J'ai écrit une petite nouvelle qui pourrait devenir une plus grande histoire, à la base ça parlerait d'un homme qui passerait ses nuits à écumer les rues pour aider les gens à la sortie des boites/bars, un peu comme une sorte de justicier enfin maintenant je viens de me rendre compte que le thème du "roman" est un peu pourri, mais c'est surtout pour m'entraîner à écrire, donc si vous pouviez me dire ce que vous en pensez

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L'homme devenait de plus en plus insistant, voir menaçant. Grand, gras, il ne l'a lâchait décidément pas, la Lætitia. Voilà déjà plusieurs heures que la nuit s'était accaparé de cette surface de la terre, dont Édimbourg faisait partie. Après une soirée des plus banales comme on en réalise tous les Week-ends dans la capitale Écossaise, la jeune fille, par pleine confiance naïve des hommes avait accepté la galante proposition de ce faux gentleman, qui était de la ramener à son domicile.
Sur le chemin du retour, quand on quittait le centre ville éclairé de ces lumières de timbres orangés d'une douceur apaisante, les rues devenaient plus sombres. Ainsi que le regard du Grand et gras. Le plan se voyait changé, la petite Lætitia ne rentrerait pas chez elle cette nuit, l'inconnu en avait décidé autrement. Elle avait beau contester mais l'homme la tenait fermement par le poignet, son comportement était hostile, mais, ses paroles tentait de camoufler sa vraie nature « Ne t'inquiètes pas, j'habite à deux pas d'ici ça t'évitera de marcher » qu'il lui disait. Les minutes passait, les pas s’emboîtait, et le destin douteux de cette femme se traçait. C'est lorsque la moiteur de la patte de cet ogre se fit ressentir, que le poignet, fin et délicatement taillé de la douce Lætitia, se libéra de sa forte étreinte. Courant, fuyant le mauvais présage, Lætitia ne fit qu'énervé son taulier. L'agrippant par la taille, cette fois ci l'homme ne tentait plus de dissimuler ses intentions. Ses mains commençaient à se balader un peu partout. Aux endroits les moins propices à faire connaissances dans les règles de l'art. Bien vite il y eu plus que les mains. Lætitia pouvait se débattre, elle sut bien vite que le combat était peine perdu. Quand le désespoir s'engageait à la manger toute entière, qu'elle abandonnait l'idée de sauver sa dignité, un cadeau tombé de la lune assénât un coup professionnellement placé dans la tempe de l'animal. Tout c'était passé très vite, elle allait mourir il y a quelques secondes, et maintenant voyait son bourreau gisant à terre, dégoulinant de tous ses orifices. Un homme était placé devant elle, vêtu d'un chapeau en feutre noir et d'un pardessus de la même couleur, un sourire apaisant était dessiné sur ses lèvres. Dans un ton calme il lui demanda :
«  - Voulez vous que je vous raccompagne ? »
Après ce qu'il venait de se passer croyez bien que la jeune fille n'avait plus confiance en personne. A la manière des plus grands sprinters, la jeune fille s'enfuit, rentrant chez elle et tentant de se réveiller de cauchemar bien réel.
«  - Je comprend. » dit l'homme en la regardant s'enfoncer dans la pénombre.
Après avoir laissé dans la poche de l'épave finissant sa nuit à terre un message, l'homme au chapeau noir continua sa route et sa nuit, tentant d'utiliser sa misérables existence pour rendre celle des autres, jouissant des vices de l'alcool et de la fête, plus agréable. Des cris de joies et de rired se faisaient ressentir au loin, l'homme se tenait prêt à toutes situations.
On pouvait lire sur le mot qu'il a laissé « Jack Bourbon, tu connais mon nom, et je sais que dorénavant, tu seras doux comme un agneau. »

Grand, gras, il ne l'a lâchait décidément pas, la Lætitia

Construction de phrase étrange, qui casse le rythme et donne un rendu vraiment bancal. Pourquoi ne pas enlever les pronoms ? "Grand, gras, il ne lachait pas Laeticia".

que la nuit s'était accaparé

accaparéE

Après une soirée des plus banales comme on en réalise tous les Week-ends

week-end (pas de majuscule). Ensuite, le verbe réaliser me parait bien inadapté ici. Perso, j'aurais plutôt vu un verbe du style "vivre", "organiser", mais pas "réaliser" (ça reste une notion abstraite, c'est pas un truc concret que tu fais avec tes mains si tu préfères )

ces lumières de timbres orangés

ces lumières aux teintes orangées. Le timbre est réservée à tout ce qui touche le son (timbre de la voix, timbre d'un instrument).

. Ainsi que le regard du Grand et gras.

La phrase nominale qui se ballade comme ça au milieu d'un paragraphe structuré sans qu'elle n'induise un changement de rythme opportun vient gêner la lecture. A revoir (passer à une phrase verbale ? la skotcher en subordonnée à une autre phrase du groupe ? )

ses paroles tentait de camoufler sa vraie nature « Ne t'inquiètes pas, j'habite à deux pas d'ici ça t'évitera de marcher »

tentaiENt. Un point après nature (tu enchaines une autre phrase.

Lætitia ne fit qu'énervé son taulier

énerver.

cette fois ci l'homme ne tentait plus de dissimuler ses intentions

cette fois-ci. et j'aurais collé l'expression à la proposition précédente, en y ajoutant une virgule juste après (et en retirant celle qui la précède).

Bien vite il y eu plus que les mains.

eut

Aux endroits les moins propices à faire connaissances dans les règles de l'art.

connaissance (sans s). Ensuite, encore une phrase nominale qui se ballade OKLM... Attention à ce détail, ça nuit vraiment au rythme du texte.

Lætitia pouvait se débattre, elle sut bien vite que le combat était peine perdu

"le combat était perdu" ou "c'était peine perdue".

Quand le désespoir s'engageait à la manger toute entière, qu'elle abandonnait l'idée de sauver sa dignité, un cadeau tombé de la lune assénât un coup professionnellement placé dans la tempe de l'animal.

s'engagea, qu'elle abandonna, asséna (succession d'actions révolus). Ensuite, dégage ce adverbe (professionnellement) immonde et trop long, il casse le rythme construit par l'enchainement d'actions brèves. Pourquoi pas "un coup bien placé contre la tempe de l'animal" ?

Tout c'était passé très vite, elle allait mourir il y a quelques secondes, et maintenant voyait son bourreau gisant à terre, dégoulinant de tous ses orifices.

tout s'était passé. Ensuite, dégage ce "elle allait mourir il y a quelques secondes" tout moche et pas français, remplace par quelque chose de plus simple, plus élégant "elle s'était vue mourir, et maintenant remarquait son bourreau gisant à terre". Ensuite, pourquoi dégouline-t-il par tous les orifices ? Si scène de viol il y a eu, ça serait bien d'en toucher (rapidement) deux mots, car là on ne peut pas suivre...

un sourire apaisant était dessiné sur ses lèvres

enlève le "était".

Après ce qu'il venait de se passer croyez bien que la jeune fille n'avait plus confiance en personne

On évite les adresses directes au lecteur. Ça peut paraitre malin, mais en réalité, ça brise l'immersion dans le récit (chose que tu t'évertues à faire depuis une vingtaine de ligne, et donc, ce serait dommage de bousiller tout seul ton travail... )

A la manière des plus grands sprinters, la jeune fille s'enfuit, rentrant chez elle et tentant de se réveiller de cauchemar bien réel.

Attention àà ton champ lexical. Tu étais sur un registre plutôt classique, évite donc les introductions un peu foireuses dans ce style là. Pourquoi pas "elle le fixa une poignée de secondes, avant de s'enfuir et de rentrer chez elle, tentant de se réveiller de ce cauchemar bien réel." ?

entant d'utiliser sa misérables existence pour rendre celle des autres

Rendre quoi ? Il manque un mots (voir plusieurs) ici.

Des cris de joies et de rired se faisaient ressentir au loin,

se faisaient entendre. Au passage, "se faire + verbe", ça rend vraiment pas bien. Préfère une forme directe, du style "des cris et des rires résonnaient au loin".

jouissant des vices de l'alcool et de la fête

Jouir des vices ? O RLY ? Étrange...

On pouvait lire sur le mot qu'il a laissé

sur le mot qu'il avait laissé. Attention à la concordance des temps (le passé dans le passé, on ne l'écrit pas au passé composé, mais au plus que parfait).

Bon, sur la forme, tu l'auras compris, il y a quelques détails à revoir (et sans doutes quelques généralités, mais sur un extrait aussi court, je n'aurai pas la prétention de connaitre toute ta technique d'écriture ). Pour le fond, je reste sceptique. C'est très bref, cliché au possible (le white knight qui se tient tapis dans l'ombre près à secourir la jeune damoiselle en détresse, c'est pas le truc le plus fun que j'ai vu), sans réelle profondeur. Ça reste une intro, mais je pense que pour le coup, tu vas devoir manœuvrer de façon très habile et très rapide pour rattraper le coup sur le reste de la nouvelle. Approfondis tes personnages, ton scénario et travaille ton rythme. Sinon, ça va être très très compliquer de maintenir l'attention du lecteur dans un récit tel que le tien s(n'oublie pas que c'est une nouvelle, pas un roman : il faut être concis et rapide).

J'allais te donner mon avis mais je pense pas que je pourrais faire mieux que CrazyMarty donc bon...Le seul conseil que je peux te donner c'est de réécrire entièrement ce petit texte en le rallongeant et en améliorant l'orthographe et le style.

ouai merci CrazyMarty je ne pouvais pas demander mieux, j'ai honte des fautes d’orthographes pourtant j'ai relu plusieurs fois

Bah de rien. Si ça t'aide à progresser, c'est bien le principal .
(Et tu as aussi le droit de démolir mes textes, tant que c'est justifié ... )