cependant pas justice que d’arrêter là le portrait de ces appartements. La nuit elle-même semble leur accorder repos et félicité. Cette bénédiction nocturne débuta au mois de Drin, passa le nouvel an et prit son terme en fin de saison estivale. Soit environ neuf mois. Après cet intervalle, un événement vint sérieusement embarrasser le repos du couple – à l’inverse de sa félicité, effective et continue.

Avant le coucher du Soleil, une rupture singulière les surprit, déclenchant le début d’un long processus. Pour monsieur, les heures qui suivirent parurent terriblement longues ; pour madame, chacune d’entre elles furent physiquement insoutenables. Le temps s’écoula paresseusement, peu impressionné par l’événement. La douleur jaillit alors des portes du monde. Le jour disparut, englouti sous l’Océan. Les cris transpercèrent les cloisons et se répandirent dans les allées jusqu’ici silencieuses. La Lune se leva, l’humeur badine. Bientôt, le sang suinta le long des draps humides. La nuit s’avança prudemment, agrémentant le ciel de ses astres illuminés. Puis, passée une heure tardive, l’humanité se vit dotée d’un magnifique garçon aux cheveux bruns.
Seule sa mère ne le reconnut pas. Car madame Zorak ne sut jamais y faire avec les petits anges. Elle avait accepté de porter cet enfant pour son mari, et pour lui seul. Mais cela n’avait pas d’importance : manquer de fibre maternelle ne relevait ni du crime, ni de la honte. Par la suite, Livine – car tel était son nom – aimera son fils, à sa façon. Leur relation en différera simplement des autres, se voulant davantage complexe, tout au plus. Pour ce qui était de Greil, le nouveau papa, il était inutile de qualifier ses sentiments, lui qui réveilla les derniers assoupis de la Sauria de son euphorie.

On dit que l’enfant vint au monde à minuit, le soir de transition entre les mois de Fleg et de Kein. Il fut donc impossible de le rattacher à la sagesse ou au mal… Ou même de savoir s’il en était le produit. Les prochaines années en décideraient.
Et en effet, celles-ci seront décisives. Cet enfant ne suivra pas le même chemin qu’Adrian, Trillion, ou la Sauria. Il s’éloignera de sa chute. Il suivra une voie inconnue de la mort. Il goûtera à l’immortalité, comme des milliers de ses contemporains.
Cette même immortalité qui plongera leurs maisons, leurs quartiers, leur cité et leur continent dans un maelström de violence. Cet enfant en façonnera plus que personne le châtiment. Tous subiront le revers de l’éternité.

Car en Adrian, chaque chose subit l’inébranlable cycle de l’existence.

Cet enfant fut baptisé Lucien. Plus tard, il sera l’ambitieux, l’amoureux ou même l’inflexible. Mais il restera toujours Lucien Zorak de la Sauria.

---

Ce prologue n'est évidemment pas encore clos dans ses corrections, notamment dans le dernier paragraphe, où je tente d'enchaîner passé puis futur, ce qui n'est pas sans complication pour mon cerveau (et mes cheveux).

Les objectifs de ce prologue :
- être concis en longueur et dense en information.
- introduire le roman, que le lecteur ait envie de lire la suite, évidemment. J'ai souhaité une écriture assez forte et prenante, en essayant de donner du relief et de la couleur à ce que je décris.
- faire savoir au lecteur dans quoi il s'embarque : la vie de ce garçon et le récit des événements qu'il va connaitre. Le type de background doit aussi sembler un minimum compris du lecteur.

Détail :
- Le coté énumération et répétition est voulu : d'abord le continent, après la ville, le quartier et la maison. Toujours cet aspect de création, puis expansion et enfin dégradation. L'enfant doit se démarquer de ce schéma.

Comme ça c'est tout ce qui me vient, j'espère que ça vous plaira, merci pour votre lecture. Si vous trouvez des fautes ou des erreurs que je n'arrive plus à voir à force de relire, merci de les préciser !J'aimerai aussi savoir si cela vous semble intéressant ou carrément déjà vu. Je précise que la base du roman en lui même n'a rien d'original (on suit le gars qui va devoir évoluer dans son monde), mais je mise beaucoup plus sur l'originalité de mon univers (que je bosse avec Henley de JVC, si tu passes par là !) et l'histoire, les persos, ...

:merci:

Pseudo supprimé
Niveau 10
06 août 2015 à 22:37:13

essentiellement pour se transformer en de délicieux roucoulements

je suis pas trop fan
ça tranche un peu avec le reste ce "roucoulements", non?

J'aime beaucoup le zoom progressif et la coupure entre le monde prospère et l'annonce de ce qui va lui arriver, ça fait son petit effet

par contre, vu qu'on s'y attend à la longue, enfin vu qu'on sait en fait, il faut vraiment que ça aille vers le plus choquant pour continuer à marcher

du coup ça

Mais la maison des Zorak, aussi propice soit-elle, s’écroulera dévorée par le feu.

ça fait un peu léger je trouve après quelque chose qui envoie comme ça

Mais la Sauria, aussi vivante soit-elle, se noiera dans le sang de ses habitants.

après c'est juste le ressenti à chaud

le passage sur la naissance est assez impressionnant je dois dire, c'est bien écrit, j'aime beaucoup l'implication du monde dedans
ce qui me dérange un peu c'est qu'à un moment tu as l'air de relativiser, de montrer qu'à grande échelle c'est rien de très impressionnant :d)

Le temps s’écoula paresseusement, peu impressionné par l’événement

et le reste du temps pourtant c'est souvent l'inverse, on dirait que le monde entier tourne autour de cette naissance

et aussi je suis peut-être un peu lent mais j'ai eu du mal à comprendre de quoi il s'agissait au début

sinon globalement j'aime beaucoup, ça donne totalement envie de voir la suite, ça a beau être assez simple, dans la forme c'est vraiment génial

je trouve pas vraiment ça dense en informations

EDIT: laisse tomber toute la fin de mon message si tu l'as déjà lue, j'avais mal compris à propos de l'immortalité

Message édité le 06 août 2015 à 22:41:36 par
--crazymarty-- --crazymarty--
MP
Niveau 10
06 août 2015 à 22:50:22

Je suis gêné par l'usage que tu fais des temps. On passe du passé au présent, puis au futur... Et en gros chieur que je suis, ça me perturbe :hap: .
Autre point noir : les adverbes. Par endroit, ça dégueule un peu trop (et pourtant j'ai aussi la main lourde dessus, j'aime les styles baroques), avec des tournures de phrases malhabiles et boiteuses comme a pu le signaler Veylox. Un exemple ?

Après cet intervalle, un événement vint sérieusement embarrasser le repos du couple – à l’inverse de sa félicité, effective et continue.

Les adverbes, les inversions et les effets de styles dans ce genre de phrase viennent entacher quelque peu le plaisir du lecteur. Un peu plus de maitrise, de retenue par endroit profiterait grandement au texte.

Car pour l'ambiance et l'intrigue, on est plutôt bien. L'ambiance est très bien, rien à redire... L'intrigue, oui... Si on ne tombe pas dans le coup du "MER C LENT FEND 2 LA PROF HAIE SCIE :hap: ". Pitié, non. Même si c'est de la fantasy. Fait gaffe, parce que sinon, je sévis :noel: .

A voir donc. Si ça devient moins babaorum sur le style, je suivrais :-) .

ggiot ggiot
MP
Niveau 10
06 août 2015 à 23:03:44

Merci à vous.

Veylox :

Je prend note pour le roucoulement, je peux peut être trouver quelque chose plus en accord avec le texte, qui me convienne tout aussi bien.

De même pour le coté progressif des événements violents, bien que je ne pense pas faire quelque chose de vraiment mieux : il est évident qu'entre la chute d'un continent et l'incendie d'une maison, le destin d'un continent est plus badass. Je trouvais que l'incendie d'une maison présentée comme heureuse pouvait être une bonne vision apocalyptique - ou violente en tout cas.

"ce qui me dérange un peu c'est qu'à un moment tu as l'air de relativiser, de montrer qu'à grande échelle c'est rien de très impressionnant"

Ah oui, je n'y avais pas pensé à ça : je voulais vraiment donner vie à Adrian et ses éléments, le soleil, la lune, ... j'ai personnifié le temps en lui donnant cet aspect un peu "au dessus d'une banale scène de naissance", genre il a tout vu quoi. Mais si ça casse avec le reste je changerais. Puisque le héros est voué à l'immortalité, il serait intéressant de décrire le temps apeuré par sa naissance.

Tu dis que je dois laisser tomber la fin de ton message... du coup quand tu dis que la forme est géniale heu... :hap:

---

Crazy :

"Je suis gêné par l'usage que tu fais des temps. On passe du passé au présent, puis au futur... Et en gros chieur que je suis, ça me perturbe :hap: ."

C'est toute la difficulté de l’exercice : montrer le passé, le présent, le futur, sans avoir de problèmes dans la concordance des temps. C'est vraiment le plus difficile pour moi.

"Les adverbes, les inversions et les effets de styles dans ce genre de phrase viennent entacher quelque peu le plaisir du lecteur. Un peu plus de maitrise, de retenue par endroit profiterait grandement au texte."

Oui, je vois, je l'ai remarqué avec "aujourd'hui/actuellement/maintenant" ... mais je les utilise justement pour ne pas perdre le lecteur dans un amas de passé/présent/futur simplement indiqué par la conjugaison des verbes. Une galère.

Me dirais-tu toujours de simplifier le style si je disais que le reste de mes écrits le sont justement beaucoup plus ? Ici c'est vraiment la page d'intro qui doit faire joli et bien montrer que si la suite est dans un style simple - mais efficace - ce n'est pas parce que je ne sais faire que ça.

"Si on ne tombe pas dans le coup du "MER C LENT FEND 2 LA PROF HAIE SCIE :hap: ". Pitié, non. Même si c'est de la fantasy. Fait gaffe, parce que sinon, je sévis :noel: ."

Mes mots fétiches sont originalité et crédibilité. Donc pas de prophétie chez moi ! Le gamin n'a pas été choisi par les dieux mdr. Non, c'est simplement un personnage important dans l'histoire de sa cité, sans qu'il soit semi-divin.

Pour donner un exemple, ma fantasy ne comporte rien de magique. Donc non, ce n'est pas la fantasy ordinaire et prémâchée.

"Si ça devient moins babaorum sur le style, je suivrais :-) ."

Je ne compte pas le poster ici, 'fin je sais pas comment je vais m'organiser. Mais le style ne suivra pas ainsi.

Merci !

Pseudo supprimé
Niveau 10
06 août 2015 à 23:25:16

Tu dis que je dois laisser tomber la fin de ton message... du coup quand tu dis que la forme est géniale heu... :hap:

non mais je l'ai effacée quand j'ai édité, elle est plus dans le post

il est évident qu'entre la chute d'un continent et l'incendie d'une maison, le destin d'un continent est plus badass.

oui
mais parce que t'as choisi l'incendie pour la maison
un continent ça a beau être énorme, sa chute n'est pas forcément choquante pour le lecteur, alors que celle de deux personnages peut très bien l'être

ce que je dis c'est que dans les tournures précédentes, je trouvais que ça allait crescendo en intensité (même si avec le zoom t'as de moins en moins de dégâts), et l'incendie de la maison à la fin faisait un peu plus léger

ravages de la guerre :d) bon ok la guerre c'est nul
déchirée par la haine :d) là déjà je trouve ça en jette un peu plus, on monte en puissance
se noiera dans le sang de ses habitants :d) oh putain c'est l'apocalypse
dévorée par le feu :d) ah...ok

tu vois ce que je veux dire?

mais je te dis, c'est juste l'impression que j'ai eu, je trouve aussi que le feu c'est une fin appropriée quand on parle d'un foyer, mais ça baisse en intensité par rapport à ce qui précède

c'est rien de grave, je sais pas si je le changerais à ta place, c'est juste la réflexion que je me suis faite en lisant

Message édité le 06 août 2015 à 23:26:32 par
ggiot ggiot
MP
Niveau 10
06 août 2015 à 23:38:33

D'acc, je vais y réfléchir, j'ai tout mon temps.

De même pour les ravages de la guerre, comme tu dis, on a juste l'impression de lire que la guerre c'est pas cool. Je peux trouver plus cinglant.

S'il y a d'autres impressions sur le texte, je suis preneur évidemment.

Ostramus Ostramus
MP
Niveau 24
07 août 2015 à 13:56:07

Petit conseil pour les prologues : ne jamais en faire.

LePerenolonch LePerenolonch
MP
Niveau 10
07 août 2015 à 17:17:55

A mon tour (mon avis purement personnel, à toi d'en tenir compte, ou non :hap: )

Alors pour les prologues, beaucoup te diront de ne pas en faire, mais je ne suis pas d'accord, beaucoup d'oeuvres commencent avec un prologue.

Mais ils conseillent de ne pas en faire, justement pour pas faire ce que t'as fait (pas que ce soit mal écris, loin de là).

En fait là, ce que tu fais, ça fait un peu wikipédia, et c'est chiant :hap:
La terre à été créée il y a des milliers d'années blabla, La ville qui fait 200 hectares avec une densité de population de 200hbts /kmé etc... j'imagine que t'as compris :hap:

Il y a des excellents prologues, du genre celui de mr Martins dans Games of throne par exemple, t"es direct dans l'action et c'est trop cool :hap:

De plus, on a le vieux cliché de la prophétie qui revient et "the chosen one " :hap:
Tu décris la ville en disant que c'est un truc incroyable, j'pense ça aurait mieux de montrer l'émerveillement d'un perso face à la ville :hap:

Ostramus Ostramus
MP
Niveau 24
07 août 2015 à 17:33:48

Le 07 août 2015 à 17:17:55 LePerenolonch a écrit :
Alors pour les prologues, beaucoup te diront de ne pas en faire, mais je ne suis pas d'accord, beaucoup d'oeuvres commencent avec un prologue.

Une pratique répandue n’est pas nécessairement une pratique bénéfique pour le récit.
Il y a deux types de prologues :

  • le découplage : une prolepse, une analepse ou un in media res.
  • l’article d’encyclopédie : tartine d'explication inepte et inutile sur l'univers.

Autant, la première méthode est enviable, autant la seonce, soit il faut ne pas le faire, soit l’écrire une fois la totalité du récit terminé pour voir si un texte en amont et nécessaire à la compréhension globale ou s’il est possible d’épargner un chapitre au lecteur.
Autre détail, les maisons d’éditions écartent généralement les romans avec des prologues car ils trahissent l’incapacité de l'auteur à distiller les informations d’un univers progressivement en l’incluant dans le récit.

Message édité le 07 août 2015 à 17:35:40 par Ostramus
Chocobo_3 Chocobo_3
MP
Niveau 15
07 août 2015 à 18:33:14

Vu que c'est de la fantasy et que c'est assez court, j'ai lu. Plusieurs (trop de) choses me dérangent. D'abord tu nous post un prologue assez court, suivit d'une explication presque aussi longue. Tu peux expliquer en deux trois lignes certaines choses concernant ton écrit, mais pas en vingt :o))

Après c'est typiquement le genre de prologue qui me laisse froid, perso. Dans le sens ou je n'ai pas envie de découvrir un monde a coup de "il y a eu ca, ca c'est passé comme ca, ya autant de race, il fait autant de degré, et maintenant l'histoire commence" (je caricature mais l'idée est la :) )

J'ai été jusqu'au bout parce que je déteste abandonné des lectures (même courte) en route, mais je dois avouer ne rien avoir ressentit. C'est beaucoup trop plat en fait, ya rien qui suscite l’intérêt du lecteur. Tout du moins, il n'y a rien qui a éveillé ma curiosité, et pourtant je suis plutot bon public^^

Je suivrais peut-être le premier chapitre, voir si le style change et si l’histoire prend un minimum de "punch", mais dans l'état, j'avoue ne pas avoir apprécier des masses^^

EDIT> Ah oui, et je trouve les noms (que ce soit du monde, de la cité, du perso) très mal choisit. Le nom du monde ne renvoi pas inconsciemment a un monde, le nom de la cité a une cité, le nom du héros a un héros, ect :)

Message édité le 07 août 2015 à 18:34:50 par Chocobo_3
ggiot ggiot
MP
Niveau 10
15 août 2015 à 15:54:58

Bonjour, désolé je ne pouvais pas répondre, j'arrive en retard !

LePerenolonch

"En fait là, ce que tu fais, ça fait un peu wikipédia, et c'est chiant :hap:
La terre à été créée il y a des milliers d'années blabla, La ville qui fait 200 hectares avec une densité de population de 200hbts /kmé etc... j'imagine que t'as compris :hap:"

C'est évidemment ce que je voulais éviter un maximum : c'est pour ça que j'ai fait très court. On est quand même sur une page word, donc c'est pas non plus wikipédia faut pas pousser, je passe très vite sur les thèmes. Mais au moins je comprend ton sentiment.

"Il y a des excellents prologues, du genre celui de mr Martins dans Games of throne par exemple, t"es direct dans l'action et c'est trop cool :hap:"

Je ne voulais pas faire in media res, du moins pas pour le récit de la naissance. Si je fais quelque chose où l'action débute de suite, je dois sauter la naissance de mon personnage principal, ce que je voulais éviter. Après, c'est un choix. Et ne me compare pas à Martins s'il te plait :hap: !

"De plus, on a le vieux cliché de la prophétie qui revient et "the chosen one " :hap:"

Là par contre c'est mauvais pour moi parce que c'est pas du tout ce que je fais par la suite, donc donner une image du récit qui n'est pas la bonne, et qui en plus se révèle être un manque sévère d'originalité, c'est pas ce que je souhaitais faire.

Mais dois-je modifier mon texte ? J'ai un peu l'impression que, quoi que l'on fasse, dès qu'il y a marqué "Fantasy" quelque part, et qu'on décris notre personnage comme je l'ai fait, le lecteur s'imagine que c'est le dovahkiin. Mon personnage principal est important dans l'histoire de son monde, cela en fait-il un élu des dieux ?
Pour le coup, le plus simple serait de couper le prologue, et toutes erreurs seraient évités, j'avoue.

LePerenolonch : l'abus de :hap: est mauvais pour la santé.

---

Ostramus

J'ai plus l'impression que c'est le statut du prologue le problème : si j'avais mis "chapitre 1" au lieu de "prologue" et que j'y avais mis le contenu publié plus haut, cela n'aurait-il pas changé ta vision ?

Franchement, un gars qui écrit un texte in media res pour son roman, il le nomme "prologue", il va se faire critiquer "oui, mais les prologues c'est pas cool", s'il avait mis "chap 1", qu'est ce qu'on lui aurait dit ?

Sinon, un avis sur le texte :hap: ?

---

Chocobo_3

" D'abord tu nous post un prologue assez court, suivit d'une explication presque aussi longue. Tu peux expliquer en deux trois lignes certaines choses concernant ton écrit, mais pas en vingt :o))"

Bon, ba déjà j'ai pas compris :noel: ! Qu'est ce que tu me reproches concrètement ?

"Après c'est typiquement le genre de prologue qui me laisse froid, perso. Dans le sens ou je n'ai pas envie de découvrir un monde a coup de "il y a eu ca, ca c'est passé comme ca, ya autant de race, il fait autant de degré, et maintenant l'histoire commence"

En fait, t'aimes pas les prologues :noel: ? Parce que c'est le but du prologue de dire "on est là, vous allez lire ce type d'écrit, maintenant l'histoire commence". Comme je l'ai déjà dit, j'ai quand même fait très court ! C'est une page word le bordel, c'est quand même pas la mère à boire ^^.

Mais le plus intrigant pour moi c'est de voir comment l'écriture influe sur les lecteurs : certains trouvent le prologue sympa et prenant, d'autres ne se laissent pas du tout emporter. J'imagine que je ne peux pas satisfaire tout le monde.

"C'est beaucoup trop plat en fait, ya rien qui suscite l’intérêt du lecteur."

Ba là, je comprend pas trop non plus, je donne à mon lecteur un avant goût de mon univers et de mon récit, donc c'est faux de dire qu'il n'y a rien à se mettre sous la dent. Qu'on aime pas c'est une chose, mais de là à dire que c'est plat...

"EDIT> Ah oui, et je trouve les noms (que ce soit du monde, de la cité, du perso) très mal choisit. Le nom du monde ne renvoi pas inconsciemment a un monde, le nom de la cité a une cité, le nom du héros a un héros, ect :)"

Intéressant, j'avoue ne pas m'être encore fixé pour la cité, le quartier et le nom de famille du héros, mais pour le reste, je crois que c'est bon.
Les noms sont très mal choisis et ne reflètent pas ce qu'ils caractérisent ? C'est à dire ? Tes propos me laissent perplexe encore une fois.
En quoi Trillion fait moins "ville", que "paris" ? En quoi Adrian fait moins "continent" que "Amérique" ?

---

Merci à vous en tout cas.

Si d'autres souhaitent donner leurs avis, je suis toujours preneur. J'ai modifié le texte en fonction de ce que l'on m'a critiqué, si vous voulez que je le repost, il me suffit de faire un copié collé :-))) !

LePerenolonch LePerenolonch
MP
Niveau 10
15 août 2015 à 17:52:36

copies colle donc :hap:

Message édité le 15 août 2015 à 17:53:01 par LePerenolonch
Sarezzo Sarezzo
MP
Niveau 8
15 août 2015 à 18:02:17

Je pense, à l'instar d'Ostra, que le prologue est une béquille, au sens où il remplit une évidence pour l'auteur qui ne va cependant pas de soi. Si c'est le cas, cela signifie qu'il faille retravailler ce point pour que le prologue ne soit plus utile. Qu'il soit là pour instaurer du suspense (le prologue avec trois lignes de dialogues d'anonymes) ou de la genèse, il incarne en général une incapacité à rendre le récit présentable et clair tel quel pour le lecteur. Ou alors il faut lui trouver une vraie pertinence. Le problème existe à partir du moment où il n'est que décoratif en fait. Enfin, à mon sens.

Cela dit, Tolkien a bien fait une longue introduction dans le Seigneur des Anneaux, toutefois, tout le monde n'égale pas son talent stylistique, et aujourd'hui les gens sont beaucoup moins patients, même dans la lecture (surtout dans la lecture en fait). Dans les univers "bibliques", le mieux est de construire une histoire qui s'y passe de la manière la plus autonome possible pour ne pas larguer les potentiels lecteurs par rapport au reste de l'oeuvre, et d'éviter les généalogies à la Tolkien. Quand on sait que lui-même, à son époque, dut batailler auprès de son éditeur pour que son récit soit diffusé tel quel, ce n'est pas aujourd'hui que cette situation s'améliore.

Message édité le 15 août 2015 à 18:06:39 par Sarezzo
ggiot ggiot
MP
Niveau 10
15 août 2015 à 19:43:23

Le texte dans sa dernière forme :

---

Prologue : Naissance.

En Adrian, chaque chose subit l’inébranlable cycle de l’existence.

Le continent se forma voilà des milliards d’années. Il connu de nombreuses formes de vie, qui lui donnèrent de nombreux noms différents. Aujourd’hui, ses contrées sont diverses et nombreuses, sa flore s’enivre de ses propres parfums, et sa faune se pare des plus grandes splendeurs. Aujourd’hui, Adrian exhibe les courbes du divin.

Mais ce monde, aussi prodigieux soit-il, subira la noirceur de la guerre.

La cité de Trillion y naquit des mains de l’humanité. Elle fut son premier bastion et en demeure encore l’unique à ce jour, mille années après avoir été fondée. Bordée par l’Océan Occidental, traversée par le fleuve Salamandre, son enceinte s’étend sur des lieux à la ronde : sa taille est telle que l’œil humain ne peut en saisir l’immensité... et sa superficie n’est rien face à son éclat. Elle est le bijou des terres de l’Ouest, et resplendit de son âge d’or.

Mais la cité, aussi majestueuse soit-elle, sera déchirée par la haine.

Le quartier de la Sauria y fut érigé à la suite de ses aînés, avant d’apprécier l’édification de ses jeunes frères. La ville fut ainsi dotée de seize arrondissements, formant depuis lors une grande fratrie. La Sauria accueillit dans ses immeubles nombre de générations familiales, laissant la vie s’insuffler au détour de ses ruelles pavées. Que le rire des enfants et les ruminations des plus âgés en témoignent.

Mais la Sauria, aussi vivante soit-elle, se noiera dans le sang de ses habitants.

La maison du couple Zorak y fut construite il y a maintes années, à une date aujourd’hui oubliée. Installée entre la place Sauria et l’avenue Crédille, elle eu la bonne idée de ne jamais s’en déloger. Mr. Zorak, via l’acquisition d’un récent titre de noblesse, en redora la gloire depuis longtemps engourdie par les banalités. De futiles discordes propres aux jeunes mariés y éclatent parfois, essentiellement pour se transformer en de délicieuses sensualités passionnées. Un amour subtil et sucré s’y déploie avec délectation.

Mais la maison des Zorak, aussi propice soit-elle, brûlera avec son propriétaire.

Ce ne serait cependant pas justice que d’arrêter là le portrait de ces appartements. La nuit elle-même semble leur accorder repos et félicité. Cette bénédiction nocturne débuta au mois de Drin, passa le nouvel an et prit son terme en fin de saison estivale. Soit environ neuf mois. Après eux, un événement vint sérieusement embarrasser le repos du couple – à l’inverse de sa félicité, effective et continue.

Avant le coucher du Soleil, une rupture singulière les surprit, déclenchant le début d’un long processus. Pour monsieur, les heures qui suivirent parurent terriblement longues ; pour madame, chacune d’elles furent physiquement insoutenables. Le jour disparut, englouti sous l’Océan. La douleur jaillit alors des portes du monde. Le temps s’écoula avec retenue, effrayé par l’événement. Les cris transpercèrent les cloisons et se répandirent dans les allées jusqu’ici silencieuses. La Lune se leva, l’humeur badine. Bientôt, le sang suinta le long des draps humides. La nuit s’avança prudemment, agrémentant le ciel de ses astres illuminés. Puis, passée une heure tardive, l’humanité se vit dotée d’un magnifique garçon aux cheveux bruns.
Seule sa mère ne le reconnut pas. Car madame Zorak ne sut jamais y faire avec les petits anges. Elle avait accepté de porter cet enfant pour son mari, et pour lui seul. Mais cela n’avait pas d’importance : manquer de fibre maternelle ne relevait ni du crime, ni de la honte. Par la suite, Livine – car tel était son nom – aimera son fils, à sa façon. Leur relation en différera simplement des autres, se voulant davantage complexe, tout au plus. Pour ce qui était de Greil, le nouveau papa, il était inutile de qualifier ses sentiments, lui qui réveilla les derniers assoupis de la Sauria de son euphorie.

L’enfant vint au monde à minuit, le soir de transition entre les mois de Fleg et de Kein. Il fut donc impossible pour ses parents de le rattacher à la sagesse ou au mal… Ou même aux deux. Les prochaines années en décideraient.

Et ces dernières seront décisives. Cet enfant ne suivra pas le même chemin qu’Adrian, Trillion, ou la Sauria. Comme des milliers de ses contemporains, il s’éloignera de sa chute. Il suivra une voie inconnue de la mort. Il goûtera à l’immortalité.
Cette même immortalité qui plongera leurs maisons, leurs quartiers, leur cité et leur continent dans un maelström de violence. Tous subiront le revers de l’éternité.

Car en Adrian, chaque chose subit l’inébranlable cycle de l’existence.

Cet enfant fut baptisé Lucien. Plus tard, il sera l’ambitieux, l’amoureux ou même l’inflexible. Mais il restera toujours Lucien Zorak de la Sauria.

---

Merci à vous !

Cela fait-il toujours autant "enfant élu" ?

Je pense en effet le garder en réserve et voir s'il sera toujours utile par la suite. C'est un peu comme un cahier des charges.

Message édité le 15 août 2015 à 19:46:05 par ggiot
Ostramus Ostramus
MP
Niveau 24
15 août 2015 à 20:19:51

Le 15 août 2015 à 15:54:58 ggiot a écrit :
J'ai plus l'impression que c'est le statut du prologue le problème : si j'avais mis "chapitre 1" au lieu de "prologue" et que j'y avais mis le contenu publié plus haut, cela n'aurait-il pas changé ta vision ?

Effectivement, c’est une impression. Je ne dénonce pas les prologues pour leur nom, mais pour ce qu’ils sont, à savoir l’exposition d’une certaine quantité d’information, ce qui est bien le cas en l’occurrence puisque tu affirmes cette ambition dans les objectifs, de ce que tu qualifies bien toi-même de prologue. Or, ton prologue ne donne aucune information absolument nécessaire pour la compréhension de l’univers. Rien que le premier paragraphe parle d’un continent formé il y a des milliards d’années avec une faune et une flore dessus, ça n’a rien d’exotique, de nécessaire, ni même d’intéressant. Je trouve ça même insultant de penser que ce que tu avances est nécessaire au lecteur pour comprendre le contexte alors qu’il existe pléthore de moyens de le faire autrement. Il en va de même avec la cité Trillion qui n’a rien de spéciale ou encore la maison du couple Zorack. Tout cela aurait très bien pu passer par une description en focalisation omnisciente partant du générale pour aller au particulier et arriver sur la naissance de l’enfant.

Franchement, un gars qui écrit un texte in media res pour son roman, il le nomme "prologue", il va se faire critiquer "oui, mais les prologues c'est pas cool", s'il avait mis "chap 1", qu'est ce qu'on lui aurait dit ?

Tu nommerais le début de ton texte chapitre/verset/tome/section/livre premier que le défaut demeurerait le même, à savoir l’incapacité de distiller des informations par le récit au travers de la narration.
Preuve en est que si ton prologue fonctionnait, tu ne l’aurais pas agrémenté d’une sorte d’annexe présentant les intentions du récit. Soit le texte y parvient lui-même et la présentation est inutile, soit il n’y parvient pas, et alors ça trahit les faiblesses de ton amorce.

Sinon, un avis sur le texte.

L’univers ne présente aucune originalité (contrairement à ce que tu affirmes dans l’annexe de ton introduction), ni la scène, qui ne pose aucun enjeux, aucun conflit. Il s’agit d’une scène d’exposition classique qui ne donne pas spécialement envie de lire la suite puisqu’il n’y a pas beaucoup d’élément intriguant. Un être extraordinaire vient de voir le jour, la belle affaire, c’est le cas de l’essentiel des récits de Fantasy.

Le style est approximatif dans le sens où il manque une structuration entre ce qui relève de la description et de la narration, ce qui brise le rythme.
Par exemple, la prose se veut élégante, frôlant l’emphase, et à un moment ça chute dans l’oral : « Pour ce qui était de Greil, le nouveau papa ». Il y aussi des maladresses comme l’usage d’adverbes, du pronom indéfini « on » ou une connexion logique lourde avec « Et en effet ». Pour ne citer que ça.
En outre, il y a une inconstance dans l’usage du temps, avec du passé et futur qui se mélange.

Ostramus Ostramus
MP
Niveau 24
15 août 2015 à 20:33:25

Je me joins également aux remarques de Chocobo concernant les noms. Adrian semble plus approprié à un personnage qu’à un continent. Lucien ne renvoie à rien d’exotique, on s’imagine un paysan dans la campagne quelque part en Dordogne. Trillion évoque les chiffres, avec million, billion, trillion, quadrillon. Quant à Zorak, ça fait penser à un lézard, ou plutôt à quelque chose de néfaste. Sauria sonne bien, mais ça n’a rien d’extraordinaire que le protagoniste ait un nom tiré d’un quartier quelconque d’une ville, disons que ça manque de mystère ou de grandeur.
Ensuite, tu parles de Fleg et Kein pour les mois du calendriers. N’importe quel éditeur te dissuadera de changer les noms, même Tolkien a conservé les appelations du calendrier grégorien, tout simplement parce que parler de juin ou décembre, permet plus facilement au lecteur de situer dans les saisons l’action du récit, alors que Fleg et Kein n’évoquent rien, à moins de le spécifier, ce que tu ne fais pas, alors que ce devrait être le rôle d’un prologue.

Message édité le 15 août 2015 à 20:34:00 par Ostramus
ggiot ggiot
MP
Niveau 10
15 août 2015 à 21:57:36

Je répond à tes remarques Ostramus :

Que ce soit clair : je suis tout à fait d'accord avec toi sur le fait que mon prologue est une "exposition d’une certaine quantité d’information".

Cependant, ne va pas trop vite, tu ne sais rien de ce que je veux faire de mon roman, donc je ne vois pas trop comment tu peux dire que "[m]on prologue ne donne aucune information absolument nécessaire pour la compréhension de l’univers".

M'enfin, je ne vais pas justifier mon choix d'écriture, qui, je le reconnais avec le recul, n'est pas bon. J'ai tenté d'éviter le problème de l'encyclopédie, je me le suis pris en pleine tronche. Il y a bien mieux, même si j'ai pris plaisir à réaliser ce texte et que je suis fier de ce qu'il donne maintenant.

"Je trouve ça même insultant de penser que ce que tu avances est nécessaire au lecteur pour comprendre le contexte alors qu’il existe pléthore de moyens de le faire autrement."

Ba faut pas le prendre comme ça non plus hein, c'est qu'un texte que je qualifiais de "non clos aux corrections" et que j'ai spécialement mis ici pour avoir des critiques et occuper une soirée que le modo du forum trouvait ennuyeuse. Ce qui est insultant, c'est de penser qu'en tant qu'auteur je puisse prendre mon lecteur pour un con. Mon écriture est peut être mauvaise, mais pas ma volonté. Je ne te permet pas de douter de celle-ci.

"Il en va de même avec la cité Trillion qui n’a rien de spéciale ou encore la maison du couple Zorack."

Je ne comprend pas : un univers peut être original et avoir des villes/maisons banales. Je vois pas quoi rajouter d'autre à pareille vision.

"Soit le texte y parvient lui-même et la présentation est inutile, soit il n’y parvient pas, et alors ça trahit les faiblesses de ton amorce."

Exact.

"L’univers ne présente aucune originalité"

J'imagine que tu connais mieux que moi mon univers. Ce que je décris dans ce prologue ne présente rien d'original ? Peut être, même surement de ce que j'ai compris, mais mon univers lui, je ne le remet pas en cause. Je ne peux pas non plus dévoiler tout mon univers dans un prologue, se serait vraiment dommage, cela gâcherait de belles surprises.

"ni la scène, qui ne pose aucun enjeux, aucun conflit."

Là je n'ai jamais dis que c'était original : j'ai même écris "Je précise que la base du roman en lui même n'a rien d'original (on suit le gars qui va devoir évoluer dans son monde), mais je mise beaucoup plus sur l'originalité de mon univers (que je bosse avec Henley de JVC, si tu passes par là !) et l'histoire, les persos, ..."

Je disais dès le début que la forme n'avait rien d'originale, et que je misais plus sur le fond, qui est pour moi plus important. Cela ne me gêne pas de faire une simple scène d'expo sans originalité, je ne prétend pas réinventer le genre.

"Un être extraordinaire vient de voir le jour, la belle affaire, c’est le cas de l’essentiel des récits de Fantasy."

Là encore, je m'y suis mal pris, puisque (je me répète) mon héros est tout sauf l'élu des déesses.

"Le style est approximatif dans le sens où il manque une structuration entre ce qui relève de la description et de la narration, ce qui brise le rythme."

Oui, à partir de "ce ne serait cependant pas justice". J'ai essayé quelque chose, j'ai manqué de finesse, tant pis. On apprend de ses erreurs.

"En outre, il y a une inconstance dans l’usage du temps, avec du passé et futur qui se mélange."

:d) "Ce prologue n'est évidemment pas encore clos dans ses corrections, notamment dans le dernier paragraphe, où je tente d'enchaîner passé puis futur, ce qui n'est pas sans complication pour mon cerveau (et mes cheveux)."

Inutile de me rappeler ce que je poste moi même dans mon premier message, j'avais déjà conscience de la faiblesse. Ce que je voulais, c'était des conseils.

"Adrian semble plus approprié à un personnage qu’à un continent."

Alors c'est parfait, puisque, mon univers se voulant original, je fais du continent un personnage à part entière.

"Lucien ne renvoie à rien d’exotique, on s’imagine un paysan dans la campagne quelque part en Dordogne."

Tu me flattes, moi qui ai écris le texte en campagne à la Dordogne, et avec le respect que j'ai pour ses paysans... C'est bizarre de rattacher un nom classique à un archétype quand même. L'originalité aurait voulu que j'appelle mon héros avec un nom impossible à retenir j'imagine.

"Trillion évoque les chiffres, avec million, billion, trillion, quadrillon."

De gros chiffres ? Pourquoi pas après tout, c'est une grosse cité. Sinon, c'est simplement le mélange de Troie et Ilion, les noms de la cité de l'Iliade.

"Quant à Zorak, ça fait penser à un lézard, ou plutôt à quelque chose de néfaste."

Quelque chose de néfaste, je crois que c'est le meilleur compliment que tu m'ais fait. Moi qui n'étais pas très fier du nom que j'avais trouvé, cela colle parfaitement à mon Lucien, le coté lézard en moins peut être.

"Sauria sonne bien, mais ça n’a rien d’extraordinaire que le protagoniste ait un nom tiré d’un quartier quelconque d’une ville, disons que ça manque de mystère ou de grandeur."

C'est normal, ce n'est pas l'élu des déesses : il est comme tout le monde, avant de devenir un homme important, on lui a donné un nom simple.

Je ne veux pas être chiant, mais tu as vraiment jugé trop vite. Tu ne sais pas ce que je veux faire, et tu as eu des a priori sur mon travail. Et je ne suis pas fan de ceux qui jugent sans savoir, d'où le ton un peu sec de ma réponse. Je ne sais pas si tu es toujours aussi hautain (je ne pense pas que ça soit non voulu, puisque tu connais les subtilités du français), mais je n'aime pas ça non plus, donc j'aimerais que tu évites de le faire avec moi.
Cela ne t'aura pas échapper que j'étais le premier à poster sur les cendres d'Achatus. A bon entendeur.

"Ensuite, tu parles de Fleg et Kein pour les mois du calendriers. N’importe quel éditeur te dissuadera de changer les noms, même Tolkien a conservé les appelations du calendrier grégorien, tout simplement parce que parler de juin ou décembre, permet plus facilement au lecteur de situer dans les saisons l’action du récit, alors que Fleg et Kein n’évoquent rien, à moins de le spécifier, ce que tu ne fais pas, alors que ce devrait être le rôle d’un prologue."

Laisse donc un jeune de 18 ans rêver... parle moi encore de publication.

Ostramus Ostramus
MP
Niveau 24
15 août 2015 à 23:13:03

Le 15 août 2015 à 21:57:36 ggiot a écrit :
je ne vois pas trop comment tu peux dire que "[m]on prologue ne donne aucune information absolument nécessaire pour la compréhension de l’univers".

Tout ce que tu avances pourrait facilement tenir en une ligne ou deux plus loin dans le récit, soit en narration, soit dans une réplique de dialogue.

Il y a bien mieux, même si j'ai pris plaisir à réaliser ce texte et que je suis fier de ce qu'il donne maintenant.

Ce qui se devine, c’est que tu apprécies l’espèce de phrases intercalaires en italique. Le procédé est séduisant, mais il perd de sa force car il a la même valeur diégétique que le corps de texte qui s’apparente aussi à une description omnisciente. Si tu tiens à conserver cette entrée en matière, cela pourrait très simplement ce faire en passant plus au descriptif genre, « Sauria siégeait au centre du continent Adrian, vaste étandue sculptée par les dieux des éons auparavant », et ainsi de suite, pour glisser des fragments d’une sorte de prophétie, un poème ésotérique, pour ainsi pousser le parti pris encore plus loin et l’assumer complètement.

Mon écriture est peut être mauvaise, mais pas ma volonté.

Je n’ai jamais prétendu l’une ou l’autre chose.

Je ne comprend pas : un univers peut être original et avoir des villes/maisons banales. Je vois pas quoi rajouter d'autre à pareille vision.

Le problème, c’est que l’originalité ne paraît en rien dans ton prologue. Pour l’heure, le lecteur n’a comme information seulement le fait que ça se passe dans une maison, d’un quartier d’une ville dans un monde imaginaire. Pour preuve, on remplacerait Adrian par le Péloponèse, Sauria par Delphes et Lucien par Aristophane, que le prologue fonctionnerait d’identique manière.

J'imagine que tu connais mieux que moi mon univers.

C’est bien là le noeud du problème, à savoir que je ne connais rien de ton univers, alors que le prologue est sensé le présenter. On ignore même jusqu’à la présence de magie ou de dieu dans ton univers. On ne sait pas si c’est un contexte médiéval, antique ou classique.

Je ne peux pas non plus dévoiler tout mon univers dans un prologue, se serait vraiment dommage, cela gâcherait de belles surprises.

Ce n’est pas ce qu’on te demande. Sont transmises dans un prologue des informations à la fois indispensables, mais aussi normalement impossibles à transmettre plus tard dans le récit sans nuire à la narration. Rien de ce que tu avances ne revêt ce caractère.

Je disais dès le début que la forme n'avait rien d'originale, et que je misais plus sur le fond, qui est pour moi plus important.

Il y a donc une incohérence avec le fait de vouloir faire un texte court et ne présentant pas beaucoup d’informations.

Là encore, je m'y suis mal pris, puisque (je me répète) mon héros est tout sauf l'élu des déesses.

La validité n’est pas fonction de la répétition. Tel que c’est écrit, compte tenu de l’emphase du vocabulaire auréolant la naissance, et de l’attention portée par les phrases en italiques qui ont l’aspect d’une prophétie (accentué par l’usage du futur), il semble évident que Lucien aura une importance dans l’univers, sinon dans le récit.

Ce que je voulais, c'était des conseils.

Fais un choix de focalisation et d’unité temporelle, et tu t’y tiens.

Alors c'est parfait, puisque, mon univers se voulant original, je fais du continent un personnage à part entière.

Soit une particularité qu’il aurait été bienvenue d’évoquer dans le prologue et que tu ne fais pas en pratiquant une banale allégorie.

L'originalité aurait voulu que j'appelle mon héros avec un nom impossible à retenir j'imagine.

Prend garde à ne pas caricaturer ma pensée. Le trône de fer est un exemple parfait de reprise de nom anglais avec un subtil changement pour évoquer le dépaysement, Walter devenant Walder, Stanislas Stannis, Lysa pour Elise, et même parfois une lettre suffit avec Quentyn pour Quentin. Asimov est également une bonne source d’inspiration en la matière. Et généralement, les éditeurs préconisent des noms composés de deux syllabes.
À partir du moment où ton ambition est de proposer un univers enchanté, imaginaire ou spectaculaire, autant aller jusqu’au bout de la logique.

Quelque chose de néfaste, je crois que c'est le meilleur compliment que tu m'ais fait. Moi qui n'étais pas très fier du nom que j'avais trouvé, cela colle parfaitement à mon Lucien, le coté lézard en moins peut être.

C’est problématique si Lucien est l’antogoniste, et s’il est maléfique, car il n’y a rien de plus cliché que d’introduire des consonnes dans les noms de personnages sombres pour les faire sombres.

C'est normal, ce n'est pas l'élu des déesses : il est comme tout le monde, avant de devenir un homme important, on lui a donné un nom simple.

Autre information passée à la trappe. Cela prouve que le prologue est soit trop creux, soit bien inutile si tu comptais révéler cette information plus tard.

Je ne veux pas être chiant, mais tu as vraiment jugé trop vite.

Tu n’es pas chiant. D’un autre côté, nous avons en présence un texte tenant sur une page, ce faisant je juge en conséquence.

Tu ne sais pas ce que je veux faire, et tu as eu des a priori sur mon travail.

Je constate simplement que le résultat ne coïncide pas avec les intentions avancées en introduction.

Et je ne suis pas fan de ceux qui jugent sans savoir, d'où le ton un peu sec de ma réponse.

Il faut plus que j’en prenne ombrage. Tu défends ton récit, tu mobilises des arguments, tu ne fais pas d’attaque sur ma personne, pour l’heure ton attitude est pleinement respectable.
Toutefois, je suis moi-même peut être sec parce que je ne décèle rien d’inédit dans ce prologue, aucune promesse de dépaysement, aucune singularité qui éveille la curiosité, l’intérêt ou l’admiration.

Je ne sais pas si tu es toujours aussi hautain (je ne pense pas que ça soit non voulu, puisque tu connais les subtilités du français), mais je n'aime pas ça non plus, donc j'aimerais que tu évites de le faire avec moi.

Je ne suis pas là pour manager ton ego, mais pour réfléchir sur ton texte, le reste ne m’importe pas. Je ne changerai jamais d’un iota ma conduite, d’autant que je ne me suis jamais hasardé à qualifier de mauvais ton texte, à dénigrer ta personne ou ton talent pour me concentrer sur le texte tout en explicitant ma pensée. De la même manière que tu m’enjoins à ne pas juger la totalité d’un récit à partir d’un texte d’une page, je t’invite à ne pas juger de ma personne en te basant sur un commentaire, ou une fraction d’un commentaire dont le ton ne serait pas à ta convenance.
En outre, cette situation revêt quelque ironie car pour avoir parcouru tes commentaires sur divers fictions du forum, il apparaît que tu t’autorises une certaine désinvolture, une forme d’impertinence et d’affirmation péremptoire (sans pour autant qu’elles manquent de justesse, au contraire), pour ensuite en concevoir le reproche quand une personne à l’audace de faire semblable chose. Adoncques, parce que tu semblais aussi minutieux et nonchalant, me suis-je cru en présence d’un individu s’attachant davantage aux idées et au récit qu’à la personne et son ego.
Je reconnais bien là mon erreur.

Cela ne t'aura pas échapper que j'étais le premier à poster sur les cendres d'Achatus. A bon entendeur.

C’est précisément ce qui a motivé de ma part un commentaire plus détaillé céans.
Après, la différence entre nous, c’est que j’ai approuvé ton commentaire en m’engageant à changer mon récit, alors que tu ne sembles pas disposer de changer une once de ce que nous avançons depuis un moment.

ggiot ggiot
MP
Niveau 10
16 août 2015 à 00:20:54

Merci de ton commentaire, c'est difficile de parler ainsi sur JVC.

Je ne vais ni continuer sur nos petites querelles, ni étaler ma psychologie ici. Désolé pour le désagrément.

Mais je compte bien revoir l'entrée de mon roman, prologue ou non.

Peut être vaut-il mieux commencer sur quelque chose de plus posé, avant l'élément déclencheur, mais directement en chapitre 1. Faut que je revois tout ça du coup.

Nato8888Rifs Nato8888Rifs
MP
Niveau 10
16 août 2015 à 15:05:01

Si tu tiens tant que ça a faire une exposition du monde, tu peux éventuellement l'introduire comme une prophétie bien implantée dans le récit du narrateur. Un prologue, ça casse le rythme. On a l'impression que c'est un chapitre à bonus que tu n'as pas réussi à intégrer dans la narration.

Maintenant, pour ce qui est de ce prologue en lui-même. L'évolution d'un monde vaste à un couple, c'est intéressant, mais tu as voulu l'accompagner d'une évolution dramatique. La fin d'un monde, c'est nettement plus grave que la destruction d'une cité, qui l'est encore d'avantage que celle d'un quartier. En fait, dès l'instant où tu annonces la fin d'un monde, tout le reste n'a presque plus d'importance.
Donc, je pense que tu aurais mieux fait d'inverser l'évolution. Doucement introduire le désastre à la naissance et gagner en ampleur en menaçant le monde entier.

Pour les malheurs, privilégie des éléments concrets. Le quartier noyé dans le sang de ses habitants, c'est bien, on imagine la scène. Déchiré par la haine et les ravages de la guerre, c'est trop vague, le lecteur ne se représente rien.
Alors que "Les flèches et le feu empliront le ciel de la cité." "Le Foyer s'écroulera sur ses habitants." c'est plus clair.

Après, tu nous dis que ton but était de dévoiler l'originalité de ton univers et d'être dense en informations, mais tu t'es surtout concentrer sur la tournure stylistique de ton prologue.
Dire que le monde est vaste ne suffit pas à le rendre "vaste", d'autant que tu nous donnes qu'une ville unique, et tout autour c'est l'inconnu. L'inconnu dans l'esprit des lecteurs, c'est souvent assimilé au néant. Faut donner à l'esprit une vague idée, rien qu'une poignée de noms pour qu'il imagine quelque-chose.
La ville, on en sait un peu plus, y a une enceinte, un fleuve et elle est immense, mais encore une fois c'est extrêmement vague, on ne sait même pas s'il s'agit de médiéval, d'antique ou futuriste. Encore une fois, l'esprit a dû mal à imaginer quoi que ce soit.

Et l'originalité, pareil, tu ne l'as pas encore montrée. Pour l'instant, tu ne nous as montré qu'un gamin un peu prophétique qui nait dans l'unique ville d'un monde très flou. Tu aurais mieux fait de mettre l'accent sur ton ou tes éléments originaux et les révéler dès le prologue pour accrocher le lecteur. Pour le coup, je pense que beaucoup auraient négligé le fait qu'il s'agisse d'un prologue et se seraient plus plongé dans ton univers.

Donc, l'idée d'une gradation dramatique n'est pas mauvaise, mais tu as un peu passé à la trappe la présentation de ton monde et son originalité, ce qui était ton intention de départ il me semble.
Pour les noms que tu as présentés, je me range un peu à l'avis des lecteurs précédents. Les variations des temps ne m'ont pas tellement dérangé. Les prologues peuvent être employés, mais incorporés au récit comme une introduction. En faire un élément à part casse le rythme de la lecture et donne l'impression d'avoir lu un article ou un essai stylistique précédent la lecture du vrai texte.

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